Assurance vie et fonds en euros : les options pour préserver les gains
- Ecrit par Ludovic Herschlikovitz
En matière d'assurance vie, essayer de gagner plus avec ses fonds en euros, c’est bien ; mais sécuriser les gains accumulés, c’est mieux. Les dispositions pouvant être prises par l’épargnant sont nombreuses afin de sécuriser son épargne
Fonds en euros : comment faire pour ne pas risquer de perdre les gains ?
Par définition, les fonds en euros sont des placements sécurisés, quasi insubmersibles mais souvent avec des rendements moindres. Les souscripteurs sont alors poussés à investir sur des placements plus dynamiques, plus profitables, mais également plus risqués. Pour ce faire, ils se dotent de 20 à 30% d’unités de comptes (UC), en assumant la possibilité de perdre une partie de leur capital si le marché n’est pas favorable. Néanmoins, il existe des alternatives pour « limiter la casse » et verrouiller une partie des gains engrangés.
Convertir en fonds en euros les plus-values générées
Ce procédé est appelé « écrêtage » et consiste donc à affecter en fonds en euros une partie des gains réalisés par les UC, et ce, de façon automatique et régulière, lorsque ces plus-values atteignent un certain seuil prédéfini. Les fonds ainsi sécurisés ne risquent plus d’être perdus.
Le procédé inverse, c'est-à-dire la « dynamisation des gains » qui consiste à réinvestir une partie des gains en UC, est réservé aux épargnants souhaitant gagner encore plus, quitte, éventuellement, à en perdre.
Recourir au « stop loss »
Là, il s’agit littéralement de limiter les dégâts. Dans le cas où les UC s’avèrent déficitaires, l’épargnant fixe au préalable un montant maximal des pertes. Une fois ce montant atteint, les UC sont reconvertis en fonds en euros. Le « stop loss » a également son procédé inverse, à savoir le « stop win ». Dans ce cas-ci, le souscripteur défini un seuil à ne pas dépasser pour ses gains. Cela peut paraître curieux que l’on puisse vouloir limiter ses gains, mais quand le marché se montre trop instable, il est judicieux de garder une certaine équilibre.
Encore plus d’équilibre avec la mise en place d’un couloir de performance
Par ce procédé qui, de prime abord, semble être un mix du « stop win » et du « stop loss », l’épargnant définit à la fois la valeur maximale des pertes et celle des gains. Une fois une de ces limites franchie, il agit en conséquence.
Autre possibilité : l’investissement progressif
Dans ce cas-ci, l’épargnant agit exactement comme un courtier en bourse, c'est-à-dire qu’il se renseigne sur le prix du marché, achète un grand nombre d’actions quand elles sont à la baisse et un peu moins quand elles sont plus chères. Pour s’approvisionner en actions ou plus exactement en UC, il utilise de façon régulière et en plusieurs fois une somme prélevée sur son fonds en euros.