Des précisions sur le contrat de prévoyance obsèques
- Ecrit par Ludovic Herschlikovitz
Obligations des parties et à la validité du contrat
Par exemple, si le décès survient à cause d’un accident, les assureurs, comme PFG, versent l’intégralité du capital. Lorsque le souscripteur a versé la cotisation en une seule fois, le motif de décès n’est plus important : le capital est versé pour financer les obsèques de l’assuré. Un bonus progressif peut également être proposé au cours des 12 premiers mois correspondant au délai de carence : tous les mois, le client acquiert 1/12e de garantie du capital, jusqu’à ce qu'il soit totalement assuré à la fin du délai de carence.
Et si le décès survenait alors que le souscripteur n’a encore payé qu’une partie des cotisations ?
Il ne faut pas avoir peur de s’informer sur ce point. Certains établissements proposent des contrats spécifiques (comme la formule « vie entière » de PFG) : dès que le délai de carence de 12 mois est dépassé, le capital est garanti, même si l’assuré n’a pas fini de payer ses cotisations.
En cas de maladie grave, est-ce que les cotisations seront revues à la hausse ? La souscription d’une prévoyance obsèques ne nécessite pas de visite médicale, ni de formulaire médical à remplir. Ce détail ne devrait donc pas changer le coût du contrat.
Il faut effectuer un rachat pour retirer des liquidités, en contrepartie de certains frais. Il est plutôt recommandé de demander une adaptation de ses cotisations lorsque des difficultés financières surviennent.
Comment l’agence funéraire apprend-elle le décès du souscripteur ?
Des questions autour des frais d’obsèques
Et si les frais d’obsèques sont plus élevés que le capital versé ?
Il s’agit d’un cas qui peut se présenter parce que les frais ont tendance à évoluer au fil des années. À ce moment-là, la famille doit s’acquitter d’un complément. Pour éviter cette situation, les organismes comme PFG proposent deux solutions :
- Ces frais supplémentaires peuvent être couverts par des fonds prélevés sur le compte du souscripteur décédé dans la limite de 25 000 euros ;
- Les organismes spécialisés proposent des garanties très complètes qui permettent de faire face à toutes les éventualités en toute sérénité, quel que soit le montant des dépenses qui peuvent découler des prestations funéraires. La famille du souscripteur n’aura plus à payer des frais complémentaires en cas d’inflation.
Les héritiers ou les ayants droit de l’assuré recevront le reliquat.
Des précisions sur les droits des bénéficiaires et des héritiers du souscripteur
Est-il possible de changer de bénéficiaire pendant la durée du contrat ?Les souscripteurs qui veulent que leurs souhaits soient respectés à la lettre devraient choisir un contrat en prestations : comme tous les points de l’organisation ont été préalablement fixés, vos proches ne pourront plus les modifier. Ceux qui préfèrent les contrats en capital devraient déposer officiellement leurs volontés auprès d’une association reconnue, pour que leur conjoint et/ou leurs enfants ne puissent plus intervenir pour les changer.
Un zoom sur la fiscalité du capital
Lorsque le souscripteur décède, le capital versé aux bénéficiaires est soumis aux règles fiscales en vigueur :
- Une exonération fiscale est prévue pour les versements effectués au-delà de 70 ans et en dessous de 30 500 euros ;
- La part du capital qui a été versée avant l’âge de 70 ans est imposée à hauteur de 20 % à 25 % lorsque leur montant est supérieur à 152 500 euros par bénéficiaire ;
- Lorsque le capital est versé au conjoint du souscripteur décédé, il est exempté de tous droits et taxes.
En savoir plus sur le bien vieillir
- Bien vieillir - Combien ça coûte de bien vieillir à domicile ?
- Bien vieillir : vers une stratégie interministérielle pour 2024
- La Silver Alliance : Les meilleures solutions pour bien vieillir chez soi
- 5 conseils pour bien choisir sa maison de retraite
- Les avantages fiscaux pour aider vos parents
- Aidants familiaux : fiscalité, retraite, quels sont tous vos droits ?
- Mourir en France, combien ça coûte ?