25 % des seniors actifs et les jeunes retraités préfèrent dépenser leurs richesses
- Publié le
Une étude universelle a permis de savoir que les nouvelles générations de retraités et les seniors actifs sont de plus en plus nombreux à vouloir dépenser leurs richesses.
Les futurs retraités et les nouveaux retraités sont désormais appelés « Génération Carpe Diem » parce qu’ils rompent avec le conventionnel : en effet, une étude récente intitulée « L’avenir des retraites, des choix d’avenir » et réalisée par NSBC a permis de savoir que les seniors âgés de 55 ans à 64 ans à travers le monde préfèrent profiter de leurs richesses au lieu d’épargner pour les transmettre à leurs enfants. Cette tendance résulterait de l’allongement de l’espérance de vie.
21 % des Français sont du même avis
Cette étude mondiale, réalisée dans 15 pays auprès de 16 000 personnes, a également révélé que seuls 8 % des personnes âgées de 55 ans à 64 ans continuent à épargner en pension à la génération future. Même si 22 % des personnes interrogées offrent une aide financière à un enfant adulte, 21 % des seniors préfèrent dépenser leur argent et estiment que les générations futures devraient se constituer leur propre patrimoine. Lorsque l’étude se concentre uniquement en France, 21 % des personnes sondées partagent l’avis des papys « Carpédiemiste ».
D’autres chiffres recueillis en France
D’après ce même sondage, 67 % des seniors actifs français opteraient pour une gestion équilibrée : ils souhaitent épargner tout en profitant de leur argent. En revanche, 13 % d’entre eux estiment qu’il serait plus judicieux d’épargner autant que possible pour laisser un héritage à leurs proches.
Il faut noter que les résultats divergent d’une région à l’autre : les particuliers établis dans le Nord et à l’Est de l’Hexagone sont plus nombreux à vouloir dépenser (27 %) au lieu d’épargner (15 %). L’étude HSBC a également indiqué qu’il y a aussi des différences entre les sexes : 72 % des femmes favoriseraient la gestion équilibrée contre 64 % des hommes. 16 % des femmes seulement auraient tendance à dépenser contre 24 % des hommes.