Maltraitance en maison de retraite : une peine de deux ans avec sursis
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Une affaire de maltraitance en maison de retraite a abouti à la condamnation de l’ex-directrice de la maison de retraite de Bayonne. Informez-vous en ligne pour obtenir de plus amples informations.
Cette affaire de maltraitance en maison de retraite a défrayé les chroniques au cours des 5 dernières années : rappelons que l’accusée, Madame Juliette Moreau, a été mise en examen en octobre 2009 après avoir été dénoncée par des infirmières externes. La conclusion des policiers qui ont effectué une perquisition sur les lieux à l’époque a permis de découvrir « des conditions d’hygiène, de soins et de services assimilables à des violences sur personnes vulnérables ».
La plaidoirie de l’avocat de la défense
Pour défendre sa cliente, l’avocate de l’ex-directrice de la maison de retraite bayonnaise a demandé à ce qu’elle soit relaxée parce qu’il n’y a pas suffisamment de preuves qui la désignent comme l’auteur de ces faits qui ont considérablement ému l’opinion publique (personnes âgées attachées et baignant dans leurs excréments, des pensionnaires forcés à avaler ce qu’ils avaient régurgité, etc.).
Il faut savoir que l’accusé a campé sur sa position et a plaidé non coupable jusqu’à l’aboutissement du procès. Elle a décidé de ne pas faire appel malgré les peines dont elle a écopé à l’issu de la dernière audience du mardi 27 mai 2014.
Le verdict du tribunal
Les actes de violence sur personnes vulnérables commis au sein de la maison de retraite ont poussé le juge à condamner l’ex-directrice à deux ans de prison avec sursis. Le tribunal correctionnel a également émis les sentences suivantes le 14 mai dernier : interdiction d’exercer une activité en lien avec une maison de retraite pendant cinq ans et trois ans d’emprisonnement, dont 18 mois fermes. Les deux victimes qui se sont portées partie civile ont reçu 1 euro symbolique en guise de dommages et intérêts. L’accusé a déclaré qu’elle a été touchée par le verdict du tribunal.