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Plusieurs modes de gestion peuvent être proposés par un contrat d’assurance vie multisupport à savoir la gestion pilotée,la gestion profilée et la gestion libre. En gestion libre, le gestionnaire est l’épargnant qui est libre d’opter pour des supports d’investissement sur lesquels il doit placer les fonds. Sur les contrats multisupports, c’est le mode de gestion par défaut.

Comment choisir les bons fonds d’investissement en matière de contrat d’assurance vie multisupport ?

Afin de pouvoir pleinement profiter d'un contrat d'assurance vie en gestion libre, Il est important de souscrire un contrat proposant une variété importante de supports.

En effet, le souscripteur doit choisir souvent entre un contrat avec un choix de plusieurs centaines de supports ou un contrat avec un choix de supports restreint. Puisque le contrat d’assurance vie est constitué de divers supports, un outil de sélection est généralement mis à la disposition du souscripteur. Sinon, des options d’arbitrage sont offertes par les contrats qui permettent l’automatisation du pilotage des investissements dans une certaine mesure.

Exemple de contrats avec un nombre restreint de supports : BforBank vie (40), ING Direct vie (19), WeSave Patrimoine (18), Yomoni Vie (18) ...

Exemple de contrats avec un choix conséquent de supports (plus de 300) : Titres@Vie (503), Darjeeling (847), Mes-placements Liberté (544), Puissance Avenir (545) ...

Qu’en est-il des options d’arbitrage automatique des contrats multisupports ?

Nommées parfois  "arbitrages programmés" ou "option de gestion", les options d’arbitrage automatique sont des mécanismes automatisés d'arbitrages lorsqu’une condition de changement d’une valeur ou de temps est réunie. L’installation du dispositif n’est pas necessairement payante. Cependant, il est probable que les arbitrages déclenchés soient facturés.


Les coûts d’arbitrage d’un contrat d’assurance vie

Dans une gestion libre d'un contrat d'assurance vie, il est essentiel de vérifier le montant des frais d'arbitrage car il est fort probable que vous fassiez de nombreux ajustements sur la pondération de vos supports afin de maximimer votre rendement par rapport au marché.

L’arbitrage etant une opération de désinvestissement d’un fonds pour un réinvestissement dans un autre, cela peut engendrer des coûts. En général, il existe deux types de coûts : les frais d’arbitrage automatique et les frais d’arbitrage à la demande. Pour ce dernier type, l’épargnant souhaite lui-même accomplir un acte bien déterminé.

Selon les contrats, les coûts ne sont pas fixes. Pour certains contrats, les tarifs sont précisément de 1% ou 0,5% des montants arbitrés sans oublier l’éventuel minimum ou maximum. Des contrats offrent également des tarifs forfaitaires (15 euros...). Quant à la majorité des contrats internet, ils ne sont pas payants.

 

Source MMA