La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
Par le
La prévention permet d’éviter certaines maladies liées à l’âge. C’est pourquoi il est important de consulter son médecin pour faire les dépistages. En effet, après 50 ans, même sans risque particulier, il est recommandé de procéder à des examens de dépistage.
Voici les dépistages recommandés après 50 ans
- Les maladies cardiovasculaires. Le bilan sanguin doit être effectué tous les trois ans. Il comprend le dosage sanguin du cholestérol et des lipides.
- L’indice de masse corporelle (IMC) pour diagnostiquer l’obésité, surpoids ou maigreur.
- L’hypertension. Il faut mesurer sa tension artérielle à chaque consultation ou procéder à une auto mesure à domicile.
- Le cancer du côlon. On le dépiste grâce au test Hémoccult (test au gaïac) qu’on pratique tous les deux ans.
- La dégénérescence maculaire. L’examen doit être fait tous les deux ans. Il consiste à mesurer la pression oculaire et le champ visuel pour le glaucome.
- La baisse de l’audition. En l’absence de troubles auditifs, il est conseillé de procéder à ce dépistage tous les deux ans.
- Les caries et les gingivites. Un examen de la bouche tous les ans
- Le cancer du sein. Le dépistage se fait tous les deux ans pour les personnes âgées entre 50 ans et 74 ans.
- Le cancer de l’utérus. Un frottis cervico-vaginal est nécessaire pour le dépister. En l’absence d’anomalie sur deux frottis réalisés à un an d’intervalle, le dépistage se pratique tous les deux à trois ans.
- L’ostéoporose. Un examen d’ostéo-densitométrie est nécessaire pour la dépister. En présence de risques, cet examen vous sera prescrit par votre médecin.
- Le cancer de la prostate. Cexamen se fait tous les deux ans, entre 50 et 74 ans. On le détecte grâce au toucher rectal et au dosage de l'antigène prostatique spécifique (PSA).
Avec retraite.com, retrouvez toutes les informations sur les dépistages recommandés
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Des solutions ont été mises en place, pour éviter la dépendance chez les personnes âgées.
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La génération des baby-boomers arrive à la retraite, et ils vont être nombreux à prendre leur retraite. Il y a une vie après la vie active. Certains vont être heureux d’être à la retraite et d’autres auraient préféré continuer de travailler.
Il faut voir le départ en retraite, comme une nouvelle vie. La découverte d’une passion, la participation à du bénévolat, pouvoir voyager. Le plus important pour bien préparer son départ en retraite est de se sentir bien. La retraite c’est avant tout un état d’esprit.
Votre départ en retraite est encadré par la loi. Malgré ce qui est appliqué, il est parfois possible d’avancer votre départ en retraite. S’il vous reste des jours de congés payés et des RTT, n’hésitez pas à les prendre pour avancer la date de votre départ en retraite.
Si vous préférez continuer à travailler, il est tout à fait possible de cumuler votre emploi à temps partiel et votre retraite. Ainsi vous pouvez reculer votre date de départ en retraite soit par le cumul emploi-retraite soit par la retraite progressive. Rapprochez vous de votre entreprise pour décider avec elle ce qu’il y a de mieux.
Il est également possible de se mettre à son compte et de bénéficier de sa pension de retraite, comme revenu fixe.
Il suffit de se poser les bonnes questions :
1- Ai-je envie de partir à la retraite maintenant ?
2- Est-ce le bon moment ?
3- Suis-je fatigué ou au contraire en forme ?
Autant de questions à se poser pour éviter de regretter son choix.
Avec retraite.com retrouvez toutes les informations nécessaires pour préparer son départ en retraite
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À quelles indemnités de départ en retraite pourrez vous prétendre en tant que salarié si vous décidez de prendre votre retraite ou si votre employeur vous met à la retraite ? Sachez que dans ces 2 cas, vous pouvez percevoir une indemnité de départ en retraite si vous remplissez certaines conditions.
Il existe deux raisons de partir à la retraite :
Dans les deux cas, il est possible de recevoir une indemnité de départ.
Aux termes de l’article L122-14-13 du code du travail, tout salarié rompant volontairement son contrat de travail en vue d’obtenir la liquidation de sa pension de retraite a droit à une indemnité de départ en retraite.
Les conditions pour que le salarié touche une indemnité de départ à la retraite :
1- Avoir atteint l’âge qui permet au salarié de liquider sa pension
2- Respecter le délai de préavis appliqué par l’entreprise
3- Adresser un courrier en recommandé à son employeur dans lequel il est précisé sa décision de partir
4- Avoir fait la demande de liquidation de sa retraite
Ancienneté du salarié au sein de l’entreprise / Montant de l’indemnité`
A noter : Les départs volontaires sont imposables à 100%.
Si votre employeur décide de vous mettre à la retraite, il est tout à fait possible de contester. Un employeur n’a pas le droit de vous mettre en retraite avant votre date d’anniversaire de vos 70 ans.
Ancienneté du salarié au sein de l’entreprise / Montant de l’indemnité
A noter : les départs forcés sont exonérés fiscalement à 50% et le montant de l’indemnité est généralement plus généreuse.
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** Taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux.
Les performances passées ne présagent pas des performances futures
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Grâce à cet entretien information retraite, vous faites le point avec des experts sur votre future retraite.
L’entretien information retraite a pour but de vous informer sur :
1- Vos droits de retraite et l’évolution
2- Le futur montant de votre retraite
3- L’âge auquel vous pouvez prétendre à une retraite à taux plein
4- Les possibilités d’amélioration du montant de votre retraite (surcote, cumul emploi-retraite)
- Tous les assurés en activité ou non
- Agé de 45 ans au moins
- Avoir acquis des droits dans un régime obligatoire français
- Vérifier toutes les informations présentes sur votre relevé de situation individuelle
- Préparer vos questions à poser lors de l’entretien (rachat de trimestres, surcote, décote, etc.…)
Vous devez demander votre entretien auprès de l’un de vos régimes de retraite de base ou complémentaire.
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Les régimes alignés sont des régimes de retraite qui se rapprochent du régime général dans la manière de calculer les droits à la retraite.
Le calcul se fait d’une manière identique que le régime général : le calcul des droits se fait sur les 25 meilleures années (164 trimestres pour assurés nés en 1952)
La loi du 9 novembre 2010 (Le passage de l’âge minimum de départ à la retraite de 60 ans 0 62 ans) s’applique sur tous les régimes.
Les régimes alignés ont une gestion autonome de leurs propres caisses de retraite. Ainsi :
L’assuré va déposer une seule demande auprès d’une caisse de régime aligné même s’il a cotisé dans plusieurs régimes alignés. En effet, les différentes caisses se communiquent les informations des assurés.
Non. Les règles de calcul des régimes complémentaires sont différentes. Ainsi :
Par le
Arrco | Agirc | ||
Montant |
Évolution* |
montant |
Évolution* |
1,2513€ |
+ 0, % |
0,4352 € |
+ 0,% |
Par le
Grâce à ce nouveau dispositif, les nouveaux retraités pourront toucher leur première pension quatre mois après le dépôt d’un dossier complet de demande de retraite. Cette disposition permettrait d’éviter les retards de versement.
La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé qu’un droit opposable sera mis en place pour que les retards de versement des premières pensions ne pénalisent plus les nouveaux retraités.
Avec ce dispositif, les pensions de retraite seront automatiquement débloquées quatre mois après le dépôt d’un dossier de demande complet. Actuellement, les Carsat du Nord-Picardie et du Languedoc-Roussillon affichent encore un retard de versement sur plus de 3 000 dossiers de demande de retraite.
La ministre des Affaires sociales a appelé ce nouveau dispositif « droit opposable à la retraite du régime général ». Avec cette nouvelle mesure, les nouveaux retraités recevront leurs premières pensions quatre mois après le dépôt du dossier de demande complet.
À compter du mois de septembre 2015, dans toute la France, tous les dossiers de demande complets et déposés quatre mois auparavant devront être traités dans les délais prévus. Si les caisses rencontrent des difficultés dans le traitement des dossiers, elles devront verser automatiquement à la date prévue, un montant provisoire estimé à partir des données dont elles disposent.
Cette explication a été donnée en réponse à la question du député socialiste Rémi Pauvros. Cet engagement sera rapidement mis en œuvre à travers la présentation d’un décret au conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance vieillesse et sera applicable dès le mois de septembre 2015.
La mise en place du droit opposable à la retraite du régime général figure parmi les préconisations de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). En février 2015, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine a demandé à cette institution de réaliser une étude afin de déceler les défaillances des Caisses d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) du Nord-Picardie et du Languedoc-Roussillon.
Depuis plusieurs mois, ces Carsat ont pris des dispositions pour limiter ces retards de versement : heures supplémentaires, partage des dossiers avec des Carsat moins débordées, etc. Malgré ces mesures, il resterait actuellement plus de 3 000 dossiers en retard dans les deux Carsat concernées.
Actuellement, des milliers de nouveaux retraités sont confrontés à un retard de versement de leur première pension à cause de la hausse du nombre de départ en retraite. Quelques conseils pour éviter de subir ce genre de désagrément.
Aujourd’hui, de nombreuses caisses de retraite sont débordées face au départ massif des baby-boomers et des bénéficiaires de l’extension du dispositif « carrières longues ». Selon les chiffres officiels, le nombre de départ a augmenté de 23,5 % en 2014.
Les futurs retraités qui ne souhaitent pas vivre cette mésaventure devraient bien préparer leur départ et présenter un dossier en ordre pour que son instruction se fasse facilement auprès des caisses de retraite.
La préparation du départ en retraite commence dès l’âge de 40 ans à 45 ans : dès la réception du relevé individuel de situation, il faut contacter sa caisse de retraite pour rectifier les éventuelles erreurs et/ou omissions qui se sont glissées dans le document et qui risquent de fausser les calculs de la future pension.
Le travail le plus difficile consiste à retrouver ou à redemander les documents qui se rapportent aux années de début de carrière (stages, travail saisonnier, etc.). Il est recommandé de vérifier minutieusement les rectificatifs indispensables sur le nombre de trimestres acquis. Par contre, les rectifications sur les points de retraite ne seront prises en compte qu’au moment de la liquidation des droits à la retraite.
S’il manque des trimestres de cotisations, il faut renvoyer à la caisse de retraite la fiche de paie correspondante avec le relevé de carrière reçu. Chaque assuré devrait ainsi conserver plusieurs exemplaires de ses fiches de paie (numériques et sur papier) pour les avoir à porter de main. Il faut noter que les bulletins de soldes correspondant aux années manquantes doivent être précieusement conservés. Il faut également penser à imprimer et à bien archiver les récapitulatifs.
Les bénéficiaires du dispositif « carrières longues » devraient faire une demande d’attestation de départ en retraite anticipée pour carrière longue six mois avant la date de départ souhaitée. Pour les autres futurs retraités, le dossier de demande de départ en retraite devrait être posté ou déposé quatre mois avant la date de départ choisie. Les assurés qui envoient leur demande plus tôt devront les réexpédier plus tard parce que les responsables les mettront de côté lorsqu’ils constateront qu’ils ne doivent pas encore être traités.
Ainsi, quelle que soit leur situation, les assurés devront tous présenter un dossier en ordre et complet pour que son instruction auprès des caisses se fasse facilement. Ces précautions pourraient réduire les risques de retard de versement des pensions de retraite.
Par le
Le régime général concerne tous les salariés du secteur privé non agricole, quelque soit la taille de l'entreprise.
Le système est fondé sur un principe de solidarité dite de retraite par répartition
En effet, les prélèvements sur les salariés des actifs contribuent à financer les pensions des retraités.
L’Assurance retraite est un régime obligatoire. Tous les salariés, quelle que soit leur rémunération, doivent cotiser à l’Assurance retraite.
Chaque année, le Parlement vote une loi de financement de la sécurité sociale qui détermine les principales orientations du régime général.
La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, à travers les différentes caisses régionales, applique les mesures édictées par la loi.
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Depuis début 2015, les retraités doivent liquider leurs droits à la retraite auprès de tous les régimes obligatoires pour pouvoir toucher leurs pensions de retraite. Il existe quelques exceptions à cette règle dans le cadre d’une reprise d’activité.
Une circulaire de la CNAV du 6 février 2015 a apporté des précisions sur les dérogations à l’obligation de liquider ses droits à la retraite en cas de reprise d’activité. Depuis le 1er janvier 2015, les retraités doivent liquider tous leurs droits à la retraite pour recevoir leurs pensions de retraite.
Depuis le 1er janvier 2015, les actifs qui demandent la liquidation de leurs droits doivent le faire auprès de tous leurs régimes. Rappelons qu’avant cette date, les bénéficiaires du dispositif de cumul emploi-retraite (CER) pouvaient toucher une pension versée par un régime de retraite et se constituer de nouveaux droits auprès du nouveau régime.
Lorsqu’ils décident alors de liquider définitivement leurs droits à la retraite, une pension supplémentaire leur est versée. Par contre, les retraités qui décident de reprendre le même métier dans le cadre du cumul emploi-retraite n’avaient pas la possibilité de se constituer de nouveaux droits à la retraite parce qu’ils ont déjà demandé leurs retraites.
La dernière loi de réforme des retraites du 20 janvier 2014 a changé les règles afin qu’il n’y ait plus de différence de traitement entre les assurés. Désormais, les assurés doivent liquider tous leurs droits à la retraite pour pouvoir toucher une pension de retraite.
Les bénéficiaires du dispositif de cumul emploi-retraite peuvent exercer une activité après la liquidation de leurs droits, mais ils cotiseront à perte. En d’autres termes, les cotisations versées ne génèreront plus de nouveaux droits à la retraite. La règle est la même que les assurés aient changé de statut ou non.
Il faut noter que l’obligation de liquidation des droits à la retraite ne concerne que les assurés qui ont fait leur demande à partir du 1er janvier 2015. Ceux qui sont partis en retraite avant cette date profitent toujours des anciennes dispositions.
Les conjoints survivants ne sont pas obligés de liquider leurs droits à la retraite pour toucher leur pension de réversion. La règle est la même pour les pensions d’invalidité, les rentes versées en cas d’accident du travail et de maladie professionnelle. Ainsi, seules les pensions de retraite de droit direct sont concernées par les règles d’obligation de liquidation de l’ensemble des droits à la retraite.
Les militaires retraités peuvent percevoir leur pension militaire et se créer de nouveaux droits en exerçant une activité civile. Les marins de la marine marchande et les danseurs de l’Opéra de Paris profitent également d’un régime dérogatoire, mais il n’existera plus à partir du 1er janvier 2018. La retraite progressive est aussi un dispositif qui permet aux seniors de cumuler des revenus d’activité avec une partie de leur pension, tout en se constituant de nouveaux droits à la retraite.
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Les assurés du RSI, confrontés à des difficultés financières, pourront prétendre à une nouvelle aide. Cette information figure dans un communiqué du 21 janvier 2015 diffusé par le Secrétaire d’État au Commerce et à l’Artisanat.
Une nouvelle forme d’aide financière sera accordée aux assurés du Régime social des indépendants pour soutenir les artisans et les commerçants qui sont confrontés à des problèmes financiers lorsqu’ils décident de partir en retraite.
L’accompagnement au départ à la retraite est une nouvelle aide accordée aux artisans et aux commerçants à partir du 1er janvier 2015. Mis en place par le Régime social des indépendants (RSI), l'ADR va permettre de faire face aux difficultés financières que les assurés peuvent rencontrer au moment de leur départ en retraite.
La commission d’action sanitaire et sociale de chaque caisse régionale du RSI sera chargée d’attribuer l’ADR en tenant compte de certains critères et dans la limite des fonds disponibles. Pour être éligibles, les assurés doivent remplir les conditions suivantes :
Le communiqué diffusé le 21 janvier dernier indique que le montant de l’ADR dépendra des revenus de l’assuré et sera compris entre 7 500 euros et 10 000 euros.
L’ADR a sans doute été instaurée pour compenser la suppression de l’indemnité de départ (IDD) par la loi de finances pour 2015. L’IDD a été mise en place en 1972 pour aider les indépendants qui comptent sur la vente de leur fonds de commerce pour financer leur retraite et qui sont confrontés à la perte de valeur de boutique.
Le communiqué diffusé par le secrétariat d’État a expliqué la suppression de l’IDD par le fait qu’elle ne permettait plus de cibler les commerçants et les artisans les plus précaires au moment de leur départ en retraite parce qu’ils n’ont pas suffisamment cotisé au cours de leur carrière professionnelle.
Ce dispositif de substitution a été mis en place sur demande de Carole Delga, la secrétaire d’État chargée du Commerce et de l’Artisanat, en novembre 2014, à Gérard Quévillon, le président du RSI. Cette nouvelle aide, plus adaptée à la situation des assurés, sera gérée par le RSI.
Par le
Actuellement, des milliers de nouveaux retraités sont confrontés à un retard de versement de leur première pension à cause de la hausse du nombre de départ en retraite. Quelques conseils pour éviter de subir ce genre de désagrément.
Aujourd’hui, de nombreuses caisses de retraite sont débordées face au départ massif des baby-boomers et des bénéficiaires de l’extension du dispositif « carrières longues ». Selon les chiffres officiels, le nombre de départ a progressé de 23,5 % en 2014.
Les futurs retraités qui ne souhaitent pas vivre cette mésaventure devraient bien préparer leur départ et présenter un dossier en ordre pour que son instruction se fasse facilement auprès des caisses de retraite.
La préparation du départ en retraite commence dès l’âge de 40 ans à 45 ans : dès la réception du relevé individuel de situation, il faut contacter sa caisse de retraite pour rectifier les éventuelles erreurs et/ou omissions qui se sont glissées dans le document et qui risquent de fausser les calculs de la future pension.
Le travail le plus difficile consiste à retrouver ou à redemander les documents qui se rapportent aux années de début de carrière (stages, travail saisonnier, etc.). Il est recommandé de vérifier minutieusement les rectificatifs indispensables sur le nombre de trimestres acquis. Par contre, les rectifications sur les points de retraite ne seront prises en compte qu’au moment de la liquidation des droits à la retraite.
S’il manque des trimestres de cotisations, il faut renvoyer à la caisse de retraite la fiche de paie correspondant avec le relevé de carrière reçu. Chaque assuré devrait ainsi conserver plusieurs exemplaires de ses fiches de paie (numériques et sur papier) pour les avoir à porter de main. Il faut noter que les bulletins de soldes correspondant aux années manquantes doivent être précieusement conservés. Il faut également penser à imprimer et à bien archiver les récapitulatifs.
Les bénéficiaires du dispositif « carrières longues » devraient faire une demande d’attestation de départ en retraite anticipée pour carrière longue six mois avant la date de départ souhaitée. Pour les autres futurs retraités, le dossier de demande de départ en retraite devrait être posté ou déposé quatre mois avant la date de départ choisie. Les assurés qui envoient leur demande plus tôt devront les réexpédier plus tard parce que les responsables les mettront de côté lorsqu’ils constateront qu’ils ne doivent pas encore être traités.
Ainsi, quelle que soit leur situation, les assurés devront tous présenter un dossier en ordre et complet pour que son instruction auprès des caisses se fasse facilement. Ces précautions pourraient réduire les risques de retard de versement des pensions de retraite.
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L’indemnité compensatrice de départ en retraite pour les indépendants aux revenus modestes ou ayant un fond de commerce dont la valeur a diminuée en 2015. Les détails sur retraite.com.
Les indépendants qui perçoivent de faibles revenus et ceux qui possèdent un fonds de commerce qui a perdu de sa valeur ne toucheront plus d’indemnité compensatrice de départ en retraite à partir du 1er janvier 2015. Cette disposition est prévue par l’article 51 de la loi de finances pour 2015. Rappelons que cette aide est accordée par l’État afin d’amortir la baisse de la valeur es fonds de commerce face à la concurrence des groupes de grande distribution.
L’aide spéciale compensatrice a été créée en 1972 afin de soutenir les artisans et les commerçants en fin de carrière. Ces indépendants espéraient vivre des bénéfices qui découleraient de la vente de leur boutique ou de leur atelier, mais comme leur valeur ont baissé, ils se retrouvent démunis au moment de leur départ en retraite. En 2003, cette allocation a été remplacée par l’indemnité de départ subventionnée par l’État et dont la gestion a été confiée au RSI (Régime social des indépendants).
Pour justifier la suppression de cette indemnité de départ, l’exécutif a indiqué dans l’exposé des motifs de l’article 51 du projet de loi de finances pour 2015 qu’actuellement, elle « ne remplit plus son objectif social originel et produit des effets économiques non vertueux ». Les administrateurs du RSI n’auraient été informés de cette suppression que la veille de la présentation du Budget 2015 et ne partageraient pas l’avis du gouvernement sur le sujet parce que l’aide est accordée sous conditions de ressources.
Gérard Quevillon, le président du RSI, a précisé dans un communiqué du 1er octobre 2014 que cette aide constitue un soutien individuel important au moment du départ en retraite. Il a également rajouté qu’il s’agit d’un effort modeste de la solidarité nationale à l’égard de personnes qui ont contribué au développement économique et social du pays.
En 2013, 1 330 indépendants ont reçu cette indemnité compensatrice du RSI pour le compte de l’État qui a déboursé quelque 12,66 millions d’euros. Si cette aide est supprimée, le gouvernement va réaliser une économie de 7 millions d’euros.
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Les missions humanitaires seraient-elles des activités faites pour les retraités ? Certains d’entre eux redonnent un sens à leur retraite en se portant volontaire pour aider les autres.
De nombreux retraités sombrent dans la dépression parce qu’ils ont l’impression de ne plus être utiles. Certains ressentent encore le besoin de bouger et de se consacrer à une activité.
Depuis 2005, le volontariat n’est plus réservé aux jeunes. En effet, il suffit d’être majeur pour pouvoir se présenter et même les seniors ont le droit de s’engager s’ils le souhaitent. L’État leur verse par l’intermédiaire de l’ONG une indemnité de 150 euros par mois.
Spécialisé dans la recherche agronomique, Jean-Pierre Gay, retraité depuis trois ans, a travaillé pendant 45 ans pour le ministère de la Coopération et le ministère des Affaires étrangères. Comme il ressent encore le besoin de rester actif, il a décidé de contacter la Délégation catholique pour la coopération (DCC), une ONG qui envoie près de 500 volontaires tous les ans.
Le baptême ne constitue pas une condition pour être sélectionné. Ce retraité partira pour la Côte d’Ivoire au début du mois d’octobre 2014 et il vivra avec les frères marianistes. Il devra former de futurs agriculteurs à Akoupé et rentabiliser la ferme de la congrégation religieuse.
Si vos acquis vous permettent d’aider les autres et que vous avez toujours souhaité voyager, le volontariat est fait pour vous. Si le sentiment d'isolement et d’inutilité vous envahit, il s’agit d’une alternative intéressante pour mettre vos connaissances aux services d’autrui et pour avoir une vie plus active. Comme ces missions humanitaires s’accompagnent souvent de déplacements, elles permettent de voir de nouveaux horizons à moindres frais et de faire de nouvelles connaissances.
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Le déficit du régime général de la Sécurité sociale a diminué de 800 millions d'euros en 2013 par rapport à 2012. Informez-vous sur Retraite.com pour obtenir de plus amples informations.
La différence entre le crédit et le débit du régime général de la Sécurité sociale est de 12,5 milliards d’euros en 2013. Les responsables ont constaté une baisse de 800 millions d’euros par rapport aux chiffres de 2012 (13,3 milliards d’euros) et aux prévisions de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013 (13,3 milliards d’euros).
Malgré de nombreux propos sceptiques à l’annonce de cette politique de réduction des déficits, ces premiers résultats prouvent l’efficacité des actions menées par le gouvernement en vue de résorber progressivement le déficit du régime général de la Sécurité sociale.
Pour parvenir à ces résultats, les principaux responsables ont fait l’effort de maitriser les dépenses. Par exemple, les dépenses de l’assurance maladie sont inférieures à l’objectif fixé, avec une hausse limitée à 2,4 %.
Les dépenses relatives aux prestations familiales et à la retraite n’ont pas dépassé les 200 millions d’euros, plafond prévu par la Loi de finances de la Sécurité sociale pour 2013. Par ailleurs, les recettes de cotisations et de contributions sociales correspondent également aux prévisions des experts.
Le gouvernement a engagé le redressement du solde de l’Assurance vieillesse : en effet, le déficit de la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) est passé de 4,8 milliards d’euros à 3,1 milliards d’euros de 2012 à 2013.
Le déficit du Fonds de Solidarité Vieillesse (FSV) est de 2,9 milliards d’euros contre 4,1 milliards d’euros en 2012. Pris dans sa globalité, les déficits des départements maladie et accidents du travail n’ont pas augmenté. La branche accidents affiche même des excédents, une première depuis 2008.
Il faut noter que ces résultats ont été tirés des comptes arrêtés par les caisses le 17 mars dernier et sont encore susceptibles de changer à la fin des opérations de certification entreprises par la Cour des comptes. Les résultats devraient être publiés d’ici la fin de mois de juin 2014.
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Un décret publié au journal officiel fixe la durée de cotisation à 166 trimestres pour les assurés nés en 1957. Cette durée de cotisation est conforme aux prévisions des précédentes réformes.
La génération 1957 devra cotiser pendant 41,5 ans pour pouvoir toucher une retraite sans décote, à moins de travailler jusqu’à l’âge légal du taux plein. Le décret publié au Journal officiel le dimanche 15 décembre dernier fixe cette durée de cotisation à 166 trimestres pour les assurés nés en 1957, une durée similaire à celle des générations 1955 et 1956.
La durée de cotisation fixée pour la génération 1957 est conforme aux prévisions des réformes de 2003 et de 2010 : en effet, elle est déterminée en tenant compte de l’espérance de vie après 60 ans. Le gouvernement a respecté ses engagements : la durée de cotisation restera inchangée pour la génération 1957.
Cette disposition avait déjà été indirectement annoncée par le premier ministre Jean-Marc Ayrault le 27 août dernier lorsqu’il a parlé de l’allongement progressif de la durée de cotisation de 41,5 ans à 43 ans entre 2020 et 2035. Ainsi, il était déjà prévisible que c’est la génération 1958 qui commencerait à subir les effets de la réforme de 2013.
Le projet de loi de réforme des retraites qui devrait être définitivement adopté le 18 décembre prochain détermine déjà la durée de cotisation pour les assurés nés après 1957 :
Par le
Les caisses de retraite sont débordées par les changements qui découlent des réformes. Des dizaines de milliers de nouveaux retraités sont victimes d’un retard de paiement de leur pension.
Le nombre de nouveaux retraités a augmenté ces dernières années et les responsables des caisses de retraite sont débordés par le volume de dossiers à traiter, mais aussi par les changements établis à travers les réformes successives réalisées au cours de ces dernières années. Interviewé par le quotidien La Croix, le directeur de la Caisse nationale d’assurance vieillesse Pierre Mayeur a reconnu que le délai de traitement des demandes de retraites est actuellement beaucoup plus long : en septembre 2013, il fallait compter de 22 jours à 29 jours entre la demande et la réception de la notification du versement. Ainsi, 28 800 personnes sur les 720 000 nouveaux retraités en 2013 vont être ou sont déjà confrontées à un retard de paiement de leur première pension de retraite.
L’extension du dispositif carrières longues effectuée par le gouvernement Ayrault à travers le décret du 2 juillet 2013 est l’une des principales raisons de ce retard qui pénalisent les nouveaux retraités. Le recul de l’âge légal de retraite, institué avec les mesures de la réforme des retraites de 2010, a légèrement réduit le nombre de nouveaux retraités. Désormais, les personnes qui ont commencé leur carrière professionnelle avant l’âge de 20 ans pourront partir à la retraite plus tôt.
Ces retards sont également dus au manque de personnel : en effet, les agents des caisses qui ont pris leur retraite au cours des quatre dernières années n’ont pas été remplacés et ont laissé l’équivalent de 750 temps pleins. Comme les responsables des caisses doivent traiter chaque dossier et se référer aux nouvelles mesures instaurées, ils perdent beaucoup plus de temps et accumulent les retards.
Les caisses d’assurance retraite et de santé au travail (Carsat) régionales relèvent surtout les différences entre les assurés qui ont cotisé auprès du régime général seulement et ceux qui ont cotisé auprès de plusieurs caisses et même parfois dans des pays étrangers. Par exemple, la Carsat du Languedoc-Roussillon a affiché un retard moyen de 45 jours dans le traitement des demandes de retraite, parce que de nombreux assurés ont cotisé auprès de plusieurs caisses et les agents rencontrent des difficultés dans la reconstitution de leur carrière.
Les contrôleurs ont découvert un taux d’erreur élevé en examinant les dossiers de la Carsat Nord-Picardie (20 % contre 9,1 % en moyenne pour tout le pays), c’est pour cette raison que les responsables ont décidé de renforcer les contrôles réalisés dans le cadre du processus de certification des comptes.
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Le ministère de l’Economie explore d’autres solutions pour alléger l’impôt sur le revenu des contribuables les plus modestes.
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La CNAV a précisé le taux de cotisation de retraite et de veuvage des collaborateurs occasionnels du Service public pour 2014. Retraite.com vous informe sur les nouveaux taux de cotisations des collaborateurs occasionnels du Service public.
La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a diffusé une circulaire le 21 février dernier afin d’apporter des précisions sur les taux de cotisation d’assurances vieillesse et de veuvage des collaborateurs occasionnels du service public pour l’année 2014. Il s’agit des agents qui effectuent des missions occasionnelles pour le compte de l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics administratifs (EPA) ou encore pour les établissements privés chargés de la réalisation d’un service public administratif.
Depuis le début de l’année 2014, les collaborateurs occasionnels du service public doivent s’acquitter de deux hausses de cotisations. La première concerne le taux de cotisations vieillesse plafonné (en fonction du plafond annuel de la Sécurité sociale) : il est actuellement de 6,80 % contre 6,75 % auparavant. La partie déplafonnée qui correspond à la différence entre le revenu total et la partie plafonnée, le taux de cotisation va augmenter de 0,10 % à 0,25 %. Cette dernière mesure est prévue par la loi de réforme des retraites du 20 janvier 2014.
Il faut savoir que depuis la publication de l’arrêté du 18 mars 2008, les patrons des collaborateurs occasionnels du service public profitent d’un abattement de 20 % sur les cotisations qu’ils doivent verser. Les cotisations patronales sur la partie plafonnée augmentent de 0,03 point au lieu de 0,05 point. Celles à payer sur la partie « déplafonnée » sont de 0,12 point, au lieu de 0,15 point.
Les collaborateurs occasionnels effectuent des missions de manière discontinue, irrégulière et ponctuelle ou encore de manière accessoire à une activité principale. Ces services sont réalisés pour le compte de l’État des collectivités territoriales, des établissements publics administratifs ou bien des établissements privés qui s’occupent d’un service public administratif.
Ils cotisent auprès du régime général de la Sécurité sociale et peuvent être des experts, des médiateurs, des traducteurs-interprètes, des enquêteurs sociaux, des coordinateurs ou encore des médecins experts nommés par un juge pour le bon déroulement d’une procédure judiciaire. Le juge des tutelles peut également désigner des administrateurs.
Le collaborateur occasionnel n’exerce pas sa tâche comme une activité principale lorsqu’il est un travailleur non salarié. Dans ce cas, il a le droit d’additionner ses revenus et de continuer à cotiser auprès du RSI (Régime social des indépendants) s’il est un travailleur indépendant et auprès de sa caisse professionnelle s’il est un travailleur libéral. Si le collaborateur occasionnel est déjà un agent public, il n’est plus tenu de verser de cotisations.
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Le dispositif qui va progressivement prolonger la durée de cotisation de 2020 à 2035 ne s’appliquera qu’à partir de la génération 1958, laquelle devra cotiser 167 trimestres pour toucher une retraite à taux plein en partant à l’âge légal de la retraite. Les personnes nées en 1973, les dernières concernées par cet allongement, devront quant à elles valider 172 trimestres pour partir avec une retraite à taux plein à 62 ans.
L’assuré né en 1956 ne subira pas les changements instaurés par cette mesure. Pour pouvoir liquider ses droits à la retraite en 2014, avant l’âge légal de départ à la retraite, il doit remplir certaines conditions et recevoir une attestation de situation vis-à-vis de la retraite anticipée délivrée par sa caisse de retraite. Lorsque l’assuré dépose sa demande de retraite au mois de janvier 2014, cette attestation doit figurer parmi les éléments constitutifs de son dossier.