Le PERP : Intérêt pour la retraite, avantages et inconvenients

 

Créé par la loi Fillon en août 2003, Le Plan Épargne Retraite Populaire (PERP) est un produit d'épargne à long terme destiné à la préparation de la retraite. Le souscripteur effectue des versements sur son plan tout au long de sa vie active puis une fois à la retraite, il récupère son capital sous forme de rentes viagères qui lui sont versées jusqu’à son décès.

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Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle et peut être amené à évoluer.

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Le PERP, un produit d'épargne retraite

Le plan d'épargne retraite populaire est idéal pour économiser pendant la vie professionnelle pour ensuite, au moment de la retraite, profiter d'un revenu complémentaire. Il permet également de bénéficier d'avantages fiscaux.

À qui s'adresse le PERP ?

Aujourd'hui, il n'est plus possible de souscrire un PERP mais celui-ci s'adressait à tous : salariés, indépendants, dirigeants ou sans activité professionnelle. 

Il se distinguait ainsi des autres contrats d'épargne retraite réservés à une certaine catégorie professionnelle : 

Bon à savoir

Le PERP n'est plus commercialisé depuis le 1ᵉʳ octobre 2020. La loi Pacte a en effet harmonisé et simplifié les produits d'épargne retraite et crée le Plan d'Épargne Retraite (PER) en remplacement du PERP. Cependant, pas de panique, les détenteurs de PERP peuvent continuer à alimenter leur contrat ou choisir de le transférer vers un PER.

Avantages et inconvénients du PERP

Les avantages du PERP

  • la certitude de bénéficier d’un complément de retraite à vie ;
  • les sommes versées au capital sont déductibles, dans certaines limites, des revenus imposables ;
  • un avantage fiscal très intéressant pour les contribuables fortement imposés (plus de 30 %). Plus votre tranche marginale d’imposition (TMI) est élevée, plus l’économie d’impôt est importante. 

Les inconvénients du PERP

  • le PERP est un produit "tunnel" dont les fonds sont bloqués jusqu’à l’âge de départ en retraite : vous ne pouvez donc pas effectuer de retraits en cas de besoin, sauf déblocages anticipés prévus par la loi ; 
  • au moment de la retraite, la liquidation du contrat est sous forme de rentes viagères et non pas sous forme de capital (sauf cas exceptionnels) ;
  • la rente est imposable au même titre que les pensions de retraite ;

Fonctionnement du PERP

Les frais

Le PERP est un produit soumis à plusieurs catégories de frais : 

  • des frais d’entrée prélevés à chaque versement et qui peuvent aller de 0 à 5 % ;
  • des frais de gestion prélevés chaque année sur le montant total du capital investi et qui atteignent entre 0,7 % et 1 % ;
  • des frais d’arrérage, dus à chaque versement de la rente et allant de 0 à 4 %.

Les versements

La loi n’impose pas de versement minimal ni aucune obligation annuelle de versement. Cependant, les modalités de versement sont contractuelles et dépendent donc du PERP choisi.


👉 Selon le contrat, deux options de versement sont possibles : 

  1. des versements libres : avec un minimum de 50 à 1 500 € selon l’établissement, vous versez ce que vous voulez, quand vous le voulez ;
  2. des versements programmés : les versements se font à date fixe et à montants définis à l’ouverture du PERP. Vous pouvez à tout moment modifier le montant des versements ou les interrompre définitivement ou provisoirement

Sur quels supports financiers sont placées les sommes ?

Il existait plusieurs catégories de contrats PERP proposés par les établissements. Ces contrats se distinguent par les supports financiers sur lesquels le capital est affecté. 

PERP en euros 
C’est le placement le plus sûr ne comportant aucun risque de perte en capital puisque les fonds euros sont 100 % sécurité. La valeur du capital ne peut ainsi pas diminuer, et ce, quelle que soit la conjoncture économique.

⚠️ Les rendements sont, en contrepartie, modestes : 2,60 % en 2023, net de prélèvements sur encours et avant prélèvements sociaux pour les contrats individuels (chiffres Banque de France).

PERP à gestion sécurisée 
Les versements sont affectés sur un fonds en euros sécurisé (même caractéristiques que pour le PERP en euros) et sur un ou plusieurs supports boursiers (SICAV, fonds communs de placement).

Les perspectives de gains sont plus importantes, mais aussi plus risquées, le capital versé sur les supports boursiers n’est pas garanti. La quote-part des affectations entre les supports financiers et le fonds en euros sécurisé évolue en fonction que l’on s’approche de l’âge de la retraite.

À noter que plus on approche de la retraite, plus la quote-part affectée sur le fonds en euros sécurisé est importante.

PERP en gestion libre 
Sur ces plans, le souscripteur répartit ses versements à ses risques et périls sur les différents supports financiers proposés par l’établissement. À tout moment, le souscripteur peut modifier sa répartition en réalisant des arbitrages.

Attention, les arbitrages effectués sous les PERP en gestion libre sont payants (0,5 % à 1 % du montant des sommes transférées).

La disponibilité du capital

Les fonds placés dans un PERP sont bloqués jusqu’au départ en retraite ou à l’âge légal de départ en retraite.
 
Cependant, des cas exceptionnels autorisent le déblocage anticipé des fonds :  
  • invalidité de 2ᵉ ou 3ᵉ catégorie du titulaire du PERP ; 
  • décès du conjoint ou du partenaire de PACS ; 
  • fin de droits aux allocations chômage du titulaire du PERP ;
  • situation de surendettement notifiée par la commission de surendettement ; 
  • cessation d’activité non salariée du titulaire du PERP suite à un jugement de liquidation judiciaire.

Dans certains cas, il est aussi possible de procéder au rachat de son PERP si les deux conditions suivantes sont respectées :

  • la valeur de transfert du contrat est inférieur à 2 000 € ;
  • pour les contrats ne prévoyant pas de versements réguliers : si aucun versement n’a été réalisé au cours des 4 années précédant le rachat ;
  • pour les contrats prévoyant des versements réguliers : si l’adhésion au contrat est intervenue au moins 4 années révolues avant la demande de rachat.

La Fiscalité du PERP

Fiscalité des versements

Chaque année, les sommes versées sur un PERP sont déductibles des revenus imposables. Vous pouvez ainsi alléger votre fiscalité ! pour chaque membre du foyer fiscal, dans la limite d'un plafond légal.

 

Pour les salariés, le plafond de 2024 est égal au montant le plus élevé entre :

  • 10 % des revenus d'activité professionnelle nets de frais de l’année précédente, ces revenus étant plafonnés à 8 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), soit un plafond maximum de 35 194 euros ;
  • 10 % du PASS de l'année précédente, soit 4 399 euros de déduction minimum.

Pour les travailleurs non-salariés (TNS), le plafond est spécifique : pour 2024, il est égal au montant le plus élevé entre : 

  • 10 % du bénéfice imposable de l’année en cours dans la limite de 8 PASS + 15 % de la fraction du bénéfice imposable compris entre 1 et 8 PASS, soit un plafond maximum de 85 780 € ;
  • 10 % du PASS de l'année en cours, soit 4 637 € de déduction minimum.
👉 L'avantage fiscal est proportionnel à votre au taux d’imposition : plus ce taux élevé, plus la diminution d'impôts sera importante. 

 

Exemple de réduction d'impôt pour un versement de 1.000 € :

Tranche marginale d'imposition (TMI) 

Déduction fiscale

Effort d'épargne réel

Non imposable

0 €

1000 €

11 %

110 €

890 €

30 %

300 €

700 €

41 %

410 €

590 €

45 %

450 €

550 €

 

Fiscalité à la sortie

  • sortie en rente :  les revenus du PERP seront imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu après l’application d’un abattement de 10 % et également assujetties aux prélèvements sociaux ;
  • sortie en capital :  les sommes sont imposées comme les pensions de retraite. Il est possible d'opter pour un prélèvement libératoire à 7,5 % si le capital a été versé en une seule fois et si le PERP n'a été alimenté qu'avec des versements déductibles d revenu imposable.
Bon à savoir
 
             Si le montant de la réduction fiscale n'est pas utilisé en totalité sur une année, il est possible de reporter le solde l’année suivante et au maximum pendant les 3 années qui se                                 suivent. Les couples mariés ou pacsés peuvent additionner leurs plafonds de déduction.

 

Par le

Choisir entre le PERP et l’assurance-vie pour préparer sa retraite. Ces deux produits présentent des spécificités différentes qu’il faut connaitre et répondent à des problématiques différentes.

Assurance-vie ou PERP ? Quel produit choisir pour la préparation de sa retraite ?

Les épargnants qui veulent se constituer un complément de revenu à la retraite sont souvent confrontés au même dilemme : PERP ou Assurance-vie, quel est le contrat le plus adapté à leurs besoins ? Le comparatif détaillé suivant devrait vous aider à prendre la bonne décision et à choisir le produit d’épargne le plus adapté à vos priorités et à vos besoins.

 

Source : Terrafemina TV

Comprendre le principe de fonctionnement de ces produits d’épargne

Les modes de fonctionnement du PERP et de l’Assurance-vie sont presque similaires lorsqu’il s’agit de préparer sa retraite : il y a d’abord une phase d’épargne, puis une phase de sortie. Pendant la première étape, le souscripteur doit effectuer des versements sur les différents supports qu’il a préalablement choisis, en fonction du niveau de risque qu’il est prêt à prendre (fonds en euros, unités de comptes, etc.). L’épargne constituée pourra, plus tard, être récupérée sous différentes formes, au moment de la liquidation des droits à la retraite.

Le PERP, plus avantageux d’un point de vue fiscal

En considérant la fiscalité de ces deux produits, nous constatons une différence de fond : si l’assurance-vie ne permet pas de bénéficier d’avantage fiscal pendant la phase de constitution, les possibilités de défiscalisation offertes par le PERP sont nombreuses. En effet, les versements effectués sont exonérés d’impôts sur le revenu dans la limite de 10 % des revenus annuels du souscripteur. La déduction fiscale accordée aux hauts revenus est également limitée au PASS x 8, soit 31 382 euros pour l’année 2017.

Qu’en est-il du blocage des fonds ?

En souscrivant un PERP, vous ne pourrez pas effectuer de retrait avant la date de départ en retraite, à moins que l’un des cas exceptionnels prévus par le contrat se produise : décès du conjoint, invalidité, perte d’emploi, etc. Par contre, les retraits sont libres dans le cadre de l’assurance-vie : les fonds investis sont toujours disponibles.

Modalités de sortie au moment de la retraite

En général, les souscripteurs de PERP bénéficient d’une rente viagère à la sortie. Ils peuvent toucher les 20 % de l’encours sous forme de capital.
En choisissant l’assurance-vie, vous profitez d’une plus grande flexibilité : non seulement il est possible de demander une sortie en rente viagère, mais le détenteur du contrat peut également faire un retrait unique ou encore faire des rachats successifs afin de se constituer une rente à la carte.

Cependant, il faut faire attention : en effectuant des rachats successifs, le souscripteur risque d’en venir à bout de son capital. Pourtant, en choisissant un PERP, il touchera une rente viagère, un complément de revenu garanti à vie.

Modalité d’imposition à la sortie

À la sortie, la situation s’oppose à la phase d’épargne. En effet, le PERP ne permet pas de bénéficier d’avantage fiscal à la sortie. La rente viagère est incluse dans les revenus imposables au barème de l’IR et elle est soumise aux prélèvements sociaux comme toutes les pensions de retraite. Si le souscripteur opte pour une sortie en capital, il doit s’acquitter de prélèvements sociaux (15,5 %) et d’un prélèvement forfaitaire (7,5 %).

Avec l’assurance-vie, la fiscalité est allégée au bout de 8 ans de détention. En cas de rachat, la part d’intérêt est imposée à 7,5 % et 15,5 % de prélèvements sociaux (pour un contrat investi en unités de compte) sont également défalqués, après un abattement de 4 600 euros par an pour une personne seule et de 9 200 euros par an pour un couple. Ainsi, en fonction des montants en jeu, le souscripteur peut se verser une rente non imposée.

Les détenteurs d’assurance-vie qui demandent une sortie en rente viagère ne profitent pas d’une fiscalité avantageuse. En effet, la rente viagère, dans le cadre d’une assurance-vie, est soumise à l’IR et aux prélèvements sociaux de 15,5 % après un abattement qui varie en fonction de l’âge du souscripteur au moment du premier versement.

L’impôt sur la fortune (ISF)

Comme le PERP est un contrat non rachetable, il n’entre pas dans l’assiette de l’Impôt sur la Fortune (ISF) pendant la phase de constitution, contrairement à l’assurance-vie.

Au cours de la phase de rente, le PERP peut également être exonéré d’ISF, mais il faut que le contrat ait été alimenté régulièrement : en d’autres termes, il faut que le souscripteur ait effectué un versement annuel minimal et régulier pendant 15 ans.

Le transfert de contrat est-il possible ?

La possibilité de transférer un contrat d’un établissement à l’autre figure parmi les critères qui influencent le choix des souscripteurs potentiels. Ce genre d’opération est possible avec un PERP, mais ce n’est pas le cas dans le cadre d’une assurance-vie.

Protection de la famille : quel contrat est le plus avantageux ?

La protection de la famille est très importante pour certaines personnes qui veulent épargner pour préparer leur retraite. Dans le cadre d’un PERP, plusieurs options payantes sont proposées au moment de la souscription. Elles peuvent prévoir la réversion accordée au conjoint, une rente pour l’éducation des enfants ou bien des annuités garanties versées pendant une durée minimum, même si le bénéficiaire venait à décéder.

Dans le cadre d’une assurance-vie, le souscripteur peut transmettre le capital restant aux personnes qu’il désigne à travers une clause bénéficiaire. Par ailleurs, ces bénéficiaires profitent d’abattements fiscaux s’élevant à 152 500 euros pour les contrats les plus récents.

Voici un tableau comparatif qui résume toutes les informations précitées :




Assurance-vie

PERP

Avantages fiscaux pendant la phase de constitution

Aucun

Avantages fiscaux plafonnés

Disponibilité des fonds

Retraits et versements libres

Bloqués jusqu’à la retraite, sauf quelques exceptions  

Mode de sortie 

Rente ou rachats

Rente viagère ou 20 % sous forme de capital

Avantages fiscaux à la sortie

Partiellement défiscalisé

Non

Impôt sur la fortune (ISF)

Aucune exonération

Exonération accordée pour les versements réguliers

Possibilité de transferts

Non

Oui

Protection de la famille

Transmission de capital avec abattements

Réversion, rente éducation et annuités garanties


Ainsi, le mode de fonction de ces deux produits d’épargne est similaire, mais les différences sont nombreuses sur le plan fiscal. Si le PERP permet de bénéficier d’une défiscalisation au cours de la phase d’épargne, l’assurance-vie assure des allègements fiscaux au moment de la sortie.

Ajoutons que les conditions peuvent changer d’un cas à l’autre : il est donc recommandé d’effectuer des simulations économiques et fiscales avec l’assistance d’un conseiller spécialisé. Il est également plus judicieux de ne pas considérer uniquement les données financières pour faire son choix. Il faut avoir une vision globale en tenant compte de multiples paramètres tels que la protection des proches en cas de décès, la sensibilité du souscripteur à la disponibilité des fonds, etc. Il faut surtout s’intéresser aux points sur lesquels le PERP et l’assurance-vie divergent.

Par le

Les seniors qui veulent se constituer un complément de revenus à la retraite devraient souscrire à un PERP. Le PERP est un placement qui convient aux seniors fortement imposés.

Le PERP, un investissement rentable pour les seniors lourdement taxés

Les seniors qui désirent se constituer un complément de revenus au moment de la retraite devraient songer à souscrire à un Plan d’épargne retraite populaire (Perp). Les versements sont libres ou programmés, comme dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie. Ils peuvent être injectés sur des fonds sans risque (fonds en euros) ou sur des fonds plus spéculatifs (actions).

Une grande partie de ces versements sont exemptés d’impôt sur le revenu, cependant, il faut comprendre qu’en contrepartie, il y a également des contraintes à supporter : à moins qu’il n’y ait des cas exceptionnels, les fonds sont bloqués jusqu’au moment de la liquidation des droits à la retraite et la sortie en rente viagère concerne 80 % de l’épargne. Seuls 20 % peuvent être retirés sous forme de capital.

Comment investir plus judicieusement ?

Les investisseurs qui veulent verser plus de 10 000 euros ou de 15 000 euros sont invités à négocier les frais d’entrée. Il est possible de réduire les risques au minimum en misant sur le fond en euros du contrat, cependant, le taux de rendement, compris entre 2 et 2,50 %, est plutôt faible.
Il est également possible d’investir sur les fonds en unités de compte : vos placements sont investis sur des supports plus performants sur le long terme (actions, obligations, etc.), mais à court terme, ils dépendent des aléas des marchés.

Il est possible de faire un mix de fonds en euros et de supports en unités de compte pour optimiser les rendements de son épargne. Toutefois, il est fortement recommandé de bien s’informer sur les frais d’arbitrage en cas de modification de la répartition de l’épargne (0,50 % à 1 %) et des frais d’entrée pouvant s’élever à 4,50 %.

Une négociation s’impose à partir de 10 000 euros ou 15 000 euros de dépôts.

Souscription après 50 ans pour des conditions de sortie plus intéressantes

Rappelons que chaque souscripteur doit attendre son départ à la retraite pour pouvoir retirer son épargne, à moins qu’il soit au chômage, en fin de droits ou que son conjoint soit décédé. Pour que cette durée de blocage soit plus courte, il est recommandé de souscrire après son 50e anniversaire.

Si 80 % de l’épargne doit être retirée sous forme de rente, il est possible de récupérer les 20 % en capital. Les souscripteurs qui ont opté pour cette formule peuvent soit s’acquitter de l’impôt sur le revenu, soit se soumettre au prélèvement libératoire de 8 % après un abattement de 10 %.

Il faut savoir qu’il est possible de récupérer la totalité de l’épargne en capital si le souscripteur l’utilise pour l’achat de sa première résidence principale. À ce moment-là, il doit payer l’impôt sur le revenu et des taxes sociales qui s’élèvent à 15,50 %.

Avec la loi Sapin 2, les détenteurs d’une épargne PERP inférieure à 2 000 euros peuvent les récupérer à n’importe quel moment si leur PERP n’a pas été alimenté au cours des 4 dernières années et s’ils perçoivent un revenu plus faible que le plafond de la taxe d’habitation (pour une personne vivant seule : 25 180 euros en 2016).

Une fiscalité avantageuse pour les épargnants soumis aux tranches hautes d’imposition

Les versements effectués sur un PERP peuvent être déduits du revenu imposable dans la limite de 10 % du revenu imposable et d’un plafond bien défini (31 382 euros pour 2017).

Par exemple, un contribuable qui verse 1000 euros réalise une économie d’impôt de 410 euros s’il est imposé à hauteur de 41 %. Cette économie ne s’élève qu’à 140 euros s’il est taxé à hauteur de 14 %. Cette disposition est donc plus avantageuse pour les contribuables fortement imposés. Il faut comprendre que la rente servie dans le cadre d’un PERP est imposable dans les mêmes conditions qu’une pension de retraite, après un abattement de 10 %.

Par le

Le Plan d’épargne retraite populaire (PERP) permet de percevoir une rente à terme.Découvrez les informations suivantes pour optimiser le montant de cette rente.


Quelques conseils pour optimiser la sortie en rentes dans le cadre d’un PERP

Sa fiscalité avantageuse est le seul point fort du PERP : en effet, une grande partie du capital constitué ne peut être récupéré que sous la forme d’une rente viagère. Il est donc primordial que cette opération soit optimisée pour que l’épargne soit profitable.

Comprendre les avantages fiscaux du PERP

Il faut savoir qu’un avantage fiscal est déjà prévu au moment du versement des cotisations. Les sommes versées sur un PERP sont déductibles des salaires et des revenus professionnels dans d’importantes proportions : 10 % des revenus perçus au cours de l’année précédente, compris entre 3 862 euros et 30 893 euros, les seuils minimum et maximum pour l’année 2017.

En contrepartie de ce régime fiscal avantageux, 80 % de l’épargne est obligatoirement récupérée sous forme de rentes viagères. Seuls les 20 % restants peuvent être touchés sous la forme d’un capital.

Il existe toutefois une exception à cette règle : lorsque le souscripteur souhaite utiliser les fonds pour l’achat de sa résidence principale, il peut récupérer 100 % de son épargne sous forme de capital s’il remplit certaines conditions.

Attendre le plus longtemps possible pour clôturer le contrat

En principe, le montant d’une rente viagère s’obtient en tenant compte de deux paramètres : l’épargne cumulée et l’âge du bénéficiaire au moment de la sortie du capital en rentes viagères. Plus le détenteur du contrat attend pour demander cette sortie, plus le montant de cette rente est élevé parce que son espérance de vie reste invariable.

En principe, avec une épargne de 100 000 euros, il touchera une rente mensuelle de 290 euros à partir de 62 ans, de 336 euros à partir de 67 ans et de 399 euros s’il attend 72 ans pour en faire la demande. Toutefois, cette opération ne peut pas être éternellement repoussée : d’après la règlementation fiscale BOI 5B-11-05 du 21 février 2005, la rente doit être versée au plus tard jusqu’à l’âge correspondant à l’espérance de vie définie par les tables de génération qui figurent à l’article A. 335-1 du code des assurances, réduite de 15 ans.


La date limite de dénouement s’évalue également en fonction de la date d’adhésion, mais aussi en fonction de la date à laquelle l’adhérent s’engage à travers un avenant pour reporter la conversion de son capital. Par exemple, un souscripteur né en 1952 détenant un PERP depuis 10 ans et ayant 55 ans, peut différer la liquidation en rentes jusqu’en 2027, jusqu’à l’âge de 75 ans.

 

Source : Le revenu TV

Privilégier les formules personnalisables pour se libérer des contraintes des contrats classiques

La plupart des PERP prévoient une sortie en rentes trop classique en proposant le versement d’un seul et même montant jusqu’au décès du souscripteur. Cette formule n’est plus d’actualité et de plus en plus d’établissements d’assurance présentent aujourd’hui des PERP avec des rentes modulables qui s’adaptent aux besoins financiers des assurés au fil des années.
La rente croissante par paliers figure parmi les offres les plus plébiscitées : le souscripteur touche au départ une rente peu élevée qui augmentera régulièrement par paliers. Grâce à cette option, il sera plus facile de couvrir les dépenses supplémentaires qui peuvent découler d’une hospitalisation, d’une perte d’autonomie, des frais de maintien à domicile, etc.

Prévoir la prise en charge de la dépendance

Aujourd’hui, les assureurs ont également prévu une option dépendance dans les PERP qu’ils proposent. Il s’agit d’une formule qui permet de percevoir le double de la rente initialement versée en cas de dépendance partielle ou totale. Pour couvrir ce bonus, la rente viagère de départ est définitivement minorée de 8 à 10 %. Il faut bien comprendre qu’aucune hausse n’est prévue si le bénéficiaire ne présente aucune perte d’autonomie au fil des années.
Il faut pourtant admettre que cette option peut s’avérer très intéressante pour les seniors qui n’ont pas souscrit d’assurance dépendance et qui ne souhaitent pas toucher à l’épargne constituée à travers une assurance-vie, destinée à leurs enfants.


Si vous avez choisi un contrat trop classique, vous avez toujours la possibilité de demander un transfert intégral de votre épargne sur un produit plus intéressant, avec plusieurs formes de rentes, si vous n’avez pas encore demandé le dénouement de votre PERP.

Il faut noter que cette opération fiscalement neutre est parfaitement légale : elle ne s’accompagne d’aucune imposition sur le revenu, ni de prélèvement social. En plus, si vous demandez ce transfert pour un contrat souscrit il y a plus de 10 ans, l’opération sera totalement gratuite et toutes les formalités seront effectuées par votre nouvel assureur.

Par le

Le PERP est un produit qui permet aux souscripteurs de se constituer un complément pour la retraite et de défiscaliser les versements effectués. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le PERP.


Le PERP, un produit d’épargne qu’il faut bien connaitre avant de s’engager

Le PERP est proposé sur le marché depuis plus d’une décennie afin de pousser les particuliers, salariés et travailleurs indépendants, à se constituer une épargne pour la retraite. Il faut savoir qu’il s’agit d’un produit qui s’adresse surtout aux salariés et indépendants qui perçoivent des revenus confortables qui veulent bénéficier de la mesure de défiscalisation sur les versements effectués.

Le PERP créé en 2004

Le PERP existe depuis 2004 et permet aux souscripteurs de se constituer un complément de retraite. Une fois qu’ils demandent la liquidation de leurs droits à la retraite, ils reçoivent une rente viagère, un complément de revenu à vie.

Au moment de son lancement en 2004, le PERP a immédiatement séduit 1,25 million de Français, mais cet engouement s’est rapidement atténué avec 446 000 souscriptions en 2005, puis une moyenne de 60 000 par an entre 2009 et 2011. Le nombre de souscripteurs a de nouveau augmenté progressivement à partir de 2012 (73 000), puis un peu plus de 100 000 en 2014. En 2015, la Fédération des assureurs a enregistré 110 000 souscriptions : le nombre de PERP a atteint 2,34 millions, avec un encours de 14 milliards d’euros, contre 7,5 milliards à la fin de l’année 2011.

Ce revirement s’explique par le bénéfice qui découle de la défiscalisation : tous les ans, les versements sur le PERP ne sont pas comptabilisés dans le revenu imposable, dans la limite de seuils légalement fixés. Il faut noter que les versements sur le PERP ne sont pas inclus dans le plafond des niches fiscales, réduit à 10 000 euros en 2013.

Source : Fidroit

Avantages pour les contribuables fortement imposés, dans les tranches supérieures du barème d’imposition sur le revenu

D’après les professionnels du secteur, le PERP intéresse un public spécifique qui ne correspond pourtant pas à l’appellation « populaire » : en effet, ce produit intéresserait les contribuables les plus imposés : il s’agit de ceux dont le taux maximal d’imposition applicable à la partie supérieure de leurs revenus s’élève à 30 %, 41 % ou 45 %.

Il faut également comprendre que ce produit est plus recommandé aux assurés âgés de plus de 40 ans parce que les fonds investis restent bloqués jusqu’au jour de départ à la retraite. Les souscripteurs ne peuvent demander de déblocage anticipé qu’en cas de :

  • Surendettement,
  • De décès du conjoint marié ou pacsé,
  • De fin des droits à l’assurance chômage,
  • D’invalidité de 2e ou de 3e catégorie et de liquidation judiciaire de l’entreprise pour les travailleurs indépendants.

Le projet de loi Sapin II prévoit un nouveau motif de déblocage des fonds pour les PERP inactifs de moins de 2 000 euros : si cette mesure est votée, elle viendra s’ajouter à la liste précitée.

Comme la réduction d’impôt accordée dans le cadre du PERP n’est pas comprise dans le plafond des niches fiscales de 10 000 euros pour l’année 2016, ce produit d’épargne est plus avantageux pour les actifs qui doivent s’acquitter d’un impôt sur le revenu très élevé. Les établissements qui proposent des produits d’épargne orientent les jeunes actifs et les souscripteurs dont la fiscalité est plutôt faible vers l’assurance-vie, un contrat plus adapté à leur âge et à leur situation financière.


Selon les responsables de ces compagnies, les souscripteurs ont en moyenne entre 35 ans et 45 ans. Il s’agit des contribuables de la tranche à 30 % ou plus qui ont assez d’argent à placer, parce que leur épargne de précaution ne doit pas être versée dans un PERP.

Au cours des premières années, le PERP a séduit des actifs ayant un niveau de vie moyen, mais ces derniers ont dû limiter leurs versements à cause des contraintes qui accompagnent ce produit d’épargne et l’encours moyen n’excède que de très peu le seuil des 6 000 euros.

L’Administration fiscale encourage la souscription d’un PERP

Au cours des cinq dernières années, l’encours a connu une hausse grâce aux nouveaux souscripteurs qui investissent jusqu’à 90 000 euros. Certains versent même de 9 000 euros à 10 000 euros dès l’ouverture de l’épargne.

Les courtiers qui proposent le PERP sont ravis de la publicité gratuite qui figure sur les formulaires fiscaux : à la dernière page, de ces imprimés, les contribuables peuvent trouver le plafond disponible pour la déduction des cotisations d’épargne retraite valable pour l’année 2016 : ce sont les versements que le contribuable peut effectuer jusqu’à la fin de l’année 2016 en vue de profiter des avantages fiscaux accordés en 2017 : il s’agit de la déclaration de 2017 au titre des revenus perçus en 2016.

Il faut noter que ce seuil peut être très élevé parce que les plafonds des trois dernières années sont cumulables lorsque le souscripteur n’a pas effectué de versement. Aujourd’hui, pour une année, le montant maximum déductible du revenu imposable s’élève à 30 000 euros. Ce plafond se calcule à partir du plafond annuel de la Sécurité sociale (38 040 euros en 2015 ; 38 616 euros en 2016) : il est égal au montant le plus élevé situé entre 10 % du PASS de l’année précédente et 10 % du revenu annuel de l’année précédente. Ce plafond est limité à 8 fois le Pass de l’année précédente. Si le souscripteur veut effectuer un versement en 2016, le montant maximal est limité à 30 432 euros, sur la base du Pass de l’année 2015. Pour l’année 2017, calculé sur la base du Pass 2016, il s’élève à 30 893 euros.

Sortie en capital ou sous la forme d’une rente viagère ?

Si le PERP permet de toucher une rente viagère tout au long de ses vieux jours, l’assuré peut demander une sortie en capital à hauteur de 20 % de son épargne. Il existe également des cas qui permettent de récupérer la totalité du capital, s’ils sont prévus dans le contrat signé auprès de l’assureur :

  • Achat d’une résidence principale, à condition de ne pas avoir été propriétaire pendant deux années ;
  • Si le montant de la rente annuelle n’excède pas 480 euros, soit 40 euros par mois.

0 % de frais sur les versements chez les courtiers en ligne

Certains établissements bancaires ou assureurs traditionnels demandent des frais de versement qui réduisent le capital investi avant même que des intérêts soient générés. Ainsi, les courtiers web ont profité de cette situation pour attirer l’attention des souscripteurs : ils proposent des PERP avec 0 % de frais de versement.

Bien que les courtiers qui proposent ce type de contrats soient nombreux, les produits présentés sont pratiquement similaires, parce que le PERP est un contrat collectif qui dépend généralement d’un seul groupement d’épargne retraite populaire (GERP). Il s’agit d’une structure associative spécialement montée pour faciliter la gestion des contrats avec des volumes relativement plus ou moins faibles. Les courtiers web distribuent le même contrat établi par un assureur et issu d’un seul GERP.

Retrouvez les meilleurs contrats PERP 

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L’Afer projette de proposer un Perp à ses adhérents pour qu’ils puissent préparer leur retraite dans les meilleures conditions. Connue pour son contrat d’assurance-vie, l’association veut multiplier ses offres avec un Perp.

L’Association française d’épargne et de retraite a donné sa conférence de presse annuelle à Paris, le 14 janvier 2014. Son président Gérard Bekerman a annoncé qu’un Plan d’épargne retraite populaire sera bientôt proposé aux adhérents de l’association afin de « leur rendre service ».  Selon ce responsable, le Perp est la formule la plus adaptée aux besoins de leurs membres en vue de mieux préparer leur retraite.

Un projet en cours de préparation

Le président de l’Association a annoncé le lancement d’un Perp et a rajouté que ce projet sera étudié en assemblée générale. Cependant, il n’a pas précisé si cette présentation se fera au cours de la prochaine assemblée générale programmée pour le 30 juin 2014 à Bordeaux. Aucune déclaration n’a été faite sur le choix de l’assureur qui travaillera avec l’association dans le cadre de la mise en place du Perp.

Rappelons que le contrat d’assurance-vie proposé par l’Afer est couvert par Abeille Assurances : le taux de rendement du fonds en euros pour l’année 2013 (3,36 %) est au-dessus de la moyenne du marché (2,70 %). Il faut noter que ces chiffres n’incluent pas les frais de gestion, mais ils englobent les prélèvements sociaux. En 2012, ce taux de rendement était de 3,45 %.

Pourquoi souscrire un Perp ?

Le Plan d’épargne retraite populaire est un produit qui permet de se constituer un complément de revenus pour la retraite. Lorsque le souscripteur demande la liquidation de ses droits à la retraite, il pourra également profiter des droits qu’il a acquis sur son Perp.

Il faut savoir que le Perp est accessible à tous les professionnels qui devront un jour partir à la retraite, quel que soit leur domaine d’activité (privé, public, secteur agricole, travailleurs indépendants, professionnels libéraux, etc.). Les personnes au chômage peuvent aussi ouvrir un Perp afin d’épargner pour bénéficier d’un complément de revenus plus tard.