Les adhérents de l’ancienne Cref devront faire face à une baisse de leur rente. Leur rente va baisser de 30 % à partir du 1er janvier 2015.
Cette information a été publiée dans le magazine spécialisé « l’Argus de l’Assurance » le 10 octobre dernier. Les 110 000 retraités qui ont adhéré à l’ancienne Cref (Complémentaire retraite de l’Education nationale et de la Fonction publique) verront leur rente diminuer de 30 % à compter du 1er janvier 2015. Rappelons que depuis la fermeture de l’organisme, ce produit d’épargne est géré par l’Union mutualiste retraite (UMR).
L’UMR devrait entériner la mesure en novembre 2014
Cette baise de la rente des 110 000 adhérents de l’ex-Cref devrait être applicable si la mesure est entérinée au cours de l’assemblée générale extraordinaire de l’Union mutualiste retraite (UMR) qui se tiendra le 18 novembre prochain. Il faut savoir que l’UMR est également chargé de la gestion du Corem, un autre produit d’épargne par capitalisation.
Depuis 2002, la Cref a été transférée à l’UMR. Rappelons que le régime a été fermé en 2001 à cause d’un manque de provisionnement de plus de 1,5 milliard d’euros. Bien qu’il n’y ait plus de nouveaux adhérents, l’organisme doit continuer à verser les rentes des retraités (dont la plupart étaient des enseignants) qui ont payé des cotisations tout au long de leur carrière.
Comme le régime rencontre actuellement des difficultés financières à cause de l’allongement de l’espérance de vie des affiliés et du faible niveau des taux d’intérêt des placements obligataires, des dispositions doivent être prises.
La baisse de la rente, une solution inévitable
Cette baisse de 30 % de la rente est la seule solution qui s’offre aux responsables parce que l’investissement dans les actions présente trop de risque et la hausse de cotisation n’est pas envisageable parce qu’il n’y a plus de nouveaux adhérents.
Il faut noter que cette baisse de 30 % n’est pas une première : en effet, cette solution a déjà été appliquée au moment où la gestion du régime a été transférée à l’UMR, mais à cette époque, la baisse n'était pas aussi importante (17 %).