Préparer sa retraite : Les questions les plus fréquentes
- Publié le
- Ecrit par Ludovic Herschlikovitz
La préparation de la retraite figure parmi les priorités d’un grand nombre d’actifs. Découvrez les réponses aux questions les plus fréquemment posées au cours du dernier semestre 2016.
Préparer sa retraite : des réponses concrètes aux questions les plus fréquentes
Si de plus en plus de particuliers souscrivent une épargne pour préparer sa retraite, d’autres hésitent encore en pensant aux risques encourus. Il convient donc de répondre précisément aux questions les plus posées afin d’aider les actifs à prendre les meilleures décisions en terme de placements financiers pour préparer leur retraite.
Souscription d’un PERP : que se passe-t-il en cas de décès ?
En général, ce type d’évènement est clairement mentionné dans le contrat. Lorsque l’épargnant décède en phase de constitution de l’épargne, le versement d’une rente éducation pour ces héritiers qui font des études supérieures jusqu’à 26 ans à 28 ans ou d’une rente viagère aux enfants mineurs et d’une rente temporaire pendant au moins une décennie ou une rente viagère pour les bénéficiaires majeurs.
Départ en retraite : est-il possible de faire une demande en ligne ?
Les salariés qui partent bientôt à la retraite peuvent faire leur demande en ligne, sur le site de l’Assurance retraite. Pour ce faire, il suffit de se connecter sur son espace personnel. Il est également possible de faire une demande en ligne pour sa retraite complémentaire en ligne en consultant son espace personnel sur le site de l’Agirc-Arrco.
Les cotisations de retraite versées auprès de la MSA au titre des travaux de vendanges sont-elles remboursables ?
Il faut savoir qu’il est possible, pour les assurés qui ont peu cotisé, de demander le remboursement des cotisations de retraite. Avec cette nouvelle mesure, le versement forfaitaire unique lorsque le montant de la pension annuelle est inférieur à 156 euros n’est plus d’actualité. Les assurés éligibles ne doivent pas avoir cotisés plus de huit trimestres de retraite et avoir cotisé auprès d’un seul régime de base (CNAV, RSI, MSA, CIPAV, etc.) et percevoir une pension de retraite depuis le 1er janvier 2016.
Les primes ne sont-elles pas considérées dans le calcul de la retraite des fonctionnaires ?
Le mode de calcul de la pension de base n’est pas le même dans le secteur public (basé sur les 6 derniers mois de revenus) et le secteur privé (basé sur les 25 meilleures années de salaires). L’intégralité des revenus incluant les primes est prise en compte par le régime de retraite du privé. En revanche, les primes ne sont pas considérées dans le secteur public, sauf pour les gendarmes et les policiers : en effet leur indemnité de sujétions spéciales est incluse dans le calcul de leur pension de retraite.
Qu’en adviendra-t-il du fonds de pension des travailleurs frontaliers à Londres qui veulent revenir en France ?
Il y a deux options :
- Les sommes investies sont maintenues dans le fonds de pension et génèreront une rente à partir de 50 ans, de 55 ans ou de 60 ans, avec une possibilité de sortie partielle en capital ;
- Ce fonds de pension est tout simplement transféré vers un contrat de PERP agréé « Qrops ». Cette option permet de se prémunir des risques de change. Le montant des frais varie de 1 % à 2 % en fonction du montant du fonds de pension et du PERP. Il existe actuellement trois PERP « Qrops » sur le marché : le PERP Lignage de Patrimea, le Plan Elysées Retraite Patrimoine de HSBC et le PERP Confort d’Axa.
Contrat Madelin : les rentes sont-elles taxables à l’ISF ?
Rappelons que le contrat retraite Madelin est dédié aux artisans, aux commerçants et aux professionnels libéraux. Ils profitent d’un cadre fiscal très intéressant pendant la phase d’épargne, mais est-ce toujours le cas lorsque l’assureur commence à verser une rente ?
Lorsque l’assuré effectue des versements pour alimenter son compte, le capital constitué n’est pas comptabilisé dans la base soumise à l’Impôt sur la fortune (ISF). Lorsque le contrat arrive à la phase de restitution, l’assuré continue de bénéficier de cette exonération s’il a versé des cotisations de manière régulière pendant au moins 15 ans et s’il n’a pas liquidé ses droits à la retraite avant l’âge légal de départ correspondant à son année de naissance. Il faut savoir que cette règle est également applicable au PERP.