Des députés UMP ont demandé au gouvernement si une amélioration de la retraite des réservistes de l’armée française est prévue. Le ministère de la Défense ne donnera pas suite à cette requête parlementaire.
Deux députés UMP, Alain Gest (Somme) et Charles de la Verpillière (Ain) ont interpellé le ministère de la Défense par écrit à propos de la prise en compte des activités militaires des réservistes, en particulier des périodes d’activités.
Une fin de non-recevoir du ministère de la Défense
Le ministère de la Défense a donné sa réponse, mais la prise en compte des activités militaires des réservistes ne sera pas réformée. Les responsables ont publié leur réponse au Journal officiel du 22 juillet 2014 et ont opposé une fin de non-recevoir à toute évolution de la retraite des réservistes militaires.
Les députés voulaient que les périodes passées en réserve soient comptabilisées en trimestres au moment du départ en retraite. Mais le ministère a déclaré que le cumul des services effectués dans la réserve opérationnelle en une période unique qui s’ajouterait aux services rendus dans le civil n’est pas possible si les règles actuelles sont appliquées.
Des règles de calcul différentes de celles des militaires actifs
Les parlementaires UMP ont précisé dans leur revendication écrite que les réservistes sont nombreux à vouloir être affiliés à l’Ircantec (caisse complémentaire des fonctionnaires non titulaires d’État et des collectivités). Les réservistes veulent également que cinq jours d’activité leur permettent de valider une annuité. Ils regrettent que les réservistes ne bénéficient pas des mêmes règles applicables à la retraite des militaires actifs, parce qu’un appel à servir sous les drapeaux signifie qu’ils sont automatiquement réactivés et qu’ils devraient profiter des mêmes droits que les militaires actifs.
Le refus des responsables du ministère est catégorique et ils ont déclaré que ces requêtes ne pourraient pas être satisfaites parce qu’il faudrait une refonte du système des retraites et cette opération ne relève pas des compétences du ministère de la Défense. En ce qui concerne les cinq jours d’activité qui devrait permettre de valider une année de cotisation, le ministère estime que ce serait un avantage injustifié aux regards des règles applicables aux militaires actifs.