Réduction des sureffectifs dans certains services de la SNCF en encourageant les départs anticipés
Les responsables de la SNCF ont tenu à apporter des précisions sur le dispositif qui permettra aux agents des établissements affichant des sureffectifs de partir en retraite anticipée.
Certaines organisations syndicales ont déclaré que la SNCF veut mettre en place un plan de départs volontaires, mais les responsables du groupe ont tenu à apporter des précisions sur ce dispositif qui devrait permettre de réduire les sureffectifs au sein de certains services seulement.
Un projet temporaire applicable au cours des trente prochains moins
La SNCF a mis en place un dispositif destiné à encourager la retraite anticipée dans les départements en sureffectif : ce projet de cessation des activités des agents du cadre permanent s’apparente à un départ volontaire et devrait s’effectuer au cours des trente prochains mois à compter du 1er juin 2014, jusqu’à la fin de l’année 2016. Les responsables du groupe ont publié un communiqué pour démentir le terme « plan de départs volontaires » employé sur le site qui a divulgué l’information.
Selon une source syndicale, ce dispositif va permettre d’adapter la réforme des retraites des régimes spéciaux à un texte sur les départs anticipés datant de 1954. Le candidat qui bénéficie de ce dispositif percevra une prime dont le montant varie de six mois à vingt-quatre mois de salaire. Les candidats de moins de 54 ans et 6 mois profiteront de la prime la plus élevée.
Un dispositif réservé aux agents travaillant dans les services en sureffectif
La SNCF a bien précisé que ce projet de départ anticipé ne concerne que les agents appartenant à une catégorie ou un département affichant des excédents d’effectifs. Il ne concernera pas lesagents des services où les recrutements sont indispensables.
La direction de la SNCF a tenu à dire qu’il ne s’agit ni d’un évènement, ni d’une nouveauté : ils ont juste mis à jour un dispositif qui existe déjà. Les primes plus élevées vont aider à ajuster les effectifs dans des fonctions en régression comme celle de guichetier.
La SNCF veut également réduire ses frais de structure de 700 millions sur trois ans en supprimant des postes dans les services support et les ressources humaines. Bien que la direction ne souhaite pas encore donner de chiffres, ce dispositif va permettre à plusieurs milliers d’agents de partir en retraite anticipée.