La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
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Avec les différentes réformes sur la retraite, notamment l’entrée en vigueur de la nouvelle loi au 1er septembre 2023, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Pour les travailleurs qui ont 40 ans actuellement, voici une petite mise au point pour bien comprendre l’âge de départ à la retraite et les conditions à remplir pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
En revanche, pour ceux qui font une carrière longue entamée très jeune, il est possible de partir à la retraite avant 64 ans.
Si par exemple, vous avez commencé à travailler à 18 ans ou avant, vous avez la possibilité de partir à 62 ou même à 60 ans.
Dans tous les cas, les travailleurs âgés de 40 ans aujourd’hui ne seront pas affectés par ces modifications : ils devront de toute façon compléter leurs 172 trimestres de travail pour espérer une pension à taux plein.
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Les performances passées ne présagent pas des performances futures
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La réforme des retraite, votée dans une ambiance electrique sur l'âge de la retraite décalé à 64 ans pose le problème du chômage des séniors et des solutions pour y remedier. Parmi les mesures présentées, les pistes pour inciter les seniors au chômage à reprendre un emploi sont focalisées sur 3 points : L'index sénior, l'amélioration des conditions du cumul emploi retraite et l'amménagement de la retraite progressive.
Marilyn Vilardebo, présidente et fondatrice du cabinet de conseils retraite Origami & Co nous répond sur le sujet
MV: Le cumul emploi-retraite est un dispositif qui permet de pouvoir continuer à travailler tout en percevant ses pensions de retraite. Attention toutefois car certaines caisses ne le permettent pas comme par exemple la CAVAMAC (agent d’assurance) ou ne permettent qu’un cumul emploi et retraite dit « libéralisé » ( CAVP caisse des avocats). En effet, si vous liquidez vos pensions à taux minoré, vous devez respecter des plafonds de revenus, qui ne sont pas les mêmes suivants les caisses, si vous voulez cumuler emploi et retraite alors que, si vous déclenchez vos pensions à taux plein, le dispositif est « libéralisé » car aucun plafond de revenus est à respecter.
Quant à la retraite progressive, il s’agit de déclencher une partie » de ses pensions à partir de 60 ans et sous conditions d’avoir accumulé 150 trimestres minimum. Il faut donc être à temps partiel et vous percevez le montant de pension du % non travaillé. Par exemple ? si vous êtes à 60% de temps de travail, votre retraite progressive sera de 40%. L’intérêt c’est que vous continuez à cotiser pour votre retraite définitive sur 60% dans l’exemple et à 100% sur décision de l’employeur. Les professions libérales n’ont pas accès à ce dispositif.
MV : Pas d’information précise à ce jour sur ces 2 sujets par le gouvernement . Concernant la retraite progressive : la grande question est de savoir s’ils vont décaler l’âge d’ouverture ou pas…Il serait logique de le faire.
MV : Pour faire son choix, cela dépend de 2 critères : objectif de vie et calculs. Si vous avez envie de lever le pied et pas le droit à la retraite au titre des carrières longues, vous pouvez opter (avec l’accord de votre employeur pour un passage en temps partiel pour les salariés) pour une retraite progressive.
Si vous souhaitez plutôt continuer d’exercer, il faut faire les calculs pour savoir si vous n’avez pas intérêt à liquider à taux plein au plus tôt (par le biais d’un rachat de trimestres si taux minoré) pour pouvoir cumuler emploi et retraite de façon « libéralisé ». Evidemment, les calculs démontreront aussi si le coût du rachat vaut la peine via une durée de rentabilité sous 10 ans maximum et dépendra aussi du montant de vos pensions. Plus le montant des pensions est significatifs, plus le rachat est une option rentable !
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Pour cette deuxième édition de l’Observatoire de la Protection des Français* Aéma Groupe réalisée en partenariat avec l’Ifop, a été menée auprès d’un panel représentatif de plus de 3 000 personnes à fin 2022**. Leur sentiment global de protection pour eux et leurs proches recule en un an de 0,3 point à 5,7/10. Il est encore plus bas pour les 18-24 ans (5,4) et les 35-49 ans (5,3). Parmi la population active, les artisans-commerçants (5,3) se déclarent particulièrement « mal protégés ».
Les principaux points de l'études ressortent que :
Dans un contexte marqué par la brusque montée de l’inflation, la hausse des prix, la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, le pouvoir d’achat est la préoccupation prioritaire des Français pour la société (44%, +1 point vs 2021) selon la deuxième édition de l’Observatoire de la protection. Les Français n’hésitent pas à déclarer que le maintien du pouvoir d’achat représente pour eux-mêmes une véritable source d’inquiétudes et de stress en 2022 (32%).
Le changement climatique est la deuxième source de préoccupation des Français pour la société, (31%, +11 points), avec un sentiment d’éco – anxiété accentué par les catastrophes naturelles survenues l’été 2022 (canicule, sécheresse, incendies).
Autres sujets de préoccupations globaux pour les Français : la sécurité (34%, -14 points) dont la sécurité des personnes (21%, -8 points) et la santé (26%, -4 points) particulièrement l’accès aux soins (21%).
Parmi les sujets « classiques » d’inquiétude personnelle pour soi et ses proches figurent le vieillissement et la santé. Plus d’un répondant sur deux exprime ainsi des craintes liées au vieillissement (en particulier le décès et la dépendance) comme sources d’appréhension personnelle (52%, contre 64% en 2021). Pour plus 4 Français sur 10, la santé reste considérée comme une source d’appréhension (43%, contre 54% en 2021).
Mais sujet de forte actualité, dans un contexte d’intense débat public et d’incertitudes sur le système de financement, la préparation de la retraite (sur l’aspect financier) représente une importante source d’inquiétude pour soi-même et ses proches. Ce sujet fait partie du trio des thématiques pour lesquelles les Français demandent à être davantage accompagnés (21%).
Après une année 2022 marquée par des évènements climatiques extrêmes, le changement climatique est devenu le deuxième sujet de préoccupation des Français pour la société, (31% le mentionnant comme tel, contre 20% l’année précédente). Plus d’1 Français sur 2 (55%) ressent de « l’éco-anxiété », et se montre inquiet des conséquences directes du changement climatique. Pour y faire face, les répondants se déclarent prêts à changer certaines de leurs habitudes et surtout celles qui vont dans le sens de la maîtrise du pouvoir d’achat, comme l’isolation du logement.
En matière de prévention, les répondants déclarent attendre des assureurs accompagnement, sensibilisation et formation. Les résultats de l’Observatoire révèlent que les Français n’envisagent pas la lutte contre le réchauffement climatique comme un sujet au cœur du métier historique des assureurs, mais considèrent qu’ils ont leur rôle dans l’accompagnement des entreprises vers la transition écologique. Ils n’hésitent pas à demander par exemple la prise en compte des critères environnementaux et sociaux dans leur politique de souscription (24%).
Les résultats de cette deuxième édition de l’Observatoire de la protection des Français Aéma Groupe Ifop témoignent de la prise de conscience quant à la nécessité d’accorder, dans le contexte actuel de changement climatique, une place plus importante à la démarche de prévention. Sur ce sujet, les Français sont demandeurs de davantage de pédagogie (et notamment dans les programmes scolaires : 48%) ainsi que d’une démarche mobilisant conjointement les pouvoirs publics, les citoyens et les assureurs, en vue d’anticiper les futurs risques et dans une approche touchant aux différents domaines de la vie (37%).
Sur les trois sujets du maintien du pouvoir d’achat, de l’accès aux soins médicaux et de l’accès aux services essentiels, les Français estiment qu’un assureur doit être « porteur de changement ». Si les assureurs sont en effet toujours attendus sur l’accès aux soins médicaux, et la prévention santé (à 22% et 18% respectivement), ils le sont donc désormais, et c’est la nouveauté, sur le pouvoir d’achat (18%, + 5 points par rapport à 2021).
Face aux risques, les proches (54%, -8 points) et le corps médical (44%, -5 points) sont toujours considérés comme les acteurs qui apportent le plus de protection malgré une légère baisse par rapport à 2021, devant les acteurs institutionnels (sécurité sociale, caisses de retraite, forces de l’ordre...). Le sentiment de protection apporté par les assureurs mutualistes est cette année en forte hausse (22%, +9 points, après prise de connaissance de leurs spécificités), jusqu’à talonner les acteurs institutionnels et marquer un écart avec d’autres acteurs tels que les assureurs traditionnels et les banques (15% et 8% respectivement).
Dans ce contexte, les assureurs mutualistes ont toujours la confiance des Français, à 57% (stable), devant les assureurs traditionnels et les banques (44% et 40%, stable). Les attentes prioritaires des Français vis-à-vis des assureurs pour se sentir bien protégés ne changent par ailleurs pas d’une année sur l’autre : des solutions personnalisées, de l’accompagnement tout au long du parcours de vie et dans différents domaines, allant plus loin qu’une simple protection d’assurance.
Aéma Groupe est le groupe mutualiste de protection né du rapprochement entre Aésio mutuelle et Macif. Avec l’acquisition d’Abeille Assurances (ex. Aviva France) en 2021, Aéma Groupe devient le 5ème acteur de l’assurance en France. Accompagnant et protégeant plus de 11 millions d’assurés, le groupe rassemble plus de 18 000 collaborateurs, 1 800 élus et a réalisé un chiffre d'affaires de 11 milliards d’euros en 2021. La création d’Ofi Invest en septembre 2022 place également désormais le groupe au 5ème rang des acteurs français de gestion d’actifs.
Groupe mutualiste de référence, multimétiers, multimarques, Aéma Groupe imagine chaque jour les contours d’un monde plus juste et plus humain en plaçant la prévenance au cœur de la relation avec ses adhérents, sociétaires et entreprises clientes.
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Seulement, il arrive souvent que vos trimestres d’apprentissage ne figurent pas sur votre relevé de carrière. Dans ce cas, vous pouvez demander un rachat de trimestres, et verser le montant indiqué par la Caisse de retraite.
La réforme des retraites entrera en vigueur le 1er septembre prochain : l’âge légal de départ à la retraite ainsi que l’âge de départ anticipé reculeront. Ainsi, 4 bornes d'âge seront mises en place, une nouvelle mesure qui concernera les générations nées à partir de 1970.
Né(e) après le 1er septembre 1961, voici les différents cas de figure :
Vous avez commencé à travailler avant : | Votre départ à la retraite est possible à partir de : | Conditions |
---|---|---|
16 ans | 58 ans | Avoir cotisé 5 trimestres* avant la fin de l'année civile de votre 16ᵉ anniversaire |
18 ans | 60 ans | Avoir cotisé 5 trimestres* avant la fin de l'année civile de votre 18ᵉ anniversaire |
20 ans |
62 ans | Avoir cotisé 5 trimestres* avant la fin de l'année civile de votre 20ᵉ anniversaire |
21 ans | 63 ans | Avoir cotisé 5 trimestres* avant la fin de l'année civile de votre 21ᵉ anniversaire |
* Ou 4 si vous êtes né(e) entre le 1er octobre et le 31 décembre
Attention ! Il faudra également avoir enregistré le nombre de trimestres requis.
Si les trimestres d’apprentissage ne figurent pas sur votre relevé de carrière en raison du non-paiement des charges sociales par votre ancien employeur, vous pouvez demander un rachat.
Comment procéder ?
Cependant, cela n’est possible que si vous ne touchez pas encore une pension de retraite du régime général et si vous êtes âgé entre 20 ans et 66 ans.
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Le PER Préfon est actuellement le seul plan d’épargne retraite (PER) à point en France, dont la valeur du point ne diminue jamais. Ce dispositif est réservé aux agents de la fonction publique, des collectivités locales, des établissements administratifs ainsi qu’aux conjoints et veufs/veuves des fonctionnaires, et il draine environ 15 % de l’épargne retraite totale en France.
Au début de cette année, la valeur du point Préfon a augmenté de +1,59 %, tandis que les droits de transfert et de sortie en capital ont progressé de +2,10 %.
Avec la revalorisation du point Préfon, la valeur d’achat est fixée à 1,8706 euro, tandis que celle de service est de 0,0960 euro.
Il convient néanmoins de préciser que l’augmentation de +1,59 % n’arrive pas à couvrir la hausse des prix de l’année dernière (+5,9 %). Mais selon la réglementation en vigueur, la revalorisation du point Préfon est limitée à +2,01 %.
D’autre part, la valeur de rachat et de transfert a progressé de +2,10 %. Comparée à la moyenne des taux de rendements des fonds en euros annoncée au début de cette année (de +1,6 % à +2 %), celle-ci s’avère plus intéressante.
Il faut également noter que le régime Préfon-retraite offre des rentes plus élevées avec un rendement servi par avance (pour l’exercice 2022, le taux technique s’établit à 0,27 %). Ceci explique la faible revalorisation du point par rapport à l’inflation.
Quant au taux de couverture règlementaire, ceci est estimé à 137 %.
Le montant de la pension de retraite complémentaire est obtenu en multipliant le nombre de points achetés par l’épargnant par la valeur du point de service.
Concrètement, chaque versement donne droit à un nombre de points pouvant varier en fonction de l’âge de l’épargnant. Ainsi, s’il commence à verser des cotisations dès son jeune âge, il pourra cumuler plus de points et toucher une retraite complémentaire plus élevée. Il est cependant obligatoire d’effectuer des versements réguliers et il est possible d’augmenter ou de réduire, ou encore de suspendre les cotisations. De ce fait, aucune pénalité ni perte de points n’est prévue.
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Le Conseil constitutionnel s’est prononcé ce vendredi 14 avril sur le projet de loi initial de la réforme des retraites. La majorité des mesures envisagées a été validée. Que contient le texte définitif ? Le point sur les principaux éléments de cette réforme qui entrera en vigueur le 1er septembre prochain !
Point phare et très contesté de la réforme, l’âge légal est désormais porté à 64 ans. Nés à partir de 1961, vous êtes les premiers concernés ! Le principe est d’allonger la durée de travail de 3 mois par année de naissance. L’âge légal sera ainsi porté à 63 ans et 3 mois à la fin du quinquennat, puis à 64 ans en 2030.
Elle est aujourd’hui de 42 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Elle passera à 43 ans (soit 172 trimestres) dès 2027, au lieu de 2035. Cet allongement sera, lui aussi, progressif, à raison d’un trimestre supplémentaire par an.
Pour un système plus juste, les 5 régimes spéciaux actuels seront supprimés au 1er septembre 2023. Salariés de la RATP, de l'industrie électrique et gazière (IEG), de la Banque de France, du Conseil Économique Social et Environnemental, clercs et employés de notaire, vous serez désormais affiliés au régime général. Toutefois, tous les embauchés avant le 1er septembre continueront de bénéficier du régime spécial, conformément à la clause dite du “grand-père”.
Une revalorisation attendue pour les salariés ayant eu une carrière complète et une activité à temps plein. Le minimum de la pension sera ainsi de 85 % du SMIC net (1200 euros environ). De plus, si vous partez à la retraite en septembre 2023 et bénéficiez d’une petite pension, celle-ci pourra être revalorisée jusqu’à 100 euros.
La réforme appliquera une surcote pour les mères de famille. Autrement dit, si vous avez cumulé les trimestres suffisants pour un départ à taux plein à 63 ans, vous ne serez pas obligés d’attendre encore un an pour partir à la retraite. Une surcote allant jusqu’à 5 % et réservée aux femmes ayant obtenu au moins un trimestre de majoration dans le cadre de la maternité, de l'adoption ou de l'éducation des enfants.
Les aidants pourront obtenir des trimestres supplémentaires compte tenu de leur activité d’aidant. Cette mesure se calque sur le principe de l’assurance vieillesse pour les parents au foyer.
La réforme souhaitait imposer aux entreprises de plus de 300 salariés de notifier leur taux d’emploi des séniors, ainsi que les actions menées pour l’encourager. La non-publication de ces indicateurs aurait été pénalisée à hauteur de 1% de la masse salariale.
Un contrat réservé aux plus de 60 ans était envisagé par la droite sénatoriale. L’idée était d’encourager l’emploi des séniors et d’exonérer les entreprises de cotisations familiales pendant 1 an. Un dispositif réservé aux chômeurs de longue durée et qui aurait été évalué en 2026 pour en mesurer les effets.
Il était question d’instaurer un “fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle” à hauteur d’un milliard d’euros. Un fonds destiné à financer des actions de prévention pour les travailleurs aux conditions de travail difficiles.
Par le
Le plan d'épargne retraite (PER) vient de remporter tous les suffrages ! Avec ses 7 millions de titulaires et ses 80 Mds d'euros d'encours fin 2022, Bercy a confirmé le succès du PER dans son communiqué de presse du 25 mai dernier. Retour sur le produit phare de votre épargne retraite.
Lancé en octobre 2019, le PER a remplacé les produits d'épargne retraite comme le PERP, le contrat Madelin, le Perco et le contrat "Article 83". Ces deniers n'étant plus commercialisés depuis octobre 2020.
Trois ans après son lancement, le constat est simple : le déploiement du PER est un succès ! En effet, l'objectif initial était d'atteindre 3 millions de souscripteurs... là où 7 millions en bénéficient déjà à fin 2022.
Le PER est un produit d'épargne "tunnel" à envisager sur le long terme qui vous offre une sortie en capital ou en rente au moment de votre retraite
Le PER est majoritairement délégué aux assureurs avec des fonds investis en Unités de compte (UC).
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L'objectif de la loi Pacte était de proposer aux Français un produit unique, simple et accessible :
Le succès du PER concerne aussi bien les PER d'entreprise que les produits individuels.
À noter que plus le client est jeune lors de la souscription, plus les placements choisis sont risqués pour un rendement à long terme. La gestion étant pilotée, le capital final est garanti. Le PER est ainsi le meilleur allié de votre préparation à la retraite.
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L’entrée en vigueur de la réforme des retraites à la rentrée prochaine semble désormais inévitable. Le cas des assurés potentiellement éligibles au dispositif « carrière longue » a toutefois fait l’objet d’un amendement de coordination au Sénat. Celui-ci pourrait ainsi leur permettre d’échapper aux effets de la réforme et de prendre une retraite anticipée. Explications.
Sur le principe, la réforme des retraites, qui fait toujours polémique actuellement, vise à reculer l’âge légal de départ à la retraite, et à rallonger la durée de cotisation pour les personnes nées après le 31 août 1961.
Toutefois, l’amendement de coordination adopté par le Sénat et validé par l’exécutif devrait accorder aux personnes nées en 1962 et 1963, et qui sont éligibles au dispositif de retraite anticipée « longue carrière », la possibilité de :
Elles peuvent ainsi échapper aux nouvelles dispositions prévues par la réforme.
Par conséquent, ceux qui ont commencé leur carrière avant l’âge de 16 ou 20 ans peuvent anticiper leur départ à la retraite respectivement de 4 ans ou de 2 ans.
Pour l’heure, les assurés nés en 1962 ou 1963 qui peuvent bénéficier du dispositif de carrière longue ne pourront pas encore prendre de décision immédiate quant à leur départ en retraite anticipée. D’autant plus que l’amendement n’a pas précisé d’année ou de mois de naissance.
À ce titre, il n’existe pour l’instant aucune garantie de maintien du dispositif actuel de carrières longues pour ces générations. Ils devront donc patienter jusqu’à la parution du décret d’application traitant de leur cas après la promulgation de la réforme pour connaître les conditions définitives.
D’après le ministère du Travail, le gouvernement envisage également d’adopter une mesure pour éviter aux assurés nés en 1962 et 1963 de subir une minoration de leurs pensions avant l’entrée en vigueur de la réforme le 1er septembre prochain. Cependant, le sort des personnes nées après le 1er septembre 1963 reste encore flou.
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En principe, la réforme qui fait actuellement l’objet d’une vive contestation, concerne l’ensemble du système de retraite en France. Par conséquent, elle aura des répercussions sur les « petites retraites », en particulier en ce qui concerne le mode de calcul avec la revalorisation du minimum contributif. Quant à la question de savoir si la pension minimale de 1 200 euros profitera à tous, celle-ci ne bénéficiera qu’à certaines catégories de retraités seulement.
Le minimum contributif est en principe plafonné si le retraité a également une retraite complémentaire en plus de sa retraite de base.
Du côté du secteur agricole, les retraités qui relèvent de la MSA (mutualité sociale agricole) peuvent, suivant leur statut, bénéficier :
Pour ceux qui ont fait carrière dans la fonction publique, le minimum garanti (MiGa) concerne les anciens fonctionnaires de l’État qui relèvent du SRE, ainsi que les travailleurs hospitaliers et les ex-employés territoriaux qui sont assurés par la CNRACL.
Le Mico, les retraites minimums des agriculteurs et le Miga peuvent bénéficier d’une majoration sous conditions. Et en cas de carrière incomplète, le MiCo sera évalué au prorata. Mais malgré ces dispositifs, les statistiques du Conseil d’orientation des retraites (COR) font état de 6,3 millions de retraités qui perçoivent une pension de moins de 1 100 euros. Et un tiers d’entre eux n’ont pas exercé une carrière complète.
La réforme des retraites a cependant prévu une révision à la hausse du minimum contributif. Ce dernier sera de l’ordre de 709 euros (contre 684,13 € actuellement). La majoration pourrait, suivant les cas, atteindre 100 € pour ceux qui ont effectué une carrière complète et cotisé 120 trimestres.
Selon le gouvernement, environ 200 000 personnes, aux revenus modestes, qui vont prochainement partir à la retraite, pourront bénéficier d’un « boost » de 33 € mensuels sur leur pension.
La revalorisation du Mico de 1 € à 100 € concernera 1,8 million de personnes (700 000 hommes et 1,1 million de femmes). Plus de la moitié d’entre eux devraient en profiter automatiquement dès leur départ à la retraite d’ici septembre 2023.
Par le
L’assurance décès est souvent souscrite par le chef de famille dans l’objectif de protéger ses proches s’il venait à disparaitre. Il lui appartient de définir la somme d’argent garantie à verser aux bénéficiaires, et les cotisations à verser devront être proportionnelles à celle-ci. À noter toutefois que l’âge et l’état de santé du souscripteur entrent également en compte dans le calcul des cotisations.
Avant d’accepter d’assurer une personne, l’assureur évalue le risque financier lié à son état de santé.
Le montant des cotisations progresse avec l’âge. Ainsi, les seniors sont soumis à des cotisations jusqu’à 6 fois supérieures à celles des quadragénaires. Et à partir de 75 ans, si le souscripteur est toujours vivant, l’assureur est autorisé à conserver tout l’argent versé dans le contrat sans aucune contrepartie. Les bénéficiaires du contrat ne percevront à cet effet ni capital ni rente viagère.
Autre point à signaler, le tabagisme implique une surprime d’environ 25 %. Néanmoins, la rude concurrence sur le marché contraint les assureurs à proposer des offres plus attractives ciblant les fumeurs.
La somme cumulée sur un contrat d’assurance décès est exonérée d’impôt sur le revenu. Les bénéficiaires ne sont pas non plus soumis aux droits de succession.
À noter toutefois que si le bénéficiaire et le conjoint ou le partenaire pacsé, l’exonération d’impôt et de droits de succession s’applique dans les deux cas.
Par le
Aujourd'hui, les solutions d'épargne sont nombreuses, mais comment s'y retrouver ? Comment faire les bons choix ? Si votre premier réflexe est de consulter le web, il n'en reste pas moins que les meilleurs conseils sont ceux des experts. Le rôle de votre conseiller est dès lors primordial... découvrons ensemble quelles sont les attentes d'un épargnant en termes de conseil.
Partenaire du magazine Challenges avec Speak33, nous avons réalisé une grande enquête fin 2022 pour mettre en lumière les meilleurs conseils en épargne. Ainsi, 36 assureurs, 14 banques et 12 acteurs en lignes ont été audités.
La règle du jeu était simple : observer le comportement de chacun en matière de conseil quant à une sollicitation d'un client sur la constitution de son épargne.
Si votre premier réflexe est de chercher des informations en ligne, à savoir :
Votre quête sur le web vous amènera généralement au contact d'un conseiller. Et ce qui prime, c'est sa capacité à vous écouter, vous proposer les meilleures solutions en fonction de votre profil et vous démontrer toute son expertise.
En tant qu'épargnants, vous êtes parfois (souvent) perdus face à la multitude des solutions d'épargne, alors quelles sont vos attentes ?
Au-delà des compétences relationnelles et commerciales, votre conseiller est un expert dans son domaine. Il est donc à vos côtés pour vous faire bénéficier de toute son expérience :
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Les performances passées ne présagent pas des performances futures
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Pour rappel, le Conseil constitutionnel s'était prononcé le 14 avril dernier sur l'ensemble des textes de la réforme. Même si certains opposants rêvent de la voir abrogée, la réforme suit son cours et devrait entrer en vigueur le 1er septembre prochain. Retour sur les cinq principaux points de la rentrée !
C'est le principe des carrières longues qui a principalement été débattu. Réservée aux personnes ayant commencé à travailler avant 20 ans, la réforme autorise aussi celles ayant commencé à travailler avant 21 ans à partir plus tôt. Ainsi, dès la rentrée, 4 bornes d'âge seront mises en place. Une nouvelle mesure qui concernera les générations nées à partir de 1970.
Vous avez commencé à travailler avant 16 ans, vous partirez dès 58 ans ; entre 16 et 18 ans à 60 ans ; entre 18 et 20 ans à 62 ans ; avant 21 ans à 63 ans.
Ces deux critères sont nécessaires pour envisager une retraite à taux plein.
Concrètement, et sans parler de réforme, il vous est déjà possible d'annuler ou de reporter votre demande de retraite tant que votre dossier n'est pas terminé.
La question concerne donc toutes les personnes ayant fait valoir leurs droits avant l'entrée en vigueur de la réforme. C'est-à-dire les actifs nés entre septembre et décembre 1961. Leur âge légal de départ à la retraite est repoussé d'un trimestre pour atteindre 62 ans et 3 mois. Et leur durée de cotisation pour partir à taux plein passe de 168 à 169 trimestres !
Alors si vous avez validé votre demande de retraite avant l'entrée en vigueur de la loi avec une première pension le 1er septembre, que se passe-t-il ?
La réforme des retraites prévoit bien la possibilité, pour ces assurés, de demander l'annulation de leur retraite. Une simple demande de report par écrit sera nécessaire. La Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV) précise, dans un décret à venir, que la demande d'annulation soit adressée aux organismes de retraite dans un délai de 2 mois.
À suivre.
Vous avez racheté des trimestres pour pouvoir partir plus tôt à la retraite et à taux plein ? Avec le report de l'âge légal, ce rachat est obsolète… Et c'est ce qui s'était déjà passé lors de la réforme de 2010 lorsque l'âge légal avait été reporté de 60 à 62 ans.
Que dit la réforme ?
Elle vous accorde le droit à un remboursement des trimestres inutiles si vous n'avez pas encore liquidé votre retraite. Adressez votre demande dans les 2 ans à compter de la promulgation de la loi, et au plus tard le 14 avril 2025.
Ne rachetez des trimestres qu'en fin de carrière pour être sûr d'en avoir vraiment besoin.
Ce sont pas moins de 31 textes d'application qui doivent être publiés dans les mois à venir.
Il reste donc à préciser :
Rendez-vous à la rentrée pour faire le point.
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Le dispositif Pinel prendra fin le 31 décembre 2024 : c'est officiel ! Le gouvernement a en effet annoncé la non-reconduction de cette niche fiscale. Le point sur ce programme de défiscalisation immobilière.
Lancée en 2014, la loi Pinel est un dispositif mis en place par l’État pour soutenir la construction immobilière neuve dans des zones tendues. Sous certaines conditions, les acheteurs investissent dans l’immobilier locatif neuf et bénéficient d’une réduction d’impôts allant jusqu’à 63 000 € sur 12 ans.
Depuis début 2023, l'avantage fiscal est conditionné et limité à 10,5 %, 15 % ou 17,5 % du montant de l'acquisition et selon la durée de location.
Une décision d'arbitrage économique. L'objectif du gouvernement est à la réalisation d'économies et donc à la suppression de certaines niches fiscales. Sont ainsi concernés les aides à l'emploi, les avantages fiscaux sur certaines énergies et le Pinel.
Les locations Pinel en cours iront naturellement jusqu'à leur terme. N'ayez ainsi aucune crainte si vous venez de réaliser un investissement Pinel. Si vous avez opté pour 12 ans de location, votre réduction d'impôts s'appliquera de la même façon.
Pour tous les avantages cités plus haut, le dispositif Pinel est intéressant ! Alors oui, il est encore temps d'investir plutôt que d'hésiter ! D'autant plus si votre quête est d'abord la défiscalisation.
Autre point majeur : le marché de l'immobilier étant tendu, des opportunités vont être à saisir !
Entre la solvabilité des ménages due à la hausse des taux d'intérêt et les promoteurs qui vont accélérer leur commercialisation, des baisses de prix font forcément s'opérer. Alors en tant qu'investisseur, la balle est dans votre camp. Et, peut-être, le moment idéal pour préparer votre retraite.
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La réforme des retraites sera effective au 1ᵉʳ septembre prochain. Age de départ, nombre de trimestres à valider, carrières longues... qu'est-ce qui va changer pour vous avec la réforme des retraites ? Analysons quelques cas de figure.
Le dispositif des carrières longues a été élargi avec la réforme, instaurant ainsi 4 bornes d'âge.
Avoir commencé à travailler entre 16 et 18 ans autorise un départ à la retraite à 60 ans (à condition d'avoir cotisé au moins 172 trimestres).
Avant la réforme, un début d'activité professionnelle avant 20 ans permettait un départ anticipé à 60 ans. Mais, avec le recul de l'âge légal à 64 ans, si vous avez commencé à travailler entre 18 et 20 ans, vous pourrez partir à la retraite à 62 ans (à condition d'avoir cotisé au moins 172 trimestres).
C'est la nouveauté de la réforme : une borne d'âge étendue pour ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans. Vous pouvez donc bénéficier du dispositif de carrières longues et partir à la retraite à 63 ans au lieu de 64 (à condition d'avoir cotisé au moins 172 trimestres).
Pour rappel, la réforme des retraites concerne les personnes nées à partir de 1961. La règle est une augmentation de la durée de travail de 3 mois par an.
Marie est née en 1962 et a entamé sa carrière à 20 ans. Son âge de départ à la retraite est ainsi de 62 ans et 6 mois. Elle devra avoir cotisé 169 trimestres pour partir à taux plein.
Pierre est né en 1969 et a entamé sa carrière à 22 ans. Il peut partir à l'âge légal de 64 ans, mais avec 172 trimestres cotisés pour une pension à taux plein... soit 65 ans !
Jeanne est née en 1975, elle a commencé à travailler à 24 ans : elle peut partir à la retraite dès 64 ans MAIS pour une retraite à taux plein, il faut toujours compter 172 trimestres (soit 43 ans). Elle devra donc attendre 67 ans.
Pour un système plus juste, la réforme des retraites a supprimé ces régimes spéciaux.
Si vous bénéficiez de l'un de ces régimes, alors vous conservez vos droits, conformément à la clause dite du "grand-père". Attention, votre âge légal est cependant reculé de 2 ans. Par exemple, un salarié RATP qui pouvait partir à la retraite à 52 ans avant la réforme, devra désormais attendre 54 ans.
Pour les nouveaux entrants, à compter du 1ᵉʳ septembre, vous êtes soumis au régime classique des salariés du privé.
La réforme des retraites prévoit une revalorisation des petites pensions.
Si vous avez effectué une carrière complète, celle-ci ne pourra pas être inférieure à 85% du SMIC soit 1200 €.
Dans le cadre de la réforme des retraites, les fonctionnaires dits "sédentaires" sont soumis aux mêmes règles que les salariés du privé. Mais certaines mesures ont été cependant aménagées pour les catégories actives et super actives (pompiers, policiers, contrôleurs aériens...).
Ainsi, à partir du 1ᵉʳ septembre 2023, l'âge minimum de départ sera relevé de 57 à 59 ans.
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Révisés tous les 6 mois, les taux d'épargne des livrets réglementés viennent d'être fixés pour le 1er août 2023. Comme la majorité des Français, vous détenez sans doute un livret A. Si le gouvernement vient d'annoncer le blocage de son taux à 3 % jusqu'en janvier 2025, qu'en est-il des autres placements ? Quels sont les meilleurs supports pour placer votre épargne ? État des lieux des différents placements.
Livret d'épargne réglementé, le livret bleu est proposé par tous les établissements bancaires. Les fonds sont disponibles à tout moment et la rémunération est nette d'impôts. Au 1er février 2023, le livret bleu a connu un taux historique de 3 %.... Rappelons qu'il était de 1 % en février 2022 !
Le ministère de l'Économie a annoncé son maintien à 3 % au 1er août 2023 et ce jusqu'en janvier 2025.
Le taux d’intérêt du livret A est fixé par la Banque de France en janvier et en juillet de chaque année. Sa formule de calcul repose sur le taux d'inflation. Son taux est ainsi passé d'un plancher historique de 0,5 % à 1 % au 1er février 2022, avant de doubler encore à 2 % au 1er août 2022 puis d'atteindre 3 % au 1er février 2023.
Le livret d'épargne populaire s'adresse aux revenus modestes. Son taux est bien sûr attractif et il est net d'impôts. Selon la Banque de France, 18,6 millions de Français sont éligibles à ce livret, mais seuls 9,7 millions en détenaient un en mai 2023.
Quelles sont les conditions pour ouvrir un LEP ?
Par exemple, pour ouvrir un LEP en 2023, avec un quotient familial de 2,5 (un couple avec 1 enfant), votre plafond de revenu ne doit pas dépasser 38 532€.
Au 1er août, le taux du LEP va sensiblement diminuer, passant de 6,1 % à 6 %.
Le plafond du LEP sera relevé de 7 700€ à 10 000€ à partir du 1er octobre 2023.
Les taux des autres livrets d'épargne restent inchangés.
L'assurance vie est le placement préféré des Français. Mais compte tenu des taux des livrets, quel impact sur les fonds euros ?
Le taux moyen de rémunération officiel 2022 des fonds euros a été récemment publié par l'ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) et il est de 1,91 %
En revanche, les contrats en unités de compte offrent de meilleures perspectives ! Les contrats en unité de compte (UC) sont des contrats sur lesquels le souscripteur peut investir sur un ou plusieurs supports de financement différents, tels que des actions, des obligations, des OPCVM, des SCPI…La rentabilité est donc bien supérieure aux taux réglementés, mais avec une prise de risque plus ou moins importante selon les supports choisis.
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Le coup d’envoi est donné ! Cinq mois après son adoption au Parlement, la réforme des retraites entre enfin en vigueur aujourd’hui. Si elle a été marquée par de fortes contestations sociales, elle n’en reste pas moins porteuse de belles améliorations dans le paysage de la retraite. La réforme compte 31 décrets d'application et parmi eux, 15 ont été publiés au Journal Officiel. Le point sur les principales mesures qui entrent en vigueur ce 1ᵉʳ septembre 2023.
Il s'agit de la mesure phare de cette réforme : l'âge légal de départ à la retraite est progressivement repoussé de 62 ans à 64 ans. La mise en place se fera au rythme de 3 mois par génération à partir du 1ᵉʳ septembre 2023.
Les personnes nées à partir de septembre 1961 seront les premières concernées par le report de l'âge légal de départ en retraite. Dès le 1er septembre, celui-ci passera donc à 62 ans et 3 mois puis 62 ans et 6 mois pour la génération 1962, etc.
En parallèle, la durée de cotisation est portée à 43 ans pour les générations nées à partir de 1965, soit 172 trimestres pour bénéficier d'une retraite à taux plein. La mise en place est progressive à raison d'un trimestre supplémentaire par an.
À compter d'aujourd'hui, la retraite minimale est de 848 € brut pour une carrière complète. Ainsi, pour les personnes affichant une carrière complète au Smic, leur retraite augmentera au maximum de 100 € brut par mois.
Cette mesure concerne les salariés, les artisans commerçants et les agriculteurs.
Pour tous les parents justifiant des conditions suivantes, la pension de retraite de base augmentera d'1,25 % par trimestre supplémentaire travaillé entre 63 et 64 ans :
Désormais, les salariés exposés au facteur de risques « travail de nuit » disposeront de points de pénibilité à partir de 100 nuits par an, contre 120, jusqu’alors. Dans le même temps, un fonds d’investissement est créé afin d’améliorer la prévention des expositions aux facteurs de risques professionnels dits « ergonomiques ». Il s’agit par exemple du port de charges lourdes, des postures pénibles ou des vibrations mécaniques. Ce fonds servira aux salariés exposés aux risques ergonomiques qui aimeraient engager une procédure de reconversion professionnelle.
Le dispositif des carrières longues, c'est permettre aux personnes ayant commencé à travailler tôt, de partir avant l'âge légal. Avec la réforme, 4 bornes d'âge sont créés, ainsi si vous avez commencé à travailler avant 16 ans, vous partirez dès 58 ans ; entre 16 et 18 ans à 60 ans ; entre 18 et 20 ans à 62 ans ; avant 21 ans à 63 ans.
Le cumul emploi-retraite est un dispositif permettant de reprendre une activité professionnelle et de cumuler ainsi ses revenus d’activité avec sa pension de retraite. Grâce à la réforme, si vous bénéficiez du dispositif cumul emploi-retraite intégral, vous pourrez vous constituer de nouveaux droits à la retraite et ainsi augmenter le niveau de votre pension lorsque vous aurez définitivement cessé vos activités.
Ces nouveaux droits donneront lieu à une seconde pension de retraite.
Avec la réforme des retraites, les conditions de la retraite progressive s'assouplissent, l'objectif étant d'encourager l'employabilité des séniors.
Pour rappel, la retraite progressive est un dispositif dont peuvent bénéficier les actifs proches de la retraite qui remplissent les conditions d’éligibilité (âge et durée d’assurance). Il s’agit de réduire son temps d’activité (travail à temps partiel) et de percevoir en même temps une partie de sa pension jusqu’à la liquidation totale des droits à la retraite.
Voici les nouvelles règles :
Pour un système plus juste, 5 régimes spéciaux disparaissent. Tous les nouveaux salariés des régimes suivants seront désormais affiliés au régime général :
Tous les embauchés avant le 1ᵉʳ septembre 2023 continueront de bénéficier du régime spécial, conformément à la clause dite du « grand-père ». Mais sans échapper aux évolutions de la réforme puisque l'âge d'ouverture des droits à la retraite sera progressivement relevé de 2 ans.
Les droits à l’assurance vieillesse seront ouverts à de nouveaux aidants :
Source service-public.fr
À partir de ce 1ᵉʳ septembre 2023, les enfants d'un assuré du régime général ont droit à une pension pour chaque parent décédé. Certains régimes, comme celui des fonctionnaires, permettaient déjà aux orphelins de toucher une partie de la pension de retraite de leur parent décédé.
La pension d'orphelin pourra être perçue jusqu’à 25 ans sous condition de ressources, notamment pour les étudiants et sans limite d’âge pour les orphelins souffrant d’un handicap supérieur à 80 % avant leurs 21 ans.
Source service-public.fr
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Une nouvelle mesure est entrée en vigueur le 22 juillet dernier pour les petites rentes des épargnants. Le principe ? Vous pouvez désormais débloquer tout votre capital si vos rentes sont inférieures à 110 €. Un seuil qui était jusque-là de 100 €.
Dans un contexte de forte inflation, le ministère de l'Économie et des Finances a décidé de porter à 110 € le montant de la rente viagère permettant une sortie en capital unique.
Sont concernés :
Un précédent arrêté, en juillet 2021, avait déjà rehaussé le montant de la rente pour une sortie en capital, passant de 80 € à 100 € par mois pour le PER.
Concrètement, une rente de 100 € par mois entraîne le versement d'un capital de plus de 30 000€ pour un assuré de 65 ans.
Deux autres mesures accompagnent cet arrêté :
Ces trois mesures concerneraient, d'après les estimations de Bercy, 700 000 assurés !
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Prévue par la réforme des retraites, la suppression des régimes spéciaux est bien actée ! Publiés au Journal officiel ce dimanche 30 juillet, les décrets d'application de cette mesure entreront en vigueur à la rentrée.
Pour un système plus juste, les 5 régimes spéciaux actuels seront supprimés au 1ᵉʳ septembre 2023. Tous les nouveaux salariés des régimes suivants seront désormais affiliés au régime général :
Toutefois, tous les embauchés avant le 1er septembre 2023 continueront de bénéficier du régime spécial, conformément à la clause dite du “grand-père”. Mais sans échapper aux évolutions de la réforme puisque l'âge d'ouverture des droits à la retraite sera progressivement relevé de 2 ans.
Les régimes spéciaux vont donc perdurer pour tous les agents recrutés avant le 1ᵉʳ septembre 2023, mais comme tous les autres actifs, leur âge légal de départ à la retraite va progressivement être relevé.
Pour rappel : pour les salariés du privé, ce sont les générations nées à partir du 1ᵉʳ septembre 1961 qui sont concernées par les nouvelles modalités de la réforme des retraites.
Pour les régimes spéciaux, ce sont les générations nées à partir du 1ᵉʳ septembre 1963 qui seront concernées par la réforme. Pas de changement, donc, pour tous les assurés justifiant de leurs conditions de liquidation de leur pension avant le 1ᵉʳ janvier 2025.
Le dispositif des carrières longues des régimes spéciaux est le même que pour le régime général. Il y a maintenant quatre bornes d'âge : 16 ans, 18 ans, 20 ans et 21 ans, en autorisant un départ anticipé à la retraite à 58, 60, 62 ou 63 ans respectivement.
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C'est l'annonce faite par Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, ce mardi 26 septembre. Une revalorisation des retraites de 5,2% au 1er janvier 2024 pour contrer la forte inflation de ces derniers mois.
Un chiffre qui va ravir les quelque 15 millions de retraités français en perte de pouvoir d'achat. En effet, avec une inflation autour de 5% cette année, il est bien difficile de maintenir son pouvoir d'achat. A noter que le secteur de l'alimentation est particulièrement touché avec + de 11,2% en 1 an sur certains produits !
La revalorisation sera donc de 5,2% à compter du 1er janvier 2024 pour toutes les retraites et tous régimes confondus.
La revalorisation des retraites au 1er janvier est automatique et son niveau est toujours lié à celui de l'inflation. Pour mémoire, elle avait été de 0,8% en janvier 2023 après une augmentation de 4% en août 2022.
Dans le même temps, Bruno Le Maire a précisé que les minima sociaux seraient également revus à la hausse au 1er avril prochain : +4,6%. Sont concernés :
Concrètement, cela représente 28€ par mois pour un allocataire RSA.
Les pensions de retraite gérées par l'Agirc-Arrco devraient également être revalorisées, sur le même principe des chiffres de l'inflation. Les partenaires sociaux sont en cours de discussion : plusieurs règles doivent être confirmées pour les quatre années à venir. Les montants de cette revalorisation seront dévoilés et actés pour le 1er novembre.