Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG) 

 

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Paradis fiscal, le Maroc attire de nombreux retraités français et nul besoin d'être riche pour vivre sa retraite au Maroc. Le coût de la vie est moins cher, c'est proche de Paris et vous bénéficiez d'un climat particulièrement agréable en hiver.

Pourquoi la retraite au Maroc ?

Climat, fiscalité, géographie, immobilier font du Maroc une destination très prisée des retraités français : ils sont de plus en plus nombreux à venir s'y installer de façon durable. Il y aurait près de 70 000 Français au Maroc. Et pour cause, le Royaume marocain a créé un statut fiscal pour les seniors. 

Climat et environnment

Climat doux en hiver et pas trop chaud l'été grâce à la façade océanique qui tempère les étés chauds. Le Maroc est très dépaysant, qu'il s'agisse de sa culture, de sa gastronomie ou encore de ses paysages montagneux, désertiques comme de ses bords de mer.

Coût de la vie

De façon générale, la vie vous coûtera moins chère au Maroc qu'en France : les denrées alimentaires et l'habillement sont très bon marché ; vous ferez 20 à 40% d'économie sur les carburants. Une aide ménagère vous coûtera un peu plus d'1 € de l'heure. L'immobilier n'est pas en reste : pour un riad à Marrakech, comptez de 1 000 à 2 000 € le mètre carré à l'achat. Vous trouverez aussi des locations d'appartements aux environs de 700 € pour 100 mètres carrés. 

Immobilier

Devenir propriétaire au Maroc ne pose pas de problème particulie. Il existe beaucoup d'agences immobilières pour satisfaire ses envies. Vérifiez tout même que le logement est bien inscrit auprès du cadastre. Il existe 2 types de biens à acquérir : 
- Le Melk. Ce bien immobilier est le moins onéreux mais n'est pas immatriculé auprès des services de la conservation immobilière. C'est une propriété immobilère régie par le droit musulman, le bien en question étant souvent une propriété familiale appartenant à plusieurs héritiers. Cela suscite donc des incertitudes quant aux ayants droit.
- Le bien qui a un statut de propriété foncière et immatriculé auprès des services compétents. Cette solution (plus chère) paraît toutefois plus appropriée et plus raisonnable.

Devenir résident

Devenir résident marocain n'est pas très compliqué. Il vous faudra dans tous les cas vous faire immatriculer et obtenir une autorisation de séjour délivrée par l'administration marocaine. Les retraités doivent justifier de leur pension de retraite tandis que les actifs doivent avoir un contrat de travail. La carte de séjour est valable 1 an et est renouvelable pendant 3 années. Passé ce délai, vous pourrez obtenir un permis de résidence valable 10 ans.

Fiscalité

Le code fiscal marocain avantage de façon certaine les étrangers expatriés et, en particulier, les retraités français. En tant que retraité français, vous bénéficierez d'un abattement de 55% sur le montant brut annuel de votre pension de retraite jusqu'à 168 000 DH et un abattement de 40% au delà de cette somme. Autrement dit, un retraité plutôt modeste ne paiera quasiment rien au fisc marocain. A noter qu'il n'y a pas d'impôts sur la fortune, ni de droits de succession. 

 

Fiscalité au Maroc Taxation  
Revenus Taux maximal de 38%. Abattement de 40% à 55% sur les retraites          
Capital 0,9% maximum         
Plus-values immobilières 20%, sauf résidence principale         
Plus-values mobilières 10 à 20%         
Transmission / succession Néant         

 

Les points les moins positifs d'une retraite au Maroc

Contexte politique et social

Le Maroc est une monarchie constitutionnelle mais ne fonctionne pas comme les monarchies que nous connaissons en Europe : le Roi du Maroc est la pièce maitresse de l'échiquier. Un Premier ministre est désigné par le Roi. Quelques souplesses ont toutefois été accordées suite au Printemps Arabe en 2011 : un peu moins de pouvoir au Roi et plus de pouvoirs pour le gouvernement. Néanmoins, le Maroc reste le pays le plus stable de toute la péninsule arabe méditerranéenne, maintient fermement la sécurité face au terrorisme, même si le risque subsiste.
L'administration a mauvaise presse : elle est régulièrement considérée comme incompétente, lente, engorgée, corrompue, voire vénale malgré des projets de modernisation.

Système financier

La monnaie est le dirham marocain (DH) : 10,8 DH = 1 € (Novembre 2020)
Le système financier marocain est très strict sur les contrôles de change. Vous ne pourrez pas convertir la devise locale comme vous le souhaitez. L'exportation et l'importation de devises locales sont strictement interdites. Il faut ouvrir soit un compte en devises locales convertibles ou un compte en devises locales non convertibles. L'avantage du premier est qu'il permet le transfert de fonds vers l'étranger et les paiements sur le territoire marocain.
Le système financier paraît toutefois solide et bien capitalisé.

Système de santé

D'un côté, vous avez un système de santé public où la qualité des soins est médiocre et, de l'autre, des cliniques privées où les soins sont de très bonne qualité mais les prix sont excessifs. Mieux vaut rentrer en France pour se faire soigner en cas de problème sérieux.

Représentation diplomatique française

Ambassade de France
3 rue Sahnoun-Agdal
Rabat-Chellah

Consulats généraux de France

Agadir : Boulevard Mohamed Cheikh Saadi, 80000 Agadir
Casablanca : 1 rue du Prince Moullay Abdallah, 15810 Casablanca
Fès : Avenue Abou Obeïda Ibn Al Jarrah, 30000 Fès
Marrakech : Rue Camille Cabana, 40001 Marrakech
Rabat : 49 avenue Allal Ben Abdellah, 10000 Rabat
Tanger : 3 place de France, 90000 Tanger

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Prendre sa retraite en Polynésie Française fait rêver bon nombre d'entre nous, et, pour cause, la fiscalité y est quasiment inexistante, les paysages paradisiaques s'y succèdent à l'infini, le tout sous la houlette du système français et de son système de santé

Pourquoi la retraite en Polynésie française ?

L'un des points forts de cette destination est, sans conteste, la fiscalité particulièrement douce, ajoutée à  un climat plus qu'agréable, des paysages d'une infinie beauté, un service de santé qui est celui de la métropole. L'immobilier est sensiblement plus abordable qu'en métropole et c'est sans compter les repères culturels proches de l'Hexagone. Destination pour une retraite dorée, à condition d'être plutôt aisé.

Climat et Environnement

Pour son climat : les températures sont assez constantes, on observe une moyenne de 27°C et elles dépassent rarement les 31°C. Les nuits sont fraîches et très appréciées. A noter que le climat, de type tropical, apporte parfois quelques cyclones surtout de novembre à mars. La Polynésie française est sublime, avec des paysages de carte postale différents d'une île à l'autre. C'est l'opportunité de pratiquer des d'activités physiques ou sportives très diverses. Si vous aimez plonger, vous allez vous régaler et pas forcément besoin de bouteilles.

Système de santé

Autre point fort de cette destination, le système de santé, avec un niveau de qualité similaire à celui de l'Hexagone. La Polynésie française dispose d'excellents établissements de santé, de quoi rendre votre retraite plus sereine.

Contexte politique et social

Territoire et pays d'Outre-mer, la polynésie française est compétente et autonome en terme de fiscalité et d'affaires internes. La gestion appartient à une collectivité locale, la France, elle, y assure ses fonctions régaliennes. Les langues officielles sont le tahitien et le français, vous n'aurez donc aucun problème pour communiquer. Vous ne serez pas dépayés, vous retrouverez La Poste, des commissariats de police tels qu'on les connait en métropole : c'est la France sous les cocotiers. La monnaie en cours en Polynésie est le franc pacifique (CFP), à parité fixe avec l'Euro : 1 € = 119.33 CFP

Devenir résident

Aucun problème pour un Français qui souhaite s'installer en Polynéqie française. Une fois domicilié en Polynésie française, vous êtes de facto non-résident français par l'administration fiscale française.

Immobilier

Les prix de l'immobiler sont tout à fait raisonnables : à Tahiti, vous trouverez de belles villas avec piscine autour de 3 000 € le mètre carré quant à Moorea le prix du mètre carré tourne autour de 1 600 € pour les mêmes prestations. Les frais de notaire, a contrario, sont plus élevés, de 12 à 14%.

Fiscalité

Cerise sur la gâteau, la fiscalité est l'atout majeur de la Polynésie française. Seuls les impôts directs sont redevables par les particuliers : pas d'impôt sur le fortune immobilière, pas de droits de succession, pas d'impôt sur le capital et pas d'imposition sur les plus-values mobilères comme immobilières.
Les impôts directs se décomposent ainsi
- l'impôt sur le revenu des capitaux mobiliers : 10% de taxation pour les dividendes et 12% sur les intérêts
- la CST (contribution de solidarité territoriale) s'applique sur tous les revenus professionnels et les retraites jusqu'à 25% pour les plus hauts revenus. Elle est prélevée à la source et est calculée pas rapport au revenu mais sans prendre en compte le nombre de parts dans le foyer fiscal.

Fiscalité en Polynésie française Taxation  
Revenus jusqu'à 25%   
Capital Néant  
Plus-values immobilières Néant  
Plus-values mobilières Néant  
Transmission / succession Néant  

Les points les moins positifs d'une retraite en Polynésie française

Coût de la vie

Le point le plus négatif de la Polynésie française est le coût de la vie : on estime que le panier moyen de la ménagère est 80% plus cher qu'en métropole. Cela est dû à l'importation massive de denrées alimentaires et de produits manufacturés provenant de Nouvelle-Zélande, des régions pacifiques ou encore de l'Europe. Il existe tout de même des marchés locaux et des magasins de proximité souvent tenus pas des Chinois, où les prix pratiqués restent abordables. 
Côté automobile, l'addition peut s'avérer salée, avec des prix de 80 à 200% supérieurs à ceux pratiqués en France. Le carburant est  peu près au même tarif.
Pour les billets d'avion, comptez de 2000 à 4000 € pour un aller-retour depuis Paris, sachant que le vol dure  24 heures, avec 1 ou 2 escales.
 

Bref, la Polynésie française est une destination pour une retraite dorée, à condition d'être financièrement à l'aise pour supporter le coût de la vie et des voyages.
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L'expatriation pour la retraite en Thaïlande, où la vie est moins chère et plus agréable, est un moyen de donner une nouvelle dimension à sa vie, tout en découvrant une nouvelle culture. La Thaïlande s’inscrit dans cette tendance et attire de plus en plus de retraités français.

Pourquoi la retraite en Thaïlande ?

Le succès touristique du pays est croissant : 24 millions d'arrivées pour 2013. Les Français ne s'y sont pas trompés, plus de 10 000 d'entre eux y ont établi leur résidence permanente parmi lesquels nombre de retraités. On estime aussi  que le double de Fançais se sont établis de façon plus ou moins habituelle dans le pays.

Climat et environnement

Les expatriés français s'installent principalement dans la capitale Bangkok et dans les stations balnéaires comme Phuket ou Pattaya. La Thaïlande est une destination prisée des retraités en raison d'un climat chaud toute l'année, de plages de rêve, d'un coût de la vie particulièrement faible et d'une fiscalité douce.

Coût de la vie

Le point le plus important de cette destination reste son caractère des plus économiques. Même avec une retraite relativement modeste, vous pourrez vivre très correctement dans ce pays. Parmi les différentes destinations à l'étranger, la Thaïlande est sans conteste la moins onéreuse, le coût de la vie y étant de 3 à 4 fois moins élevé qu'en France (la TVA n'est  que de 7%. Vous restaurez ne vous coûtera qu'un 1 à 2 € si vous mangez dans la rue à la thaïlandaise ou de 4 à 5 € si vous préférez les restaurants avec service et climatisation.
La structure de vos consommations va également changer, en raison de températures souvent supérieures à 30°C : terminé les frais de chauffage. En revanche, il vous sera difficile de vous passer de la climatisation, surtout la nuit dans votre chambre, alors que l'électricité en Thaïlande est relativement onéreuse. Il faut compter 80% d'une note d'électricité pour une chambre à elle seule sur une facture globale d'une centaine d'euros par mois. Vous ne pourrez pas faire l'impasse non plus sur le ravitaillement en eau potable car l'eau courante est impropre à la comsommation, mais son coût reste minime. Engager du personnel de maison ne vous ruinera pas non plus (le salaire moyen dans le pays est de 180 € par mois), le téléphone ne coûte pas cher et Internet est bien répandu.

Système financier

La Thaïlande est dotée d'un système financier solide. La monnaie thaïlandaise est le Baht : 1€ = autour de 36 bahts (novembre 2020). Un résident étranger peut conserver des comptes bancaires à l'extérieur du pays.

Fiscalité

La Thaïlande a une fiscalité douce : vous serez taxé si vous travaillez effectivement ou si vous avez des revenus (immobiliers par exemple) sur place. Le taux maximal de l'impôt sur le revenu est de 37%. Pas d'impôt sur la fortune ou de droits de succession. Si vous êtes résident et retraité étranger, votre taxation sera nulle, en revanche, les différentes composantes de votre retraite seront imposables par le fisc français au regard de la convention fiscale franco-thaïlandaise.

Pour vos autres revenus extérieurs à la Thaïlande, vous ne serez taxé dans ce pays que si vous rapatriez vos gains l'année même où ils ont été générés. Autrement dit, en pratique, pas d'impostion du tout ! Pour l'argent que vous placerez dans votre banque thaïlandaise, l'imposition est faible (10% sur les dividendes, 15% sur les intérêts) et est prélevée à la source. 

Fiscalité en Thaïlande Taxation  
Revenus Tranche supérieure à 37%. 10 à 15% sur les dividendes          
Capital Néant         
Plus-values immobilières Néant         
Plus-values mobilières Néant        
Transmission / succession Néant         

 

Les points moins positifs d'une retraite en Thaïlande

Devenir résident

A noter qu'il est plus facile de devenir résident lorsqu'on est retraité. Les cartes de résident sont rarissimes. Le gouvernement Thaïlandais a mis en place un visa spécifique pour retraités : un  visa d'un an renouvelable sous conditions de ressources supérieures ou égales à 1 500 € par mois ou d'un compte bancaire thaïlandais crédité de l'équivalent de 20 000 €. Le demandeur doit être âgé d'au moins 50 ans.

Immobilier

Quant à l'immobilier, l'affaire paraît plus complexe en terme d'acquisition. Si vous voulez louer, pas de souci majeur : environ 600 € par mois pour une petite maison à Bangkok, et de 400 à 500 € pour un appartement de taille moyenne dans une bonne résidence avec piscine dans la région de Pattaya.
Acquérir votre résidence sera plus complexe.  Deux possibilités :
- vous pouvez acquérir des murs dans le cadre d'une copropriété ouverte aux étrangers, seuls 49% des bâtiments peuvant être détenus par des étrangers
- vous pouvez aussi acheter une maison dont le terrain ne peut appartenir qu'à un ou plusieurs thaïlandais. Le bail a une durée de 30 ans, renouvelable 2 fois.
Quelle que soit l'option choisie pour acquérir un bien immobilier, il faudra faire appel à un avocat car il n'y a pas de notaire en Thaïlande. Les frais ? De 3 à 6% du montant de la vente.


Contexte politique et social

La langue officielle, le thaï, est difficile et l'écriture est particulièrement complexe. Apprendre le thaï reste un défi mais vous pourrez vous débrouiller avec l'anglais à Bangkok et dans les zones touristiques. L'usage de notre langue est fort peu répandu et la mentalité thaï est également difficile à appréhender.
La vie politique de ce pays connait une agitation sporadique, le roi Rama X, incarne la nation. Dans cette monarchie contitutionnelle, le pouvoir exécutif appartient au Premier ministre qui doit disposer d'un Parlement élu démocratiquement. Mais la vie politique est souvent bousculée avec pas moins de 18 coups d'Etat perpétrés par l'armée depuis 1932. Outre l'agitation politique, le régime est abîmé par la corruption, la justice indépendante reste très peu assurée pour un étranger.

Système de santé

Le système médical local a une très bonne réputation : la Thaïlande est un haut lieu du tourisme médical, avec ses équipements de pointe et son personnel formé en occident. Les soins dans les hopitaux publics sont de qualité mais avec des délais trop longs. Les établissements privés sont performants et pratiquent des prix très compétitifs.
Risques sanitaires en vue ? Il faudra vous protéger des moustiques, vecteurs de la dengue et du paludisme.
De façon générale nos concitoyens ayant pris leur retraite en Thaïlande y coulent des jours heureux. Nos retraités sont séduits par le faible coût de la vie, les paysages paradisiaques et le soleil. Ils mettent en avant l'absence totale de stress par rapport à la France, même s'il faut bien avouer, malgré parfois de longues années passées sur place, la mentalité locale reste difficile à comprendre. 


Représentation diplomatique française

Ambassade de France et Section consulaire
35, Charoenkrung road
Soi 36
Bangkok 10500 

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Un Français expatrié et en activité dans son pays d’accueil doit obligatoirement verser ses cotisations de retraite auprès des organismes de retraite locaux. Toutefois, il peut également effectuer une affiliation volontaire auprès d’une caisse de retraite en métropole pour bénéficier d’une pension de retraite en France. Mais dans ce cas, il va cotiser dans les deux pays.

Le système de retraite des expatriés

Le calcul des droits à la retraite des expatriés dépend des règles qui s’appliquent dans le pays d’accueil :

1. Dans un pays hors de l'Union européenne :

Dans les pays membres de l’Union européenne mais aussi en Norvège, en Suisse, au Liechtenstein et en Islande, le travailleur expatrié touche une pension versée par le pays dans lequel il a travaillé. C’est la législation locale qui s’applique en ce qui concerne l’âge légal de départ à la retraite et les paramètres pris en compte pour le calcul de la pension de retraite.

Si la personne a travaillé dans plusieurs pays différents, les pensions accordées par les différents États sont additionnées pour obtenir le montant total de la retraite. Si la somme des pensions est inférieure au montant du minimum vieillesse, la Sécurité sociale française lui accorde une allocation complémentaire pour que son revenu atteigne le niveau minimum.

2. Dans un pays hors de l'Union européenne :

Dans les pays étrangers qui ont signé une convention sociale avec la France, les règles sont très proches de celles qui s’appliquent dans les pays de l’Union européenne. L’assurance vieillesse des salariés expatriés est régie par des accords bilatéraux très explicites dans les 36 États suivants : Andorre, Algérie, Bosnie, Cameroun, Bénin, Canada, Chili, Corée, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, États-Unis, Croatie, Guernesey, Gabon, Israël, Inde, Japon, Macédoine, Jersey, Mali, Mauritanie, Maroc, Mayotte, Monténégro, Monaco, Niger, Philippines, Nouvelle-Calédonie, Québec, Polynésie, Sénégal, Saint-Pierre-et-Miquelon, Serbie, Tunisie, Togo et Turquie.

Dans les pays qui n’ont pas signé d’accord bilatéral avec la France, aucune coordination n’est prévue. Le travailleur expatrié peut cotiser sur place en respectant la législation locale. Il a la possibilité de continuer à cotiser volontairement en France pour profiter d’une pension plus élevée une fois à la retraite. 

La cotisation volontaire des expatriés en France

En cotisant volontairement en France, les expatriés se constituent des droits pour leur retraite de base, pour leur retraite complémentaire, pour l’assurance maladie et pour la maternité. Ce choix ne les dispense pas des cotisations aux régimes obligatoires du pays d’accueil. Il doit donc cotiser deux fois.

Les expatriés qui veulent cotiser volontairement à l’assurance vieillesse doivent adhérer à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE). Il faut noter que pour un expatrié qui cotise volontairement aux régimes obligatoires français et à un régime d’un pays membre de l’Union européenne ou d’un État qui a signé un accord bilatéral avec la France, les trimestres ne seront pris en compte qu’une seule fois lors du calcul de la pension de retraite.

Où verser les cotisations volontaires ?

Les organismes suivants peuvent recevoir les cotisations volontaires des expatriés : 
    - La caisse des Français de l’Étranger (CFE) pour la retraite de base ; 
    - La Caisse de retraite des expatriés (CRE) pour la retraite complémentaire des salariés ; 
    - L’Institution de retraite des cadres expatriés (Ircafex) pour la retraite des cadres.

Le rachat des trimestres

Un expatrié a la possibilité de racheter des trimestres qui correspondent à la période pendant laquelle il a travaillé à l’étranger, et ce, même s’il ne cotise pas auprès d’une caisse de retraite française. Depuis 2011, le prix des trimestres rachetés au titre de l’expatriation est le même que celui des trimestres d’études supérieures et des périodes d’inactivité.

Toutefois, il y a une autre règle qui s’y rapporte : l’expatrié doit racheter tous les trimestres pour lesquels il n’a pas versé de cotisation, à moins que la totalité du rachat dépasse 80 trimestres validés. À ce moment-là, le rachat partiel est autorisé, mais il doit commencer par les trimestres les plus anciens.

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Aujourd’hui, de plus en plus de retraités ont envie de s’installer à l’étranger. Ils peuvent en profiter pour investir dans l’immobilier afin de vivre plus confortablement avec leur pension, ou encore pour rentabiliser leur capital retraite par la location ou la spéculation sur les biens immobiliers. 


Dans les pays en voie de développement, à l'instar du Sénégal, du Maroc ou encore de la Thaïlande, les seniors peuvent facilement s’offrir la résidence de leur rêve avec leur épargne. Il suffit de bien se préparer et de bien s’informer pour profiter des meilleures occasions.

Investissement immobilier, une opportunité pour les retraités établis à l’étranger

Si certains se contentent d’acheter une résidence principale, d’autres acquièrent plusieurs biens immobiliers qu’ils réaménagent afin de les revendre à des prix plus intéressants. Pour créer d’autres sources de revenus, certains mettent leur acquisition en location tandis que d'autres les transforment en maison d’hôtes ou en hôtel.

Il faut cependant comprendre que ce type d’investissement n’est pas sans risques : même si les perspectives de plus-values sont élevées, un retournement de marché peut venir compromettre la rentabilité de l’investissement.

Les mesures principales de sécurité

Avant d’acquérir un bien immobilier à l’étranger, il est fortement recommandé de s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil : certains États, comme la Thaïlande et l’Ile Maurice, ont fixé des restrictions à l’achat de biens immobiliers par des étrangers. Sachez que dans certains pays, l’achat d’un bien immobilier par les étrangers est interdit. Mais ces derniers ont toutefois le droit de louer des propriétés pendant une durée indéterminée.

Pour limiter les risques, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bien choisir le bien immobilier en fonction de ses projets. Ce professionnel saura repérer les meilleures opportunités et vous conseiller en tenant compte de vos besoins et de vos objectifs.

Investir votre capital retraite dans l'immobilier à l'étranger, les formalités

Si vous projetez de recourir à votre épargne pour acquérir un bien immobilier à l’étranger, vous devez faire une déclaration auprès de la douane lorsque le montant est supérieur à 7 500 €. Les responsables vous fourniront un formulaire spécial qui vous permettra de débloquer la somme qu’il vous faut pour réaliser votre projet. Cette démarche doit être accomplie lorsqu’un Français dépense plus de 7 500 € à l’étranger, et ce, quel que soit le mode de paiement utilisé : carte bancaire, chèque, virement bancaire ou paiement au comptant.

Il est également conseillé de s’informer sur la fiscalité du pays d’accueil avant de s’engager pour éviter les mauvaises surprises.

Ne jamais agir seul

Dans tous les cas, quel que soit le type de bien immobilier que vous voulez acheter, pensez à demander un accompagnement personnalisé en contactant une société spécialisée locale qui connait toutes les facettes de ce genre de transaction.

Il est primordial de bien faire examiner les titres de propriété des biens immobiliers avant de les acheter. N’hésitez pas à demander des conseils auprès d’un spécialiste pour être certain que les documents de la propriété qui vous intéresse sont en règle et que le bien ne fait pas l’objet d’un litige notamment entre des héritiers.

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Le système de retraite qui s’applique en Espagne repose sur un système public de retraite par répartition et un système privé de retraite par capitalisation. Ce dernier est constitué de contrats d’assurance-vie, de plans de retraite et de fonds de pension permettant aux adhérents de profiter d’une retraite complémentaire obligatoire.

Organisation du système de retraite espagnol

Le système espagnol des retraites se démarque par sa générosité. Son système public est constitué :

  • D’un régime général pour les salariés et les associés des entreprises commerciales ou des sociétés privées ;
  • De plusieurs régimes spéciaux pour les autres professionnels.

Le principe

Les salariés et les travailleurs indépendants sont tous tenus de cotiser pour profiter d’une pension afin d'assurer leurs vieux jours. L’État a également instauré une retraite non contributive pour subvenir aux besoins des personnes qui ne perçoivent pas de revenus suffisants pour s’acquitter des cotisations. Cette organisation est également dédiée à la prise en charge des personnes qui n’ont pas suffisamment cotisé au cours de leur carrière professionnelle.

Âge de départ à la retraite et durée de cotisation

En Espagne, l’âge légal de départ à la retraite est fixé à 65 ans. Si le report de l’âge légal à 67 ans a été prévu pour 2027, le gouvernement a indiqué que ce changement pourrait intervenir plus tôt.

Il faut cotiser pendant 15 ans pour toucher 50 % de la pension. Pour percevoir une retraite à taux plein, les salariés de l’industrie, du commerce et des services doivent cotiser pendant 35 ans.

Des dispositions pour assurer la pérennité du système

Pour garantir l'efficacité et la durabilité de son système de retraite, l’Espagne a institué plusieurs mesures qui permettraient d’anticiper les évènements pouvant entrainer un déséquilibre à savoir :  

  • Un débat public sur le système de retraite est régulièrement organisé ;
  • Le Pacte de Tolède adopté en 1995 détermine les grandes lignes de la réforme du système de pensions contributives et des préconisations destinées à consolider le système ;
  • Tous les 5 ans, le congrès des députés est chargé de mettre une commission non permanente en place pour examiner la situation et les changements indispensables pour améliorer 
    le système des retraites.

Mais les experts voient plus loin

Malgré toutes les mesures instaurées par les autorités compétentes, les spécialistes de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique) pensent que le système n’est pas encore à l’abri des conséquences du « choc démographique » qui se produira après 2020. Selon eux, l’Espagne devrait inciter la population à retarder leur départ à la retraite et à développer des systèmes de retraite complémentaire.

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Le système de retraite suédois était uniquement par répartition jusqu'en 1998. La pension de retraite était basée sur le salaire moyen des quinze meilleures années et, pour bénéficier d’une retraite à taux plein, il fallait une activité professionnelle d’au moins trente ans. Tout a bien changé depuis.

En 1999, la Suède a réformé son système de retraite. Cela permet une meilleure visibilité aux entreprises et de garder stable le taux des cotisations sociales.

Quel est ce nouveau régime des retraites suédois ?

Le nouveau système de retraite en Suède met en place deux régimes obligatoires : 
1- Une retraite par répartition 
2- Une retraite par capitalisation appelée aussi « retraite complémentaire » qui se rapproche d’un système d’épargne privée

Comment est calculé le nouveau système de retraite ?

Le système général est financé par une cotisation de 18.5% du salaire. Cette cotisation est partagée entre l’employé et l’employeur, répartie en deux tranches. 
La première tranche de 16% est affectée au système par répartition et la deuxième tranche de 2.5% est destinée à la capitalisation, gérée par des fonds de pension.

L’âge légal de départ à la retraite en Suède ?

L’âge légal de départ à la retraite en Suède est de 65 ans. Il est tout de même possible de partir à 60 ans à la retraite, grâce à une simple de dérogation. 
Pour retarder l’âge moyen de départ à la retraite, des plans de formation destinés aux actifs entre 40 et 50 ans ont été mis en place pour ceux qui veulent continuer à travailler afin de compenser leur pension de retraite.

Le taux de remplacement de la retraite de base

Dans le cadre de cette nouvelle réforme des retraites, la Suède met en place le taux de remplacement de la retraite de base. Lequel est calculé sur le revenu moyen obtenu tout au long de sa vie active. Les années d’études sont aussi prises en compte, de même que les années de service militaire et les années à s’occuper de ses enfants à la maison.

La pension de retraite dépend aussi de : 

  • L’espérance de vie 
  • Du montant des cotisations 
  • De la croissance de vie

Les suédois sont informés, chaque année, de ce qu’ils seront susceptibles de toucher lors de leur départ à la retraite.

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Le Japon est un pays dont la population est la plus vieille au monde. C’est le résultat d’une longévité qui progresse et d’une natalité très faible.

Le système de retraite au Japon

Le système de retraite du Japon n’est pas au point. Beaucoup de japonais, peut-être même trop, ne pensent pas à cotiser à une retraite complémentaire. Ils préfèrent placer leur argent dans les banques ou le garder chez eux.

Les Japonais bénéficient d’une pension de base de la Sécurité sociale de 410 € par mois (contre 1 100 € en France).

A contrario, les salariés en CDI, eux, bénéficient d’une pension de retraite de 1 000 € par mois.

L’âge légal de départ à la retraite au Japon

L’âge légal est de 60 ans au Japon. Beaucoup de seniors sont obligés de continuer à travailler. McDonald's en est la preuve : pas moins de 3 500 employés sont âgés de plus de 65 ans sur tout l’archipel.

Réforme de retraite au Japon : manifestations en 2013 ?

Le problème majeur au Japon est la diminution  de la population active et l’augmentation du nombre de retraités. 
Résultat, la Japon souhaite mettre en place une loi qui permettrait de diminuer les charges qui pèsent sur les actifs. Petit à petit, le Japon repousse l’âge de la retraite jusqu'à 65 ans d’ici 2025. C’est l’objectif prévu.

Une continuité d’activité

Les sociétés japonaises se voient proposer une continuité d’activité à leurs salariés hommes âgés de 60 ans qui souhaitent travailler jusqu’à 65 ans et plus. 
Les avantages : les employés travaillent deux ou trois jours à temps plein par semaine ou par mois. Et l’employeur revoit son salaire à la baisse.

Les Japonais qui quittent leur emploi à l’âge de 60 ans

Ceux qui quittent leur emploi à l’âge légal prévu reçoivent leur pension l’année d’après, soit à 61 ans.

Ce qui est prévu pour les années à venir

L’âge légal de départ à la retraite recule tous les ans. A compter de 2016, l’âge légal a été reporté à 62 ans, puis en 2019 à 63 ans. Objectif : 65 ans en 2025.


Le régime national de pension japonais a été créé en 1959, mais les règles applicables actuellement sont issues des lois promulguées en 1994 et en 2000. Par ailleurs, tous les 5 ans, les autorités compétentes effectuent une réforme pour adapter le système à la conjoncture.

Généralités sur le régime national de pension japonais

  • Le régime national de pension du Japon est administré par le Ministère de la Santé, de la Protection sociale et du Travail.
  • L’âge légal de départ à la retraite est fixé à 65 ans par la loi de 1994.
  • Les citoyens qui peuvent toucher une pension complète perçoivent 804 200 yens, l’équivalent moyen de 7 211 €.


Les résidents âgés de 20 ans à 59 ans, qu’ils travaillent ou non, peuvent bénéficier d’une pension de retraite. Les résidents âgés de 60 ans à 64 ans, ainsi que les Japonais qui vivent à l’étranger peuvent profiter d’une couverture volontaire.

La retraite complémentaire au Japon

Le régime complémentaire japonais a été créé par la loi de 1941, mais les mesures applicables actuellement résultent de la loi de 1944 et de la réforme de mars 2000. La retraite complémentaire est facultative au Japon.

Les assurés peuvent demander leur retraite complémentaire dès 60 ans. Pour se constituer des droits au cours de sa carrière, il faut verser 17,35 % du salaire mensuel (8,675 % payés par l’employeur et 8,675 % par le salarié). Le salarié doit également s'acquitter d'une contribution spéciale de 1 % de ses primes.

Le régime complémentaire facultatif s’adresse aux salariés des secteurs du commerce et de l’industrie. Le taux de remplacement est de 60 % du montant du revenu final net.

La retraite des salariés étrangers au Japon

Les salariés étrangers qui résident au Japon peuvent profiter des avantages destinés aux citoyens s’ils ont cotisé dans le régime de retraite pendant au moins 25 ans. Mais comme la plupart des étrangers ne restent pas aussi longtemps, le gouvernement prévoit des cas de remboursement des cotisations d’assurance de pension lorsqu’ils doivent quitter le pays.

Il est ainsi possible de réclamer ses cotisations de retraite avant le départ définitif du pays en remplissant un formulaire de revendication au bureau de Sécurité sociale avant de le déposer auprès des responsables. L’intéressé recevra le remboursement de ses cotisations par courrier.

Si  la personne sait qu’elle ne résidera pas longtemps au Japon et qu’elle est originaire d’un pays qui a passé des accords de pensions avec le Japon, elle peut faire une demande d’exemption de cotisations de retraite. À son arrivée, elle doit déposer les justificatifs requis auprès du bureau de Sécurité sociale le plus proche de sa résidence. Cette démarche lui permet de ne pas faire de demande de remboursement de cotisations de retraite au moment de son départ.

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Aux Pays-Bas, les fonds de pension sont facultatifs. Ce qui n'empêche pas le système de retraite des Pays-Bas d'être le meilleur d’Europe. Les retraites complémentaires représentent 32% du total des retraites et sont versées à 85% aux salariés du secteur privé.


Le régime de base aux Pays-Bas

Le régime public de base a été créé en 1956 et permet de couvrir les Hollandais de 15 à 65 ans. Ce régime public verse des pensions.

Comment est versé le régime public de base ?

Le montant de la pension de base varie selon la composition de la famille et l’âge de ceux qui la composent. Il n'y a pas d'autres conditions. Elle est versée même si la personne n’est pas à la retraite, à partir du moment qu’elle a 65 ans.

A qui est versé le régime public de base ?

  • Une personne seule recevra une pension nette égale à 70% du salaire minimum 
  • Chaque membre d’un couple marié ou non recevra une pension nette égale à 50% du salaire minimum
En 1998, les Pays-Bas ont créé un fonds de réserve des retraites. Ce fonds est alimenté par le budget de l’Etat.

Le rôle du fonds de pension

Les fonds de pension complètent le régime de base. 60% de la population choisit son dernier salaire d’activité comme salaire de référence. La population restante prend pour référence le salaire moyen. 
Il existe 80 fonds de pension. Auxquels il faut ajouter 11 fonds de pension professionnels pour les professions libérales.

Les possibilités au moment du départ à la retraite

L’âge légal de départ à la retraite est de 65 ans. Il est possible de partir à la retraite de façon anticipée (avant 65 ans).


 Le système de retraite par capitalisation des pays-Bas figure parmi les plus performants d’Europe continentale.

Un système protecteur pour les ménages et les personnes à faible revenu

Le régime public de base des Pays-Bas a été mis en place en 1956 et verse des pensions forfaitaires sans conditions aux citoyens. Le montant des forfaits varie en fonction de la composition du ménage et l’âge de chaque membre de la famille.

Le montant de la pension varie en fonction du statut de la personne :

  • Une personne seule perçoit une pension égale à 70 % du salaire minimum.
  • Pour un couple, la pension est égale à 50 % du salaire minimum, soit 100 % par ménage.


Les personnes qui touchent deux salaires ne peuvent se constituer des droits à la retraite que sur la fraction de revenus excédant le salaire minimal net. En 1998, un fonds de réserve des retraites a été mis en place pour garantir le régime de base des Pays-Bas. Approvisionné par l’État, ce fonds de réserve est placé en obligations.

Des fonds de pension en complément du régime de base

Il existe aussi des fonds de pension destinés à compléter les montants octroyés par le régime de base. La plupart de ces fonds  sont des régimes à prestations définies et le montant des pensions complémentaires est déterminé à l’avance à travers la négociation collective.

Il existe à peu près 80 fonds de pension selon les branches professionnelles aux Pays-Bas. Il y a également les 11 fonds dédiés aux professions libérales. 

60 % de la population hollandaise choisissent le dernier salaire d’activité comme référence, tandis que 40 % préfèrent le salaire moyen d’activité pour le calcul de la pension. 

Quelques précisions sur l’âge de départ à la retraite aux Pays-Bas

Bien que l’âge légal de départ à la retraite soit de 65 ans, des cas de départ anticipés sont prévus par la loi. C’est pour cette raison que l’âge de départ réel était, en 2008, de 62,8 ans pour les femmes et de 63,7 pour les hommes. Il faut noter que la décote pour chaque année manquante est très faible aux Pays-Bas : en effet, elle est de 2 % contre 5 % en France.

Pour inciter les Hollandais à attendre l’âge légal de départ, les autorités compétentes ont adopté des réformes : en mai 2010, le ministre des Affaires sociales et du Travail a publié un plan qui devrait favoriser la poursuite d’une activité professionnelle après 65 ans. Cette mesure consiste à accorder une surcote de 5 % pour chaque année supplémentaire après 65 ans.

En octobre 2010, le premier ministre néerlandais a déclaré que l’âge de départ à la retraite va être amené à 67 ans à l’horizon 2025. Ce report se fera en deux étapes : en 2020, l’âge de départ passera à 66 ans, et  sera relevé à 67 ans en 2025. Toutefois, les dispositions dérogatoires qui permettent les départs anticipés restent en vigueur.

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Un climat des plus agréables, une vie quotidienne très économique, une fiscalité qui oublie le capital ... Vivre sa retraite à Bali peut faire rêver. A condition d'être en bonne santé et d'accepter de ne pas être tout à fait propriétaire.

Pourquoi la retraite à Bali ?

C'est une destination paradisiaque : climat tropical chaud, superbes plages, paysages sculptés de rizières, nombreuses activités sportives possibles (plongée sous-marine, surf, randonnées dans un milieu volcanique etc). Bali est un peu la vitrine du tourisme de l'Indonésie. L'originalité de Bali est d'avoir conservé sa religion hindouiste alors que l'Indonésie est devenue le premier pays musulman du monde.

Coût de la vie

On peut considérer que le coût de la vie à Bali est de 60% inférieur à celui de la France. 
Les denrées alimentaires sont à des prix défiant toute concurrence et se trouvent facilement sur les marchés où le marchandage est de mise. En revanche, les produits manufacturés vous coûteront autant qu'en France.
Un repas dans un restaurant local vous coûtera de 4 à 6 €, un café local environ 0,40 €. Il est fort conseiller de ne boire que de l'eau en bouteille encapsulée. La connexion Internet n'est pas toujours très fiable : comptez de 18 à 25 € pour une connexion fixe de bonne qualité. Le carburant vous coûtera environ 43% de moins que dans l'Hexagone. Employer du personnel vous reviendra à une centaine de dollars américains par mois.
Le prix de l'immobilier reste très compétitif, une villa cossue avec piscine coûtant entre 180 000 et 300 000 €. Mais attention, en Indonésie un étranger ne peut pas être propriétaire d'un terrain.

Système financier

Le système financier est solide et n'a pas été affecté par la crise financière de 2008. La monnaie locale est la roupie indonésienne (IDR) : 1 € = 16 850,65 IDR (novembre 2020)

Fiscalité

Du coté de la fiscalité, Bali est une destination très alléchante. Si vous obtenez votre visa de retraité, vous serez considéré comme résident permanent par les autorités indonésiennes. Il vous faudra alors vous enregistrer auprès des service fiscaux locaux et obtenir un numéro de contribuable. L'impôt sur le revenu est progressif avec un maximum de 30% au delà de 30 000 €. La base imposable est large. Elle se compose de l'ensemble des revenus, hormis les pensions de retraite à déclarer en France, et du produit de vos capitaux mobiliers et immobiliers, sauf vos revenus de biens fonciers français à déclarer en France. Les intérêts et les dividendes, de même que les plus-values mobilières et immobilières sont soumises au régime général. En revanche, le capital n'est pas taxé, ni sa transmission. Pas d'impôts sur la fortune et pas de droits de succession.

Fiscalité à Bali Taxation  
Revenus Taux maximal de 30%  
Capital Néant  
Plus-values immobilières Sans objet  
Plus-values mobilières Traités comme les revenus  
Transmission / succession Néant  

Devenir résident

Pour installer votre résidence principale à Bali, il faut demander un visa de long séjour, le plus simple si vous êtes retraité étant de demander un visa spécial retraité. Il faudra alors vous adresser au consulat indonésien le plus proche, à Paris ou à Marseille, qui vous indiquera la marche à suivre. Ce visa retraité sera d'abord valable 1 année, puis renouvelable chaque année pendant 5 années consécutives. Cela coûtera environ 430 € par an et, au bout de ces 5 années, vous pourrez demander un permis de résidence permanente. 
Pour obtenir ce premier visa spécial retraité, vous devrez remplir quelques conditions : avoir plus de 55 ans, s'engager à ne pas travailler, justifier d'un dossier de retraite, avoir une pension de retraite minimale, une couverture médicale et avoir une assurance décès, s'engager à employer pour ses besoins domestiques au moins une personne de nationalité indonésienne, justifier d'un logement correct sur place et de ressources financières pour couvrir ses besoins. Ces exigences financières se traduisent par une pension de retraite d'au moins 1 500 € par mois et par l'achat d'un logement au minimum de 35 000 € ou une location d'au moins 1 000 €. Les conditions immobilières sont raisonnables mais le minimum de pension de retraite semble exagéré par rapport au coût de la vie sur place.
Demander ou faire renouveler un visa sur place est loin d'être simple, l'administration indonésienne pouvant se montrer pointilleuse. Il faudra alors être patient et ne pas compter ses heures. Il existe toutefois des bureaux de l'immigration sur l'île et une antenne consulaire pour vous faire assister.

Les points moins positifs pour une retraite à Bali

Comptez 19 à 25 heures de vol pour vous rendre à Bali depuis la France et entre 800 et 1 200 € pour un billet aller-retour. Une fois à Bali, se déplacer ne sera pas si simple, il n'y a pas de trains sur l'île, les routes sont en mauvais état et la circulation difficile, les bus sont peu fiables. En revanche, il existe des minibus, présents dans toute l'île, et des taxis pas trop chers.

Immobilier

Le secteur immobilier est complexe à Bali.  Comme évoqué plus haut, un étranger ne peut pas être propriétaire d'un terrain, en revanche deux principales solutions sont proposées par les professionnels du foncier, le leasehold et le freehold. 
La location longue durée, le leasehold, généralement de 25 ans, est renouvelable une fois : dans ce cas précis, le propriétaire reste indonésien, vous effectuez les travaux et transformations que vous désirez et à la fin de la durée de location (25 ou 50 ans), le propriétaire indonésien récupère votre maison. Cette pratique est tout à fait légale et semble la moins risquée dans un pays où la sécurité juridique laisse à désirer.
L'autre solution est l'achat en prête-nom, le freehold. Dans ce cas, le terrain (et la contruction qui s'y trouve) sera officiellement acquis par un citoyen indonésien qui vous signera des documents, notamment une procuration irrévocable d'utiliser ou de vendre le bien foncier à votre guise, même en cas de décès du prête-nom, ainsi qu'une attestation indiquant qu'il est le propriétaire fictif du bien. Quelques précautions s'imposent. Le freehold, présenté comme "sûr", parait néanmoins discutable sur le plan juridique car, en cas de décès du prête-nom, ses héritiers pourraient remettre en cause ce montage immobilier. 

Système de santé

Les services de santé locaux manquent d'équipements et de praticiens, la médecine indonésienne reste médiocre. Il existe des cliniques privées de qualité mais à prix d'or.  

Représentation diplomatique française

Agence consulaire de France à Bali
Jalan Umalas I No 80
Kerobokan-Kuta
80117 Bali

Ammbassde de France à Djakarta
Menara BCA -40th floor
JL.MH. Thamrin no1
Jakarta Pusat 10310

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Prendre sa  retraite en Irlande

Pour ce qui est du droit de séjour, il dépend de votre nationalité et de votre situation.

Quels sont les retraités qui ont le droit de vivre leur retraite en Irlande ?

  • Les ressortissants non-EEE (espace économique européen) : il faut demander un visa avant d’entrer en Irlande. Une fois en Irlande, vous devez avoir la permission de rester dans le cas où vous souhaitez y demeurer plus de 3 mois. Il faut que vous justifiiez de ressources suffisantes à l’immigration dès votre arrivée en Irlande. 
  • Les ressortissants EEE (espace économique européen) et les ressortissants suisses  : ils ont le droit de rester en Irlande durant 3 mois. Vous devez justifier d’une assurance maladie et d’assez de ressources pour vivre et donc prouver que vous ne deviendrez pas une charge pour l’État irlandais.

La santé des retraités en Irlande ?

as vous aurez peut-être le droit à la carte médicale. Cette carte vous donne doit à certains services de santé, sans frais. 
Pour ce qui est de la Sécurité sociale, vous devez avoir une obligation de résidence pour bénéficier des prestations d’aide sociale en Irlande.

Votre pension de retraite en Irlande ?

Comme dans beaucoup de pays, les pensions de retraite peuvent être versées dans tous les pays, donc l’Irlande. Si vous avez travaillé dans plus d’un pays membre de l’UE/EEE ou dans un pays avec lequel l’Irlande a un accord bilatéral de Sécurité sociale, il est dons possible que vos périodes d’assurance soient en accord avec l’assurance retraite irlandaise. Ainsi, vous auriez peut-être le droit à une pension de retraite dans chacun des pays.

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Adoptée en septembre 2012, la nouvelle loi pour la réforme du système des retraites de la République Tchèque est applicable depuis le 1er janvier 2013.

Le système de retraite de la République Tchèque

Il faut savoir que le système par répartition n'était pas très sécurisant. En effet, il n’accordait qu'une moyenne de 53 % du salaire moyen, estimé à 1000 € (- 750 €, une fois les impôts  prélevés), vers la fin de l’année 2011. Ainsi, les retraités ne perçoivent qu’une pension moyenne de 422 €.

Comme la plupart des retraités ne peuvent pas vivre correctement de ce faible revenu, la réforme a finalement été mise en place et appliquée.

Transfert partiel des retraites vers des régimes privés

Comme le phénomène de vieillissement rapide de la population n’épargne pas la République Tchèque, les autorités compétentes ont alors dû réformer le système de retraite. Les responsables ont décidé de réaliser un transfert partiel des retraites vers le privé afin de remédier au déséquilibre du système. Si l’ancien régime a été maintenu, les actifs âgés de moins de 40 ans en 2012 seront considérablement pénalisés au moment de la liquidation de leurs droits à la retraite.

Une partie des cotisations versées pour alimenter le système de retraite public sera de ce fait utilisée pour mettre en place un système par capitalisation privé. Les responsables étatiques ont décidé d’augmenter la TVA afin de combler le déficit occasionné par cette mesure.

Le « opt in », une solution préconisée mais peu convaincante

Le « opt-in » se démarque par une gestion pilotée avec une désensibilisation graduelle des avoirs jusqu’au moment de la liquidation des droits à la retraite. Ce produit d’épargne qui dépend de 4 fonds, présentant des niveaux de risques différents, s’apparente de près au Plan d’Épargne Retraite Collectif (PERCO) proposé par les entreprises en France.

Suite à une enquête réalisée en République Tchèque, 9 % des sondés seulement prévoient d’adhérer au système « opt in ». Les responsables ont d’ailleurs précisé que ce produit est dédié aux salariés aisés et aux jeunes actifs. Ce faible taux d’adhésion s’explique aussi par les débats politiques qui prouvent que l’opposition ne partage pas les points de vue du parti au pouvoir et compte reconsidérer la réforme de 2012 en 2014.

Une libre adhésion au système « opt in »

L’adhésion au système « opt in » n’est pas obligatoire, cependant, lorsque le salarié décide d’y recourir, il n’aura plus le droit de se rétracter. En adoptant ce nouveau système, le salarié prend des risques parce qu’il s’agit d’une nouveauté dont les résultats sont encore méconnus.

Par ailleurs, la possibilité d’adhésion a été limitée dans le temps. Les salariés pourront intégrer ce système dans l’année de leur 35ème anniversaire au plus tard. Pour ceux âgés de plus de 35 ans, la mi 2013 a été la limite de dépôt d’inscription.

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Le régime national de pension japonais a été créé en 1959, mais les règles applicables actuellement sont issues des lois promulguées en 1994 et en 2000. Par ailleurs, tous les 5 ans, les autorités compétentes effectuent une réforme pour adapter le système à la conjoncture.

Généralités sur le régime national de pension japonais

  • Le régime national de pension du Japon est administré par le Ministère de la Santé, de la Protection sociale et du Travail.
  • L’âge légal de départ à la retraite est fixé à 65 ans par la loi de 1994.
  • Les citoyens qui peuvent toucher une pension complète perçoivent 804 200 yens, l’équivalent moyen de 7 211 €.


Les résidents âgés de 20 ans à 59 ans, qu’ils travaillent ou non, peuvent bénéficier d’une pension de retraite. Les résidents âgés de 60 ans à 64 ans, ainsi que les Japonais qui vivent à l’étranger, peuvent profiter d’une couverture volontaire.

La retraite complémentaire au Japon

Le régime complémentaire japonais a été créé par la loi de 1941, mais les mesures applicables actuellement résultent de la loi de 1944 et de la réforme de mars 2000. La retraite complémentaire est facultative au Japon.

Les assurés peuvent demander leur retraite complémentaire dès 60 ans. Pour se constituer des droits au cours de sa carrière, il faut verser 17,35 % du salaire mensuel (8,675 % payés par l’employeur et 8,675 % par le salarié). Le salarié doit également acquitter une contribution spéciale de 1 % de ses primes.

Le régime complémentaire facultatif s’adresse aux salariés des secteurs du commerce et de l’industrie. Le taux de remplacement est de 60 % du montant du revenu final net.

La retraite des salariés étrangers au Japon

Les salariés étrangers qui résident au Japon peuvent profiter des avantages de la pension destinés aux citoyens s’ils ont cotisé dans le régime de retraite pendant au moins 25 ans. Mais comme la plupart des étrangers ne restent pas aussi longtemps, le gouvernement prévoit des cas de remboursement des cotisations d’assurance de pension lorsqu’ils doivent quitter le pays.

Il est ainsi possible de réclamer ses cotisations de retraite avant le départ définitif du pays en remplissant un formulaire de revendication au bureau de Sécurité sociale avant de le déposer auprès des responsables. L’intéressé recevra le remboursement de ses cotisations par courrier.

Si  la personne sait qu’elle ne résidera pas longtemps au Japon et qu’elle est originaire d’un pays qui a passé des accords de pensions avec le Japon, elle peut faire une demande d’exemption de cotisations de retraite. À son arrivée, elle doit déposer les justificatifs requis auprès du bureau de Sécurité sociale le plus proche de sa résidence. Cette démarche lui permet de ne pas faire de demande de remboursement de cotisations de retraite au moment de son départ.

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L’Allemagne, comme la plupart des pays européens, a choisi la retraite par répartition. Après deux grandes réformes en 2001 et en 2005, les responsables n’ont pas encore pu se décider à instaurer le système de retraite par capitalisation.

Dans ce pays, les fonctionnaires et les salariés du privé sont sur un pied d’égalité depuis 2005. Le système de cumul retraite-emploi est également applicable.

L’âge légal de départ à la retraite en Allemagne

Si l’âge légal de départ sera progressivement porté de 65 ans à 67 ans en 2029 (contre 62 ans en France), la durée de cotisation pour bénéficier du taux plein est de 45 ans. Au moment du calcul de la pension de retraite, une décote de 3,6 % (plus faible qu’en France : 5 %, plafonnée à 25 %) est appliquée pour chaque année manquante.

Du coup, les personnes âgées sont plus nombreuses à rester actives en Allemagne. Le dispositif du cumul emploi-retraite leur permet en effet de compléter leur faible revenu.

Les exceptions

Il existe quelques exceptions qui permettent de partir avant l’âge légal de départ indiqué :

• Départ anticipé à 63 ans avec 35 ans de cotisations et une décote de 7 % 
• Une retraite à 60 ans avec 15 ans de cotisations pour les personnes au chômage depuis au moins une année ou pour les individus frappés d’invalidité 
• Un départ à partir de 60 ans, mais avec 35 ans de cotisations.

Alignement efficace du public et du privé

Depuis la réforme de janvier 2005, les salariés du privé et les agents de la fonction publique sont soumis aux mêmes règles pour leur retraite. Les privilèges accordés aux fonctionnaires ont été supprimés pour favoriser l’égalité à la retraite. Cette loi a réduit le taux d’imposition des cotisations, mais a augmenté les taxes qui s’appliquent aux pensions de retraite.

Par souci d’équité, les différents produits d’épargne et placements pour la retraite sont catégorisés selon les couches sociales : le taux d’imposition est plus favorable pour les personnes à revenu modeste.

Le cumul emploi-retraite, une formule qui séduit

Même si les Allemands sont obligés de « travailler plus pour gagner moins à la retraite » et que le taux de pauvreté des seniors est plus élevé par rapport à celui de la France, une étude a démontré que le niveau de vie des personnes de plus de 65 ans est correct dans ce pays, grâce au cumul emploi-retraite. Ce système permet aux retraités de reprendre une activité professionnelle pour améliorer leurs revenus et de profiter d’un pouvoir d’achat plus élevé.

En 2011, 761 000 retraités allemands (dont 120 000 âgés de plus de 74 ans) bénéficient de ce dispositif, contre 280 000 seulement en 2000. Il faut noter que la plupart des seniors acceptent des postes qui ne correspondent pas à leurs compétences professionnelles, du moment que les revenus qui en découlent les aident à compléter leur pension de retraite.


Les Allemands sont de plus en plus nombreux à reprendre une activité professionnelle après leur départ à la retraite. Même si, selon les syndicats, le phénomène serait la suite logique des mesures contraignantes de retraite, les intéressés semblent toutefois y trouver leur compte et être satisfaits de la possibilité de rester actifs.

De plus en plus de seniors allemands cumulent emploi et retraite

Le gouvernement allemand a sorti des chiffres significatifs sur le cumul emploi-retraite qu’un quotidien allemand a publié vers la fin du mois d’août 2012. 
Ces données indiquent que 761 000 retraités ont repris une activité professionnelle en 2011. Pour comparaison, il a également été précisé qu’en 2000, ils étaient quelque 280 000 personnes âgées à avoir eu recours à ce dispositif. Ces informations ont permis de constater l’évolution rapide de ce phénomène en Allemagne.

Il faut aussi noter que le cumul emploi-retraite ne séduit pas que les jeunes retraités : en effet, il s’avère que 120 000 retraités cumulant emploi et retraite en 2011 étaient âgés de plus de 74 ans.  

Deux points de vue différents

Retraités et syndicats voient le phénomène de deux manières totalement différentes. Selon une étude publiée sur le sujet, la plupart des seniors interrogés ont indiqué qu’ils ont choisi de redevenir actifs parce qu’ils en ont encore la force, et parce qu’ils estiment que reprendre une activité les aidera à rester en bonne santé. Certains ne souhaitent tout simplement pas se couper du monde du travail.

En revanche, les représentants syndicaux considèrent le fait dans un angle totalement différent. Ils estiment que les retraités travaillent pour compléter leur pension bien insuffisante pour subvenir à leurs besoins. Ils rappellent également que les revenus de retraite s’affaiblissent progressivement à cause de certains éléments tels que l’inflation, les mesures destinées à équilibrer le système de retraite face au vieillissement de la population, et de l’augmentation du taux de chômage. 

Un nouvel emploi dans d’autres secteurs d’activité

Cette étude sur le cumul emploi-retraite a également permis de voir que les seniors acceptent de travailler dans des domaines d’activité qui ne correspondent pas forcément à leurs compétences. D’ailleurs, ils n’ont pas de mal à trouver un nouvel emploi malgré un taux de chômage élevé chez les actifs.  

Les seniors acceptent généralement des postes simples, qui ne nécessitent pas trop d’efforts. Le revenu qui en découle est par conséquent assez maigre. Par exemple, certains peuvent accomplir certaines tâches administratives qui ne nécessitent pas de connaissances spécifiques, d’autres parviennent à mettre leurs compétences au servicesde grandes entreprises.


Un nouveau dispositif qui rabaisse l’âge de départ en retraite en Allemagne

Le gouvernement allemand a validé une réforme qui permet un départ à 63 ans pour les assurés, sous certaines conditions. Rappelons qu’un autre texte prévoit le recul progressif de l’âge légal de départ à 67 ans d’ici 2029.

Les assurés qui remplissent certaines conditions pourront bénéficier d’un départ en retraite anticipée à 63 ans en Allemagne. Le gouvernement a accepté de faire cette concession afin de satisfaire les exigences des sociaux-démocrates, le parti majoritaire présidé par la Chancelière Angela Merkel.

Le pays de la rigueur budgétaire serait-il en train de lâcher du lest ? Le conseil des ministres allemand du 29 janvier dernier a approuvé un projet de loi qui permet aux salariés qui ont cotisé pendant 45 ans de liquider leurs droits à la retraite dès 63 ans. Il s’agit d’un dispositif qui assouplit la réforme de 2007 laquelle prévoit le report progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 67 ans à l’horizon 2029.

Une nouvelle réforme très controversée

Selon les estimations des experts, cette nouvelle réforme pèsera à hauteur d’un milliard d’euros à trois milliards d’euros par an. Jusqu’à la fin de l’année 2018, son financement sera encore assuré par le solde positif de la caisse de retraite, mais à partir de 2019, les jeunes générations devront supporter une hausse de cotisations.

Les médias n’ont pas hésité à s’emparer de l’affaire pour émettre des critiques à l’encontre du gouvernement qui a approuvé une réforme génératrice de déséquilibre et défavorable pour les jeunes actifs. Un quotidien allemand a également déclaré dans un article récent que la grande coalition privilégie les personnes âgées parce qu’elles représentent une grande partie des électeurs.  

Une aide pour les mères à la retraite

Le nouveau projet de loi de réforme des retraites allemand prévoit également la mise en place d’un système d’aide aux mères retraitées qui coûtera entre neuf milliards d’euros et onze milliards d’euros par an. Selon les responsables, le coût total de cette réforme s’élèvera à 60 milliards d’euros à l’horizon 2020.

L’ancien chancelier allemand Gerhard Shröder s’est exprimé et a indiqué que ces décisions s’opposent totalement aux politiques d’ajustements structurels réclamées par l’Allemagne auprès des autres pays européens depuis 2008 afin de réduire l’impact de la crise économique dans la zone euro.

Par contre, Henrik Uterwedde, le représentant de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg, relativise en assimilant ces changements à un rééquilibrage de la politique allemande qui converge vers celle de ses partenaires européens. Il a, par exemple, rappelé que François Hollande vient également d’instaurer une politique qui favorise les entreprises.  

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Le régime de retraite des États-Unis est un système par capitalisation fondé sur le principe d’investissement régulier. Le système de calcul et d’octroi a été forgé et modifié au fil du temps, en fonction des besoins des travailleurs et de la conjoncture.

Les différents régimes de retraite

Le système des retraites des États-Unis est composé de plusieurs régimes d’assurance :

  • Le « Social Security », système de retraite obligatoire et administré par une organisation de l’État fédéral, verse une pension de base dont le montant dépend de la durée de cotisation, du montant des cotisations cumulées et de l’inflation.
  • La pension instaurée par la loi ERISA (Employee Retirement Income Security Act) et la fonction publique des États-Unis.
  • L’IRA (Individual Retirement Account) est une retraite par capitalisation : les employés peuvent épargner et profiter des fonds de pension pour se constituer un complément de revenu pour leur retraite.
  • Aides fédérales complémentaires pour les retraités les plus précaires.

Pour en savoir plus sur les fonds de pension privés

La retraite complémentaire est facultative : les salariés sont libres de cotiser pour se constituer une épargne retraite. Le montant des cotisations et la périodicité des versements ne sont pas fixes. Les sommes accumulées sont investies jusqu’au moment de la liquidation des droits à la retraite.

Les « 401k » sont des fonds privés alimentés par les cotisations versées par les salariés et les employeurs. Cette appellation vient du fait que cette disposition est énoncée au chapitre « 401 » alinéa « k » de l’Internal Revenue Service tax code.

L’âge de départ en retraite

Aux États-Unis, l'âge légal pour demander la liquidation des droits de pension versés par le Social Security est 65 ans. Cependant, la plupart des salariés et des travailleurs exercent une activité au-delà de 65 ans. En effet, le travail a une grande valeur sociale aux États-Unis. Par ailleurs, la crise économique a considérablement diminué le pouvoir d’achat de la population qui doit y faire face en travaillant plus longtemps.


Prévoir sa retraite aux Etats-Unis

La convention internationale de Sécurité sociale unie la France et les Etats-Unis depuis le 2 mars 1987. Elle porte sur les régimes de retraite.

Quel est le but de cette convention ?

La convention internationale de Sécurité sociale prévoit que si vous avez travaillé aux Etats-Unis, ces années cotisées là-bas ne sont pas perdues. Vous touchez d’un côté votre pension de retraite américaine et de l’autre votre pension de retraite française.

Comment fonctionne le versement des deux pensions ?

Votre pension de retraite française vous sera versée ainsi que votre pension de retraite américaine au prorata de vos années de cotisations. Mais cela ne concerne que la pension de retraite de base en France. Il est donc indispensable de prévoir une retraite complémentaire, pour vous assurer un complément de retraite au moment voulu.

La retraite aux USA : plus d’informations

La retraite aux USA s’appelle la «  Old age Survivors Insurance ». Elle est publique, par répartition et universelle. 
L’assurance retraite des Etats-Unis prévoit de verser aux retraités un équivalent, ni plus ni moins, du salaire versé pendant la carrière professionnelle. 
Cette assurance retraite concerne 97% des Américains. Et elle est universelle parce qu’elle touche tous les statuts professionnels (public, privé, indépendants). Elle est versée de la même manière, que vous ayez été salarié dans le privé ou travailleur indépendant, cela ne change rien. Il n'existe pas de polypensionnés aux Etats-Unis.

Il est possible aux Américains de cotiser à des retraites complémentaires. Soit par l'intermédiaire de leur employeur soit individuellement.

Quelques chiffres

    - Les coûts de gestion sont 3 à 6 % inférieurs à ceux de la répartition française 
    - Aucune cotisation sur la tranche au dessus de 8 900  Dollars par mois 
    - Taux de cotisation universel : 12.4% du salaire complet et 1.45%  à verser à Médicaire pour payer les soins médicaux des retraités

Comment est calculée la pension de retraite ?

Le calcul de la pension de retraite se fait sur la base des 420 meilleurs revenus professionnels de cotisation (En France, on calcule sur la base de trimestres).

L’âge légal de départ à la retraite aux Etats-Unis ?

L’âge légal de départ à la retraite est défini en fonction de l’année de naissance. Et vous pouvez partir à la retraite à 62 ans.

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Le système des retraites du Royaume-Uni figure parmi les plus anciens et les plus élaborés d’Europe. Au cours du siècle dernier, la retraite par capitalisation était la plus pratiquée au Royaume-Uni. Dans ce pays, une grande partie des cotisations est prise en charge par les salariés et les chefs des entreprises privées à travers des contrats d’assurance.

Un système de retraite forgé par de nombreuses réformes

Le système de retraite britannique a fait l’objet de plusieurs réformes, mais les mesures applicables actuellement découlent des décisions prises au cours des 30 dernières années. Voici donc les points principaux qu’il faut connaitre :

  • La souscription à un régime complémentaire est obligatoire pour les salariés ;
  • Les salariés peuvent choisir entre un régime public et un régime privé ;
  • Les autorités ont incité les salariés à opter pour une retraite complémentaire privée parce que les pensions publiques se sont considérablement réduites au cours des deux dernières décennies ;
  • Le régime complémentaire public est un système par répartition ;
  • Les salariés peuvent choisir un régime privé de retraite par capitalisation agréé par l’État. Le régime privé peut être une retraite professionnelle mise en place par l’entreprise ou un fonds de pension individuel financé par les versements effectués par le salarié.  

Un système d’épargne retraite collectif

Depuis le 1er avril 2001, toute société qui emploie plus de 5 salariés doit mettre en place des plans de retraite par capitalisation. Tous les employés de plus de 18 ans et recrutés pour une période de plus de 3 mois peuvent bénéficier de ce système d’épargne collective obligatoire. Cependant, l’employeur n’est pas obligé de cotiser.

Ce type de plan n’est toutefois pas sécurisant pour les employés parce que le montant des retraites dépend grandement des cotisations versées et des performances de la Bourse ou du marché de l’immobilier. D’ailleurs, cette situation a été à l’origine de problèmes lors de la crise économique de 2008.

Des mesures pour limiter les impacts de la crise

Il existe une loi qui permet aux Britanniques de rester actifs jusqu’à 70 ans : en faisant ce choix, ils peuvent toucher une prime de 32 000 euros. L’État a institué cette mesure pour accroitre le nombre de cotisants, alors que le taux de chômage dans le pays figure parmi les plus bas d’Europe : moins de 7 % de la population âgée de 15 à 64 ans ne travaillent pas.

Selon les responsables gouvernementaux, l’espérance de vie est plus élevée dans le pays (81 ans pour les femmes et 77 ans pour les hommes) : c’est pour cette raison que l’âge de départ à la retraite a été relevé. En 2010, le gouvernement britannique a déclaré à l’issue de plusieurs concertations que l’âge légal, fixé actuellement à 60 ans pour les femmes et à 65 ans pour les hommes, passera à 66 ans dès 2016.

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Monaco a adopté à la rentrée 2012 une réforme qui permet aux Monégasques de préserver leur retraite jusqu’en 2050.

Que prévoit cette réforme des retraites pour Monaco ?

  • Il n y aura aucune augmentation de l’âge légal de départ à la retraite (65 ans) 
  • Ni hausse du nombre d’années de cotisations 
  • Une clause de revoyure de 7 ans maximum 
  • Principe de retraite minimale garantie pour les faibles revenus

Les changements prévus dans la réforme

La réforme des retraites à Monaco prévoit une augmentation des cotisations patronales et salariales. Ainsi qu’une modification de la méthode d’attribution des points de retraite, qui seront plus compliqués à obtenir.

Ces changements touchent essentiellement les travailleurs transfrontaliers français.

Quelles différences avec la France ?

Les pensions de retraite versées à Monaco sont supérieures de 25 à 27% à celles du régime Français. Et cela ne changera pas pour l'instant.


Le système de retraite monégasque est assez particulier. L’État monégasque propose deux caisses de retraite de base, à savoir la caisse autonome de retraite et la caisse autonome de retraite des travailleurs indépendants, et ne dispose pas d’un système de retraite complémentaire.

Calcul de la pension de retraite

Le régime de retraite monégasque est basé sur un système de répartition par points et se calcule en appliquant les formules suivantes :

Nombre de points acquis au cours d’une année = montant des salaires bruts/salaire de base fixé

Le résultat est plafonné à 4 points par mois.

Montant de la pension mensuelle = Nombre total de points cumulés au cours de la carrière x valeur du point/12

Les travailleurs peuvent obtenir des points sur la base d’un salaire reconstitué pour les périodes d’interruption de travail indemnisées en cas de maladie, d’accident, de maternité ou encore de chômage, suivies d’une activité auprès d’une entreprise affiliée à la caisse autonome de retraite.

La cotisation de la retraite complémentaire des salariés des entreprises monégasques se fait en France

Puisque cet État ne dispose pas de régime complémentaire, les travailleurs ont recours aux caisses de retraite complémentaires françaises et aux caisses françaises d’assurance chômage. La convention collective de retraite et de prévoyance des cadres du 14 mars 1947 et l’Accord national interprofessionnel de retraite complémentaire du 8 décembre 1961 ont étendu les régimes AGIRC et ARRCO aux salariés des sociétés établies à Monaco.

Les assurés qui peuvent prétendre à une pension de base grâce à un travail rémunéré sur le territoire représentant au moins 50 % de la durée totale d’activité validée par les régimes AGIRC et ARRCO peuvent toucher des retraites complémentaires sans abattement.

Âge de départ à la retraite

L’âge de départ à la retraite est fixé à 65 ans. Il est possible de faire une demande dès 60 ans sous certaines conditions.

Conditions de départ en retraite avant l’âge légal

S’il désire partir à la retraite avant l’âge légal, l’assuré :

• Doit quitter tous ses emplois ; 
• Ne doit exercer qu’une activité à temps partiel ; 
• Ne doit plus toucher d’indemnités versées par l’assurance sociale, l’assurance maladie ou l’assurance accident du travail.

S’il décide de poursuivre une activité après 65 ans, il peut travailler jusqu’à 70 ans pour obtenir une majoration de 1,50 % du nombre de points acquis pendant sa carrière pour chaque trimestre d’activité. La majoration est plafonnée à 30 %. 

Les femmes sont soumises à une autre réglementation. Elles peuvent partir à la retraite à 55 ans, à condition qu’elles ne travaillent plus, qu’elles ne touchent pas d’indemnités de remplacement, et si elles ont 3 enfants pendant 8 ans avant leur 16e anniversaire. 

Les pensions de survivants pour les conjoints et les orphelins

En cas de décès de l’assuré, ses enfants et son conjoint peuvent toucher une pension de survivants si sa durée d’activité est suffisante pour recevoir une pension de vieillesse. Le montant est égal à 60 % de la retraite perçue ou que le défunt aurait pu toucher. Le remariage et le concubinage du conjoint survivant annulent le droit à cette pension.

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Plus d’un million de seniors ont déjà choisi de s’établir à l’étranger pour mieux vivre leur retraite : en effet, les organismes de Sécurité sociale français déboursent chaque année plusieurs milliards d’euros en pensions pour les retraités à l’étranger.

Les raisons qui poussent les seniors à partir

En quête d’une meilleure qualité de vie et d’un climat plus clément, les sexagénaires se tournent vers des pays d’accueil situés non loin de la France comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce et l’Italie. Comme le coût de la vie y est de 15 % à 20 % moins élevé, les retraités peuvent y vivre mieux avec leur pension. Pour profiter d’un niveau de vie jusqu’à 50 % important, il faut partir plus loin comme en Thaïlande ou au Brésil.
 

Préparer sa retraite dans un pays étranger

Avant de prendre la décision de passer sa retraite à l’étranger, il est conseillé de bien s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil, les accords sociaux et les conventions d’imposition qui existent entre la destination choisie et la France. Il est également recommandé de bien considérer certains paramètres qui faciliteront l’intégration sociale, garantiront le confort et le bien-être du retraité : climat, proximité avec la France, qualité des infrastructures disponibles sur place, coût de la vie, etc.

Les démarches à accomplir et à respecter

Pour toucher sa pension à l’étranger, il faut en faire la demande, accompagnée d’un certificat de résidence et des coordonnées bancaires à l’étranger, auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). La CNAV réclame tous les ans un certificat d’existence délivré par l’administration du pays d’accueil afin d’être certaine que le retraité est toujours en vie. Il s’agit d’un formulaire préétabli qui doit être visé par le consulat de France.

Retraite et couverture maladie 

La couverture santé des expatriés dans le pays d’accueil va varier selon les États :

• Lorsqu’il s’agit d’un pays membre de l’Union européenne, les pays assimilés et les pays qui ont signé une convention sociale avec la France, le retraité continue de bénéficier de la protection sociale française en cas de maladie ou de problèmes de santé. 
• Dans les pays qui n’ont pas signé d’accord social avec la France, il faut adhérer à la Caisse des Français à l’étranger (CFE) pour profiter de la même couverture maladie que les retraités restés en France.

Fiscalité de la retraite

Lorsqu’un Français réside plus de 183 jours par an à l’étranger et  ne possède pas de résidence ni d’intérêts économiques dans l’Hexagone, les règles d’imposition varient en fonction des accords fiscaux signés entre la France et le pays d’accueil. Si aucune convention n’a été établie, le retraité sera doublement imposé.

Lorsque le retraité a définitivement quitté la France, les prélèvements comme la CSG et la CRDS ne s’appliquent plus. Il peut même profiter d’une fiscalité avantageuse dans certains pays : par exemple, le Maroc propose un abattement de 40 % sur les revenus imposables et une remise de 80 % de l’impôt sur le revenu.

Investir dans l’immobilier

Si vous souhaitez acquérir un bien immobilier dans votre pays d’accueil, il est fortement recommandé de bien s’informer sur les droits de propriété des étrangers dans le pays d’expatriation. Les règles sont plus cadrées dans les États membres de l’Union européenne. Si le retraité souhaite investir dans d’autres pays, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bénéficier de conseils avisés et pour repérer les opportunités qui répondent à ses attentes.

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La retraite en Europe : l’âge légal de départ en retraite dans l’Union européenne

D’un État à un autre, au sein de l’Union Européenne, l’âge légal de départ à la retraite varie. Par exemple, en Allemagne et en Suède, c’est à 67 ans qu’on part à la retraite. A la différence de tous les autres pays de l’U.E.

 

Quelles sont les variations entre les pays membres de l’U.E ?

L’âge de départ à la retraite varie dans chacun des pays membres de l’U.E selon :
1- Le sexe du travailleur
2- Le statut professionnel du futur retraité
3- Les exceptions propres au pays

Les exceptions propres à chacun des pays peuvent être :


  • Retraite anticipée
  • Retraite différée

Le point commun de tous les pays de l’U.E est que le départ à la retraite dépend du nombre d’années travaillées.


Regardons de plus près chacun des États membres de l’U.E

Dans la majorité des pays membre de l’U.E, les personnes sont plus nombreuses à partir à la retraite avant l’âge légal. Mais dans des pays comme la Lettonie, l’Italie, l’Estonie, la Grèce, le Royaume-Uni et la  République Tchèque, le départ à la retraite se fait plus tard que l’âge légal.

Aujourd’hui, tous les régimes de retraite des pays membres de l’U.E sont confrontés au même problème : le vieillissement de la population, qui déséquilibre le système de retraite entre les actifs et les personnes âgées.

Le constat : d’ici 2050, le nombre d’Européens âgés de plus de 80 ans devrait tripler. Et 3 personnes sur 10 auront 65 ans et plus.

A ce déséquilibre s’ajoute la crise économique. Ce qui pèse aussi sur les finances des caisses de retraite.
Aujourd’hui, la tendance dans tous les États membres de l’U.E, c’est la stabilité voir l'augmentation de l’âge de départ en retraite et l’augmentation de la durée des cotisations.


Tous les pays européens réforment leur système de retraite. L’âge légal de départ en retraite varie selon les pays européens. Il varie entre 59 ans en Slovaquie et 67 ans en Allemagne.

Comment se passe la retraite en France ?

En France, l’âge légal de départ en retraite est moins élevé que dans beaucoup de pays européens. La durée de cotisation qui est de 41.5 annuités, est plus longue que dans les autres pays européens.

1- La France et l’Allemagne : recul de l’âge minimum

Pour la France :

  • L’âge légal de départ à la retraite est de 62 ans depuis 2017, de 60 ans pour les personnes ayant commencé à travailler avant 20 ans, avec une retraite à taux plein obtenue au plus tard à 67 ans.
  • Le montant des pensions est calculé sur les 25 meilleures années dans le privé
  • Le montant des pensions est calculé sur les 6 derniers mois pour les fonctionnaires

Pour l’Allemagne :

  • L’âge légal de départ en retraite a été repoussé à 67 ans en 2030
  • L’âge moyen de départ à la retraite est de 62 ans, sous réserve de 35 années de cotisation
  • La loi ne fixe pas de pension minimale
  • Les Allemands doivent prendre une assurance retraite privée complémentaire
  • Le taux d’emploi des 60-65 ans est à un niveau record
  • Les emplois se développent chez les retraités de 65 ans et plus

L’Espagne : D’ici 2027, la retraite devrait passer à 67 ans

  • Durée de cotisation est de 37 ans et le calcul se fera sur la base de 25 années de cotisation au lieu de 15
  • Pension minimale est de 618 €  par mois pour une personne de plus de 65 ans et de 578 € pour les moins de 65 ans

En Grèce :

  • Report de l’âge légal à la retraite à 67 ans
  • Durée de cotisation est de 40 ans
  • La pension de retraite est de 683 € par mois

En Italie :

  • L’âge de départ à la retraite est de 66 ans pour les hommes et 62 ans pour les femmes
  • La période de cotisation est de 41 ans pour les femmes et de 42 ans pour les hommes
  • Le montant des pensions est calculé sur l’ensemble de la carrière

Au Portugal :

  • L'âge de départ à la retraite sera de 66 ans en 2014
  • Durée de cotisation est de 40 annuités
  • Retraite calculée sur la base de l’intégralité de la carrière

La Suède :

  • L’âge légal de départ à la retraite sera de 69 ans très prochainement
  • L’âge légal augmente régulièrement
  • Pension minimale de 800 € pour les personnes en couple et de 900 € pour les personnes seules

Le Royaume-Uni :

  • L’âge légal de la retraite pour les hommes et les femmes sera de 66 ans d’ici 2020
  • Durée de cotisation pour les hommes est de 44 ans et 39 ans pour les femmes
  • Une retraite de base de 116 € par semaine + seconde pension d’Etat sous conditions de ressources

En Pologne :

  • D’ici 2040, l’âge légal de départ en retraite est de 67 ans pour les hommes et les femmes
  • Pas de retraite à taux plein
  • Une pension de retraite est de 189 €

En Hongrie :

  • La pension de retraite s’élève à 358 €
  • L’âge légal de départ en retraite est de 65 ans en 2014
  • 40 annuités pour recevoir une retraite équivalente à 66 ans du salaire brut moyen

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Lorsqu’un Français a travaillé hors de France, mais dans un pays de l’Union Européenne, il peut bénéficier de ses cotisations pour valider ses périodes de chômage non indemnisées.

Certaines périodes, comme celle du chômage non-indemnisé pour fin de droit Assedic, peuvent être validées. Et donc prises en compte dans la durée de cotisation.

Les conditions de validation

Une période d’un an est déjà prise en compte.

Une période plus longue de 5 ans peut être prise en compte, à condition :

  • que l’assuré soit âgé d’au moins 55 ans au moment de la perte de ses droits Assedic 
  • qu’il justifie d’une durée de cotisation d’au moins 20 ans

Petit rappel :

  • il faut que les années d’assurance effectuées à l’étranger correspondent à des périodes ayant donné lieu à des cotisations.

Pour valider ces périodes de cotisations, il faut justifier de documents qui serviront de preuves. Ces périodes doivent correspondent aux périodes indiquées sur le formulaire E 205.

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Si le retraité est fiscalement domicilié hors de France, l’imposition de sa pension de retraite dépend du nouveau pays.

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