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Dans la soirée du 26 novembre, l’Assemblée nationale a adopté la réforme des retraites : 291 députés ont voté pour, 270 d’entre eux étaient contre et 49 parlementaires ne se sont pas prononcés. 

L’adoption du projet de loi de réforme  des retraites s’est mieux passé qu’en première lecture parce qu’une plus grande majorité de députés ont voté pour grâce aux mesures de dernières minutes instaurées par le gouvernement pour limiter la perte de pouvoir d’achat des retraités les plus précaires.

Des changements d’avis dans certains groupes

Bien qu’ils aient prévu de voter contre, les écologistes ont finalement décidé de s’abstenir. De leur côté, les radicaux de gauche ont voté pour, alors qu’ils se sont abstenus de voter en première lecture. 11 parlementaires socialistes ont décidé de ne pas se prononcer et les députés du Front de gauche ont campé sur leur position : ils n’ont pas soutenu cette réforme parce qu’elle prévoit un nouvel allongement de la durée de cotisation considéré comme une « régression » du système des retraites.

Ces changements sont essentiellement dus aux nouvelles mesures instituées pour compenser le maintien du report de six mois de la revalorisation annuelle des pensions par rapport à l’inflation. En effet, l’aide à l’Acquisition d’une complémentaire santé et le minimum vieillesse vont augmenter en 2014.

 

Une manifestation en parallèle dans les rues de Paris

Une journaliste de l’AFP a indiqué qu’il y avait de 2 000 à 3 000 manifestants dans l’après-midi du mardi 26 novembre qui demandaient aux députés de faire preuve de « courage ». Thierry Lepaon, le secrétaire générale de la CGT a déclaré que 10 000 manifestants ont répondu à l’appel des quatre syndicats (CGT, FO, FSU et Solidaires). Selon lui, les députés s’apprêtaient à « voter une loi contraire au engagements pris devant les électeurs ». Jean-Claude Mailly de FO s’est également exprimé en indiquant qu’il continuera à manifester au moment de l’élaboration des décrets d’application.