Québec : les actifs restent positifs lorsqu’ils sont interrogés sur leur retraite
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Interrogés sur leur retraite, les actifs âgés de 25 ans à 64 ans restent sereins en pensant à leurs finances une fois à la retraite. Cependant, très peu d’entre eux ont déjà estimé le montant de leur future pension.
77 % des actifs québécois ne sont pas inquiets en ce qui concerne leur future pension de retraite, pourtant, 21 % d’entre eux seulement ont pensé à faire une simulation pour connaitre le montant de leur revenu une fois à la retraite. Découvrez les résultats d’un récent sondage réalisé par SOM pour le compte de l’agence « Question Retraite ».
Des rentes publiques insuffisantes pour la retraite
Les enquêteurs s’étonnent de l’optimisme des Québécois interrogés, alors que 82 % d’entre eux ont indiqué que les rentes publiques ne suffiront pas pour vivre décemment leur retraite. Question Retraite a publié les résultats de cette étude réalisée pendant le mois de la planification financière afin de souligner le contraste entre la sérénité des actifs et leur future situation financière.
Parmi les personnes interrogées, il n’y en a que très peu qui disposent d’un plan d’action sérieux pour la préparation de leur retraite. Malgré cela, 80 % des personnes sondées ont déclaré qu’elles sont confiantes et peuvent se constituer une épargne. 60 % d’entre elles ont pourtant précisé que leur principale source de revenus reste le REER (Régime enregistré d’épargne-retraite).
Une préparation insuffisante
L’équipe de Question Retraite a conclu que les Québécois sont trop confiants et leur confiance n’est pas proportionnelle à la préparation pour leur retraite. Ce n’est pas leur sérénité qui va leur assurer des revenus suffisants pour couvrir leurs charges une fois à la retraite.
Toutefois, 63 % des personnes interrogées projettent de revenir dans la vie active après la liquidation de leurs droits à la retraite sans doute pour améliorer leurs finances.
Il faut savoir que ce sondage a été réalisé en partenariat avec la Régie des rentes du Québec auprès d’un échantillon de 1 600 travailleurs âgés de 25 ans à 64 ans au mois d’avril 2014.
