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Les quatre syndicats qui s’opposent à la réforme n’abandonnent pas : c’est le message qu’ils voulaient faire passer à travers la manifestation du 15 octobre dernier.

 

Les représentants de la CGT et des trois autres syndicats qui n’adhèrent pas à la réforme des retraites ont convié les salariés à manifester avec eux le 15 octobre dernier afin de renforcer la première mobilisation qui s’est tenue le 10 septembre 2013. Les participants ont voulu alerter les députés en leur rappelant leurs positions : sur les banderoles et les pancartes qu’ils ont portées au cours de la manifestation, ils réclamaient entre autres la retraite à 60 ans, les créations d’emplois et la hausse des salaires.

Plusieurs milliers de manifestants à Paris

Plusieurs milliers de manifestants ont répondu à l’appel de la CGT, de la FSU, de FO et de Solidaires. Le cortège a quitté la place Saint-Augustin dans le 8e arrondissement vers 12 heures et demie pour se diriger vers l’Assemblée nationale. Les représentants de FO ont suggéré que la foule se rejoigne par la suite sur le pont de la Concorde afin d’essayer de sensibiliser les parlementaires qui étaient sur le point de voter.

 

150 rassemblements en région

Selon les responsables syndicaux, 150 rassemblements se seraient tenus en région pour soutenir leurs actions et pour s’opposer à l’adoption de la loi sur la réforme en première lecture. Par exemple, 600 personnes se sont mobilisées pour dire non à l’austérité et à la nouvelle réforme des retraites.

À Marseille, la police a estimé le nombre de manifestants à 2 100 contre 20 000 d’après les organisateurs. Le cortège a longé le Vieux-Port avant de passer devant la préfecture en insistant sur le retour à la retraite à 60 ans.

Si les militants ont indiqué qu’il y a eu 5 500 manifestants à Toulouse, les autorités locales ont déclaré qu’il n’y en a eu que 1 300 personnes dans les rues.

 

La position des syndicats réformistes

Certaines organisations syndicales qui ne s’opposent pas à la réforme sont très contentes des résultats de la concertation que le gouvernement a organisée afin de connaitre leurs idées. Laurent Berger, le président de la CFDT, s’est félicité d’avoir réussi à intégrer des mesures de justice sociale dans le texte : notamment les dispositifs sur les stages décidés au cours des débats parlementaires.

Il faut savoir que monsieur Laurent Berger a participé à la manifestation du 15 octobre 2013 afin de soutenir les employés d’Alcatel-Lucent parce que le directeur de la société a déclaré que 900 salariés seraient bientôt licenciés.