Avril 2018
Assurance vie : Les fonds euro-croissance a la peine
- Le
- Écrit par Ludovic Herschlikovitz
Le fonds euro-croissance peine à séduire
A peine plus rentable que le fonds en euros classique
Les fonds euro-croissance, comment ça marche au juste ?
Comment remonter la pente des taux d'interêts faibles ?
Relance problable du Ministre de L'économie. Est-ce que ce sera suffisant ?
Rachat de Trimestres en 2018 : Pourquoi c'est une mauvaise idée
- Le
- Écrit par Ludovic Herschlikovitz
Rachat de trimestres durant l’année blanche : une mauvaise idée
Le rachat de trimestres est tout à fait envisageable pour un salarié qui, à son départ à la retraite, ne comptabilise pas le nombre de trimestres requis pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Cette opération est régie par de nombreuses règles telles que le respect des barèmes de prix, la condition d’âge (de plus de 20 ans et moins de 67 ans) ou encore des tranches pour le calcul des versements. L’information importante à retenir cependant est que les sommes versées pour le rachat de trimestres ne sont pas assujetties à l’impôt sur le revenu. L’avantage fiscal qu’offre le rachat de trimestres est que les versements sont déductibles des revenus imposables. Une telle opération permet donc de diminuer l’impôt sur le revenu.
Or, le dispositif fiscal qu’est le prélèvement à la source change la donne pour l’année 2018. En effet, afin que l’Etat puisse mettre en place cette nouvelle mesure sans imposer un double prélèvement aux contribuables, l’année 2018 est déclarée année « sans impôt ». De ce fait, la rentabilité d’un rachat de trimestres durant cette année blanche est fortement diminuée puisque le contribuable ne peut profiter de l’économie d’impôt qu’il procure habituellement. Pour information, l’économie d’impôt engendrée par une telle opération diminue de quelques années la durée de retour sur investissement. En bref, si un contribuable rachète donc des trimestres cette année, il ne peut profiter d’un bon rendement puisque son opération ne lui permet pas de bénéficier de l’économie d’impôt.
Il est plus judicieux dans ce cas d’attendre l’année prochaine pour acquérir les trimestres manquants pour un départ à la retraite à taux plein.
Exception
Assurance-vie : Les offres les plus intéressantes en 2017 ?
- Le
- Écrit par Ludovic Herschlikovitz
Les fonds en euros classiques s’essoufflent, quelles sont les solutions ?
Notamment à cause de l’inflation et des divers prélèvements sociaux, le fonds en euros n’a pas été vraiment l’investissement le plus rentable en 2017, loin s’en faut. Plébiscité pour sa sécurité et son garanti, le fonds en euros rapporte un revenu moindre à l’épargnant et tend même à baisser le pouvoir d’achat de celui-ci. Ne rapportant en moyenne que 1,5 à 1,6%, il a du mal à faire face à l’inflation qui s’est chiffrée à 1,2% l’année dernière.
Est-ce que c’est une raison suffisante pour abandonner le fonds en euros et annuler son contrat d’assurance-vie ? Motif d’espoir, ce cas n’est pas généralisé et certains épargnants ont pu engrenger des revenus supérieurs à 2% auprès de certains assureurs. La situation n’est donc pas à ce point désespérée puisque le fonds en euros présente toujours les mêmes avantages (fiscaux, en l’occurrence) et, en cherchant le meilleur assureur et en optant pour la bonne formule, l’épargnant peut espérer des revenus plus conséquents.
L’immobilier : une valeur sure
Selon les chiffres dévoilés, les fonds en euros à dominante immobilière ont donné satisfaction à leurs souscripteurs en 2017. Avec leur contrat « Sérénipierre », les assureurs Primonial et Suravenir ont pu offrir un rendement maximal de 3,40 % à l’année, ce qui en fait le contrat le plus rentable dans la catégorie des fonds en euros dits « alternatifs ». Investi à 80% dans la pierre, le contrat de Primonial et Suravenir est un investissement qui « ne dégrade pas le rendement », selon les dires de M. Bernard Le Bras, président de Suravenir. Les contrats « Euro Innovalia » de chez Generali et « Europierre » de chez CD Partenaires complètent le podium avec des rendements supérieurs à 2,5%.
Les investissements à risque
C’est connu, dans le monde de l’assurance-vie, quand on joue la carte de la sécurité, on ne peut espérer qu’un revenu moindre. Et plus on prend des risques, plus on a de chances d’engranger des plus-values, avec toutefois la forte probabilité de ne rien gagner du tout. On fait bien sûr allusion aux fonds opportunistes et aux fonds dynamiques. Les premiers consistent à investir librement tandis que les seconds sont surtout axés sur la diversification des actions. Dans les deux cas, l’épargnant s’en remet à la réalité des marchés. Dans la catégorie « fonds opportunistes », le meilleur élève en 2017 a été Spirica (une filiale du Crédit Agricole) avec son offre « Euro Allocation Long Terme » et un rendement se chiffrant à 3% l’an. Quant à la catégorie « fonds dynamiques », la palme revient à l’offre de Primonial et Oradéa (une filiale de Société Générale) qui a présenté fièrement un revenu moyen annuel de 4,05%.
La diversification d’une partie de l’épargne sur des supports à risque est une condition sine qua non pour arriver à de tels résultats. Si l’épargnant ne se sent pas assez téméraire, il doit donc passer son chemin et se contenter des fonds en euros dits classiques. Cela dit, il lui reste une alternative pouvant lui faire gagner un peu plus, avec des risques à peu près modérés. Il s’agit des fonds eurocroissance. Comme ce sont des fonds qui ne garantissent pas l’épargne durant les huit premières années de souscription, les taux dévoilés en 2017 ne sont pas définitifs donc le classement est à relativiser. Les trois premières places de ce classement sont occupées dans l’ordre par la Bred-Banque Populaire, l’Agipi et Axa avec respectivement 3,84%, 3,80% et 3,25%. A noter que durant les 8 années suivant la souscription, l’assureur n’est pas légalement tenu de rembourser la somme investie et c’est donc là que se situe le plus gros risque.
Encore plus risqués mais pouvant rapporter gros, l’investissement sur des supports en unités de compte est l’idéal pour ceux qui ne veulent pas se contenter de fonds ne présentant en termes de rendement que 0,5 ou 1% de plus par an que les fonds en euros classiques. La possibilité de pertes est bel et bien présente, mais en sachant que les SCPI (société civile en placement immobilier) ont rapporté 3,5% à 4,5% l’année dernière, il est judicieux de se pencher sur la question. Axés également sur le marché de l’immobilier et le marché boursier, les supports en unités de compte ont même permis à certains « chanceux » d’enregistrer des gains supérieurs à 10%.
Gestion déléguée
Cependant, il n’est pas donné à tout le monde de maîtriser le monde de la bourse et du marché immobilier. Qu’à cela ne tienne, les assureurs (pas tous, mais un grand nombre) proposent aujourd’hui à leurs clients des mécanismes visant à faciliter la diversification, et ce, par l’intermédiaire de portefeuilles modèles, par exemple. L’épargnant peut également mandater un assureur pour que celui-ci gère à sa place ladite diversification. Il faut seulement qu’il précise au mandataire le niveau de risque qu’il est prêt à prendre. Pour l’année 2017, ceux qui ont eu recours à ce procédé n’ont pas trop eu à le regretter. Même les plus prudents ont pu enregistrer des gains supérieurs à ce qu’ils auraient gagné avec des fonds en euros classiques. Pour les courageux mais pas téméraires, ceux qui ont opté pour une certaine équilibre donc, les résultats sont également encourageants avec un rendement allant de 6 à 7%. Et pour ceux qui ont misé gros, nombreux sont ceux qui ont enregistré des gains supérieurs à 10%.