Les épargnants français détiennent un encours moyen de 15 000 euros pour leur retraite
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D’après les résultats d’une enquête récente, les Français détiendraient un encours moyen de 15 000 euros pour leur retraite. Les résultats de cette étude ont permis de constater que les Français sont de plus en plus soucieux de leur avenir.
Le 18 décembre dernier, l’Insee a publié les résultats d’une enquête qui a permis de découvrir que les Français sont de plus en plus soucieux de leur avenir. Actuellement, ils détiennent un encours moyen de 15 000 euros dans les produits d’épargne totalement dédiés à la retraite.
Un encours moyen inférieur à celui des contrats d’assurance vie
Ces épargnants détiennent soit un Perp (épargne individuelle), soit un Préfon (agent de la fonction publique), soit un contrat Madelin (professions libérales) ou encore un Perco (épargne collective), en fonction de leur statut et de leur priorité. Bien que l’encours moyen de 15 000 euros soit plus élevé qu’auparavant, il reste largement inférieur à celui des contrats d’assurance-vie estimés à 44 000 euros.
D’après les épargnants interrogés, la souscription d’une épargne est souvent motivée par la préparation de la retraite. Les actifs sont sans doute alarmés par les nombreuses dispositions prévues dans le cadre des réformes successives destinées à garantir la pérennité du système des retraites français.
Ces mesures (gel des retraites, recul de l’âge de départ à 62 ans et de l’âge du taux plein à 67 ans, allongement de la durée de cotisation, etc.) vont surement réduire le montant des pensions dans les années à venir. Par ailleurs, 28 % des personnes qui détiennent un contrat d’assurance-vie ont indiqué qu’ils y ont souscrit pour préparer leur retraite.
Les Français privilégient l’épargne de long terme
Cette enquête de l’Insee, portant sur le patrimoine, a été effectuée auprès de 35 729 personnes et de 15 006 ménages. Elle a permis de savoir que la préparation de la retraite devient de plus en plus importante pour les Français. En 2010, 48,3 % des Français détenaient une épargne de long terme, contre 43,7 % en 2004, soit une évolution de 4,6 points en l’espace de six ans.
