Deuxième réunion des partenaires sociaux pour les négociations sur l’avenir des retraites complémentaires

La deuxième séance de négociation sur l’avenir des retraites complémentaires s’est tenue comme prévu le 20 mars 2015. Les partenaires sociaux doivent trouver un accord pour résorber le déficit des caisses de l’Agirc et de l’Arrco.  

Les partenaires sociaux se sont réunis à Paris afin de continuer les négociations sur l’avenir des retraites complémentaires des salariés du privé.

Les huit organisations syndicales et patronales (CGT, CFDT, CFTC, FO, CFE-CGC, Medef, UPA, CGPME) ont discuté sur la base des propositions que le Medef a dévoilées lors de la première réunion qui s’était tenue le 17 février dernier.

 

Les syndicats réclament un effort de la part de tous les acteurs

Le patronat a toujours refusé la piste de la hausse des cotisations, mais les représentants des organisations syndicales veulent que toutes les parties (patronat, salariés et retraités) participent équitablement pour assurer la survie des caisses complémentaires du privé. Juste avant le début de la deuxième séance, Pascal Coton, le secrétaire général de la CFTC, a comparé la situation à celle d’une famille confrontée à une difficulté financière et a indiqué que chacun devait faire un effort. 

Serge Savagna, le secrétaire national de la CFE-CGC, a fait référence à une barque qui est lourdement chargée d’un seul côté. Rappelons que les réserves des régimes complémentaires seront bientôt épuisées (en 2018 pour l’Agirc et en 2027 pour l’Arrco). Les déficits s’élevaient à 1,24 milliard Pour L’Agirc et à 405 millions d’euros en 2013. Les partenaires sociaux pourront actionner les trois leviers suivants pour rééquilibrer les régimes complémentaires : hausse des cotisations, baisse des pensions ou encore repousser l’âge de départ.

 

Une économie de 7,1 milliards d’euros d’économie en 2020 avec les pistes du Medef

Il faut savoir que le document de travail du Medef va permettre de réaliser 7,1 milliards d’économies d’ici 2020. Le recul de l’âge de départ à la retraite à taux plein en appliquant des abattements dégressifs et temporaires sur les retraites de 62 ans à 67 ans. À partir de 67 ans, les retraités percevront une retraite complète. La CGT a indiqué qu’il s’agit d’une mesure inacceptable. Les syndicats ont également critiqué la baisse des pensions de réversion qui risque surtout de pénaliser les veuves. 

La fusion des deux régimes devrait permettre de repousser la date d’épuisement de leurs réserves à 2023, mais la CGT et la CFE-CGC sont catégoriquement contre parce qu’avec cette mesure, le statut des cadres risque de disparaitre. En revanche, la CFDT qui ne s’oppose pas à la fusion des régimes a évoqué la création d’un nouveau régime de retraite complémentaire pour les cadres en 2019-2020.

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