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Réforme des retraites : le contenu du texte définitif
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Le Conseil constitutionnel s’est prononcé ce vendredi 14 avril sur le projet de loi initial de la réforme des retraites. La majorité des mesures envisagées a été validée. Que contient le texte définitif ? Le point sur les principaux éléments de cette réforme qui entrera en vigueur le 1er septembre prochain !
Les principales mesures validées de la réforme des retraites
L’âge légal de départ à la retraite à 64 ans
Point phare et très contesté de la réforme, l’âge légal est désormais porté à 64 ans. Nés à partir de 1961, vous êtes les premiers concernés ! Le principe est d’allonger la durée de travail de 3 mois par année de naissance. L’âge légal sera ainsi porté à 63 ans et 3 mois à la fin du quinquennat, puis à 64 ans en 2030.
L’allongement de la durée de cotisation est accéléré
Elle est aujourd’hui de 42 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Elle passera à 43 ans (soit 172 trimestres) dès 2027, au lieu de 2035. Cet allongement sera, lui aussi, progressif, à raison d’un trimestre supplémentaire par an.
La suppression des régimes spéciaux
Pour un système plus juste, les 5 régimes spéciaux actuels seront supprimés au 1er septembre 2023. Salariés de la RATP, de l'industrie électrique et gazière (IEG), de la Banque de France, du Conseil Économique Social et Environnemental, clercs et employés de notaire, vous serez désormais affiliés au régime général. Toutefois, tous les embauchés avant le 1er septembre continueront de bénéficier du régime spécial, conformément à la clause dite du “grand-père”.
Les petites pensions revalorisées
Une revalorisation attendue pour les salariés ayant eu une carrière complète et une activité à temps plein. Le minimum de la pension sera ainsi de 85 % du SMIC net (1200 euros environ). De plus, si vous partez à la retraite en septembre 2023 et bénéficiez d’une petite pension, celle-ci pourra être revalorisée jusqu’à 100 euros.
Un départ anticipé pour les carrières longues
Une surcote pour les femmes
La réforme appliquera une surcote pour les mères de famille. Autrement dit, si vous avez cumulé les trimestres suffisants pour un départ à taux plein à 63 ans, vous ne serez pas obligés d’attendre encore un an pour partir à la retraite. Une surcote allant jusqu’à 5 % et réservée aux femmes ayant obtenu au moins un trimestre de majoration dans le cadre de la maternité, de l'adoption ou de l'éducation des enfants.
Une assurance vieillesse pour les aidants
Les aidants pourront obtenir des trimestres supplémentaires compte tenu de leur activité d’aidant. Cette mesure se calque sur le principe de l’assurance vieillesse pour les parents au foyer.
Les principales mesures rejetées de la réforme des retraites
“L’index sénior” obligatoire dans les grandes entreprises
La réforme souhaitait imposer aux entreprises de plus de 300 salariés de notifier leur taux d’emploi des séniors, ainsi que les actions menées pour l’encourager. La non-publication de ces indicateurs aurait été pénalisée à hauteur de 1% de la masse salariale.
Le CDI sénior
Un contrat réservé aux plus de 60 ans était envisagé par la droite sénatoriale. L’idée était d’encourager l’emploi des séniors et d’exonérer les entreprises de cotisations familiales pendant 1 an. Un dispositif réservé aux chômeurs de longue durée et qui aurait été évalué en 2026 pour en mesurer les effets.
La création d’un fonds pour la pénibilité
Il était question d’instaurer un “fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle” à hauteur d’un milliard d’euros. Un fonds destiné à financer des actions de prévention pour les travailleurs aux conditions de travail difficiles.
PER : un succès confirmé par Bercy !
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Le plan d'épargne retraite (PER) vient de remporter tous les suffrages ! Avec ses 7 millions de titulaires et ses 80 Mds d'euros d'encours fin 2022, Bercy a confirmé le succès du PER dans son communiqué de presse du 25 mai dernier. Retour sur le produit phare de votre épargne retraite.
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Lancé en octobre 2019, le PER a remplacé les produits d'épargne retraite comme le PERP, le contrat Madelin, le Perco et le contrat "Article 83". Ces deniers n'étant plus commercialisés depuis octobre 2020.
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Une possibilité de départ anticipé pour les « carrières longues »
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
L’entrée en vigueur de la réforme des retraites à la rentrée prochaine semble désormais inévitable. Le cas des assurés potentiellement éligibles au dispositif « carrière longue » a toutefois fait l’objet d’un amendement de coordination au Sénat. Celui-ci pourrait ainsi leur permettre d’échapper aux effets de la réforme et de prendre une retraite anticipée. Explications.
Un amendement pour les assurés éligibles au dispositif « carrière longue »
Sur le principe, la réforme des retraites, qui fait toujours polémique actuellement, vise à reculer l’âge légal de départ à la retraite, et à rallonger la durée de cotisation pour les personnes nées après le 31 août 1961.
Toutefois, l’amendement de coordination adopté par le Sénat et validé par l’exécutif devrait accorder aux personnes nées en 1962 et 1963, et qui sont éligibles au dispositif de retraite anticipée « longue carrière », la possibilité de :
- partir à la retraite avant l'âge légal, conformément aux règles actuelles ;
- bénéficier d’une pension complète.
Elles peuvent ainsi échapper aux nouvelles dispositions prévues par la réforme.
Par conséquent, ceux qui ont commencé leur carrière avant l’âge de 16 ou 20 ans peuvent anticiper leur départ à la retraite respectivement de 4 ans ou de 2 ans.
Et dans la pratique ?
Pour l’heure, les assurés nés en 1962 ou 1963 qui peuvent bénéficier du dispositif de carrière longue ne pourront pas encore prendre de décision immédiate quant à leur départ en retraite anticipée. D’autant plus que l’amendement n’a pas précisé d’année ou de mois de naissance.
À ce titre, il n’existe pour l’instant aucune garantie de maintien du dispositif actuel de carrières longues pour ces générations. Ils devront donc patienter jusqu’à la parution du décret d’application traitant de leur cas après la promulgation de la réforme pour connaître les conditions définitives.
D’après le ministère du Travail, le gouvernement envisage également d’adopter une mesure pour éviter aux assurés nés en 1962 et 1963 de subir une minoration de leurs pensions avant l’entrée en vigueur de la réforme le 1er septembre prochain. Cependant, le sort des personnes nées après le 1er septembre 1963 reste encore flou.
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
- Réforme des retraites : Tout ce qui change au 1ᵉʳ septembre 2023
- Analyse d'un cas avant et après la réforme
- Contenu du texte définitif applicable au 1ᵉʳ septembre 2023
- Calcul de l'âge de départ
- Déterminer et comprendre l'âge de départ à la retraite
- Majoration de 5 % dès le premier enfant : Explication sur ce projet de la réforme
- Rachat de trimestres et reforme des retraites. Quel intérêt ?
- La pension de réversion dans la réforme des retraites
- Cumul emploi retraite : Explications
- Cumul emploi retraite : Ce qui change avec la réforme des retraites
- Retraite progressive : Explications
- Retraite progressive : Ce qui change avec la réforme des retraites
- La fin des régimes spéciaux
Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Réforme des retraites : quel avenir pour les pensions minimales
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
En principe, la réforme qui fait actuellement l’objet d’une vive contestation, concerne l’ensemble du système de retraite en France. Par conséquent, elle aura des répercussions sur les « petites retraites », en particulier en ce qui concerne le mode de calcul avec la revalorisation du minimum contributif. Quant à la question de savoir si la pension minimale de 1 200 euros profitera à tous, celle-ci ne bénéficiera qu’à certaines catégories de retraités seulement.
La retraite minimale : la situation actuelle
Le minimum contributif est en principe plafonné si le retraité a également une retraite complémentaire en plus de sa retraite de base.
Du côté du secteur agricole, les retraités qui relèvent de la MSA (mutualité sociale agricole) peuvent, suivant leur statut, bénéficier :
- du minimum contributif ;
- de la pension de retraite minimale des agriculteurs ;
- du complément différentiel de retraite complémentaire obligatoire.
Pour ceux qui ont fait carrière dans la fonction publique, le minimum garanti (MiGa) concerne les anciens fonctionnaires de l’État qui relèvent du SRE, ainsi que les travailleurs hospitaliers et les ex-employés territoriaux qui sont assurés par la CNRACL.
Le Mico, les retraites minimums des agriculteurs et le Miga peuvent bénéficier d’une majoration sous conditions. Et en cas de carrière incomplète, le MiCo sera évalué au prorata. Mais malgré ces dispositifs, les statistiques du Conseil d’orientation des retraites (COR) font état de 6,3 millions de retraités qui perçoivent une pension de moins de 1 100 euros. Et un tiers d’entre eux n’ont pas exercé une carrière complète.
La pension à 1 200 euros : pour qui ?
La revalorisation du Mico pour les futurs retraités
La réforme des retraites a cependant prévu une révision à la hausse du minimum contributif. Ce dernier sera de l’ordre de 709 euros (contre 684,13 € actuellement). La majoration pourrait, suivant les cas, atteindre 100 € pour ceux qui ont effectué une carrière complète et cotisé 120 trimestres.
Selon le gouvernement, environ 200 000 personnes, aux revenus modestes, qui vont prochainement partir à la retraite, pourront bénéficier d’un « boost » de 33 € mensuels sur leur pension.
La revalorisation du Mico de 1 € à 100 € concernera 1,8 million de personnes (700 000 hommes et 1,1 million de femmes). Plus de la moitié d’entre eux devraient en profiter automatiquement dès leur départ à la retraite d’ici septembre 2023.
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
- Réforme des retraites : Tout ce qui change au 1ᵉʳ septembre 2023
- Analyse d'un cas avant et après la réforme
- Contenu du texte définitif applicable au 1ᵉʳ septembre 2023
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- La pension de réversion dans la réforme des retraites
- Cumul emploi retraite : Explications
- Cumul emploi retraite : Ce qui change avec la réforme des retraites
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- Retraite progressive : Ce qui change avec la réforme des retraites
- La fin des régimes spéciaux
Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Les points essentiels à retenir sur l’assurance décès
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
L’assurance décès est souvent souscrite par le chef de famille dans l’objectif de protéger ses proches s’il venait à disparaitre. Il lui appartient de définir la somme d’argent garantie à verser aux bénéficiaires, et les cotisations à verser devront être proportionnelles à celle-ci. À noter toutefois que l’âge et l’état de santé du souscripteur entrent également en compte dans le calcul des cotisations.
Les conditions de souscription d’une assurance décès
Avant d’accepter d’assurer une personne, l’assureur évalue le risque financier lié à son état de santé.
- Pour un jeune de moins de 45 ans et qui ne souffre pas d’une quelconque pathologie, une simple attestation de bonne santé suffit.
- En revanche, une personne plus âgée, dont l’état de santé est plutôt fragile, doit remplir un questionnaire médical détaillé, notamment si les garanties exigées sont élevées.
- Celui qui a un souci de santé grave devrait même faire des examens médicaux.
- Les personnes qui pratiquent des métiers dangereux ou des sports à risques font souvent face au refus d’assurance par les compagnies.
- La conduite en état d’ivresse ou sans permis de conduire est également exclue des garanties.
- D’autre part, les assureurs appliquent un délai de carence d’un an ou de deux ans en cas de suicide avéré du souscripteur.
Cotisations élevées pour les seniors et les fumeurs
Le montant des cotisations progresse avec l’âge. Ainsi, les seniors sont soumis à des cotisations jusqu’à 6 fois supérieures à celles des quadragénaires. Et à partir de 75 ans, si le souscripteur est toujours vivant, l’assureur est autorisé à conserver tout l’argent versé dans le contrat sans aucune contrepartie. Les bénéficiaires du contrat ne percevront à cet effet ni capital ni rente viagère.
Autre point à signaler, le tabagisme implique une surprime d’environ 25 %. Néanmoins, la rude concurrence sur le marché contraint les assureurs à proposer des offres plus attractives ciblant les fumeurs.
Quid de la fiscalité de l’assurance décès ?
La somme cumulée sur un contrat d’assurance décès est exonérée d’impôt sur le revenu. Les bénéficiaires ne sont pas non plus soumis aux droits de succession.
- Toutefois, une taxe de 20 % est appliquée sur les versements effectués par le souscripteur au cours de l’année de son décès, si ce dernier disparait avant ses 70 ans.
- Par ailleurs, si le décès survient après son 70e anniversaire, les versements sont soumis aux droits de succession.
À noter toutefois que si le bénéficiaire et le conjoint ou le partenaire pacsé, l’exonération d’impôt et de droits de succession s’applique dans les deux cas.
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Quelles sont les attentes d'un épargnant en termes de conseil ?
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Aujourd'hui, les solutions d'épargne sont nombreuses, mais comment s'y retrouver ? Comment faire les bons choix ? Si votre premier réflexe est de consulter le web, il n'en reste pas moins que les meilleurs conseils sont ceux des experts. Le rôle de votre conseiller est dès lors primordial... découvrons ensemble quelles sont les attentes d'un épargnant en termes de conseil.
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L'occasion de revenir sur les essentiels de la relation client dans cette vidéo "10 minutes pour comprendre" et de découvrir les conseils du Président fondateur de Retraite.com, Ludovic Herschlikovitz.
Les attentes d'un épargnant en termes de conseils
Si votre premier réflexe est de chercher des informations en ligne, à savoir :
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Réforme des retraites : ce qui vous attend en septembre
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Pour rappel, le Conseil constitutionnel s'était prononcé le 14 avril dernier sur l'ensemble des textes de la réforme. Même si certains opposants rêvent de la voir abrogée, la réforme suit son cours et devrait entrer en vigueur le 1er septembre prochain. Retour sur les cinq principaux points de la rentrée !
1. La réforme permet-elle de partir avant 64 ans ?
C'est le principe des carrières longues qui a principalement été débattu. Réservée aux personnes ayant commencé à travailler avant 20 ans, la réforme autorise aussi celles ayant commencé à travailler avant 21 ans à partir plus tôt. Ainsi, dès la rentrée, 4 bornes d'âge seront mises en place. Une nouvelle mesure qui concernera les générations nées à partir de 1970.
Vous avez commencé à travailler avant 16 ans, vous partirez dès 58 ans ; entre 16 et 18 ans à 60 ans ; entre 18 et 20 ans à 62 ans ; avant 21 ans à 63 ans.
2. Quel rythme pour le nouvel âge de départ à la retraite et la durée de cotisation ?
Ces deux critères sont nécessaires pour envisager une retraite à taux plein.
3. Annuler sa demande retraite : est-ce possible ?
Concrètement, et sans parler de réforme, il vous est déjà possible d'annuler ou de reporter votre demande de retraite tant que votre dossier n'est pas terminé.
La question concerne donc toutes les personnes ayant fait valoir leurs droits avant l'entrée en vigueur de la réforme. C'est-à-dire les actifs nés entre septembre et décembre 1961. Leur âge légal de départ à la retraite est repoussé d'un trimestre pour atteindre 62 ans et 3 mois. Et leur durée de cotisation pour partir à taux plein passe de 168 à 169 trimestres !
Alors si vous avez validé votre demande de retraite avant l'entrée en vigueur de la loi avec une première pension le 1er septembre, que se passe-t-il ?
La réforme des retraites prévoit bien la possibilité, pour ces assurés, de demander l'annulation de leur retraite. Une simple demande de report par écrit sera nécessaire. La Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV) précise, dans un décret à venir, que la demande d'annulation soit adressée aux organismes de retraite dans un délai de 2 mois.
À suivre.
4. Que deviennent les rachats de trimestres désormais inutiles avec la réforme ?
Vous avez racheté des trimestres pour pouvoir partir plus tôt à la retraite et à taux plein ? Avec le report de l'âge légal, ce rachat est obsolète… Et c'est ce qui s'était déjà passé lors de la réforme de 2010 lorsque l'âge légal avait été reporté de 60 à 62 ans.
Que dit la réforme ?
Elle vous accorde le droit à un remboursement des trimestres inutiles si vous n'avez pas encore liquidé votre retraite. Adressez votre demande dans les 2 ans à compter de la promulgation de la loi, et au plus tard le 14 avril 2025.
Ne rachetez des trimestres qu'en fin de carrière pour être sûr d'en avoir vraiment besoin.
5. Que faut-il attendre des derniers décrets ?
Ce sont pas moins de 31 textes d'application qui doivent être publiés dans les mois à venir.
Il reste donc à préciser :
- les modalités de calcul pour la surcote des mères de famille éligibles ;
- les activités concernées pour les actifs qui peuvent bénéficier de trimestres supplémentaires : sportifs, personnes ayant effectué des travaux d'utilité collective (TUC) ;
- la revalorisation des petites pensions...
Rendez-vous à la rentrée pour faire le point.
{Module 179}
Impôts : la fin du dispositif Pinel
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Le dispositif Pinel prendra fin le 31 décembre 2024 : c'est officiel ! Le gouvernement a en effet annoncé la non-reconduction de cette niche fiscale. Le point sur ce programme de défiscalisation immobilière.
La loi Pinel, c'est quoi ?
Lancée en 2014, la loi Pinel est un dispositif mis en place par l’État pour soutenir la construction immobilière neuve dans des zones tendues. Sous certaines conditions, les acheteurs investissent dans l’immobilier locatif neuf et bénéficient d’une réduction d’impôts allant jusqu’à 63 000 € sur 12 ans.
Quels sont les avantages de l'investissement Pinel ?
- bénéficier d'une réduction d'impôts : en s'engageant sur un bail de 6, 9 ou 12 ans, l'investisseur se voit accorder une réduction d'impôts de 12%, 18% ou 21% du montant de l'acquisition, et dans la limite de 300 000€ ;
- se constituer un patrimoine : investir dans la pierre et en Pinel a un double avantage, il vous permet de vous constituer un patrimoine immobilier tout en réduisant votre assiette fiscale !
- devenir propriétaire avec peu d'apport : il est possible d'investir en Loi Pinel avec très peu d'apport. Ainsi, le remboursement du crédit se fera en grande partie grâce aux loyers perçus et à la réduction d’impôts.
- investir dans des immeubles neufs de qualité répondant aux normes en cours.
Depuis début 2023, l'avantage fiscal est conditionné et limité à 10,5 %, 15 % ou 17,5 % du montant de l'acquisition et selon la durée de location.
Pourquoi la fin du dispositif ?
Une décision d'arbitrage économique. L'objectif du gouvernement est à la réalisation d'économies et donc à la suppression de certaines niches fiscales. Sont ainsi concernés les aides à l'emploi, les avantages fiscaux sur certaines énergies et le Pinel.
Que deviennent les investissements Pinel en cours ?
Les locations Pinel en cours iront naturellement jusqu'à leur terme. N'ayez ainsi aucune crainte si vous venez de réaliser un investissement Pinel. Si vous avez opté pour 12 ans de location, votre réduction d'impôts s'appliquera de la même façon.
Faut-il encore investir en Pinel d'ici à la fin de l'année ?
Pour tous les avantages cités plus haut, le dispositif Pinel est intéressant ! Alors oui, il est encore temps d'investir plutôt que d'hésiter ! D'autant plus si votre quête est d'abord la défiscalisation.
Autre point majeur : le marché de l'immobilier étant tendu, des opportunités vont être à saisir !
Entre la solvabilité des ménages due à la hausse des taux d'intérêt et les promoteurs qui vont accélérer leur commercialisation, des baisses de prix font forcément s'opérer. Alors en tant qu'investisseur, la balle est dans votre camp. Et, peut-être, le moment idéal pour préparer votre retraite.
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Ce qui va changer pour vous avec la réforme des retraites : analyse de cas
- Le
- Écrit par Katia Fleury
La réforme des retraites sera effective au 1ᵉʳ septembre prochain. Age de départ, nombre de trimestres à valider, carrières longues... qu'est-ce qui va changer pour vous avec la réforme des retraites ? Analysons quelques cas de figure.
Vous avez commencé à travailler...
À 17 ans
Le dispositif des carrières longues a été élargi avec la réforme, instaurant ainsi 4 bornes d'âge.
Avoir commencé à travailler entre 16 et 18 ans autorise un départ à la retraite à 60 ans (à condition d'avoir cotisé au moins 172 trimestres).
À 19 ans
Avant la réforme, un début d'activité professionnelle avant 20 ans permettait un départ anticipé à 60 ans. Mais, avec le recul de l'âge légal à 64 ans, si vous avez commencé à travailler entre 18 et 20 ans, vous pourrez partir à la retraite à 62 ans (à condition d'avoir cotisé au moins 172 trimestres).
À 20 ans et demi
C'est la nouveauté de la réforme : une borne d'âge étendue pour ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans. Vous pouvez donc bénéficier du dispositif de carrières longues et partir à la retraite à 63 ans au lieu de 64 (à condition d'avoir cotisé au moins 172 trimestres).
Vous êtes nés en...
Pour rappel, la réforme des retraites concerne les personnes nées à partir de 1961. La règle est une augmentation de la durée de travail de 3 mois par an.
1962
Marie est née en 1962 et a entamé sa carrière à 20 ans. Son âge de départ à la retraite est ainsi de 62 ans et 6 mois. Elle devra avoir cotisé 169 trimestres pour partir à taux plein.
1969
Pierre est né en 1969 et a entamé sa carrière à 22 ans. Il peut partir à l'âge légal de 64 ans, mais avec 172 trimestres cotisés pour une pension à taux plein... soit 65 ans !
1975
Jeanne est née en 1975, elle a commencé à travailler à 24 ans : elle peut partir à la retraite dès 64 ans MAIS pour une retraite à taux plein, il faut toujours compter 172 trimestres (soit 43 ans). Elle devra donc attendre 67 ans.
Vous avez des enfants...
- l'âge légal est de 64 ans ;
- 16 trimestres sont accordés pour la naissance de 2 ans : un départ à 63 ans à taux plein sera donc possible ;
- en cas de carrière complète, une surcote de pension sera accordée à hauteur de 1,25 % par trimestre à partir de 63 ans.
Vous êtes salarié RATP, Banque de France, CSE, clerc de notaire ou d'une industrie électrique et gazière
Pour un système plus juste, la réforme des retraites a supprimé ces régimes spéciaux.
Si vous bénéficiez de l'un de ces régimes, alors vous conservez vos droits, conformément à la clause dite du "grand-père". Attention, votre âge légal est cependant reculé de 2 ans. Par exemple, un salarié RATP qui pouvait partir à la retraite à 52 ans avant la réforme, devra désormais attendre 54 ans.
Pour les nouveaux entrants, à compter du 1ᵉʳ septembre, vous êtes soumis au régime classique des salariés du privé.
Vous disposez d'une petite pension
La réforme des retraites prévoit une revalorisation des petites pensions.
Si vous avez effectué une carrière complète, celle-ci ne pourra pas être inférieure à 85% du SMIC soit 1200 €.
Vous êtes fonctionnaire de catégorie active
Dans le cadre de la réforme des retraites, les fonctionnaires dits "sédentaires" sont soumis aux mêmes règles que les salariés du privé. Mais certaines mesures ont été cependant aménagées pour les catégories actives et super actives (pompiers, policiers, contrôleurs aériens...).
Ainsi, à partir du 1ᵉʳ septembre 2023, l'âge minimum de départ sera relevé de 57 à 59 ans.
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
- Réforme des retraites : Tout ce qui change au 1ᵉʳ septembre 2023
- Analyse d'un cas avant et après la réforme
- Contenu du texte définitif applicable au 1ᵉʳ septembre 2023
- Calcul de l'âge de départ
- Déterminer et comprendre l'âge de départ à la retraite
- Majoration de 5 % dès le premier enfant : Explication sur ce projet de la réforme
- Rachat de trimestres et reforme des retraites. Quel intérêt ?
- La pension de réversion dans la réforme des retraites
- Cumul emploi retraite : Explications
- Cumul emploi retraite : Ce qui change avec la réforme des retraites
- Retraite progressive : Explications
- Retraite progressive : Ce qui change avec la réforme des retraites
- La fin des régimes spéciaux
Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Quelle rémunération pour votre épargne au 1er août 2023 ?
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Révisés tous les 6 mois, les taux d'épargne des livrets réglementés viennent d'être fixés pour le 1er août 2023. Comme la majorité des Français, vous détenez sans doute un livret A. Si le gouvernement vient d'annoncer le blocage de son taux à 3 % jusqu'en janvier 2025, qu'en est-il des autres placements ? Quels sont les meilleurs supports pour placer votre épargne ? État des lieux des différents placements.
Le livret A bloqué à 3 %
Livret d'épargne réglementé, le livret bleu est proposé par tous les établissements bancaires. Les fonds sont disponibles à tout moment et la rémunération est nette d'impôts. Au 1er février 2023, le livret bleu a connu un taux historique de 3 %.... Rappelons qu'il était de 1 % en février 2022 !
Le ministère de l'Économie a annoncé son maintien à 3 % au 1er août 2023 et ce jusqu'en janvier 2025.
Le taux d’intérêt du livret A est fixé par la Banque de France en janvier et en juillet de chaque année. Sa formule de calcul repose sur le taux d'inflation. Son taux est ainsi passé d'un plancher historique de 0,5 % à 1 % au 1er février 2022, avant de doubler encore à 2 % au 1er août 2022 puis d'atteindre 3 % au 1er février 2023.
Le LEP en légère diminution à 6 %
Le livret d'épargne populaire s'adresse aux revenus modestes. Son taux est bien sûr attractif et il est net d'impôts. Selon la Banque de France, 18,6 millions de Français sont éligibles à ce livret, mais seuls 9,7 millions en détenaient un en mai 2023.
Quelles sont les conditions pour ouvrir un LEP ?
- être domicilé en fiscalement en France ;
- justifier d'un revenu fiscal de référence N-2 ne dépassant pas certaines limites.
Par exemple, pour ouvrir un LEP en 2023, avec un quotient familial de 2,5 (un couple avec 1 enfant), votre plafond de revenu ne doit pas dépasser 38 532€.
Au 1er août, le taux du LEP va sensiblement diminuer, passant de 6,1 % à 6 %.
Le plafond du LEP sera relevé de 7 700€ à 10 000€ à partir du 1er octobre 2023.
Les taux des autres livrets d'épargne restent inchangés.
Les taux de l'assurance vie
L'assurance vie est le placement préféré des Français. Mais compte tenu des taux des livrets, quel impact sur les fonds euros ?
Le taux moyen de rémunération officiel 2022 des fonds euros a été récemment publié par l'ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) et il est de 1,91 %
En revanche, les contrats en unités de compte offrent de meilleures perspectives ! Les contrats en unité de compte (UC) sont des contrats sur lesquels le souscripteur peut investir sur un ou plusieurs supports de financement différents, tels que des actions, des obligations, des OPCVM, des SCPI…La rentabilité est donc bien supérieure aux taux réglementés, mais avec une prise de risque plus ou moins importante selon les supports choisis.
Un contrat d'assurance vie à 4 % avec Garance
Notre partenaire GARANCE lance une offre exclusive sur ses contrats assurance vie avec un taux de 4 %.
L'offre promotionnelle a démarré le 1er juillet 2023 et offre un taux minimum garantit de 4 % sur six mois pour tout versement réalisé avant la fin de l'année.
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Réforme des retraites : tout ce qui change au 1er septembre
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Le coup d’envoi est donné ! Cinq mois après son adoption au Parlement, la réforme des retraites entre enfin en vigueur aujourd’hui. Si elle a été marquée par de fortes contestations sociales, elle n’en reste pas moins porteuse de belles améliorations dans le paysage de la retraite. La réforme compte 31 décrets d'application et parmi eux, 15 ont été publiés au Journal Officiel. Le point sur les principales mesures qui entrent en vigueur ce 1ᵉʳ septembre 2023.
L'âge légal de départ à la retraite
Il s'agit de la mesure phare de cette réforme : l'âge légal de départ à la retraite est progressivement repoussé de 62 ans à 64 ans. La mise en place se fera au rythme de 3 mois par génération à partir du 1ᵉʳ septembre 2023.
Les personnes nées à partir de septembre 1961 seront les premières concernées par le report de l'âge légal de départ en retraite. Dès le 1er septembre, celui-ci passera donc à 62 ans et 3 mois puis 62 ans et 6 mois pour la génération 1962, etc.
En parallèle, la durée de cotisation est portée à 43 ans pour les générations nées à partir de 1965, soit 172 trimestres pour bénéficier d'une retraite à taux plein. La mise en place est progressive à raison d'un trimestre supplémentaire par an.
La revalorisation des petites pensions
À compter d'aujourd'hui, la retraite minimale est de 848 € brut pour une carrière complète. Ainsi, pour les personnes affichant une carrière complète au Smic, leur retraite augmentera au maximum de 100 € brut par mois.
Cette mesure concerne les salariés, les artisans commerçants et les agriculteurs.
Une surcote pour les parents
Pour tous les parents justifiant des conditions suivantes, la pension de retraite de base augmentera d'1,25 % par trimestre supplémentaire travaillé entre 63 et 64 ans :
- une durée d'assurance complète, soit 43 annuités avant l'âge légal de départ à la retraite ;
- un trimestre de majoration de la durée d'assurance au titre de la maternité, de l'adoption ou de l'éducation de l'enfant.
La prévention de l'usure professionnelle
Désormais, les salariés exposés au facteur de risques « travail de nuit » disposeront de points de pénibilité à partir de 100 nuits par an, contre 120, jusqu’alors. Dans le même temps, un fonds d’investissement est créé afin d’améliorer la prévention des expositions aux facteurs de risques professionnels dits « ergonomiques ». Il s’agit par exemple du port de charges lourdes, des postures pénibles ou des vibrations mécaniques. Ce fonds servira aux salariés exposés aux risques ergonomiques qui aimeraient engager une procédure de reconversion professionnelle.
L'aménagement des carrières longues
Le dispositif des carrières longues, c'est permettre aux personnes ayant commencé à travailler tôt, de partir avant l'âge légal. Avec la réforme, 4 bornes d'âge sont créés, ainsi si vous avez commencé à travailler avant 16 ans, vous partirez dès 58 ans ; entre 16 et 18 ans à 60 ans ; entre 18 et 20 ans à 62 ans ; avant 21 ans à 63 ans.
De nouvelles règles pour le cumul emploi-retraite
Le cumul emploi-retraite est un dispositif permettant de reprendre une activité professionnelle et de cumuler ainsi ses revenus d’activité avec sa pension de retraite. Grâce à la réforme, si vous bénéficiez du dispositif cumul emploi-retraite intégral, vous pourrez vous constituer de nouveaux droits à la retraite et ainsi augmenter le niveau de votre pension lorsque vous aurez définitivement cessé vos activités.
Ces nouveaux droits donneront lieu à une seconde pension de retraite.
Le dispositif de retraite progressive élargi
Avec la réforme des retraites, les conditions de la retraite progressive s'assouplissent, l'objectif étant d'encourager l'employabilité des séniors.
Pour rappel, la retraite progressive est un dispositif dont peuvent bénéficier les actifs proches de la retraite qui remplissent les conditions d’éligibilité (âge et durée d’assurance). Il s’agit de réduire son temps d’activité (travail à temps partiel) et de percevoir en même temps une partie de sa pension jusqu’à la liquidation totale des droits à la retraite.
Voici les nouvelles règles :
- l'âge d'accès à la retraite progressive est celui de l'âge légal diminué de 2 ans, mais il augmente naturellement avec la réforme pour passer à 62 ans ;
- la durée du travail peut être inférieure à l'obligation légale des 24 heures hebdomadaires ;
- de nouveaux bénéficiaires peuvent prétendre à la retraite progressive : avocats, les salariés non soumis à une durée de travail (VRP, pigistes, salariés rémunérés à la commission...) libéraux relevant de la CNAV-PL (notaires, vétérinaires, médecins...) et les fonctionnaires ;
- l'employeur peut plus difficilement refuser une retraite progressive : une absence de réponse dans un délai de 2 mois vaudra accord. De plus, pour refuser une retraite progressive, l'employeur devra justifier d'une incompatibilité avec l'activité économique de l'entreprise.
La suppression de certains régimes spéciaux
Pour un système plus juste, 5 régimes spéciaux disparaissent. Tous les nouveaux salariés des régimes suivants seront désormais affiliés au régime général :
- RATP ;
- industrie électrique et gazière (IEG) ;
- Banque de France ;
- Conseil Économique Social et Environnemental ;
- clercs et employés de notaire...
Tous les embauchés avant le 1ᵉʳ septembre 2023 continueront de bénéficier du régime spécial, conformément à la clause dite du « grand-père ». Mais sans échapper aux évolutions de la réforme puisque l'âge d'ouverture des droits à la retraite sera progressivement relevé de 2 ans.
La création de l'assurance vieillesse des aidants
Les droits à l’assurance vieillesse seront ouverts à de nouveaux aidants :
- les parents d'un enfant handicapé dont le taux d'incapacité est inférieur à 80 %, mais qui sont éligibles au complément de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé ;
- les aidants d’un adulte handicapé qui ne cohabitent pas ou ne présentent pas de lien familial avec la personne aidée, mais qui ont un lien stable et étroit avec elle.
Source service-public.fr
La création de la pension d'orphelin au régime général
À partir de ce 1ᵉʳ septembre 2023, les enfants d'un assuré du régime général ont droit à une pension pour chaque parent décédé. Certains régimes, comme celui des fonctionnaires, permettaient déjà aux orphelins de toucher une partie de la pension de retraite de leur parent décédé.
La pension d'orphelin pourra être perçue jusqu’à 25 ans sous condition de ressources, notamment pour les étudiants et sans limite d’âge pour les orphelins souffrant d’un handicap supérieur à 80 % avant leurs 21 ans.
Source service-public.fr
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
- Réforme des retraites : Tout ce qui change au 1ᵉʳ septembre 2023
- Analyse d'un cas avant et après la réforme
- Contenu du texte définitif applicable au 1ᵉʳ septembre 2023
- Calcul de l'âge de départ
- Déterminer et comprendre l'âge de départ à la retraite
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- Rachat de trimestres et reforme des retraites. Quel intérêt ?
- La pension de réversion dans la réforme des retraites
- Cumul emploi retraite : Explications
- Cumul emploi retraite : Ce qui change avec la réforme des retraites
- Retraite progressive : Explications
- Retraite progressive : Ce qui change avec la réforme des retraites
- La fin des régimes spéciaux
Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Épargne retraite : le déblocage en capital facilité pour les petites rentes
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Une nouvelle mesure est entrée en vigueur le 22 juillet dernier pour les petites rentes des épargnants. Le principe ? Vous pouvez désormais débloquer tout votre capital si vos rentes sont inférieures à 110 €. Un seuil qui était jusque-là de 100 €.
Une mesure pour préserver le pouvoir d'achat des retraités les plus modestes
Dans un contexte de forte inflation, le ministère de l'Économie et des Finances a décidé de porter à 110 € le montant de la rente viagère permettant une sortie en capital unique.
Sont concernés :
- les anciens contrats épargne retraite comme le Perp ou le Madelin ;
- les PER ;
- les contrats de capitalisation ou assurances vie.
Un précédent arrêté, en juillet 2021, avait déjà rehaussé le montant de la rente pour une sortie en capital, passant de 80 € à 100 € par mois pour le PER.
Concrètement, une rente de 100 € par mois entraîne le versement d'un capital de plus de 30 000€ pour un assuré de 65 ans.
Une liberté de consentement pour les assurés
Deux autres mesures accompagnent cet arrêté :
- l'assuré peut désormais solliciter une sortie en capital de sa petite rente en cours de contrat et non plus au moment de la retraite ;
- l'assureur doit recueillir le consentement de son client avant de convertir le versement des rentes en capital : une façon de protéger les épargnants qui préfèrent garder leurs rentes.
Ces trois mesures concerneraient, d'après les estimations de Bercy, 700 000 assurés !
En savoir plus l'epargne retraite
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Réforme des retraites : la fin des régimes spéciaux actée par décrets
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Prévue par la réforme des retraites, la suppression des régimes spéciaux est bien actée ! Publiés au Journal officiel ce dimanche 30 juillet, les décrets d'application de cette mesure entreront en vigueur à la rentrée.
Les régimes spéciaux supprimés à compter du 1ᵉʳ septembre 2023
Pour un système plus juste, les 5 régimes spéciaux actuels seront supprimés au 1ᵉʳ septembre 2023. Tous les nouveaux salariés des régimes suivants seront désormais affiliés au régime général :
- RATP ;
- industrie électrique et gazière (IEG) ;
- Banque de France ;
- Conseil Économique Social et Environnemental ;
- clercs et employés de notaire...
Toutefois, tous les embauchés avant le 1er septembre 2023 continueront de bénéficier du régime spécial, conformément à la clause dite du “grand-père”. Mais sans échapper aux évolutions de la réforme puisque l'âge d'ouverture des droits à la retraite sera progressivement relevé de 2 ans.
L'âge légal des agents en poste relevé à partir du 1ᵉʳ janvier 2025
Les régimes spéciaux vont donc perdurer pour tous les agents recrutés avant le 1ᵉʳ septembre 2023, mais comme tous les autres actifs, leur âge légal de départ à la retraite va progressivement être relevé.
Pour rappel : pour les salariés du privé, ce sont les générations nées à partir du 1ᵉʳ septembre 1961 qui sont concernées par les nouvelles modalités de la réforme des retraites.
Pour les régimes spéciaux, ce sont les générations nées à partir du 1ᵉʳ septembre 1963 qui seront concernées par la réforme. Pas de changement, donc, pour tous les assurés justifiant de leurs conditions de liquidation de leur pension avant le 1ᵉʳ janvier 2025.
Le dispositif des carrières longues des régimes spéciaux est le même que pour le régime général. Il y a maintenant quatre bornes d'âge : 16 ans, 18 ans, 20 ans et 21 ans, en autorisant un départ anticipé à la retraite à 58, 60, 62 ou 63 ans respectivement.
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
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Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Retraite : la revalorisation des pensions de 5,2% au 1er janvier 2024
- Le
- Écrit par Katia Fleury
C'est l'annonce faite par Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, ce mardi 26 septembre. Une revalorisation des retraites de 5,2% au 1er janvier 2024 pour contrer la forte inflation de ces derniers mois.
Une revalorisation des pensions tant attendue !
Un chiffre qui va ravir les quelque 15 millions de retraités français en perte de pouvoir d'achat. En effet, avec une inflation autour de 5% cette année, il est bien difficile de maintenir son pouvoir d'achat. A noter que le secteur de l'alimentation est particulièrement touché avec + de 11,2% en 1 an sur certains produits !
La revalorisation sera donc de 5,2% à compter du 1er janvier 2024 pour toutes les retraites et tous régimes confondus.
La revalorisation des retraites au 1er janvier est automatique et son niveau est toujours lié à celui de l'inflation. Pour mémoire, elle avait été de 0,8% en janvier 2023 après une augmentation de 4% en août 2022.
Les minima sociaux également revus à la hausse
Dans le même temps, Bruno Le Maire a précisé que les minima sociaux seraient également revus à la hausse au 1er avril prochain : +4,6%. Sont concernés :
- le RSA : Revenu de Solidarité Active ;
- le minimum vieillesse ;
- l'AAH : Allocation aux Adultes Handicapés.
Concrètement, cela représente 28€ par mois pour un allocataire RSA.
Retraite complémentaire : quelle revalorisation ?
Les pensions de retraite gérées par l'Agirc-Arrco devraient également être revalorisées, sur le même principe des chiffres de l'inflation. Les partenaires sociaux sont en cours de discussion : plusieurs règles doivent être confirmées pour les quatre années à venir. Les montants de cette revalorisation seront dévoilés et actés pour le 1er novembre.
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
- Réforme des retraites : Tout ce qui change au 1ᵉʳ septembre 2023
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Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Epargne : quels sont les meilleurs placements en cette rentrée ?
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Une question que tout le monde se pose... surtout en cette période de rentrée marquée par la réforme des retraites et la hausse des taux d'intérêt. Voici nos conseils pour savoir où placer votre épargne en cette rentrée.
Vers des solutions de placements moins risquées
Si l'on se fie au baromètre annuel du marché des gestionnaires de patrimoine (CGP) mené par BNP Paribas Cardif, l'inquiétude des épargnants est bien palpable. Entre le contexte inflationniste, la hausse des taux de crédit et le contexte géopolitique, la tendance est à une réorientation vers des solutions peu risquées.
D'après ce baromètre, 66 % des Français choisissent aujourd'hui des placements moins risqués, contre 58 % en 2021 et 41 % en 2020.
Les fonds obligataires
Ils suscitent à nouveau un intérêt en matière de placement, notamment les fonds obligataires datés (durée limitée entre 2 et 7 ans) qui apportent une solution de diversification. En effet, la hausse des taux d'intérêt leur est propice.
Le rendement espéré pour 2023 est entre 4 et 6 %.
Les fonds euros
Après plusieurs années de taux d'intérêt bas, 2023 a connu une remontée des fonds euros.
Le rendement moyen des fonds euros est passé de 1,30 % en 2021 à près de 2 % en 2022.
Il s'agit d'une solution retenue par de nombreux épargnants, dans la mesure où :
- le capital est garanti : non négligeable dans un contexte incertain ;
- l'épargne reste liquide : à tout moment, les fonds sont disponibles.
Les livrets
C'est LE placement initial lorsque l'on cherche à faire fructifier son épargne. Les livrets bancaires constituent dès lors ce que l'on appelle "l'épargne de précaution". Il s'agit de votre réserve d'argent, disponible à tout moment pour faire face à des dépenses plus ou moins prévues. Il existe de nombreux produits en fonction des établissements financiers, mais on distingue surtout les livrets réglementés des autres non réglementés.
- Les livrets réglementés sont ceux dont le taux d'intérêt est fixé par le gouvernement. Autrement dit, peu importe l'établissement bancaire, le taux sera toujours le même ;
- Les livrets non réglementés, ou encore appelés livrets bancaires, ne sont donc pas soumis à des conditions fixées par l'État. Chaque établissement financier fixe alors ses règles.
Tour d'horizon des principaux livrets réglementés :
Nature Livret | Minimum à l'ouverture | Plafond de versements | Taux net d'impôt | Date de mise à jour | Fiscalité |
Livret A | 1.50 € | 22 950 € | 3 % | 2023 | Aucune |
CEL Compte Épargne Logement |
300 € | 15 300 € | 2 % | 2023 |
Imposition pour les CEL ouverts à compter de 2018 (taux forfaitaire de 30 %, ou impôts sur le revenu + prélèvements sociaux) |
Livret jeune | 15 € | 1 600 € | Min. 3 % | 2023 | Aucune |
LDDS Livret de Développement Durable et Solidaire |
15 € | 12 000 € | 3 % | 2023 | Aucune |
LEP Livret d'Épargne Populaire |
30 € | 7 700 € | 6,1 % | 2023 | Aucune |
Une préférence pour l'épargne retraite
L'épargne retraite n'est pas réservée aux épargnants proches de la retraite... au contraire, il s'agit d'une excellente alternative aux placements classiques.
Le PER - Plan Épargne Retraite - propose ainsi aux Français un produit d'épargne retraite unique, simple et accessible. Il remplace les produits d'épargne retraite tels que le PERP, le contrat Madelin, le Perco et le contrat « Article 83 », qui ne sont plus commercialisés depuis octobre 2020.
Le PER est un produit souple, alimenté de façon régulière ou au gré de vos rentrées d'argent. Mais attention, il s'agit d'un "placement tunnel" : afin de vous éviter de piocher dans votre épargne, les sommes déposées sur votre PER ne sont pas récupérables avant votre retraite, sauf dans les cas de déblocage anticipés prévus par la loi.
Faut-il toujours s'orienter vers l'immobilier ?
Investir dans l'immobilier reste le 1ᵉʳ réflexe à adopter pour se constituer un patrimoine. Que ce soit dans l'acquisition de sa résidence principale ou d'un bien locatif, l'immobilier est une solution pour se constituer des revenus complémentaires. Mais avec la hausse des taux de crédit et le marché tendu des biens, est-ce le bon moment pour s'orienter vers l'immobilier ?
Les taux sont passés en 1 an de 1 % à presque 4 % ! Certaines banques suspendent même les nouveaux prêts immobiliers.
Le contexte n'est certes pas favorable, mais l'investissement immobilier reste une très bonne solution de placement qui apporte :
- sécurité : un investissement de long terme qui se valorise et se transmet ;
- accessibilité : le recours au crédit permet de se lancer dans l'investissement avec peu d'apport ;
- gain fiscal : en choisissant des programmes dédiés, il est possible d'alléger votre facture fiscale.
Enfin, investir dans l'immobilier est une stratégie solide pour préparer sa retraite !
Actu réforme : un outil officiel pour traquer les erreurs dans votre carrière
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Avec la réforme, les risques d'erreur dans votre carrière ne sont pas à exclure. Selon le rapport de la cour des comptes de mai 2021, c'était déjà 1 pension sur 6 qui comportait une erreur de calcul ! Alors la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) lance une plateforme dédiée pour "chasser les trous" dans votre relevé de carrière.
Des erreurs déjà courantes dans le calcul de votre retraite
C'est un fait, il existe déjà des anomalies dans les relevés de carrière et le calcul des pensions de retraite. Alors avec les nouvelles modalités de la réforme, les risques sont accrus. De nouveaux droits sont accordés, ce qui engendre une complexité supplémentaire.
Pour rappel, la réforme, c'est :
- un recul progressif de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;
- un nombre de trimestres (172) modifié pour une retraite à taux plein ;
- une révision du calcul des pensions minimales ;
- un dispositif de carrières longues plus complexe...
Alors pour faire face à tous ces changements, la CNAV a annoncé la mise en place d'un nouvel outil d'ici à la fin novembre.
Jusqu'à présent, c'est à vous, assurés, qu'appartient le rôle de vérifier les informations sur votre relevé de carrière. Si des anomalies existent, vous devez les signaler et en apporter la preuve. Les erreurs les plus courantes sont celles du nombre de trimestres cotisés.
Un nouvel outil pour traquer les erreurs dans votre carrière
L'objectif de cet outil :
- repérer les éventuels manquements dans votre carrière ;
- permettre de signaler les erreurs ;
- pouvoir déposer sur la plateforme dédiée les justificatifs prouvant les périodes de travail oubliées.
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
- Réforme des retraites : Tout ce qui change au 1ᵉʳ septembre 2023
- Analyse d'un cas avant et après la réforme
- Contenu du texte définitif applicable au 1ᵉʳ septembre 2023
- Calcul de l'âge de départ
- Déterminer et comprendre l'âge de départ à la retraite
- Majoration de 5 % dès le premier enfant : Explication sur ce projet de la réforme
- Rachat de trimestres et reforme des retraites. Quel intérêt ?
- La pension de réversion dans la réforme des retraites
- Cumul emploi retraite : Explications
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Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Comment aborder la retraite en toute sérénité avec la réforme
- Le
- Écrit par Katia Fleury
La réforme des retraites est entrée en vigueur ce 1ᵉʳ septembre, laissant derrière elle son lot de contestations sociales. Si l’âge légal est passé de 62 à 64 ans, d’autres mesures amènent cependant un souffle de positivité dans le paysage des retraites. Analysons ensemble comment aborder la retraite en toute sérénité avec la réforme !
Ces mesures qui boostent le moral des (futurs) retraités
Inutile de revenir sur la question… l’âge légal de départ à la retraite est progressivement repoussé de 62 à 64 ans d'ici à 2030. Cela concerne les générations à partir de septembre 1961 qui voient leur âge légal repoussé de 3 mois ; puis 62 ans et 6 mois pour les générations de 1962, etc. Mais au-delà de cette mesure phare qui a déstabilisé les Français, la réforme des retraites améliore aussi plusieurs dispositifs qu'il est bon de garder à l’esprit !
La revalorisation des petites retraites
La pension minimale des actuels retraités est désormais de 848 € bruts pour tous les salariés, les artisans, commerçants et les agriculteurs ayant effectué une carrière complète au Smic. Sont ainsi concernés plus de 1,7 million de retraités. Dans les faits, les paiements vont être échelonnés jusqu’en février/mars 2024 avec effet rétroactif.
Le dispositif de retraite progressive plus accessible
Le principe de la retraite progressive est de réduire son temps de travail et de percevoir en même temps une partie de sa pension. À condition bien sûr d’en remplir les conditions d’éligibilité. Les règles issues de la réforme sont les suivantes :
- un âge d’accès toujours diminué de 2 ans par rapport à l’âge légal, mais qui augmente naturellement avec la réforme pour passer à 62 ans ;
- une durée du travail qui pourra être inférieure à l’obligation légale des 24 heures hebdomadaires ;
- un accès étendu aux fonctionnaires, professions libérales, avocats et salariés non soumis à une durée de travail (VRP, pigistes, salariés rémunérés à la commission...) ;
- un employeur qui pourra plus difficilement refuser la retraite progressive : une absence de réponse dans un délai de 2 mois vaudra accord et ce dernier devra justifier d'une incompatibilité avec l'activité économique de l'entreprise pour la refuser.
Le cumul emploi-retraite amélioré
Beaucoup de retraités choisissent de cumuler leur retraite avec une activité professionnelle, soit pour rester encore actif et garder un lien social, soit pour palier à leurs petites pensions. Grâce à la réforme, et si vous bénéficiez du cumul emploi-retraite intégral (c'est-à-dire bénéficier d’une retraite à taux plein), vous pourrez désormais déclencher de nouveaux droits à la retraite.
Les carrières longues étendues
Le dispositif des carrières longues, c’est partir à la retraite avant l’âge légal parce que vous avez commencé à travailler très jeune. Réservé aux assurés ayant commencé à travailler avant 20 ans, la réforme autorise aussi ceux ayant commencé à travailler avant 21 ans à partir plus tôt.
→ Vous avez commencé à travailler avant 16 ans, vous partirez dès 58 ans ; entre 16 et 18 ans à 60 ans ; entre 18 et 20 ans à 62 ans ; avant 21 ans à 63 ans.
La prise en compte des TUC et de certains stages
Les contrats d’utilité collective (TUC) et certains stages des années 1980 se verront maintenant attribuer des trimestres. Ainsi, chaque période de 50 jours ouvrira droit à un trimestre.
Ces réflexes à adopter pour aborder la retraite en toute sérénité
Et si vous abordiez la retraite en étant totalement acteur de votre bien-être ? En effet, dans le contexte actuel d’inflation et d’incertitudes, il est préférable (et dans la mesure du possible) de se constituer des revenus supplémentaires en misant sur l’épargne retraite. C’est la seule façon de maitriser son avenir en fonction de ses propres besoins.
Ouvrir un PER - Plan Épargne Retraite
Le PER est un produit 100 % dédié à la retraite dont le fonctionnement est simple. Vous versez régulièrement de l’argent tout au long de votre vie active que vous récupérez sous forme de capital ou de rente au moment de la retraite.
Le PER est un placement “tunnel”, c'est-à-dire que les sommes versées ne sont récupérables qu’au moment de votre retraite.
Il existe cependant des cas de déblocages anticipés prévus par la loi :
- fin des droits à l’assurance-chômage ;
- invalidité ;
- décès du conjoint ou partenaire de Pacs ;
- surendettement ;
- cessation d’activité suite à une liquidation judiciaire ;
- acquisition de la résidence principale.
Se constituer une assurance-vie
C’est LE placement préféré des Français ! L’assurance-vie a de multiples facettes puisque vous pouvez faire fructifier votre argent, protéger vos proches, défiscaliser, transmettre… et bien sûr préparer votre retraite. L’avantage est de pouvoir choisir une gestion sans risque avec des supports en fonds euros (un rendement garanti) ou bien une gestion plus audacieuse avec des supports plus ou moins risqués.
Les assureurs directs offrent les meilleurs rendements du marché avec des frais en deçà des banques ou des assureurs traditionnels. Il faudra en contrepartie gérer votre contrat en ligne sans conseiller dédié, mais avec généralement des supports disponibles en ligne ou par téléphone.
Les 5 contrats d'assurance-vie sélectionnés par Retraite.com
Courtier/Contrat | Performances 2023 * |
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3,5 % 100 % sécurisé en fonds Euros |
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Entre 2,5 % et 18,6 % * |
RDV personnalisé avec un conseiller |
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2,50 % | En savoir plus |
* Offres sous conditions à valider sur la page de l'assureur / courtier
Investir dans l’immobilier
C’est sans conteste le premier réflexe à adopter ! L’immobilier reste en effet le principal effort d’épargne à mettre en place. À commencer par être propriétaire de sa résidence principale. Car une fois à la retraite, le crédit lié à l’acquisition (maison ou appartement) est souvent remboursé, ce qui compense la baisse de revenus liée à la pension de retraite.
L’immobilier locatif est ensuite une excellente alternative pour se constituer des revenus supplémentaires.
Investir dans l’immobilier locatif représente aussi une solution de défiscalisation grâce à des programmes comme le Pinel ou encore l’acquisition de résidences de services séniors ou étudiants.
Enfin, préparer sa retraite en toute sérénité, c’est aussi s’informer sur ses droits et les démarches nécessaires pour liquider sa pension. Vous pouvez, à n’importe quel moment, télécharger votre relevé de carrière sur le site de l’assurance retraite et ainsi visualiser votre carrière. Pensez-y !
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
- Réforme des retraites : Tout ce qui change au 1ᵉʳ septembre 2023
- Analyse d'un cas avant et après la réforme
- Contenu du texte définitif applicable au 1ᵉʳ septembre 2023
- Calcul de l'âge de départ
- Déterminer et comprendre l'âge de départ à la retraite
- Majoration de 5 % dès le premier enfant : Explication sur ce projet de la réforme
- Rachat de trimestres et reforme des retraites. Quel intérêt ?
- La pension de réversion dans la réforme des retraites
- Cumul emploi retraite : Explications
- Cumul emploi retraite : Ce qui change avec la réforme des retraites
- Retraite progressive : Explications
- Retraite progressive : Ce qui change avec la réforme des retraites
- La fin des régimes spéciaux
Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
L'ouverture d'un PER à un mineur bientôt supprimée
- Le
- Écrit par Katia Fleury
La loi de finances 2024 prévoit la suppression du Plan Épargne Retraite (PER) pour les enfants à compter du 1er janvier. Si les parents ne pourront plus profiter de l'avantage fiscal lié au PER, ils pourront cependant se tourner vers son produit de remplacement : le Plan Épargne Avenir Climat. Le point sur cette mesure.
Le PER : une solution d'épargne intéressante pour les parents de mineurs
Un avantage fiscal très intéressant
Né de la loi Pacte en octobre 2019, le PER a tout pour plaire ! Produit d'épargne retraite unique, souple et accessible, il est surtout venu remplacer les anciennes générations de contrats jugés trop contraignants.
L'intérêt majeur du PER réside dans la possibilité de réduire ses impôts. Les versements annuels sont en effet déductibles des revenus imposables du foyer fiscal (dans la limite d'un plafond).
Un produit non destiné aux mineurs, mais dont l'ouverture ne leur est pas interdite dans les textes. Compte tenu de l'avantage fiscal obtenu, bon nombre de parents ont alors choisi d'ouvrir un PER pour leurs enfants. En supprimant l'accès du PER aux mineurs, Bercy entend bien mettre un terme à l'usage détourné du PER.
Les avoirs des contrats existants "gelés"
Si la loi de finances est validée, que devient le stock de contrats ? Bercy précise que « les contrats déjà ouverts seront gelés jusqu'à la majorité de l'enfant. À la majorité, il sera à nouveau possible d'effectuer des versements et de l'utiliser comme épargne retraite. »
Les parents auront cependant la possibilité de clôturer le PER de leurs enfants et de le transférer vers un autre support financier.
Le PEAC comme produit de substitution pour les mineurs
À partir du 1ᵉʳ janvier 2024, le Plan Épargne Avenir Climat sera désormais proposé aux mineurs. L'objectif du gouvernement est de sensibiliser les jeunes à l'investissement responsable. L'idée étant de financer des projets de transition écologique.
Ce nouveau produit ressemblera techniquement au PER mais il n’y aura aucun avantage fiscal sur les versements effectués.
Les particularités du PEAC ?
- un produit dédié aux moins de 21 ans ;
- des plus-values exonérées d’impôts et de cotisations sociales ;
- un plafond qui devrait être identique à celui du Livret A, à savoir 22 950 euros.
Des questions restent encore ouvertes, comme l'éligibilité des jeunes encore rattachés au foyer fiscal de leurs parents. La réponse dans quelque temps.
Les principales promotions 2024 pour l'ouverture d'un PER
Assureur | Performance 2023** du Fonds Euros | Frais de versement | Promo à l’ouverture maximum | En savoir + | Demande de documentation |
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3,50 % | 1,5 % maximum | Jusqu'à 1000 € offerts * | voir l'offre | ||
3,50% | 0 % | Jusqu'à 500 € offerts* | voir l'offre | ||
2,30 % | 0 % | Jusqu'à 500 € Offerts* |
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2,30 % | 1 % maximum |
Jusqu'à 500 € Offerts* |
voir l'offre | ||
2,31 % | 1 % maximum |
Jusqu'à 500 € Offerts* |
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3.60 % | 0 % | Jusqu'à 500 € Offerts* |
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4,30 % | 0 % | Jusqu'à 700 € Offerts* |
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Jusqu'à 4 % | 0 % | Jusqu'à 1.000 € Offerts* |
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* Détails des conditions de l'offre et des autres frais sur les sites partenaires
** Taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux.
Les performances passées ne présagent pas des performances futures
Classement des meilleurs systèmes de retraite : la France en 25ᵉ position
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Selon l'indice mondial des retraites du Mercer CFA Institute, la France se classe cette année en 25e position, loin derrière les Pays-Bas, l'Islande et le Danemark. Et malgré la réforme des retraites entrée en vigueur le 1er septembre, la note de la France chute dans le classement.
A la tête du classment, le système de retraite des Pays-Bas retrouve la première place de la liste, l'Islande et le Danemark occupent désormais respectivement les deuxième et troisième places.
Le classement des meilleurs systèmes de retraite : performance, viabilité et intégrité
L'analyse, publiée le 17 octobre dernier, a évalué 47 systèmes de retraite dans le monde avec plus de 50 indicateurs et 3 indices majeurs :
- la performance : il s'agit de mesurer le niveau de vie des retraités en faisant la différence entre le dernier revenu et le montant de la pension ;
- la viabilité : le système est-il pérenne ? À savoir, pendant combien de temps les pensions pourront être versées ?
- l'intégrité : peut-on faire confiance au système ?
Le système de retraite français se situe en 25e position et en recul par rapport à l'année dernière. Si sa performance est bien notée, en revanche, la viabilité et l'intégrité ont été sanctionnées.
Marina Rouxel, Responsable de l’offre Transition Emploi-Retraite chez Mercer France ajoute : « La France est cette année positionnée 25ème sur les 47 pays notés par l’index MCGPI, ce qui la place juste en-dessous de la médiane et dégrade donc son classement par rapport à l’année précédente. Si notre système est juste en-dessous du podium en ce qui concerne le niveau intrinsèque des retraites servies, il pèche largement par son manque de viabilité sur le long terme, dû à une démographie particulièrement défavorable et un trop faible taux d’emploi des seniors. La part marginale des dispositifs d’entreprise, ainsi que la défiance générale des Français à l’égard de leur gouvernance et de leurs coûts, expliquent également un score globalement bas. »
Question viabilité : la France fait face à une démographie défavorable et à un taux d'emploi des séniors trop faible, ce qui entraine une faiblesse dans le financement des retraites.
Question intégrité, les Français manquent de confiance à l'égard du gouvernement.
La majorité des pays européens évalués a obtenu une note correcte. L'Inde, les Philippines et l'Argentine arrivent malheureusement en bas du classement avec des améliorations conséquentes à entreprendre pour la viabilité de leur système de retraite.
Les Pays-Bas, vainqueurs du classement
Les Pays-Bas ont détrôné cette année l'Islande qui arrive en 2ᵉ place, suivie du Danemark. Ces 3 pays ont l'avantage de proposer un système mixte de retraite entre répartition et capitalisation. Selon Mercer, cette configuration répartit mieux les risques et évite de tout faire peser sur la solidarité intergénérationnelle.
À noter que le Portugal est le mieux noté en matière de performance avec un score de 86,7/100... une destination dans laquelle le niveau de vie des retraités est le meilleur !
Pour en savoir plus sur l'étude retrouvez tout le classement ici
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
- Réforme des retraites : Tout ce qui change au 1ᵉʳ septembre 2023
- Analyse d'un cas avant et après la réforme
- Contenu du texte définitif applicable au 1ᵉʳ septembre 2023
- Calcul de l'âge de départ
- Déterminer et comprendre l'âge de départ à la retraite
- Majoration de 5 % dès le premier enfant : Explication sur ce projet de la réforme
- Rachat de trimestres et reforme des retraites. Quel intérêt ?
- La pension de réversion dans la réforme des retraites
- Cumul emploi retraite : Explications
- Cumul emploi retraite : Ce qui change avec la réforme des retraites
- Retraite progressive : Explications
- Retraite progressive : Ce qui change avec la réforme des retraites
- La fin des régimes spéciaux
Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Comment annuler sa demande de pension ?
- Le
- Écrit par Katia Fleury
Vous avez demandé la liquidation de votre retraite... Mais c'était sans compter toutes les nouvelles mesures de la réforme. Rassurez-vous, il est possible d'annuler simplement votre demande de pension au plus tard le 31 octobre. Explications.
Le délai du 31 octobre 2023 pour une simple demande d'annulation
La réforme des retraites a modifié les conditions de départ à la retraite : il faudra désormais attendre 64 ans et avoir cumulé 172 trimestres pour une pension à taux plein ! Pour ceux/celles qui sont nés en septembre 1961, il faut par exemple attendre 3 mois de plus pour prendre sa retraite.
Il peut ainsi vous manquer un trimestre !
La loi facilite donc les démarches d'annulation dans la mesure où le contexte de la réforme a pris de cours certains assurés. Si vous aviez déposé votre dossier en cours d'année 2023 (et avant le 1ᵉʳ septembre), sachez qu'il est possible d'annuler votre demande de pension.
Même s'il s'agit d'une demande de retraite unique en ligne, restez vigilants quant à votre retraite complémentaire. Pensez ainsi à adresser votre demande d'annulation à toutes vos caisses.
Un décret précise que cette demande d'annulation doit être adressée aux caisses de retraite "au plus tard le 31 octobre 2023". Aucune explication ne sera à fournir et la requête ne pourra être refusée.
Comment annuler sa demande de pension : la procédure habituelle
Annuler sa demande de retraite avant le 31 octobre représente une "souplesse" dans le système, mais cela n'en reste pas moins une mesure habituelle. En effet, lorsque vous décidez de solliciter la liquidation de votre retraite, des évènements peuvent cependant vous amener à changer d'avis !
Cela peut être :
- une opportunité professionnelle ;
- des charges qui s'alourdissent et donc le besoin de travailler plus longtemps ;
- la réforme des retraites qui bouleverse votre prise de décision !
Quelle est la procédure habituelle pour annuler sa demande de pension ?
La demande d'annulation s'effectue auprès de la Commission de Recours Amiable (CRA) et selon deux cas de figure :
- l'instruction de votre dossier est en cours : il est alors tout à fait possible d'annuler ou de reporter votre demande, par écrit (un mail ou par courrier postal) et sans à vous justifier ;
- l'instruction de votre dossier est terminée et vous en avez reçu la notification : la demande d'annulation se fait auprès de la CRA dans les 2 mois de cette notification.
Attention, si vous dépassez ce délai des deux mois, votre demande sera rejetée.
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
- Réforme des retraites : Tout ce qui change au 1ᵉʳ septembre 2023
- Analyse d'un cas avant et après la réforme
- Contenu du texte définitif applicable au 1ᵉʳ septembre 2023
- Calcul de l'âge de départ
- Déterminer et comprendre l'âge de départ à la retraite
- Majoration de 5 % dès le premier enfant : Explication sur ce projet de la réforme
- Rachat de trimestres et reforme des retraites. Quel intérêt ?
- La pension de réversion dans la réforme des retraites
- Cumul emploi retraite : Explications
- Cumul emploi retraite : Ce qui change avec la réforme des retraites
- Retraite progressive : Explications
- Retraite progressive : Ce qui change avec la réforme des retraites
- La fin des régimes spéciaux
Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme