La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
Par le
Une hausse de cotisation de 8 % décidée par la RAAP. Le Snac BD estime que cette hausse de cotisation aurait dû faire l’objet d’une concertation.
Cette hausse de cotisation a déjà été évoquée lors de la rencontre sur la réforme du régime de retraite des auteurs qui s’est tenue à la Maison de la poésie le 14 janvier dernier. Frédéric Buxin, le président du Régime des artistes auteurs professionnels (RAAP) a annoncé cette augmentation à travers une lettre.
Cette augmentation de cotisations de 8 % n’a pas réjoui les responsables du Snac BD qui se posent des questions sur le fond et la forme de cette décision prise par le Conseil d’administration du RAAP. Selon le président, les membres du conseil d’administration l’ont adoptée à l’unanimité.
Le Snac (organisation syndicale) a pourtant assuré que le régime complémentaire des auteurs est « extrêmement sain ». Selon la directrice juridique de l’IRCEC-RAAP, le président du RAAP aurait reconnu que la caisse dispose de 15 années de versement de pensions en réserve.
Le syndicat qui se pose beaucoup de questions ne comprend pas pourquoi le RAAP s’est précipité pour instituer cette réforme du système de calcul des cotisations de retraite complémentaire des auteurs.
L’organisation syndicale ne s’oppose pas à une réforme qui pourrait améliorer les revenus des auteurs une fois à la retraite, mais ils veulent « un minimum de justice sociale ». Ils réclament que l’alignement de leur régime sur le régime commun soit accompagné des mêmes droits sociaux accordés à ces autres travailleurs : entre autres les congés payés et le droit au chômage.
Les responsables du Snac ont regretté l’absence de concertation : selon eux, l’harmonisation de la protection sociale est importante, mais le RAAP devrait également prendre en compte la grande variabilité des revenus des auteurs. La totalité des cotisations des auteurs est déduite de leurs droits d’auteur (pas d’employeur pour payer une partie des cotisations).
La Snac a diffusé un communiqué à l’attention des auteurs pour leur faire part de cette augmentation de 8 % qui sera applicable dès le 1er janvier 2016. Les artistes-auteurs qui seraient pénalisés par ce nouveau dispositif pourront cotiser pendant dix ans de plus afin de se constituer « une retraite sur mesure » et proportionnelle au niveau des cotisations versées.
Par le
L'accord sur l’assurance chômage prévoit une nouvelle taxe pour les Français qui travaillent au-delà de 65 ans. Retraite.com vous donne des détails sur cette taxe qui risque de pénaliser les seniors actifs.
Les seniors qui travaillent devront s’acquitter d’une nouvelle taxe instituée par l’accord sur l’assurance chômage du 22 mars dernier. Il s’agit d’une contribution spécifique de solidarité imposée aux seniors qui ont atteint l’âge et la durée d’assurance requise pour toucher une retraite à taux plein et qui continuent de travailler.
Le taux de la nouvelle taxe est de 6,40 %, similaire à celui de la cotisation de chômage du droit commun. L’employeur payera les 4 % et le salarié s’acquittera des 2,4 % à partir du 1er juillet 2014. Ce taux n’a pas été fixé au hasard. Jusqu’à maintenant, les actifs de plus de 65 ans ne payent pas de cotisation d’assurance chômage. C’est pour cette raison que le gouvernement a décidé de défalquer cette taxe de leurs fiches de paie.
Les personnes âgées qui ont cumulé le nombre de trimestres nécessaires pour toucher une retraite à taux plein et qui continuent à travailler avant 65 ans ne verront pas leurs revenus diminuer : comme le taux de cette nouvelle taxe est similaire à celui de la cotisation d’assurance chômage (versée par les actifs de moins de 65 ans), le montant du prélèvement ne changera pas.
Les salariés seniors qui profitent du cumul emploi-retraite sont également dans le même cas parce qu’ils ne sont pas soumis à cette nouvelle taxe avant 65 ans. Après 65 ans, cette taxe remplacera tout simplement la cotisation d’assurance chômage.
Bien que cette taxe passera donc inaperçue, elle pénalisera quand même les personnes âgées et actives de plus de 65 ans qui ne payent pas de cotisation d’assurance chômage. Cette nouvelle charge découragera-t-elle les seniors de plus de 65 ans à poursuivre une activité professionnelle ?
Par le
Dans sa circulaire du 20 mars 2014, L’Agirc a dévoilé le montant définitif de la cotisation GMP pour l’année 2014. Quelques informations à propos de la garantie minimale de points en 2014 sur retraite.com.
La valeur définitive de la cotisation GMP que les cadres et assimilés doivent verser à l’Agirc pour se constituer une retraite complémentaire en 2014 a été publiée dans la circulaire Agirc n°2014-2-DT du 20 mars 2014. Le montant du salaire charnière a également été présenté par la même occasion. Ces nouveaux éléments seront applicables à compter du 1er avril 2014.
Il s’agit du montant de versement minimal qui permet d’obtenir des points de retraites complémentaires sur une année donnée lorsque les assurés ne perçoivent qu’une faible rémunération en dessous d’un certain seuil de salaire. Il faut noter qu’en versant cette cotisation minimale, le salarié-cadre ou assimilé peut acquérir 120 points de retraite complémentaire par an.
Il faut savoir que le montant de la garantie minimale de points et celui du salaire charnière font l’objet d’une hausse tous les ans, à la fin du premier trimestre. Les nouvelles valeurs sont rétroactives et s’appliquent pour les trois premiers trimestres de l’année, c’est-à-dire à partir du 1er janvier 2014.
Le montant de la cotisation GMP 2014 a été fixé à 796,08 euros par an, soit une cotisation mensuelle de 66,34 euros. L’employeur devra alors s’acquitter de 41,17 euros par mois et le salarié cadre et assimilé devront payer 25,17 euros par mois. La valeur du salaire charnière annuel pour 2014 est de 41 444,64 euros, soit 3 45t3,72 euros par mois.
Pendant les trois premiers mois de l’année, les calculs ont été effectués sur la base de valeurs transitoires (66,26 euros de cotisation mensuelle et un salaire charnière de 3 453,33 euros par mois). Comme la nouvelle valeur de la GMP est rétroactive, elle doit être appliquée à partir du 1er janvier 2014. Ainsi, une opération de régularisation s’impose au moment de la prochaine période de paie : les bulletins de paie doivent être régularisés.
Par le
Découvrez les conséquences des arrêts de travail pour longue maladie ou pour invalidité sur le calcul de votre pension de retraite. Informez-vous pour connaitre les démarches à suivre en cas d’arrêts de travail de longue durée.
Les arrêts de travail en cas de maladie ou d’invalidité de longue durée peuvent amoindrir le montant de la pension de retraite. Il est donc important de bien connaitre les démarches à suivre et les conditions à remplir pour pouvoir profiter du traitement particulier prévu pour les professionnels en cas de maladie ou d’accident.
Si un assuré malade ou invalide n’a pas pu verser de cotisation pour valider quatre trimestres, la caisse de retraite accorde des trimestres assimilés : il bénéficie alors d’un trimestre au titre de la maladie pour chaque période de 60 jours donnant droit à des indemnités journalières pour maladie. Cet avantage n’est pas limité dans le temps et les trimestres ainsi attribués sont pris en compte dans le calcul de la pension de retraite.
Il faut savoir que les indemnités journalières ne sont pas considérées pour le calcul du salaire annuel moyen. Comme ces indemnités n’atteignent pas le niveau des revenus professionnels de l’assuré, elles risquent de réduire le montant de la pension. Ainsi, cette règle est avantageuse pour les assurés contraints d’arrêter leur travail à cause d’une longue maladie.
En cas d’invalidité, l’assuré obtient un trimestre d’assurance au titre de chaque pension trimestrielle d’invalidité.
Pour les régimes complémentaires, il faut un arrêt de 60 jours consécutifs à cause d’une maladie ou d’un accident pour obtenir des points gratuits. En revanche, si l’assuré est atteint d’une invalidité permanente, il doit fournir lui-même, des justificatifs de prise en charge par la Sécurité sociale à ses caisses de retraite complémentaire.
Les caisses attribuent alors des points au titre des périodes de maladie : le nombre total de points accordé pour l’année au cours de laquelle l’invalidité est survenue doit être égal au nombre de points obtenu pendant l’année qui a précédé cette première période. Ce mode d’attribution de points n’est pas limité dans le temps.
Il faut noter que les trimestres accordés au titre de la maladie ne peuvent être retenus que dans la limite de 4 trimestres pour estimer que l’assuré peut bénéficier du dispositif de retraite anticipée pour carrière longue. Si l’assuré a touché une pension d’invalidité pendant une certaine période, elle peut être prise en compte dans la limite de deux trimestres afin de pouvoir prétendre à la retraite anticipée pour carrière longue.
Par le
La dernière réforme des retraites prévoit une hausse du plafond du minimum contributif. Ce relèvement du plafond du minimum contributif est applicable depuis le 1er février 2014.
Le 16 février 2014, le gouvernement a publié un décret au Journal officiel afin d’instaurer un dispositif qui prévoit une hausse de 81 euros, soit un relèvement de 7,8 %, sur le plafond du minimum contributif. Le montant du minimum contributif est donc porté à 1 120 euros par mois à compter du 1er février 2014, contre 1 039 euros par mois auparavant.
Cette nouvelle mesure qui a déjà été annoncée par le premier ministre Jean-Marc Ayrault le 27 août 2013 au moment de la présentation des grandes lignes du projet de réforme va augmenter le nombre de bénéficiaires du minimum contributif.
Il faut savoir que le minimum contributif permet aux assurés qui cotisent auprès du régime général (Caisse nationale d’assurance vieillesse) et des régimes alignés (RSI, MSA salariés, régimes des cultes) et qui ont atteint l’âge du taux plein (65 ans à 67 ans) de toucher une retraite minimum qui s’élève actuellement à 628,99 euros par mois. Si l’affilié a cumulé au moins 120 trimestres, il bénéficie d’une majoration et reçoit 687,32 euros par mois.
Le minimum contributif est accordé aux assurés qui perçoivent une pension totale inférieure au plafond de 1 120 euros à compter du 1er février 2014. Il faut savoir que ce dispositif non rétroactif n’est applicable qu’aux pensions liquidées à partir du 1er février 2014.
Le 14 février dernier, la CNAV a indiqué que 4,9 millions d’assurés bénéficiaient déjà du minimum contributif au 31 décembre 2013 : 71,35 % des bénéficiaires sont des femmes et 28,65 % sont des hommes.
Par le
En cours, les retraites sont financées par les cotisations des actifs. C’est le principe du système par répartition. Mais cela s’avère plus compliqué dans les faits. Le problème qui se pose aujourd’hui, ce sont les cotisations des actifs qui ne financent plus que les deux tiers des pensions de retraite.
Les cotisations des actifs actuels paient les pensions de retraite des retraités actuels. Et que lorsque l’actif devient à son tour retraité, sa pension est financée par les cotisations des actifs nouveaux.
Or en 2011, il y avait 25.8 millions d’actifs pour 16.4 millions de retraités. Les cotisations des actifs n’ont pas suffit à financer la totalité des pensions des retraites. Mais seulement les deux tiers.
Il y a de plus en plus de retraités et de moins en moins d’actifs pour financer les pensions. Ce fait est du au papy boom. De plus, il y a l’allongement de l’espérance de vie, il y a de plus en plus de demandeurs d’emploi, et les demandeurs d’emploi ne cotisent pas. Par conséquent, le déficit du système des retraites augmente.
Il y a les taxes et les impôts. Ils financent un dixième des pensions. Ensuite une partie de la CSG sert à financer le Fonds de Solidarité Vieillesse. Le fonds de solidarité vieillesse bénéficie aussi des taxes qui sont prélevées sur les retraites des grands patrons et sur les salaires versés.
Avec retraite.com retrouvez toutes les informations sur le financement des retraites
Par le
En principe, Pôle emploi décidera du maintien de vos droits aux allocations chômage en fonction :
Le versement de vos indemnités prend fin automatiquement lorsque vous avez rempli le nombre de trimestres nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein ou que vous avez atteint l’âge légal de départ à la retraite.
Même si vos droits ne sont pas épuisés, les versements cesseront la veille de l’âge auquel vous pouvez liquider votre retraite.
Il est possible de continuer à rester demandeur d’emploi et faire valoir les droits à l’allocation chômage sous certaines conditions, notamment pour ceux dont le nombre de trimestres pour une retraite à taux plein n’est pas encore atteint.
Pôle emploi se réserve le privilège d’étudier votre éligibilité suivant des critères bien définis, généralement avant que ne survient la fin des droits.
Le maintien du versement de l’allocation chômage permet en effet de combler les trimestres manquants (50 jours d’indemnisation vaut en principe un trimestre), et ce, jusqu’à 67 ans où le taux plein est appliqué automatiquement.
Ceux dont les indemnités sont plus élevées que les sommes perçues pour la retraite peuvent également opter pour cette solution.
Afin d’éviter les mauvaises surprises concernant les pénalités sur les droits Agirc-Arrco au moment de la liquidation, il est recommandé de vous faire conseiller par des spécialistes.
Par le
Au plus fort de la crise sanitaire, des millions de salariés ont été mis au chômage partiel en raison du ralentissement de l’activité. Afin de ne pas les pénaliser, les périodes d’activité réduite subies entre le 1er mars et le 31 décembre 2020 sont comptabilisées pour la retraite. Les travailleurs concernés doivent néanmoins justifier d’un salaire suffisant.
La validation d’un trimestre de retraite au régime général est conditionnée à la perception d’un salaire équivalent à 150 fois le SMIC horaire minimum au cours de l’année. Par exemple, pour 2022, le montant brut soumis à cotisations s’élève à 1 585,5 €. Ainsi, le salarié qui touche 6342 € sur une année peut valider 4 trimestres.
La durée d’activité n’influe pas en matière de retraite. Le trimestre est validé tant que le montant est atteint, indépendamment de la période d’emploi. En conséquence, si le salarié a touché la somme minimale requise pour 2020 (6 150 €) en dépit d’une période de chômage partiel due à l’épidémie de covid-19, ses 4 trimestres cotisés sont acquis.
Néanmoins, en cas d’activité partielle, le trimestre ne peut être validé qu’en justifiant de 220 heures indemnisées. Ainsi, pour valider 4 trimestres, le travailleur doit avoir touché 880 heures d’allocation d’activité partielle au minimum. Ce dispositif entre en considération si les critères ne sont pas remplis en additionnant l’activité sur l’année et les périodes d’arrêt maladie ou de chômage. Ainsi, avec seulement 3 trimestres validés en raison de la baisse d’activité, le contingent de 220 heures d’allocation chômage partiel vient compléter les droits au titre du trimestre manquant.
De la même façon, le salarié qui a bénéficié dans l’année d’une allocation de retour à l’emploi sur 50 jours ou plus, consécutifs ou non, a droit à un trimestre de plus. Un total de 200 jours de chômage sur l’année permet d’obtenir 4 trimestres de plus. Autre possibilité, une activité salariée rémunérée 1537,50 € bruts au minimum sur l’année additionnée à 150 jours de chômage après une période de chômage partiel est éligible à 4 trimestres de retraite, et ce sans faire jouer le dispositif de la validation des trimestres pour activité réduite.
Avant la pandémie, l’Agirc-Arrco a modifié ses règles d’octroi de points de retraite complémentaire sans obligation de cotisation. Ainsi, à compter de la 61e heure indemnisée au titre des périodes d’activité dans l’année, des points supplémentaires sont attribués. Leur nombre est calculé sur la base du salaire perdu en activité partielle, en tenant compte des rémunérations versées pour la période travaillée dans l’année. Ces règles s’appliquent également si vous avez été pendant la crise de 2020. Ces dispositions concernent également les salariés ayant mis au chômage partiel en 2020.
Courtier/Contrat | Performances 2023 * |
Promotion à l'ouverture |
Demande de documentation |
3,5 % 100 % sécurisé en fonds Euros |
|||
Jusqu'à 4,10 %* sous conditions |
En savoir plus | ||
2.20 % | Jusqu'à 300 € offerts * | En savoir plus | |
Entre 2,5 % et 18,6 % * |
RDV personnalisé avec un conseiller |
En savoir plus | |
2,50 % | En savoir plus |
* Offres sous conditions à valider sur la page de l'assureur / courtier
Par le
C’est un sujet de préoccupation majeure pour les personnes au chômage proches de la retraite, mais qui n’ont pas rempli les conditions requises pour obtenir une retraite à taux plein. En effet, la question se pose de savoir si les séniors au chômage peuvent prétendre à une retraite à taux plein. À titre de rappel, celle-ci est accordée lorsque le travailleur a validé le nombre de trimestres requis. Le vide juridique autour de ce sujet place les personnes concernées dans l’incertitude. Heureusement, un dispositif spécial leur permet de bénéficier d’allocations chômage jusqu’à l’âge de la retraite à temps plein.
Pour pouvoir continuer à bénéficier des indemnités versées par Pôle Emploi, le sénior en fin de carrière doit remplir un certain nombre de conditions.
En principe, les indemnités continuent d’être versées jusqu’à ce que le nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein soit atteint. Toutefois, il peut arriver que les droits d’indemnités de la personne soient épuisés. Pour ce cas de figure, il sera nécessaire de reprendre une activité salariée, même à temps partiel, pour poursuivre l’indemnisation.
Les démarches à entreprendre pour percevoir les allocations chômage s’effectuent auprès du Pôle Emploi de sa région.
Cet organisme adresse un formulaire à remplir à la personne concernée, deux mois avant l’épuisement de ses droits.
De même, les versements cesseront automatiquement dès lors que la personne a atteint l’âge de la retraite à taux plein automatique, c’est-à-dire 67 ans.
Par le
La liquidation de la retraite à 62 ans n’est pas obligatoire pour les demandeurs d’emploi. En France, un demandeur d’emploi sur quatre a plus de 50 ans. La difficulté à retrouver du travail pour les seniors explique le nombre élevé de chômeurs encore indemnisés par Pôle emploi lorsqu’elles atteignent l’âge légal de départ à la retraite. La liquidation des droits est conditionnée au nombre de trimestres validés. Deux cas de figure peuvent se présenter.
Si l’allocataire arrive à 62 ans en ayant validé tous les trimestres requis pour une retraite à taux plein, l’indemnisation de Pôle emploi cesse automatiquement, même dans le cas où les droits ne sont pas épuisés. La pension n’est cependant versée que le 1er jour du mois suivant celui où le bénéficiaire remplit les conditions d’âge (par exemple le 1er septembre si ce dernier fête son soixante-deuxième anniversaire au cours du mois d’août). Par conséquent, les versements de Pôle Emploi se poursuivent jusqu’à la veille de cette date (soit le 31 août) s’il lui reste des droits.
Il est à noter que la liquidation de la retraite dès l’atteinte du nombre de trimestres pour le taux plein entraîne l’application par l’Agirc-Arrco d’une pénalité de 10 % sur les droits pendant 3 ans.
Si les conditions nécessaires au bénéfice d’une retraite à taux plein ne sont pas remplies à 62 ans, Pôle emploi continue de verser l’allocation chômage. Cette indemnisation peut être maintenue après l’expiration du délai de 3 ans initialement prévu si :
À partir de 62 ans, si Pôle Emploi décrète l’éligibilité du demandeur d’emploi au maintien de ses droits, l’indemnisation continue jusqu’à ce que le nombre total de trimestres pour une retraite à taux plein soit atteint. Le versement des allocations est possible jusqu’à 67 ans, âge auquel l’acquisition du taux plein est automatique.
En revanche, si l’inscription à Pôle Emploi intervient à la veille des 59 ans du travailleur, l’indemnisation cesse avant ses 62 ans. Non seulement il n’est pas éligible au maintien des droits, mais il est privé d’allocation pendant une certaine période de chômage s’il ne peut pas prétendre à l’allocation de solidarité spécifique (ASS). Pour l’éviter, il est recommandé de trouver une activité, même ponctuelle, jusqu’à ses 62 ans.
En cas de possibilité de maintien de l’indemnisation au-delà de 62 ans, une petite comparaison s’impose entre Pôle Emploi et la retraite.
Par le
Les règles appliquées aux périodes non-indemnisées situées avant 1980 sont différentes de celles ayant eu lieu à partir du 1e janvier de cette même année. En effet, chaque période de chômage antérieure à 1980 permet la validation de trimestres pour la retraite dont le nombre est limité à 4 par an.
Pour les périodes survenues après 1980 en revanche, celles prises en compte sont :
Dans le cas d’un chômeur ayant 55 ans ou plus à la suspension de ses allocations et ayant cotisé au moins 20 ans à un régime de base, ses périodes de chômage sont comptabilisées dans la limite de 5 ans, soit 20 trimestres maximum.
Source : L'assurance retraite
Pour conclure, les assurés ont la possibilité de consulter à tout moment leur relevé de carrière afin de vérifier leurs périodes de chômage.
Par le
De plus en plus de seniors en fin de carrière se retrouvent au chômage et ne cotisent pas suffisamment pour toucher une retraite à taux plein. Les ouvriers eu qualifiés sont les plus touchés par ce phénomène.
Si les réformes successives opérées au cours de ces dernières années ne cessent de repousser l’âge de départ et l’accès à la retraite à taux plein (allongement de la durée de cotisation),le rapport sur « les métiers en 2022 » donne des détails sur l’âge moyen à laquelle les ouvriers et les employés quittent leur dernier emploi.
En général, ces départs prématurés ne sont pas souhaités par les assurés. Ces derniers ont du mal à trouver un nouvel emploi et finissent par atteindre l’âge de départ en retraite sans disposer du nombre de trimestres requis pour liquider leurs droits au taux plein correspondant à leur âge.
Le rapport sur « les métiers en 2022 », reçu par le gouvernement le 28 avril dernier, donne de nombreuses indications sur les conditions dans lesquelles de nombreux actifs finissent leur carrière professionnelle. Au cours de ces dernières années, l’âge moyen auquel les ouvriers peu qualifiés sortaient de la vie active était de 57,3 ans.
Cependant, cette moyenne ne révèle pas les grandes disparités suivantes : 40 % de ces assurés touchaient une pension de retraite au moment de leur départ et étaient nettement plus âgés par rapport à cette moyenne. 22 % d’entre eux sont partis à cause de leur état de santé et ils ont quitté leur emploi bien avant l’âge moyen de 57,3 ans. En revanche, 38 des ouvriers peu qualifiés étaient au chômage et n’avaient plus la possibilité de rechercher du travail après avoir quitté leur dernier poste : ces derniers sont partis aux environs de 57,3 ans.
Les ouvriers qualifiés, quant à eux, n’ont quitté leur dernier emploi qu’à l’âge moyen de 58,1 ans et 64 % d’entre eux étaient mis à la retraite à un âge plus élevé que cette moyenne. L’âge auquel les employés quittaient leur dernier emploi était similaire à celui des ouvriers qualifiés. Par contre, l’âge moyen de départ de l’entreprise était de 59,9 ans pour les cadres et 67 % d’entre eux étaient en âge de prendre la retraite.
Si le document n’évoque pas le déficit occasionné par ces départs prématurés et forcés de l’entreprise (maladie ou chômage), mais il faut comprendre que les droits à pension de ces assurés sont considérablement réduits.
D’après ce rapport, voici la liste des métiers les plus concernés par les départs en fin de carrière pour des raisons de santé ou inaptitude : les conducteurs d’engins dans le BTP (31 %), les aides ménagères (28 %), les cuisiniers (26 %), les ouvriers non qualifiés de la mécanique, les employés (25 %), les agents de maîtrise de l’hôtellerie (25 %), les aides-soignants (24 %), les employés de la banque et des assurances (23 %) et les caissières des supermarchés (21 %). Les caissières s’en vont à l’âge moyen de 57,7 ans contre 59 ans pour les vendeurs de rayons.
Par le
Les actifs de plus de 50 ans sont de plus en plus nombreux à être au chômage. Découvrez les chiffres exacts à travers les statistiques de la Dares et de Pôle emploi.
Le nombre de seniors inscrits à Pôle emploi dans la catégorie A s’élève actuellement à 828 900, après une hausse mensuelle de +0,7 % et une augmentation annuelle de +9,1 %. La Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) a publié ces chiffres le 25 mars dernier. Cette tendance à la hausse dure depuis 2014 et s’est poursuivie au cours du premier trimestre de l’année 2015.
Il faut noter qu’au mois de janvier 2015, une petite période de stabilité a été constatée : en effet, le taux de chômage des seniors n’a augmenté que de +0,1 % et le nombre d’actifs de plus de 50 ans s’est établi à 823 400 (janvier 2015).
Au cours de la même période, la hausse annuelle du taux de chômage des seniors est très élevée par rapport à celle des autres catégories d’actifs : +0,1 % pour les jeunes actifs de moins de 25 ans et +4,1 % pour les travailleurs âgés de 25 ans à 49 ans.
D’après les chiffres publiés par la Dares, les hommes âgés de plus de 50 ans sont plus nombreux à être au chômage par rapport aux femmes de la même catégorie. En effet, leur nombre a augmenté de +0,8 % et s’est établi à 440 800, contre +0,5 % et 388 100 du côté des femmes de plus de 50 ans. Le nombre total de chômeurs inscrits à Pôle emploi dans la catégorie A serait actuellement de 3,494 millions, soit une hausse de +0,4 % en un mois.
Pôle emploi a également publié des chiffres qui indiquent que le nombre de chômeurs seniors toutes catégories confondus (A, B et C) a progressé de +9,9 % et s’élève à 1,18 million. En revanche, la hausse est plus marquée pour les jeunes actifs de moins de 25 ans et ceux qui ont entre 25 ans et 49 ans : en l’espace d’une année, le taux de chômage a haussé respectivement de 3 % et de 6,2 %.
Par ailleurs, la durée de la période de chômage a aussi augmenté de trois jours pour les chômeurs de plus de 50 ans et s’établit aujourd’hui à 531 jours. Il faut savoir que l'allongement de la durée de chômage est de 71 jours sur une année. À titre de comparaison, la moyenne nationale de la durée de la période de chômage est de 289 jours.
Par le
À partir du 1er janvier 2015, les chômeurs âgés de 60 ans à 62 ans qui perçoivent l’allocation spécifique de solidarité pourront bénéficier d’un contrat financé par l’État.
Le 6 novembre dernier, le président François Hollande a déclaré lors d’une intervention diffusée sur TF1 et RTL pour réaliser le bilan à son mi-mandat, qu’un contrat aidé réservé aux chômeurs de 60 ans à 62 ans ne justifiant pas du nombre de trimestres nécessaires pour liquider leurs droits à la retraite sera créé.
Il a rappelé que les chômeurs qui disposent de la durée de cotisation requise pour le taux plein, mais qui n’ont pas encore atteint l’âge légal de départ en retraite, touchent déjà une allocation. Il faut noter que le décret qui étend l’allocation transitoire de solidarité (ATS) aux chômeurs en fin de droits nés en 1953 a été signé par l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault le 5 mars 2013.
Le contrat aidé est présenté sous forme d’un contrat de travail au sein d’une société ou d’une collectivité locale. Ce contrat, destiné aux seniors de 60 ans à 62 ans et touchant une allocation spécifique de solidarité (ASS), est financé par l’État.
Il faut noter que l’ASS est versée sous certaines conditions : le bénéficiaire doit avoir au moins 40 ans, ses droits au chômage et à la formation doivent être épuisés, il doit être valide et le montant de ses revenus ne doit pas excéder 1 288,80 euros par mois pour une personne seule et 1 772,10 euros par mois pour un couple. Le président de la République n’a pas indiqué le nom de cette nouvelle mesure et il n’a pas donné le nombre de bénéficiaires.
Le président Hollande projette d’inviter les entreprises à recruter les seniors en priorité dans le cadre du pacte de compétitivité. Cette initiative découle sans doute du constat de la hausse du taux de chômage chez les plus de 50 ans. En effet, depuis le début de son mandat, le taux de chômage a augmenté de 11 % et le nombre de chômeurs séniors s’élève à 802 400 (chiffre officiel du 24 octobre 2014). Actuellement, 48,1 % des seniors seulement sont encore actifs en France.
Lors de cette intervention sur TF1, François Hollande a reconnu que les objectifs fixés dans le cadre du contrat de génération n’ont pas été atteints, alors qu’il s’agit de l’un des dispositifs phares de son programme au moment de l’élection présidentielle. Cette mesure prévoit une aide de 8 000 euros aux entreprises qui emploient un senior ayant au moins 55 ans et qui embauchent en même temps un jeune de moins de 26 ans en contrat à durée indéterminée. Jusqu’à présent, 31 000 contrats de génération ont été signés alors que l’objectif annuel a été fixé à 75 000.
Par le
Le statut d’apprenti sera-t-il avantageux pour les seniors à la recherche d’emploi ? Il s’agit d’une proposition du président François Hollande dans le but de réduire le taux de chômage des seniors
Le lundi 28 avril 2014, le président François Hollande a fait une proposition : les personnes qui se retrouvent au chômage pendant une longue durée devraient pouvoir accéder au statut d’apprenti. Cette nouvelle disposition va-t-elle permettre aux seniors à la recherche d’un emploi de trouver un nouveau travail ?
Une économiste du Centre d’études de l’emploi a estimé qu’il s’agit d’une avancée dans la mesure où il n’y a plus de seuil d’âge pour bénéficier du statut d’apprenti.
La proposition du président de la République va améliorer l’accès à la formation des personnes sans emploi. Cette spécialiste a précisé qu’actuellement, seulement 20 % des chômeurs peuvent bénéficier d’une formation.
Par ailleurs, les personnes au chômage pourront accéder à des postes vacants dans des secteurs d’activités où les postulants qualifiés sont rares ou même inexistants (boucher, métiers de bouche dans l’artisanat).
Comme l’apprentissage a toujours été réservé aux jeunes actifs âgés de 16 ans à 25 ans, la rémunération varie de 25 % à 78 % du SMIC. Lorsque les seniors au chômage accèdent au statut d’apprenti, ils pourront par exemple continuer de percevoir leur indemnité de chômage. Cependant, il faut noter que ces allocations peuvent être très faibles et de nombreux demandeurs d’emploi n’y ont même pas droit.
Il faut également savoir que les contrats d’apprentissage ne sont pas nombreux sur le marché du travail. Ainsi, les seniors pourraient devenir des concurrents pour les jeunes actifs à la recherche d’une première expérience concluante.
Les autorités compétentes devraient apporter des précisions sur l’articulation de cette nouveauté avec les dispositifs applicables en cas de reconversions : Convention de Reclassement Personnalisé (CRP) et Convention de Transition Professionnelle.
L’application de la version améliorée du contrat de génération a été retardée par les hésitations des chefs d’entreprises employant de 50 à moins de 300 salariés. Un accord ou un plan d’action avec ces entreprises devrait être établi d’ici mars 2015. Deux petits bémols : le dispositif ne concerne pas les "sans-emploi" de moins de 55 ans et ne considère pas les caractéristiques du travail.
À partir du 1er janvier 2015, les chômeurs âgés de 60 ans à 62 ans qui perçoivent l’allocation spécifique de solidarité pourront bénéficier d’un contrat financé par l’État.
Découvrez les informations suivantes sur retraite.com pour mieux comprendre le contrat aidé proposé aux chômeurs de 60 ans à 62 ans
Le 6 novembre dernier, le président François Hollande a déclaré lors d’une intervention diffusée sur TF1 et RTL pour réaliser le bilan à son mi-mandat, qu’un contrat aidé réservé aux chômeurs de 60 ans à 62 ans ne justifiant pas du nombre de trimestres nécessaires pour liquider leurs droits à la retraite sera créé.
Il a rappelé que les chômeurs qui disposent de la durée de cotisation requise pour le taux plein, mais qui n’ont pas encore atteint l’âge légal de départ en retraite, touchent déjà une allocation. Il faut noter que le décret qui étend l’allocation transitoire de solidarité (ATS) aux chômeurs en fin de droits nés en 1953 a été signé par l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault le 5 mars 2013.
Le contrat aidé est présenté sous forme d’un contrat de travail au sein d’une société ou d’une collectivité locale. Ce contrat, destiné aux seniors de 60 ans à 62 ans et touchant une allocation spécifique de solidarité (ASS), est financé par l’État.
Il faut noter que l’ASS est versée sous certaines conditions : le bénéficiaire doit avoir au moins 40 ans, ses droits au chômage et à la formation doivent être épuisés, il doit être valide et le montant de ses revenus ne doit pas excéder 1 288,80 euros par mois pour une personne seule et 1 772,10 euros par mois pour un couple. Le président de la République n’a pas indiqué le nom de cette nouvelle mesure et il n’a pas donné le nombre de bénéficiaires.
Le président Hollande projette d’inviter les entreprises à recruter les seniors en priorité dans le cadre du pacte de compétitivité. Cette initiative découle sans doute du constat de la hausse du taux de chômage chez les plus de 50 ans. En effet, depuis le début de son mandat, le taux de chômage a augmenté de 11 % et le nombre de chômeurs séniors s’élève à 802 400 (chiffre officiel du 24 octobre 2014). Actuellement, 48,1 % des seniors seulement sont encore actifs en France.
Lors de cette intervention sur TF1, François Hollande a reconnu que les objectifs fixés dans le cadre du contrat de génération n’ont pas été atteints, alors qu’il s’agit de l’un des dispositifs phares de son programme au moment de l’élection présidentielle. Cette mesure prévoit une aide de 8 000 euros aux entreprises qui emploient un senior ayant au moins 55 ans et qui embauchent en même temps un jeune de moins de 26 ans en contrat à durée indéterminée. Jusqu’à présent, 31 000 contrats de génération ont été signés alors que l’objectif annuel a été fixé à 75 000.
Les actifs de plus de 50 ans sont de plus en plus nombreux à être au chômage. Découvrez les chiffres exacts à travers les statistiques de la Dares et de Pôle emploi.
Retraite.com vous informe sur la hausse annuelle du taux de chômage des seniors
Le nombre de seniors inscrits à Pôle emploi dans la catégorie A s’élève actuellement à 828 900, après une hausse mensuelle de +0,7 % et une augmentation annuelle de +9,1 %. La Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) a publié ces chiffres le 25 mars dernier. Cette tendance à la hausse dure depuis 2014 et s’est poursuivie au cours du premier trimestre de l’année 2015.
Il faut noter qu’au mois de janvier 2015, une petite période de stabilité a été constatée : en effet, le taux de chômage des seniors n’a augmenté que de +0,1 % et le nombre d’actifs de plus de 50 ans s’est établi à 823 400 (janvier 2015).
Au cours de la même période, la hausse annuelle du taux de chômage des seniors est très élevée par rapport à celle des autres catégories d’actifs : +0,1 % pour les jeunes actifs de moins de 25 ans et +4,1 % pour les travailleurs âgés de 25 ans à 49 ans.
D’après les chiffres publiés par la Dares, les hommes âgés de plus de 50 ans sont plus nombreux à être au chômage par rapport aux femmes de la même catégorie. En effet, leur nombre a augmenté de +0,8 % et s’est établi à 440 800, contre +0,5 % et 388 100 du côté des femmes de plus de 50 ans. Le nombre total de chômeurs inscrits à Pôle emploi dans la catégorie A serait actuellement de 3,494 millions, soit une hausse de +0,4 % en un mois.
Pôle emploi a également publié des chiffres qui indiquent que le nombre de chômeurs seniors toutes catégories confondus (A, B et C) a progressé de +9,9 % et s’élève à 1,18 million. En revanche, la hausse est plus marquée pour les jeunes actifs de moins de 25 ans et ceux qui ont entre 25 ans et 49 ans : en l’espace d’une année, le taux de chômage a haussé respectivement de 3 % et de 6,2 %.
Par ailleurs, la durée de la période de chômage a aussi augmenté de trois jours pour les chômeurs de plus de 50 ans et s’établit aujourd’hui à 531 jours. Il faut savoir que l'allongement de la durée de chômage est de 71 jours sur une année. À titre de comparaison, la moyenne nationale de la durée de la période de chômage est de 289 jours.
Par le
Situation familiale | Revenus | Montant de l’Asi | |
Personne seule | Inférieures ou égales à 299,43 € par mois soit 3 593,21 € par an | 405,38 € par mois soit 4 864,56 € par an | |
Comprises entre 3 593,21 € et 8 457,76 € par an | Différence entre 8 457,76 € et le montant annuel des ressources | ||
Couple marié | Un bénéficiaire | Inférieures ou égales à 829,15 € par mois soit 9 949,82 € par an | 405,38 € par mois soit 4 864,56 € par an |
Comprises entre 9 949,82 € et 14 814,38 € par an | Différence entre 14 814,38 € et le montant annuel des ressources du couple | ||
Deux bénéficiaires | Inférieures ou égales à 565,59 € par mois soit 6 787,10 € par an | 668,93 € par mois soit 8 027,27 € par an | |
Comprises entre 6 787,10 € et 14 814,38 € par an | Différence entre 14 814,38 € et le montant annuel des ressources du couple | ||
Couple pacsé ou concubins | Un bénéficiaire | Inférieures ou égales à 829,15 € par mois soit 9 949,82 € par an | 405,38 € par mois soit 4 864,56 € par an |
Comprises entre 9 949,82 € et 14 814,38 € par an | Différence entre 14 814,38 € et le montant annuel des ressources du couple | ||
Deux bénéficiaires | Inférieures ou égales à 565,59 € par mois soit 6 787,10 € par an | 810,76 € par mois soit 9 729,12 € par an | |
Comprises entre 6 787,10 € et 14 814,38 € par an | Différence entre 14 814,38 € et le montant annuel des ressources du couple |
Par le
Par le
Par le
Par le
Droits des travailleurs en matière de formation, obligations de l’entreprise, financement des formations… découvrez dans cet article les clefs pour comprendre le compte professionnel de formation.
Tout individu a le droit de se former pour acquérir de nouvelles compétences/connaissances utiles à l’évolution de sa carrière.
Ce droit intangible inscrit dans le Code du travail est matérialisé par le Compte professionnel de formation (CPF), dispositif permettant de financer son projet de formation tout au long de sa vie professionnelle.
Particulièrement inclusif, le CPF concerne un vaste panel de travailleurs : du jeune en apprentissage de plus de 15 ans au sénior expérimenté, en passant par les demandeurs d’emploi et les personnes en situation de handicap. Comment fonctionne concrètement le CPF ?
Dans le cadre du CPF, le bénéficiaire peut mobiliser des crédits en euro (montant annuel plafonné) pour financer tout ou partie de sa formation. Celle-ci doit rentrer dans la catégorie des actions de formation éligibles au CPF (Excel, Management, Design....)
L’une des particularités du droit à la formation est qu’il peut être opposé à l’employeur. Autrement dit, l’entreprise ne peut ni empêcher un salarié de se prévaloir de son droit ni imposer une formation qui n’a pas obtenu l’assentiment de l’intéressé.
Quelques points importants à savoir :
Si les dispositions du Code du travail concernant le droit à la formation sont particulièrement protectrices envers les travailleurs, c’est pour permettre d’accompagner leur montée en compétences dans les meilleures conditions.
Les entreprises elles-mêmes participent à cette démarche de formation continue au moyen de contribution financière importante.
Important : Le CPF ouvre droit à 500 euros de crédit par an pour financer une action de formation.