Des documents publiés par le COR traitent des effets de la dernière réforme des retraites
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Selon une étude réalisée par le Conseil d’orientation des retraites, la dernière réforme des retraites n’a pas les mêmes effets sur les différentes catégories d’assurés. Quelques informations sur retraite.com.
Le Conseil d’Orientation des Retraites a publié des documents qui apportent des précisions sur les effets de la dernière réforme des retraites. Selon les auteurs de cette étude récente, les assurés qui continuent de travailler au-delà de l’âge légal de départ en retraite ne bénéficient pas des mêmes avantages sur le plan financier.
Un système plus avantageux pour certains assurés
Au mois de décembre 2014, le Conseil d’Orientation devrait remettre au gouvernement les projections réalisées sur l’équilibre financier du système de retraite et doit tenir compte des impacts de la dernière réforme des retraites (loi du 20 janvier 2014) et la baisse de l’inflation. Il faut savoir qu’au mois de juin 2014, les données n’étaient suffisantes pour réaliser ces projections.
Le 25 novembre dernier, le COR a examiné les effets différenciés entre catégories d’assurés, des changements récents : report progressif de l’âge de départ, l’allongement progressif de la durée d’assurance pour profiter du taux plein, etc.
Le premier constat du COR concerne la redistribution prévue par le système : les personnes qui disposent du nombre de trimestres suffisant pour liquider leurs droits à taux plein au moment de l’âge de départ en retraite correspondant à leur année de naissance seraient plus avantagées.
En revanche, les salariés qui ont effectué une carrière courte doivent travailler jusqu’à l’âge du taux plein (65 ans à 67 ans) pour toucher une pension de retraite sans décote. Pourtant, la moyenne de l’espérance de vie de cette catégorie serait plus courte.
Des disparités sur les gains de ceux qui continuent à travailler au-delà de l’âge légal de départ
Le COR a également constaté que les assurés qui prolongent leur carrière au-delà de l’âge de départ en retraite, en particulier après 62 ans, ne bénéficient pas des mêmes avantages financiers : leurs pensions n’augmentent pas dans les mêmes proportions.
Les salariés du privé profitent en moyenne d’une hausse de 4,7 % de leur retraite s’ils décident de continuer à travailler pendant une année après l’âge du taux plein. Le gain est de 5,3 % pour les agents de la fonction publique hors catégorie qui peuvent prétendre à une retraite anticipée.
Pour les salariés du privé non cadres qui ont effectué une carrière complète et qui poursuivent leur carrière au-delà de 62 ans, le surplus peut aller jusqu’à 10 %.