Les Français aisés redoutent de ne pas avoir assez d’argent pour vivre en maison de retraite
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Un récent sondage a permis de savoir que les Français aisés peuvent ne pas disposer des moyens nécessaires pour vivre en maison de retraite. Quelques pourcentages sur retraite.com.
L’institut Think a réalisé une étude pour le compte de Patrimonia, la convention annuelle des professionnels du patrimoine. Les résultats publiés le 5 juin dernier ont permis de savoir que les maisons de retraite pourraient être inaccessibles aux Français qui perçoivent des rémunérations confortables. Il faut savoir que ce sondage a été effectué auprès de 243 personnes possédant un patrimoine (sans les biens immobiliers) supérieur à 100 000 euros.
Une inquiétude qui n’incite pas à la préparation
Selon les résultats de cette étude, 49 % des Français aisés ne sont pas certains de pouvoir vivre dans un établissement médicalisé en cas de dépendance, ni de payer pour l’un de leurs proches. Lorsque l’étude se concentre sur les foyers qui touchent un revenu net inférieur à 42 000 euros par an (40 % de l’effectif total), ils sont 65 % à penser qu’ils ne pourront pas prendre en charge un hébergement en établissement médicalisé.
La situation ne semble pas vraiment alarmer les personnes concernées : en effet, ils ne sont que 69 % à être préoccupés par une éventuelle dépendance. Toutefois, ce ratio augmente à 82 % lorsque l’étude porte sur les personnes qui ont déjà été confrontées à la perte d’autonomie de leurs proches. 46 % des sondés n’envisagent d’y songer sérieusement qu’après 70 ans. Les spécialistes en gestion de patrimoine estiment que cet âge est « trop avancé » pour la préparation du financement de la dépendance.
Les types de placements les plus plébiscités pour la préparation de la dépendance
Lorsque les personnes qui se préparent déjà à une éventuelle perte d’autonomie sont interrogées sur le type de placement qu’ils ont choisi, 56 % d’entre eux ont penché pour un contrat d’assurance-vie. Les produits d’épargne comme le Livret A, le PEL, le CEL et le LDD ont été souscrits par 52 % des sondés.
Ensuite, les complémentaires santé arrivent en troisième position dans le classement de ces placements (41 %). L’immobilier n’intéresse que 27 % d’entre eux et 18 % seulement ont évoqué les contrats de prévoyance qui prémunissent contre le décès, l’invalidité et la maladie ou encore l’assurance dépendance.