Les représentants de la CGT et FO ne sont pas venus le deuxième jour de la Conférence
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La 3e conférence sociale s’est tenue le 7 et le 8 juillet 2014 malgré l’absence de deux syndicats. La CGT et FO ont préféré s’abstenir le deuxième jour pour montrer leur mécontentement face aux nouvelles décisions du gouvernement.
Le deuxième jour de la conférence sociale a été marqué par l’absence de deux syndicats, mais le gouvernement a continué son programme en se concentrant sur les négociations qui devraient permettre de lutter contre le chômage.
La position des syndicats
Thierry Lepaon de la CGT et Jean-Claude Mailly de FO n’ont pas caché leur position : ils se sont ligués contre le premier ministre en le blâmant d’avoir céder aux revendications des patrons sans avoir demandé l’avis des syndicats, en particulier à propos de la pénibilité et du Code du travail.
Par leur absence, ils voulaient montrer qu’ils ne cautionnent pas le geste de l’exécutif et l’ont même interprété comme du « mépris à leur égard ». Toutefois, les syndicats, représentés par la CGT et FO, ont déjà déclaré qu’ils reviendraient autour de la table pour les discussions.
Jean-Claude Mailly de FO a indiqué que le dialogue social n’était pas mort, mais seulement victime d’un bug. Thierry Lepaon a, quant à lui, déclaré auprès des médias que la CGT est toujours disposée à défendre les intérêts des salariés. Le ministre du Travail François Rebsamen a également rassuré le public en disant que les organisations syndicales sont prêtes à poursuivre le dialogue social à la rentrée.
Une conférence utile selon le président Hollande
De son côté, le président du Medef, Pierre Gattaz, est plutôt satisfait du pacte de responsabilité proposé par le gouvernement. Il espère que les syndicats qui n’ont pas assisté la 3e conférence sociale vont revenir à la table des négociations patronales. Les représentants des patrons se sont également déclarés satisfaits du premier volet de la conférence sociale.
Pour répondre aux revendications des organisations syndicales absentes, le président François Hollande a annoncé le lundi 7 juillet qu’un comité de suivi sera mis en place pour évaluer les négociations de branche sur les contreparties aux baisses de charges et pour estimer le montant des aides publiques accordées aux entreprises.
François Hollande a vanté les vertus et a également évoqué les exigences du dialogue social avant de déclarer que cette conférence a été utile parce qu’elle a permis de constater que tous les participants sont conscients de leur responsabilité. Il a réaffirmé l’urgence de la réforme face au chômage de masse.