La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
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Fiscalité au Maroc | Taxation | |||
Revenus | Taux maximal de 38%. Abattement de 40% à 55% sur les retraites | |
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Capital | 0,9% maximum | |
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Plus-values immobilières | 20%, sauf résidence principale | |
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Plus-values mobilières | 10 à 20% | |
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Transmission / succession | Néant | |
Ambassade de France
3 rue Sahnoun-Agdal
Rabat-Chellah
Consulats généraux de France
Agadir : Boulevard Mohamed Cheikh Saadi, 80000 Agadir
Casablanca : 1 rue du Prince Moullay Abdallah, 15810 Casablanca
Fès : Avenue Abou Obeïda Ibn Al Jarrah, 30000 Fès
Marrakech : Rue Camille Cabana, 40001 Marrakech
Rabat : 49 avenue Allal Ben Abdellah, 10000 Rabat
Tanger : 3 place de France, 90000 Tanger
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Aucun problème pour un Français qui souhaite s'installer en Polynéqie française. Une fois domicilié en Polynésie française, vous êtes de facto non-résident français par l'administration fiscale française.
Cerise sur la gâteau, la fiscalité est l'atout majeur de la Polynésie française. Seuls les impôts directs sont redevables par les particuliers : pas d'impôt sur le fortune immobilière, pas de droits de succession, pas d'impôt sur le capital et pas d'imposition sur les plus-values mobilères comme immobilières.
Les impôts directs se décomposent ainsi
- l'impôt sur le revenu des capitaux mobiliers : 10% de taxation pour les dividendes et 12% sur les intérêts
- la CST (contribution de solidarité territoriale) s'applique sur tous les revenus professionnels et les retraites jusqu'à 25% pour les plus hauts revenus. Elle est prélevée à la source et est calculée pas rapport au revenu mais sans prendre en compte le nombre de parts dans le foyer fiscal.
Fiscalité en Polynésie française | Taxation | |||
Revenus | jusqu'à 25% | |
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Capital | Néant | |
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Plus-values immobilières | Néant | |
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Plus-values mobilières | Néant | |
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Transmission / succession | Néant | |
Le point le plus négatif de la Polynésie française est le coût de la vie : on estime que le panier moyen de la ménagère est 80% plus cher qu'en métropole. Cela est dû à l'importation massive de denrées alimentaires et de produits manufacturés provenant de Nouvelle-Zélande, des régions pacifiques ou encore de l'Europe. Il existe tout de même des marchés locaux et des magasins de proximité souvent tenus pas des Chinois, où les prix pratiqués restent abordables.
Côté automobile, l'addition peut s'avérer salée, avec des prix de 80 à 200% supérieurs à ceux pratiqués en France. Le carburant est peu près au même tarif.
Pour les billets d'avion, comptez de 2000 à 4000 € pour un aller-retour depuis Paris, sachant que le vol dure 24 heures, avec 1 ou 2 escales.
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Pour vos autres revenus extérieurs à la Thaïlande, vous ne serez taxé dans ce pays que si vous rapatriez vos gains l'année même où ils ont été générés. Autrement dit, en pratique, pas d'impostion du tout ! Pour l'argent que vous placerez dans votre banque thaïlandaise, l'imposition est faible (10% sur les dividendes, 15% sur les intérêts) et est prélevée à la source.
Fiscalité en Thaïlande | Taxation | |||
Revenus | Tranche supérieure à 37%. 10 à 15% sur les dividendes | |
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Capital | Néant | |
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Plus-values immobilières | Néant | |
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Plus-values mobilières | Néant | |
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Transmission / succession | Néant | |
Ambassade de France et Section consulaire
35, Charoenkrung road
Soi 36
Bangkok 10500
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Un Français expatrié et en activité dans son pays d’accueil doit obligatoirement verser ses cotisations de retraite auprès des organismes de retraite locaux. Toutefois, il peut également effectuer une affiliation volontaire auprès d’une caisse de retraite en métropole pour bénéficier d’une pension de retraite en France. Mais dans ce cas, il va cotiser dans les deux pays.
Le calcul des droits à la retraite des expatriés dépend des règles qui s’appliquent dans le pays d’accueil :
Dans les pays membres de l’Union européenne mais aussi en Norvège, en Suisse, au Liechtenstein et en Islande, le travailleur expatrié touche une pension versée par le pays dans lequel il a travaillé. C’est la législation locale qui s’applique en ce qui concerne l’âge légal de départ à la retraite et les paramètres pris en compte pour le calcul de la pension de retraite.
Si la personne a travaillé dans plusieurs pays différents, les pensions accordées par les différents États sont additionnées pour obtenir le montant total de la retraite. Si la somme des pensions est inférieure au montant du minimum vieillesse, la Sécurité sociale française lui accorde une allocation complémentaire pour que son revenu atteigne le niveau minimum.
Dans les pays étrangers qui ont signé une convention sociale avec la France, les règles sont très proches de celles qui s’appliquent dans les pays de l’Union européenne. L’assurance vieillesse des salariés expatriés est régie par des accords bilatéraux très explicites dans les 36 États suivants : Andorre, Algérie, Bosnie, Cameroun, Bénin, Canada, Chili, Corée, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, États-Unis, Croatie, Guernesey, Gabon, Israël, Inde, Japon, Macédoine, Jersey, Mali, Mauritanie, Maroc, Mayotte, Monténégro, Monaco, Niger, Philippines, Nouvelle-Calédonie, Québec, Polynésie, Sénégal, Saint-Pierre-et-Miquelon, Serbie, Tunisie, Togo et Turquie.
Dans les pays qui n’ont pas signé d’accord bilatéral avec la France, aucune coordination n’est prévue. Le travailleur expatrié peut cotiser sur place en respectant la législation locale. Il a la possibilité de continuer à cotiser volontairement en France pour profiter d’une pension plus élevée une fois à la retraite.
En cotisant volontairement en France, les expatriés se constituent des droits pour leur retraite de base, pour leur retraite complémentaire, pour l’assurance maladie et pour la maternité. Ce choix ne les dispense pas des cotisations aux régimes obligatoires du pays d’accueil. Il doit donc cotiser deux fois.
Les expatriés qui veulent cotiser volontairement à l’assurance vieillesse doivent adhérer à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE). Il faut noter que pour un expatrié qui cotise volontairement aux régimes obligatoires français et à un régime d’un pays membre de l’Union européenne ou d’un État qui a signé un accord bilatéral avec la France, les trimestres ne seront pris en compte qu’une seule fois lors du calcul de la pension de retraite.
Les organismes suivants peuvent recevoir les cotisations volontaires des expatriés :
- La caisse des Français de l’Étranger (CFE) pour la retraite de base ;
- La Caisse de retraite des expatriés (CRE) pour la retraite complémentaire des salariés ;
- L’Institution de retraite des cadres expatriés (Ircafex) pour la retraite des cadres.
Un expatrié a la possibilité de racheter des trimestres qui correspondent à la période pendant laquelle il a travaillé à l’étranger, et ce, même s’il ne cotise pas auprès d’une caisse de retraite française. Depuis 2011, le prix des trimestres rachetés au titre de l’expatriation est le même que celui des trimestres d’études supérieures et des périodes d’inactivité.
Toutefois, il y a une autre règle qui s’y rapporte : l’expatrié doit racheter tous les trimestres pour lesquels il n’a pas versé de cotisation, à moins que la totalité du rachat dépasse 80 trimestres validés. À ce moment-là, le rachat partiel est autorisé, mais il doit commencer par les trimestres les plus anciens.
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Aujourd’hui, de plus en plus de retraités ont envie de s’installer à l’étranger. Ils peuvent en profiter pour investir dans l’immobilier afin de vivre plus confortablement avec leur pension, ou encore pour rentabiliser leur capital retraite par la location ou la spéculation sur les biens immobiliers.
Dans les pays en voie de développement, à l'instar du Sénégal, du Maroc ou encore de la Thaïlande, les seniors peuvent facilement s’offrir la résidence de leur rêve avec leur épargne. Il suffit de bien se préparer et de bien s’informer pour profiter des meilleures occasions.
Si certains se contentent d’acheter une résidence principale, d’autres acquièrent plusieurs biens immobiliers qu’ils réaménagent afin de les revendre à des prix plus intéressants. Pour créer d’autres sources de revenus, certains mettent leur acquisition en location tandis que d'autres les transforment en maison d’hôtes ou en hôtel.
Il faut cependant comprendre que ce type d’investissement n’est pas sans risques : même si les perspectives de plus-values sont élevées, un retournement de marché peut venir compromettre la rentabilité de l’investissement.
Avant d’acquérir un bien immobilier à l’étranger, il est fortement recommandé de s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil : certains États, comme la Thaïlande et l’Ile Maurice, ont fixé des restrictions à l’achat de biens immobiliers par des étrangers. Sachez que dans certains pays, l’achat d’un bien immobilier par les étrangers est interdit. Mais ces derniers ont toutefois le droit de louer des propriétés pendant une durée indéterminée.
Pour limiter les risques, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bien choisir le bien immobilier en fonction de ses projets. Ce professionnel saura repérer les meilleures opportunités et vous conseiller en tenant compte de vos besoins et de vos objectifs.
Si vous projetez de recourir à votre épargne pour acquérir un bien immobilier à l’étranger, vous devez faire une déclaration auprès de la douane lorsque le montant est supérieur à 7 500 €. Les responsables vous fourniront un formulaire spécial qui vous permettra de débloquer la somme qu’il vous faut pour réaliser votre projet. Cette démarche doit être accomplie lorsqu’un Français dépense plus de 7 500 € à l’étranger, et ce, quel que soit le mode de paiement utilisé : carte bancaire, chèque, virement bancaire ou paiement au comptant.
Il est également conseillé de s’informer sur la fiscalité du pays d’accueil avant de s’engager pour éviter les mauvaises surprises.
Dans tous les cas, quel que soit le type de bien immobilier que vous voulez acheter, pensez à demander un accompagnement personnalisé en contactant une société spécialisée locale qui connait toutes les facettes de ce genre de transaction.
Il est primordial de bien faire examiner les titres de propriété des biens immobiliers avant de les acheter. N’hésitez pas à demander des conseils auprès d’un spécialiste pour être certain que les documents de la propriété qui vous intéresse sont en règle et que le bien ne fait pas l’objet d’un litige notamment entre des héritiers.
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Le système de retraite qui s’applique en Espagne repose sur un système public de retraite par répartition et un système privé de retraite par capitalisation. Ce dernier est constitué de contrats d’assurance-vie, de plans de retraite et de fonds de pension permettant aux adhérents de profiter d’une retraite complémentaire obligatoire.
Le système espagnol des retraites se démarque par sa générosité. Son système public est constitué :
Les salariés et les travailleurs indépendants sont tous tenus de cotiser pour profiter d’une pension afin d'assurer leurs vieux jours. L’État a également instauré une retraite non contributive pour subvenir aux besoins des personnes qui ne perçoivent pas de revenus suffisants pour s’acquitter des cotisations. Cette organisation est également dédiée à la prise en charge des personnes qui n’ont pas suffisamment cotisé au cours de leur carrière professionnelle.
En Espagne, l’âge légal de départ à la retraite est fixé à 65 ans. Si le report de l’âge légal à 67 ans a été prévu pour 2027, le gouvernement a indiqué que ce changement pourrait intervenir plus tôt.
Il faut cotiser pendant 15 ans pour toucher 50 % de la pension. Pour percevoir une retraite à taux plein, les salariés de l’industrie, du commerce et des services doivent cotiser pendant 35 ans.
Pour garantir l'efficacité et la durabilité de son système de retraite, l’Espagne a institué plusieurs mesures qui permettraient d’anticiper les évènements pouvant entrainer un déséquilibre à savoir :
Malgré toutes les mesures instaurées par les autorités compétentes, les spécialistes de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique) pensent que le système n’est pas encore à l’abri des conséquences du « choc démographique » qui se produira après 2020. Selon eux, l’Espagne devrait inciter la population à retarder leur départ à la retraite et à développer des systèmes de retraite complémentaire.
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Le système de retraite suédois était uniquement par répartition jusqu'en 1998. La pension de retraite était basée sur le salaire moyen des quinze meilleures années et, pour bénéficier d’une retraite à taux plein, il fallait une activité professionnelle d’au moins trente ans. Tout a bien changé depuis.
En 1999, la Suède a réformé son système de retraite. Cela permet une meilleure visibilité aux entreprises et de garder stable le taux des cotisations sociales.
Le nouveau système de retraite en Suède met en place deux régimes obligatoires :
1- Une retraite par répartition
2- Une retraite par capitalisation appelée aussi « retraite complémentaire » qui se rapproche d’un système d’épargne privée
Le système général est financé par une cotisation de 18.5% du salaire. Cette cotisation est partagée entre l’employé et l’employeur, répartie en deux tranches.
La première tranche de 16% est affectée au système par répartition et la deuxième tranche de 2.5% est destinée à la capitalisation, gérée par des fonds de pension.
L’âge légal de départ à la retraite en Suède est de 65 ans. Il est tout de même possible de partir à 60 ans à la retraite, grâce à une simple de dérogation.
Pour retarder l’âge moyen de départ à la retraite, des plans de formation destinés aux actifs entre 40 et 50 ans ont été mis en place pour ceux qui veulent continuer à travailler afin de compenser leur pension de retraite.
Dans le cadre de cette nouvelle réforme des retraites, la Suède met en place le taux de remplacement de la retraite de base. Lequel est calculé sur le revenu moyen obtenu tout au long de sa vie active. Les années d’études sont aussi prises en compte, de même que les années de service militaire et les années à s’occuper de ses enfants à la maison.
La pension de retraite dépend aussi de :
Les suédois sont informés, chaque année, de ce qu’ils seront susceptibles de toucher lors de leur départ à la retraite.
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Le système de retraite du Japon n’est pas au point. Beaucoup de japonais, peut-être même trop, ne pensent pas à cotiser à une retraite complémentaire. Ils préfèrent placer leur argent dans les banques ou le garder chez eux.
Les Japonais bénéficient d’une pension de base de la Sécurité sociale de 410 € par mois (contre 1 100 € en France).
A contrario, les salariés en CDI, eux, bénéficient d’une pension de retraite de 1 000 € par mois.
L’âge légal est de 60 ans au Japon. Beaucoup de seniors sont obligés de continuer à travailler. McDonald's en est la preuve : pas moins de 3 500 employés sont âgés de plus de 65 ans sur tout l’archipel.
Le problème majeur au Japon est la diminution de la population active et l’augmentation du nombre de retraités.
Résultat, la Japon souhaite mettre en place une loi qui permettrait de diminuer les charges qui pèsent sur les actifs. Petit à petit, le Japon repousse l’âge de la retraite jusqu'à 65 ans d’ici 2025. C’est l’objectif prévu.
Les sociétés japonaises se voient proposer une continuité d’activité à leurs salariés hommes âgés de 60 ans qui souhaitent travailler jusqu’à 65 ans et plus.
Les avantages : les employés travaillent deux ou trois jours à temps plein par semaine ou par mois. Et l’employeur revoit son salaire à la baisse.
Ceux qui quittent leur emploi à l’âge légal prévu reçoivent leur pension l’année d’après, soit à 61 ans.
L’âge légal de départ à la retraite recule tous les ans. A compter de 2016, l’âge légal a été reporté à 62 ans, puis en 2019 à 63 ans. Objectif : 65 ans en 2025.
Le régime national de pension japonais a été créé en 1959, mais les règles applicables actuellement sont issues des lois promulguées en 1994 et en 2000. Par ailleurs, tous les 5 ans, les autorités compétentes effectuent une réforme pour adapter le système à la conjoncture.
Les résidents âgés de 20 ans à 59 ans, qu’ils travaillent ou non, peuvent bénéficier d’une pension de retraite. Les résidents âgés de 60 ans à 64 ans, ainsi que les Japonais qui vivent à l’étranger peuvent profiter d’une couverture volontaire.
Le régime complémentaire japonais a été créé par la loi de 1941, mais les mesures applicables actuellement résultent de la loi de 1944 et de la réforme de mars 2000. La retraite complémentaire est facultative au Japon.
Les assurés peuvent demander leur retraite complémentaire dès 60 ans. Pour se constituer des droits au cours de sa carrière, il faut verser 17,35 % du salaire mensuel (8,675 % payés par l’employeur et 8,675 % par le salarié). Le salarié doit également s'acquitter d'une contribution spéciale de 1 % de ses primes.
Le régime complémentaire facultatif s’adresse aux salariés des secteurs du commerce et de l’industrie. Le taux de remplacement est de 60 % du montant du revenu final net.
Les salariés étrangers qui résident au Japon peuvent profiter des avantages destinés aux citoyens s’ils ont cotisé dans le régime de retraite pendant au moins 25 ans. Mais comme la plupart des étrangers ne restent pas aussi longtemps, le gouvernement prévoit des cas de remboursement des cotisations d’assurance de pension lorsqu’ils doivent quitter le pays.
Il est ainsi possible de réclamer ses cotisations de retraite avant le départ définitif du pays en remplissant un formulaire de revendication au bureau de Sécurité sociale avant de le déposer auprès des responsables. L’intéressé recevra le remboursement de ses cotisations par courrier.
Si la personne sait qu’elle ne résidera pas longtemps au Japon et qu’elle est originaire d’un pays qui a passé des accords de pensions avec le Japon, elle peut faire une demande d’exemption de cotisations de retraite. À son arrivée, elle doit déposer les justificatifs requis auprès du bureau de Sécurité sociale le plus proche de sa résidence. Cette démarche lui permet de ne pas faire de demande de remboursement de cotisations de retraite au moment de son départ.
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Aux Pays-Bas, les fonds de pension sont facultatifs. Ce qui n'empêche pas le système de retraite des Pays-Bas d'être le meilleur d’Europe. Les retraites complémentaires représentent 32% du total des retraites et sont versées à 85% aux salariés du secteur privé.
L’âge légal de départ à la retraite est de 65 ans. Il est possible de partir à la retraite de façon anticipée (avant 65 ans).
Bien que l’âge légal de départ à la retraite soit de 65 ans, des cas de départ anticipés sont prévus par la loi. C’est pour cette raison que l’âge de départ réel était, en 2008, de 62,8 ans pour les femmes et de 63,7 pour les hommes. Il faut noter que la décote pour chaque année manquante est très faible aux Pays-Bas : en effet, elle est de 2 % contre 5 % en France.
Pour inciter les Hollandais à attendre l’âge légal de départ, les autorités compétentes ont adopté des réformes : en mai 2010, le ministre des Affaires sociales et du Travail a publié un plan qui devrait favoriser la poursuite d’une activité professionnelle après 65 ans. Cette mesure consiste à accorder une surcote de 5 % pour chaque année supplémentaire après 65 ans.
En octobre 2010, le premier ministre néerlandais a déclaré que l’âge de départ à la retraite va être amené à 67 ans à l’horizon 2025. Ce report se fera en deux étapes : en 2020, l’âge de départ passera à 66 ans, et sera relevé à 67 ans en 2025. Toutefois, les dispositions dérogatoires qui permettent les départs anticipés restent en vigueur.
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On peut considérer que le coût de la vie à Bali est de 60% inférieur à celui de la France.
Les denrées alimentaires sont à des prix défiant toute concurrence et se trouvent facilement sur les marchés où le marchandage est de mise. En revanche, les produits manufacturés vous coûteront autant qu'en France.
Un repas dans un restaurant local vous coûtera de 4 à 6 €, un café local environ 0,40 €. Il est fort conseiller de ne boire que de l'eau en bouteille encapsulée. La connexion Internet n'est pas toujours très fiable : comptez de 18 à 25 € pour une connexion fixe de bonne qualité. Le carburant vous coûtera environ 43% de moins que dans l'Hexagone. Employer du personnel vous reviendra à une centaine de dollars américains par mois.
Le prix de l'immobilier reste très compétitif, une villa cossue avec piscine coûtant entre 180 000 et 300 000 €. Mais attention, en Indonésie un étranger ne peut pas être propriétaire d'un terrain.
Le système financier est solide et n'a pas été affecté par la crise financière de 2008. La monnaie locale est la roupie indonésienne (IDR) : 1 € = 16 850,65 IDR (novembre 2020)
Du coté de la fiscalité, Bali est une destination très alléchante. Si vous obtenez votre visa de retraité, vous serez considéré comme résident permanent par les autorités indonésiennes. Il vous faudra alors vous enregistrer auprès des service fiscaux locaux et obtenir un numéro de contribuable. L'impôt sur le revenu est progressif avec un maximum de 30% au delà de 30 000 €. La base imposable est large. Elle se compose de l'ensemble des revenus, hormis les pensions de retraite à déclarer en France, et du produit de vos capitaux mobiliers et immobiliers, sauf vos revenus de biens fonciers français à déclarer en France. Les intérêts et les dividendes, de même que les plus-values mobilières et immobilières sont soumises au régime général. En revanche, le capital n'est pas taxé, ni sa transmission. Pas d'impôts sur la fortune et pas de droits de succession.
Fiscalité à Bali | Taxation | |||
Revenus | Taux maximal de 30% | |
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Capital | Néant | |
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Plus-values immobilières | Sans objet | |
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Plus-values mobilières | Traités comme les revenus | |
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Transmission / succession | Néant | |
Comptez 19 à 25 heures de vol pour vous rendre à Bali depuis la France et entre 800 et 1 200 € pour un billet aller-retour. Une fois à Bali, se déplacer ne sera pas si simple, il n'y a pas de trains sur l'île, les routes sont en mauvais état et la circulation difficile, les bus sont peu fiables. En revanche, il existe des minibus, présents dans toute l'île, et des taxis pas trop chers.
Immobilier
Le secteur immobilier est complexe à Bali. Comme évoqué plus haut, un étranger ne peut pas être propriétaire d'un terrain, en revanche deux principales solutions sont proposées par les professionnels du foncier, le leasehold et le freehold.
La location longue durée, le leasehold, généralement de 25 ans, est renouvelable une fois : dans ce cas précis, le propriétaire reste indonésien, vous effectuez les travaux et transformations que vous désirez et à la fin de la durée de location (25 ou 50 ans), le propriétaire indonésien récupère votre maison. Cette pratique est tout à fait légale et semble la moins risquée dans un pays où la sécurité juridique laisse à désirer.
L'autre solution est l'achat en prête-nom, le freehold. Dans ce cas, le terrain (et la contruction qui s'y trouve) sera officiellement acquis par un citoyen indonésien qui vous signera des documents, notamment une procuration irrévocable d'utiliser ou de vendre le bien foncier à votre guise, même en cas de décès du prête-nom, ainsi qu'une attestation indiquant qu'il est le propriétaire fictif du bien. Quelques précautions s'imposent. Le freehold, présenté comme "sûr", parait néanmoins discutable sur le plan juridique car, en cas de décès du prête-nom, ses héritiers pourraient remettre en cause ce montage immobilier.
Les services de santé locaux manquent d'équipements et de praticiens, la médecine indonésienne reste médiocre. Il existe des cliniques privées de qualité mais à prix d'or.
Agence consulaire de France à Bali
Jalan Umalas I No 80
Kerobokan-Kuta
80117 Bali
Ammbassde de France à Djakarta
Menara BCA -40th floor
JL.MH. Thamrin no1
Jakarta Pusat 10310
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Pour ce qui est du droit de séjour, il dépend de votre nationalité et de votre situation.
as vous aurez peut-être le droit à la carte médicale. Cette carte vous donne doit à certains services de santé, sans frais.
Pour ce qui est de la Sécurité sociale, vous devez avoir une obligation de résidence pour bénéficier des prestations d’aide sociale en Irlande.
Comme dans beaucoup de pays, les pensions de retraite peuvent être versées dans tous les pays, donc l’Irlande. Si vous avez travaillé dans plus d’un pays membre de l’UE/EEE ou dans un pays avec lequel l’Irlande a un accord bilatéral de Sécurité sociale, il est dons possible que vos périodes d’assurance soient en accord avec l’assurance retraite irlandaise. Ainsi, vous auriez peut-être le droit à une pension de retraite dans chacun des pays.
Par le
Adoptée en septembre 2012, la nouvelle loi pour la réforme du système des retraites de la République Tchèque est applicable depuis le 1er janvier 2013.
Il faut savoir que le système par répartition n'était pas très sécurisant. En effet, il n’accordait qu'une moyenne de 53 % du salaire moyen, estimé à 1000 € (- 750 €, une fois les impôts prélevés), vers la fin de l’année 2011. Ainsi, les retraités ne perçoivent qu’une pension moyenne de 422 €.
Comme la plupart des retraités ne peuvent pas vivre correctement de ce faible revenu, la réforme a finalement été mise en place et appliquée.
Comme le phénomène de vieillissement rapide de la population n’épargne pas la République Tchèque, les autorités compétentes ont alors dû réformer le système de retraite. Les responsables ont décidé de réaliser un transfert partiel des retraites vers le privé afin de remédier au déséquilibre du système. Si l’ancien régime a été maintenu, les actifs âgés de moins de 40 ans en 2012 seront considérablement pénalisés au moment de la liquidation de leurs droits à la retraite.
Une partie des cotisations versées pour alimenter le système de retraite public sera de ce fait utilisée pour mettre en place un système par capitalisation privé. Les responsables étatiques ont décidé d’augmenter la TVA afin de combler le déficit occasionné par cette mesure.
Le « opt-in » se démarque par une gestion pilotée avec une désensibilisation graduelle des avoirs jusqu’au moment de la liquidation des droits à la retraite. Ce produit d’épargne qui dépend de 4 fonds, présentant des niveaux de risques différents, s’apparente de près au Plan d’Épargne Retraite Collectif (PERCO) proposé par les entreprises en France.
Suite à une enquête réalisée en République Tchèque, 9 % des sondés seulement prévoient d’adhérer au système « opt in ». Les responsables ont d’ailleurs précisé que ce produit est dédié aux salariés aisés et aux jeunes actifs. Ce faible taux d’adhésion s’explique aussi par les débats politiques qui prouvent que l’opposition ne partage pas les points de vue du parti au pouvoir et compte reconsidérer la réforme de 2012 en 2014.
L’adhésion au système « opt in » n’est pas obligatoire, cependant, lorsque le salarié décide d’y recourir, il n’aura plus le droit de se rétracter. En adoptant ce nouveau système, le salarié prend des risques parce qu’il s’agit d’une nouveauté dont les résultats sont encore méconnus.
Par ailleurs, la possibilité d’adhésion a été limitée dans le temps. Les salariés pourront intégrer ce système dans l’année de leur 35ème anniversaire au plus tard. Pour ceux âgés de plus de 35 ans, la mi 2013 a été la limite de dépôt d’inscription.
Par le
Le régime national de pension japonais a été créé en 1959, mais les règles applicables actuellement sont issues des lois promulguées en 1994 et en 2000. Par ailleurs, tous les 5 ans, les autorités compétentes effectuent une réforme pour adapter le système à la conjoncture.
Les résidents âgés de 20 ans à 59 ans, qu’ils travaillent ou non, peuvent bénéficier d’une pension de retraite. Les résidents âgés de 60 ans à 64 ans, ainsi que les Japonais qui vivent à l’étranger, peuvent profiter d’une couverture volontaire.
Le régime complémentaire japonais a été créé par la loi de 1941, mais les mesures applicables actuellement résultent de la loi de 1944 et de la réforme de mars 2000. La retraite complémentaire est facultative au Japon.
Les assurés peuvent demander leur retraite complémentaire dès 60 ans. Pour se constituer des droits au cours de sa carrière, il faut verser 17,35 % du salaire mensuel (8,675 % payés par l’employeur et 8,675 % par le salarié). Le salarié doit également acquitter une contribution spéciale de 1 % de ses primes.
Le régime complémentaire facultatif s’adresse aux salariés des secteurs du commerce et de l’industrie. Le taux de remplacement est de 60 % du montant du revenu final net.
Les salariés étrangers qui résident au Japon peuvent profiter des avantages de la pension destinés aux citoyens s’ils ont cotisé dans le régime de retraite pendant au moins 25 ans. Mais comme la plupart des étrangers ne restent pas aussi longtemps, le gouvernement prévoit des cas de remboursement des cotisations d’assurance de pension lorsqu’ils doivent quitter le pays.
Il est ainsi possible de réclamer ses cotisations de retraite avant le départ définitif du pays en remplissant un formulaire de revendication au bureau de Sécurité sociale avant de le déposer auprès des responsables. L’intéressé recevra le remboursement de ses cotisations par courrier.
Si la personne sait qu’elle ne résidera pas longtemps au Japon et qu’elle est originaire d’un pays qui a passé des accords de pensions avec le Japon, elle peut faire une demande d’exemption de cotisations de retraite. À son arrivée, elle doit déposer les justificatifs requis auprès du bureau de Sécurité sociale le plus proche de sa résidence. Cette démarche lui permet de ne pas faire de demande de remboursement de cotisations de retraite au moment de son départ.
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L’Allemagne, comme la plupart des pays européens, a choisi la retraite par répartition. Après deux grandes réformes en 2001 et en 2005, les responsables n’ont pas encore pu se décider à instaurer le système de retraite par capitalisation.
Dans ce pays, les fonctionnaires et les salariés du privé sont sur un pied d’égalité depuis 2005. Le système de cumul retraite-emploi est également applicable.
Si l’âge légal de départ sera progressivement porté de 65 ans à 67 ans en 2029 (contre 62 ans en France), la durée de cotisation pour bénéficier du taux plein est de 45 ans. Au moment du calcul de la pension de retraite, une décote de 3,6 % (plus faible qu’en France : 5 %, plafonnée à 25 %) est appliquée pour chaque année manquante.
Du coup, les personnes âgées sont plus nombreuses à rester actives en Allemagne. Le dispositif du cumul emploi-retraite leur permet en effet de compléter leur faible revenu.• Départ anticipé à 63 ans avec 35 ans de cotisations et une décote de 7 %
• Une retraite à 60 ans avec 15 ans de cotisations pour les personnes au chômage depuis au moins une année ou pour les individus frappés d’invalidité
• Un départ à partir de 60 ans, mais avec 35 ans de cotisations.
Depuis la réforme de janvier 2005, les salariés du privé et les agents de la fonction publique sont soumis aux mêmes règles pour leur retraite. Les privilèges accordés aux fonctionnaires ont été supprimés pour favoriser l’égalité à la retraite. Cette loi a réduit le taux d’imposition des cotisations, mais a augmenté les taxes qui s’appliquent aux pensions de retraite.
Par souci d’équité, les différents produits d’épargne et placements pour la retraite sont catégorisés selon les couches sociales : le taux d’imposition est plus favorable pour les personnes à revenu modeste.
Même si les Allemands sont obligés de « travailler plus pour gagner moins à la retraite » et que le taux de pauvreté des seniors est plus élevé par rapport à celui de la France, une étude a démontré que le niveau de vie des personnes de plus de 65 ans est correct dans ce pays, grâce au cumul emploi-retraite. Ce système permet aux retraités de reprendre une activité professionnelle pour améliorer leurs revenus et de profiter d’un pouvoir d’achat plus élevé.
En 2011, 761 000 retraités allemands (dont 120 000 âgés de plus de 74 ans) bénéficient de ce dispositif, contre 280 000 seulement en 2000. Il faut noter que la plupart des seniors acceptent des postes qui ne correspondent pas à leurs compétences professionnelles, du moment que les revenus qui en découlent les aident à compléter leur pension de retraite.
Les Allemands sont de plus en plus nombreux à reprendre une activité professionnelle après leur départ à la retraite. Même si, selon les syndicats, le phénomène serait la suite logique des mesures contraignantes de retraite, les intéressés semblent toutefois y trouver leur compte et être satisfaits de la possibilité de rester actifs.
Cette étude sur le cumul emploi-retraite a également permis de voir que les seniors acceptent de travailler dans des domaines d’activité qui ne correspondent pas forcément à leurs compétences. D’ailleurs, ils n’ont pas de mal à trouver un nouvel emploi malgré un taux de chômage élevé chez les actifs.
Les seniors acceptent généralement des postes simples, qui ne nécessitent pas trop d’efforts. Le revenu qui en découle est par conséquent assez maigre. Par exemple, certains peuvent accomplir certaines tâches administratives qui ne nécessitent pas de connaissances spécifiques, d’autres parviennent à mettre leurs compétences au servicesde grandes entreprises.
Le gouvernement allemand a validé une réforme qui permet un départ à 63 ans pour les assurés, sous certaines conditions. Rappelons qu’un autre texte prévoit le recul progressif de l’âge légal de départ à 67 ans d’ici 2029.
Les assurés qui remplissent certaines conditions pourront bénéficier d’un départ en retraite anticipée à 63 ans en Allemagne. Le gouvernement a accepté de faire cette concession afin de satisfaire les exigences des sociaux-démocrates, le parti majoritaire présidé par la Chancelière Angela Merkel.
Le pays de la rigueur budgétaire serait-il en train de lâcher du lest ? Le conseil des ministres allemand du 29 janvier dernier a approuvé un projet de loi qui permet aux salariés qui ont cotisé pendant 45 ans de liquider leurs droits à la retraite dès 63 ans. Il s’agit d’un dispositif qui assouplit la réforme de 2007 laquelle prévoit le report progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 67 ans à l’horizon 2029.
Selon les estimations des experts, cette nouvelle réforme pèsera à hauteur d’un milliard d’euros à trois milliards d’euros par an. Jusqu’à la fin de l’année 2018, son financement sera encore assuré par le solde positif de la caisse de retraite, mais à partir de 2019, les jeunes générations devront supporter une hausse de cotisations.
Les médias n’ont pas hésité à s’emparer de l’affaire pour émettre des critiques à l’encontre du gouvernement qui a approuvé une réforme génératrice de déséquilibre et défavorable pour les jeunes actifs. Un quotidien allemand a également déclaré dans un article récent que la grande coalition privilégie les personnes âgées parce qu’elles représentent une grande partie des électeurs.
Le nouveau projet de loi de réforme des retraites allemand prévoit également la mise en place d’un système d’aide aux mères retraitées qui coûtera entre neuf milliards d’euros et onze milliards d’euros par an. Selon les responsables, le coût total de cette réforme s’élèvera à 60 milliards d’euros à l’horizon 2020.
L’ancien chancelier allemand Gerhard Shröder s’est exprimé et a indiqué que ces décisions s’opposent totalement aux politiques d’ajustements structurels réclamées par l’Allemagne auprès des autres pays européens depuis 2008 afin de réduire l’impact de la crise économique dans la zone euro.
Par contre, Henrik Uterwedde, le représentant de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg, relativise en assimilant ces changements à un rééquilibrage de la politique allemande qui converge vers celle de ses partenaires européens. Il a, par exemple, rappelé que François Hollande vient également d’instaurer une politique qui favorise les entreprises.
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Le régime de retraite des États-Unis est un système par capitalisation fondé sur le principe d’investissement régulier. Le système de calcul et d’octroi a été forgé et modifié au fil du temps, en fonction des besoins des travailleurs et de la conjoncture.
Le système des retraites des États-Unis est composé de plusieurs régimes d’assurance :
La retraite complémentaire est facultative : les salariés sont libres de cotiser pour se constituer une épargne retraite. Le montant des cotisations et la périodicité des versements ne sont pas fixes. Les sommes accumulées sont investies jusqu’au moment de la liquidation des droits à la retraite.
Les « 401k » sont des fonds privés alimentés par les cotisations versées par les salariés et les employeurs. Cette appellation vient du fait que cette disposition est énoncée au chapitre « 401 » alinéa « k » de l’Internal Revenue Service tax code.
Aux États-Unis, l'âge légal pour demander la liquidation des droits de pension versés par le Social Security est 65 ans. Cependant, la plupart des salariés et des travailleurs exercent une activité au-delà de 65 ans. En effet, le travail a une grande valeur sociale aux États-Unis. Par ailleurs, la crise économique a considérablement diminué le pouvoir d’achat de la population qui doit y faire face en travaillant plus longtemps.
La convention internationale de Sécurité sociale unie la France et les Etats-Unis depuis le 2 mars 1987. Elle porte sur les régimes de retraite.
La convention internationale de Sécurité sociale prévoit que si vous avez travaillé aux Etats-Unis, ces années cotisées là-bas ne sont pas perdues. Vous touchez d’un côté votre pension de retraite américaine et de l’autre votre pension de retraite française.
Votre pension de retraite française vous sera versée ainsi que votre pension de retraite américaine au prorata de vos années de cotisations. Mais cela ne concerne que la pension de retraite de base en France. Il est donc indispensable de prévoir une retraite complémentaire, pour vous assurer un complément de retraite au moment voulu.
La retraite aux USA s’appelle la « Old age Survivors Insurance ». Elle est publique, par répartition et universelle.
L’assurance retraite des Etats-Unis prévoit de verser aux retraités un équivalent, ni plus ni moins, du salaire versé pendant la carrière professionnelle.
Cette assurance retraite concerne 97% des Américains. Et elle est universelle parce qu’elle touche tous les statuts professionnels (public, privé, indépendants). Elle est versée de la même manière, que vous ayez été salarié dans le privé ou travailleur indépendant, cela ne change rien. Il n'existe pas de polypensionnés aux Etats-Unis.
Il est possible aux Américains de cotiser à des retraites complémentaires. Soit par l'intermédiaire de leur employeur soit individuellement.
Quelques chiffres
- Les coûts de gestion sont 3 à 6 % inférieurs à ceux de la répartition française
- Aucune cotisation sur la tranche au dessus de 8 900 Dollars par mois
- Taux de cotisation universel : 12.4% du salaire complet et 1.45% à verser à Médicaire pour payer les soins médicaux des retraités
Le calcul de la pension de retraite se fait sur la base des 420 meilleurs revenus professionnels de cotisation (En France, on calcule sur la base de trimestres).
L’âge légal de départ à la retraite est défini en fonction de l’année de naissance. Et vous pouvez partir à la retraite à 62 ans.
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Le système des retraites du Royaume-Uni figure parmi les plus anciens et les plus élaborés d’Europe. Au cours du siècle dernier, la retraite par capitalisation était la plus pratiquée au Royaume-Uni. Dans ce pays, une grande partie des cotisations est prise en charge par les salariés et les chefs des entreprises privées à travers des contrats d’assurance.
Le système de retraite britannique a fait l’objet de plusieurs réformes, mais les mesures applicables actuellement découlent des décisions prises au cours des 30 dernières années. Voici donc les points principaux qu’il faut connaitre :
Depuis le 1er avril 2001, toute société qui emploie plus de 5 salariés doit mettre en place des plans de retraite par capitalisation. Tous les employés de plus de 18 ans et recrutés pour une période de plus de 3 mois peuvent bénéficier de ce système d’épargne collective obligatoire. Cependant, l’employeur n’est pas obligé de cotiser.
Ce type de plan n’est toutefois pas sécurisant pour les employés parce que le montant des retraites dépend grandement des cotisations versées et des performances de la Bourse ou du marché de l’immobilier. D’ailleurs, cette situation a été à l’origine de problèmes lors de la crise économique de 2008.
Il existe une loi qui permet aux Britanniques de rester actifs jusqu’à 70 ans : en faisant ce choix, ils peuvent toucher une prime de 32 000 euros. L’État a institué cette mesure pour accroitre le nombre de cotisants, alors que le taux de chômage dans le pays figure parmi les plus bas d’Europe : moins de 7 % de la population âgée de 15 à 64 ans ne travaillent pas.
Selon les responsables gouvernementaux, l’espérance de vie est plus élevée dans le pays (81 ans pour les femmes et 77 ans pour les hommes) : c’est pour cette raison que l’âge de départ à la retraite a été relevé. En 2010, le gouvernement britannique a déclaré à l’issue de plusieurs concertations que l’âge légal, fixé actuellement à 60 ans pour les femmes et à 65 ans pour les hommes, passera à 66 ans dès 2016.
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Monaco a adopté à la rentrée 2012 une réforme qui permet aux Monégasques de préserver leur retraite jusqu’en 2050.
La réforme des retraites à Monaco prévoit une augmentation des cotisations patronales et salariales. Ainsi qu’une modification de la méthode d’attribution des points de retraite, qui seront plus compliqués à obtenir.
Ces changements touchent essentiellement les travailleurs transfrontaliers français.
Les pensions de retraite versées à Monaco sont supérieures de 25 à 27% à celles du régime Français. Et cela ne changera pas pour l'instant.
En cas de décès de l’assuré, ses enfants et son conjoint peuvent toucher une pension de survivants si sa durée d’activité est suffisante pour recevoir une pension de vieillesse. Le montant est égal à 60 % de la retraite perçue ou que le défunt aurait pu toucher. Le remariage et le concubinage du conjoint survivant annulent le droit à cette pension.
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En quête d’une meilleure qualité de vie et d’un climat plus clément, les sexagénaires se tournent vers des pays d’accueil situés non loin de la France comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce et l’Italie. Comme le coût de la vie y est de 15 % à 20 % moins élevé, les retraités peuvent y vivre mieux avec leur pension. Pour profiter d’un niveau de vie jusqu’à 50 % important, il faut partir plus loin comme en Thaïlande ou au Brésil.
Avant de prendre la décision de passer sa retraite à l’étranger, il est conseillé de bien s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil, les accords sociaux et les conventions d’imposition qui existent entre la destination choisie et la France. Il est également recommandé de bien considérer certains paramètres qui faciliteront l’intégration sociale, garantiront le confort et le bien-être du retraité : climat, proximité avec la France, qualité des infrastructures disponibles sur place, coût de la vie, etc.
Pour toucher sa pension à l’étranger, il faut en faire la demande, accompagnée d’un certificat de résidence et des coordonnées bancaires à l’étranger, auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). La CNAV réclame tous les ans un certificat d’existence délivré par l’administration du pays d’accueil afin d’être certaine que le retraité est toujours en vie. Il s’agit d’un formulaire préétabli qui doit être visé par le consulat de France.
La couverture santé des expatriés dans le pays d’accueil va varier selon les États :
• Lorsqu’il s’agit d’un pays membre de l’Union européenne, les pays assimilés et les pays qui ont signé une convention sociale avec la France, le retraité continue de bénéficier de la protection sociale française en cas de maladie ou de problèmes de santé.
• Dans les pays qui n’ont pas signé d’accord social avec la France, il faut adhérer à la Caisse des Français à l’étranger (CFE) pour profiter de la même couverture maladie que les retraités restés en France.
Lorsqu’un Français réside plus de 183 jours par an à l’étranger et ne possède pas de résidence ni d’intérêts économiques dans l’Hexagone, les règles d’imposition varient en fonction des accords fiscaux signés entre la France et le pays d’accueil. Si aucune convention n’a été établie, le retraité sera doublement imposé.
Lorsque le retraité a définitivement quitté la France, les prélèvements comme la CSG et la CRDS ne s’appliquent plus. Il peut même profiter d’une fiscalité avantageuse dans certains pays : par exemple, le Maroc propose un abattement de 40 % sur les revenus imposables et une remise de 80 % de l’impôt sur le revenu.
Si vous souhaitez acquérir un bien immobilier dans votre pays d’accueil, il est fortement recommandé de bien s’informer sur les droits de propriété des étrangers dans le pays d’expatriation. Les règles sont plus cadrées dans les États membres de l’Union européenne. Si le retraité souhaite investir dans d’autres pays, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bénéficier de conseils avisés et pour repérer les opportunités qui répondent à ses attentes.
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D’un État à un autre, au sein de l’Union Européenne, l’âge légal de départ à la retraite varie. Par exemple, en Allemagne et en Suède, c’est à 67 ans qu’on part à la retraite. A la différence de tous les autres pays de l’U.E.
L’âge de départ à la retraite varie dans chacun des pays membres de l’U.E selon :
1- Le sexe du travailleur
2- Le statut professionnel du futur retraité
3- Les exceptions propres au pays
Les exceptions propres à chacun des pays peuvent être :
Le point commun de tous les pays de l’U.E est que le départ à la retraite dépend du nombre d’années travaillées.
Dans la majorité des pays membre de l’U.E, les personnes sont plus nombreuses à partir à la retraite avant l’âge légal. Mais dans des pays comme la Lettonie, l’Italie, l’Estonie, la Grèce, le Royaume-Uni et la République Tchèque, le départ à la retraite se fait plus tard que l’âge légal.
Aujourd’hui, tous les régimes de retraite des pays membres de l’U.E sont confrontés au même problème : le vieillissement de la population, qui déséquilibre le système de retraite entre les actifs et les personnes âgées.
Le constat : d’ici 2050, le nombre d’Européens âgés de plus de 80 ans devrait tripler. Et 3 personnes sur 10 auront 65 ans et plus.
A ce déséquilibre s’ajoute la crise économique. Ce qui pèse aussi sur les finances des caisses de retraite.
Aujourd’hui, la tendance dans tous les États membres de l’U.E, c’est la stabilité voir l'augmentation de l’âge de départ en retraite et l’augmentation de la durée des cotisations.
Tous les pays européens réforment leur système de retraite. L’âge légal de départ en retraite varie selon les pays européens. Il varie entre 59 ans en Slovaquie et 67 ans en Allemagne.
En France, l’âge légal de départ en retraite est moins élevé que dans beaucoup de pays européens. La durée de cotisation qui est de 41.5 annuités, est plus longue que dans les autres pays européens.
Pour la France :
Pour l’Allemagne :
L’Espagne : D’ici 2027, la retraite devrait passer à 67 ans
En Grèce :
En Italie :
Au Portugal :
La Suède :
Le Royaume-Uni :
En Pologne :
En Hongrie :
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Lorsqu’un Français a travaillé hors de France, mais dans un pays de l’Union Européenne, il peut bénéficier de ses cotisations pour valider ses périodes de chômage non indemnisées.
Certaines périodes, comme celle du chômage non-indemnisé pour fin de droit Assedic, peuvent être validées. Et donc prises en compte dans la durée de cotisation.
Une période d’un an est déjà prise en compte.
Une période plus longue de 5 ans peut être prise en compte, à condition :
Petit rappel :
Pour valider ces périodes de cotisations, il faut justifier de documents qui serviront de preuves. Ces périodes doivent correspondent aux périodes indiquées sur le formulaire E 205.
Par le