Test offert pour procéder à un un bilan auditif
Les capacités auditives peuvent s’amenuiser à mesure que l’on vieillit. Il est alors important de prendre un rendez-vous pour un test auditif, et pouvoir appliquer les mesures correctives nécessaires le cas échéant. Mais tout d’abord, il faut comprendre les mesures de l’audition utilisées lors d’un bilan auditif.
Quand effectuer des mesures de l’audition ?
Lorsqu’une personne commence à avoir des difficultés à comprendre une discussion ou à suivre une conversation au téléphone, il y a lieu de prendre un rendez-vous pour un bilan.
Il est également conseillé de procéder à des mesures auditives lorsque l’on fréquente régulièrement un milieu très exposé au bruit, ou à la suite de certains symptômes, comme des vertiges, des acouphènes répétitifs ou encore à la suite d’une otite grave, surtout chez la personne âgée.
L’audiogramme
C’est un test dit subjectif, car il repose sur la participation et la perception du sujet testé. Cela consiste à identifier le seuil auditif (liminaire) de la personne et à évaluer sa capacité à percevoir les paroles.
- L’audiométrie tonale permet de vérifier la transmission des sons du pavillon jusqu’à l’oreille interne, et la perception au niveau de la conduite osseuse intérieure. Cette technique fait appel à des sons de fréquence pure pour identifier l’intensité minimum (seuil) à laquelle le sujet commence à les percevoir.
- L’audiométrie vocale consiste à dire des mots et à les faire répéter par le sujet. Ce test permet de repérer l’existence d’une distorsion auditive, lorsque l’audiométrie tonale n’a révélé aucun problème, alors que le sujet a du mal à comprendre les mots qu’il entend.
Après les tests, la moyenne des seuils des différentes mesures est effectuée pour déterminer le niveau de surdité :
- De 0 à 20 décibels : audition normale ;
- De 20 à 40 décibels : surdité légère ;
- De 40 à 70 décibels : surdité moyenne ;
- De 70 à 90 décibels : surdité sévère ;
- Plus de 90 décibels : surdité profonde.
Les mesures auditives objectives
Ces mesures sont dites objectives, car elles ne nécessitent pas la participation du sujet test, et peuvent être appliquées sur tous les sujets, même les jeunes enfants.
Les tests portent sur les différents composants de l’oreille moyenne et de l’oreille interne, notamment le tympan et la cochlée.
Le tympan est une membrane séparant l’oreille externe et l’oreille moyenne. Il recueille les vibrations reçues du conduit auditif, et les transmet aux osselets.
Quant à la cochlée, c’est un organe en forme de spirale situé au fond de l’oreille interne. Elle transmet le son au nerf auditif.
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Le tympanométrie ou impédancemétrie : cette méthode consiste à tester la résistance du tympan et des osselets. Des sons sont envoyés dans le conduit auditif externe, tandis qu’un tube permet de faire varier la pression. Une courbe sera alors obtenue : il s’agit du tympanogramme. Ce procédé permet de tester le bon fonctionnement de l’oreille moyenne.
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L’oto-émission acoustique provoquée ou OEPA : le but est d’effectuer une stimulation auditive à l’aide d’une sonde introduite dans le conduit auditif externe, afin de recueillir les OEPA ou vibrations de la cochlée. S’il n’y en a pas, cela signifie que le sujet souffre au moins d’une surdité légère.
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Les potentiels évoqués auditifs (PEA) : il s’agit également de repérer les réponses de la cochlée et des centres nerveux de l’oreille en utilisant des électrodes. Ces derniers sont collés derrière les oreilles et sur le front. Le test PEA a l’avantage de pouvoir déterminer à la fois le seuil d’audition et l’emplacement de la lésion qui engendre la surdité.
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L’électrocochléogramme : cet examen consiste à mesurer les ondes émises par la cochlée. Il est réalisé uniquement lorsque le spécialiste craint une surdité liée au système nerveux central.
