Jeunes actifs, préparez votre retraite le plus tôt possible !
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Au début de leur vie active, nombreux sont ceux qui n’accordent « aucune importance » à leur future retraite, persuadés qu’ils ont le temps de la préparer et préférant satisfaire leurs besoins immédiats. Cependant, les récentes réformes soulèvent des inquiétudes chez les jeunes travailleurs, les incitant à envisager de plus en plus tôt d’autres sources de revenus et ainsi se constituer un patrimoine suffisamment conséquent pour vivre leurs vieux jours de manière plus sereine.
Retraite : anticiper dès le début de la carrière
Les Français s’inquiètent du vieillissement de la population et des débats politiques sur l’avenir du système de retraite. Ces questionnements poussent un grand nombre de jeunes actifs à réagir en amont, c’est-à-dire mettre de l’argent de côté pour subvenir à leurs besoins lorsqu’ils « sortiront » du monde du travail. Plutôt que de se contenter de leur pension du régime général, ils explorent de leur côté d’autres possibilités pour agrandir leur patrimoine.
Déjà, bon nombre d’entre eux considèrent en effet leurs pensions comme insuffisantes, ce qui les amène à vouloir se constituer une rente ou un capital supplémentaire.
Cette tendance s’observe particulièrement chez les jeunes adultes, qui préparent déjà leur retraite avant 30 ans. Cela démontre une prise de conscience quant à l’importance de commencer à épargner tôt pour profiter d’une longue période de capitalisation.
Les étapes pour préparer sa retraite
Préparer sa retraite doit se faire de manière méthodique et commencer par un bilan financier. Cela implique d’établir un budget clair, incluant dépenses fixes et variables, ainsi qu’un budget loisirs, ce qui permet de déterminer la capacité d’épargne. Il s'agit en somme d'établir une planification financière.
Ensuite, il est impératif de constituer une épargne de précaution équivalente à trois à six mois de salaire pour faire face aux imprévus.
Placer cet argent sur des livrets réglementés comme le Livret A est recommandé. Il est cependant judicieux d’alimenter régulièrement son épargne, même avec de petites sommes, et d’ajuster son budget annuellement ou lors de changements professionnels.
La méthode des 50/30/20 est intéressante. Mise en avant par Elizabeth Warren, sénatrice américaine et experte en finances personnelles, cette règle optimise votre budget en répartissant vos revenus de la façon suivante : 50 % pour les besoins essentiels (logement, habillement, nourriture, etc), 30 % consacrés aux dépenses personnelles (loisirs, sorties, vacances) et enfin 20 % accordés à l'épargne et aux investissements.
Les produits d’épargne qui ont fait leurs preuves pour préparer sa retraite
Avec une épargne de précaution en place, différentes options d’investissement pour la retraite peuvent être explorées, telles que l’assurance-vie et le Plan d’épargne retraite (PER).
L’assurance-vie
Grâce à sa fiscalité avantageuse (surtout après huit ans de détention), l’assurance-vie fait partie des produits d’épargne les plus plébiscités en France. Les gains bénéficient d’une réduction d’impôts, et les sommes investies restent disponibles en cas de besoin.
Les rachats effectués après huit ans donnent lieu à un abattement fiscal annuel, ce qui favorise les couples dont l’imposition se fait de manière conjointe.
Le Plan d’épargne retraite (PER)
Le PER est idéal pour mettre en place un complément de revenu à la retraite. L’épargnant peut choisir de l’encaisser en une seule fois (capital) ou opter pour un versement mensuel (rente viagère).
Les versements peuvent être soustraits du revenu imposable, mais le titulaire n’y aura accès qu’une fois sa retraite actée. Néanmoins, quelques exceptions permettent une sortie anticipée, comme l’achat de la résidence principale ou une situation de surendettement.
Le PER peut être individuel ou d’entreprise, avec des possibilités de transfert d’épargne d’anciens plans vers le nouveau contrat.
L’immobilier, une valeur sûre
L’immobilier a toujours été considéré comme une valeur refuge, avec près de 50 % des Français qui estiment qu’être propriétaire de leur résidence principale est une garantie de « tranquillité » une fois en retrait du monde professionnel.
Investir dans le locatif peut aussi s’avérer rentable, les loyers perçus pouvant couvrir les remboursements d’un éventuel emprunt souscrit. En fonction de ses moyens, l’investisseur peut choisir d’acquérir une propriété dans le but d’y habiter ou bien pour la mettre en location. Dans ce deuxième cas, l’idée est d’acheter un bien « peu coûteux » tout en restant locataire peut représenter une stratégie intéressante pour constituer un capital progressif et sécurisé.
Devenir bailleur ne signifie pas forcément être propriétaire. Il est possible d’investir dans le locatif par l’intermédiaire d’une SCPI (Société civile de placement immobilier). Cela consiste à acheter des parts du capital, administrées par une société de gestion. Les avantages incluent la diversification du risque grâce à un portefeuille d’actifs variés, une gérance déléguée réduisant les contraintes procédurales et locatives, et un ticket d’entrée plus faible comparé à l’achat direct de biens.
De plus, les SCPI offrent une liquidité relative grâce à la possibilité de revendre les parts, ainsi qu’un rendement souvent attractif et stable.
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