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Le plan d’épargne retraite (PER) constitue une source de revenus supplémentaires pour le travailleur une fois qu’il aura quitté la vie active. Dès lors, le salarié ne devrait pas montrer la moindre hésitation au moment de souscrire à ce produit d’épargne. Reste à choisir entre un PER assurance et un PER bancaire. Chaque placement ayant ses points forts et ses points faibles.

Les principales promotions 2024 pour l'ouverture d'un PER

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** Taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux.

Les performances passées ne présagent pas des performances futures

PER bancaire : un plan d’épargne moins populaire, mais qui gagne à être connu

Le PER assurance est le plan d’épargne le plus répandu et donc le plus connu du grand public. Pourtant, ne serait-ce qu’en matière de coût, le PER bancaire, aussi appelé « PER compte titre », présente un avantage non négligeable.

Là où le PER assurance présente un coût de versement atteignant les 3,18 %, le PER compte titre, lui, ne réclame aucuns frais. Idem pour les frais d’arbitrage pour lequel le PER assurance prélève 0,72 %.

Autre spécificité du PER bancaire : l’absence des fonds euros. Cette particularité pourrait être appréciée par le souscripteur étant donné qu’en optant pour un PER assurance et en investissant une partie de son épargne sur des fonds en euros, le rendement sera moindre alors que les frais de gestion représenteront 0,87 %.

D’ailleurs, Corinne Dromer, la présidente du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), a pointé du doigt cette tarification du PER assurance, la qualifiant d’abusive. Elle a alors exhorté les acteurs proposant ce produit à revenir à des tarifs plus raisonnables et surtout à faire preuve de transparence totale.

La présidente du CSSF a également déploré le fait que le PER bancaire continue de bénéficier d’une moindre visibilité. Le ratio actuel est de deux PER bancaires disponibles sur le marché pour 34 PER assurance.

L’intérêt fiscal

S’il est vrai que les deux produits se valent sur le plan fiscal, le seul point faible du PER bancaire par rapport à son homologue réside dans la succession.

En cas de décès du souscripteur, le PER bancaire est pris en compte dans le calcul de l’actif successoral. Résultat : il n’ouvre droit à aucun abattement alors que le PER assurance, dans le même cas, permet de profiter d’un abattement de 152 500 euros.

Autre point important : que ce soit pour le PER assurance ou le PER bancaire, l’épargnant devra d’abord se demander si la souscription à ce produit d’épargne est vraiment intéressante par rapport à sa situation. En effet, cela n’est pas toujours le cas pour les personnes faiblement imposées.