Rachat de trimestres ou rupture conventionnelle du contrat de travail : quelle solution choisir pour une meilleure retraite ?
Racheter les trimestres manquants
Le rachat de trimestres est la manière la plus directe de remédier à une durée d’assurance incomplète. Si un actif veut partir à la retraite dès l’âge légal de départ à la retraite, mais qu’il lui manque encore des trimestres pour percevoir une pension à taux plein, il peut racheter ces trimestres durant l’année de ses 61 ans. En procédant ainsi, il ne sera pas obligé de travailler au-delà de 62 ans pour percevoir une retraite plus ou moins égale à celle qu’il percevrait lors d’un départ à l’âge du taux plein.
Toutefois, le rachat est un investissement qui peut s’avérer onéreux selon le nombre de trimestres nécessaires au cotisant. Si ce dernier veut compléter sa durée d’assurance par 8 trimestres par exemple, il lui faudra investir près de 35 000 euros. Cet investissement pour l’avenir, pas forcément accessible à tout le monde, mérite ainsi réflexion.
La rupture conventionnelle comme solution possible
D’un commun accord avec son employeur, le salarié peut mettre fin à son contrat de travail, une procédure légale qui lui ouvre les droits aux allocations chômage, à la condition toutefois d’en remplir les prérequis.
Un actif qui quitte son entreprise dans le cadre d’une rupture conventionnelle perçoit une indemnité supérieure à l’indemnité légale de licenciement, dont le montant varie en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise et de la rémunération perçue.
Un futur retraité qui ne peut se permettre de racheter des trimestres peut opter pour une rupture conventionnelle une année avant l’âge légal de départ à la retraite. Dans ce cas de figure, il cesse son activité professionnelle, obtient le statut de chômeur et perçoit ainsi de Pôle emploi des allocations chômage. Ce dispositif offre au cotisant la possibilité de percevoir des indemnités jusqu’à son départ à la retraite à taux plein.
En comparaison avec la pension perçue après le rachat de trimestres, celle obtenue après indemnisation de Pôle emploi peut s’avérer plus importante. Les cadres supérieurs ont d’ailleurs tout intérêt à opter pour la rupture conventionnelle puisque dans la plupart des cas, les allocations perçues sont supérieures à leurs pensions de retraite. De plus, l’indemnité de rupture conventionnelle est exonérée d’impôt sur le revenu à hauteur d’un certain plafond, contrairement à l’indemnité de départ à la retraite qui, elle, est fiscalisée dès le premier euro.
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