La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
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Pour leur retraite, les fonctionnaires cotisent aussi longtemps qu'ils sont dans la fonction publique. Au cas où ils décèdent, une fraction de la retraite dont ils jouissaient ou auraient pu jouir sera versée à leur conjoint survivant ou à leur ex-conjoint divorcé, c’est la pension de réversion.
La réversion de la retraite des fonctionnaires de l’État est l’un des régimes les plus protecteurs. Elle est octroyée sans condition d’âge ni de ressources. En revanche, son taux de réversion est le plus bas. Il correspond à 50 % des droits du défunt. Par ailleurs, dans le cadre du régime additionnel de la Fonction publique, les fonctionnaires versent des cotisations sur les indemnités et primes depuis le début de l’année 2005. Ce régime accorde une réversion au conjoint survivant et une retraite évaluée en points aux fonctionnaires.
Afin de bénéficier d'une pension de réversion, il faut :
En ce qui concerne le montant, si le fonctionnaire était encore en activité, il correspond à la moitié de la retraite dont il aurait pu bénéficier. S’il était retraité, celui-ci correspond également à la moitié de sa retraite. Sous certaines conditions, des majorations peuvent s’ajouter à cette pension telles que la moitié de la rente invalidité dont jouissait ou aurait pu jouir l’assuré décédé et la moitié de la majoration pour enfants.
Depuis le 1er octobre 2014, le plancher annuel de la réversion et des autres ressources du conjoint survivant ou ex-conjoint s’élève à 9 600 euros. Au cas où ce plancher n’est pas atteint, un complément de pension est accordé. Des cas exceptionnels peuvent aussi engendrer l’accroissement de la pension comme le décès d’un fonctionnaire à la suite d’un attentat, dans le cadre de son travail...Les autres revenus personnels du bénéficiaire se cumulent sans limites avec la pension de la réversion. Lors du décès du fonctionnaire, la réversion est partagée entre les bénéficiaires (conjoint et divorcés survivants) par rapport à la durée de chaque mariage. Au cas où l’un des bénéficiaires décède, sa part n’est pas partagée entre les bénéficiaires survivants.
Si le fonctionnaire décédé était en retraite, le 1er jour du mois qui suit le décès est le point de départ de la pension de réversion. Le formulaire cerfa n°11979*06 est à remplir pour la demande de la réversion. Au cas où le fonctionnaire décédé était en activité, son point de départ est déterminé au lendemain de la disparition. Pour la demande, le formulaire cerfa n°12231*04 doit être rempli.
Les conditions requises : Le veuf ou la veuve et l’ex-conjoint divorcé ou séparé bénéficient de la retraite additionnelle s’ils ne sont ni en concubinage ni remariés. Ces évènements interrompent le droit à la retraite additionnelle. Néanmoins, si la nouvelle union a cessé, l’intéressé peut établir une demande expresse. Aucune condition d’âge n’est requise.
Concernant le montant, il correspond à 50 % de la retraite additionnelle encaissée par le fonctionnaire ou qu’il aurait pu percevoir. Toutes les ressources se cumulent à cette réversion. Aucune pension ne sera octroyée au cas où le défunt a perçu sa retraite additionnelle sous forme de capital.
Si les conditions requises sont remplies par le veuf ou la veuve et les ex-conjoints divorcés, la pension est distribuée entre eux par rapport à la durée de chaque mariage.
Le Centre régional des pensions dont le fonctionnaire dépendait doit être informé de son décès afin d’activer les démarches de la demande. Soit la veuve ou le veuf télécharge le formulaire de demande de réversion sur le site de Bercy, soit le formulaire lui est envoyé. Il faut s’adresser au bureau des pensions de l'administration dont le fonctionnaire dépendait au cas où celui-ci n’était pas retraité.
Le point de départ de la retraite additionnelle est le 1er jour du mois suivant le décès.
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Actuellement, deux conditions doivent être remplies pour l’obtention de la réversion : L'âge et les ressources
Concernant le montant, la réversion correspond à 54 % de la retraite principale de l’assuré décédé dont les majorations ne sont pas incluses.
Au cas où l’assuré travaillait encore, le taux plein est pris en compte pour le calcul de sa retraite même si lors du décès le nombre de trimestres requis n’est pas rempli. Ainsi, depuis le 1er octobre 2016, le montant mensuel estimé doit être au minimum de 283,87 euros. Ce plancher est octroyé au cas où l’assuré décédé avait versé des cotisations au moins 60 trimestres à la Sécurité sociale. Avec une courte durée de cotisations, ce montant est diminué par rapport au nombre de trimestres qui manquent.
Au cas où le veuf ou la veuve a eu au minimum 3 enfants y compris les mort-nés, il ou elle bénéficie d’une hausse de 10 %. De plus, depuis le 1er octobre 2015, le conjoint survivant peut profiter d’une majoration maximum de 96,30 euros par mois pour les enfants encore à charge. Cette augmentation est accordée sous certaines conditions.
La date à partir de laquelle le bénéficiaire souhaite percevoir la réversion doit être mentionnée dans la demande. Au plus tôt, le point de départ de la réversion peut être déterminé au 1er jour du mois où le bénéficiaire a rempli la condition d’âge, sinon au 1er jour du mois suivant le décès si la demande a été faite dans l’année suivant le décès. Par contre, le 1er jour du mois suivant le dépôt de la demande (sans oublier la condition d’âge) peut être le point de départ de la réversion si celle-ci a été déposée après l’année suivant le décès. Par exception, le bénéficiaire peut percevoir la réversion à partir du 1er jour du mois qui suit le décès s’il a fait sa demande dans l’année qui suit le décès.
Concernant le montant de la réversion , elle correspond à 60 % des retraites complémentaires de l’assuré décédé.
Des majorations pour enfants peuvent s’ajouter à celle-ci.
Pour la demande, si l’assuré décédé était cadre, il faut s’adresser à l’Agirc ou au Cicas (Centre d'information conseil et accueil des salariés) autrement il faudra s’adresser à sa caisse Arrco. Une seule demande suffit.
Si le conjoint survivant a déposé la demande dans les 12 mois du décès de l’assuré, le droit à la réversion prend effet à partir du 1er jour du trimestre qui suit la date à laquelle les conditions sont réunies ou du 1er jour du trimestre qui suit le décès si le défunt était à la retraite. Si ce dernier était encore en activité, le droit à la réversion prend effet à partir de la date à laquelle les conditions d’ouverture des droits sont réunies ou du 1er jour du mois qui suit le décès.
Réversion de la Sécurité sociale : Si les conditions exigées sont réunies, le divorcé survivant a droit à la totalité de la réversion.
Réversion Arrco-Agirc : Elle est appréciée en considérant le rapport entre la durée du mariage et la durée d’assurance de l’assuré décédé.
Réversion de la Sécurité sociale : Chacun a droit à une réversion. Elle est estimée par rapport à la durée du mariage avec l’assuré. Il est probable qu’à la même date, ils ne réunissent pas les conditions requises afin de toucher la réversion. Ainsi, chaque part qui leur est respectivement due est définie au moment de la liquidation des droits de celui ou celle qui fait la première demande. Ensuite, au fur et à mesure que chaque bénéficiaire réunit les conditions requises, les parts de réversion sont liquidées. Au cas où un bénéficiaire décède, sa part est partagée entre les autres survivants tout en tenant compte de la durée du mariage.
Par exemple, Jean Pierre a droit à une réversion de la retraite de la Sécurité sociale qui s’élève à 500 euros par mois. Il a été marié avec Anne pendant 20 ans (soit 240 mois) et son épouse Lucie durant 10 ans (soit 120 mois). La durée totale des 2 mariages est de 360 mois. Réversion de Anne : 500 euros x 240/360, soit 333,33 euros par mois. Réversion de Lucie : 500 euros x 120/360, soit 166,66 euros.
Réversion Arrco-Agirc : Pour percevoir la pension de réversion, le divorcé survivant non remarié est subordonné aux mêmes conditions (notamment l’âge) que le conjoint survivant. La date du ou des divorces de l’assuré, la date de son décès, et quelquefois même la date du remariage, sont des paramètres pris en compte lors du partage de la réversion.
Réversion de la Sécurité sociale : Chaque divorcé survivant a droit à une part de réversion par rapport à la durée du mariage.
Réversion Arrco-Agirc : Elle est distribuée entre les divorcés survivants non remariés en considérant le rapport entre la durée de chaque mariage et la durée d’assurance plafonnée (165 trimestres en 2013, 166 en 2015)
Source Fidroit : La pension de réversion
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La reprise d’un emploi aura-t-elle un impact sur le montant de la pension de réversion ? Si le bénéficiaire souhaite reprendre un emploi, sa réversion peut être réduite si le montant total de ses revenus excède un certain plafond.
Si le bénéficiaire d’une pension de réversion décide de reprendre un emploi, sa pension de réversion peut être revue à la baisse en fonction de la situation et du montant total des revenus perçus.
Il faut noter que les conditions d’octroi de la pension de réversion du régime général de l’Assurance vieillesse et de celles des régimes complémentaires ne sont pas les mêmes.
La réversion accordée par le régime général est soumise à des conditions de ressources. Ainsi, en cas de reprise d’une activité salariée, la caisse de retraite doit aussitôt en être informée. Les nouveaux salaires perçus seront pris en compte, et un abattement de 30 % sera appliqué. Si le montant total des revenus de l’assuré ne dépasse pas 1 676,13 euros par mois (plafond pour 2016 pour une personne qui vit seule), sa pension de réversion ne sera pas réduite. Dans le cas contraire, la pension de réversion sera diminuée de sorte que ce seuil ne soit pas dépassé.
Exemple :
Une personne de plus de 57 ans perçoit une pension de réversion de 650 euros par mois avant de reprendre une activité à temps partiel qui lui permet de toucher un salaire supplémentaire de 1 200 euros par mois. Afin de voir l'incidence sur sa pension, il faudra effectuer le calcul suivant pour savoir si le plafond est dépassé :
Contrairement aux règles applicables à la réversion du régime de base, le versement de la pension de réversion par les régimes complémentaires n’est pas soumis à des conditions de ressources. Ainsi, en cas de reprise d’activité, le montant de la pension de réversion accordée par les régimes complémentaires ne changera pas.
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Quelles sont les différences entre les retraites de base et complémentaires ? Âge minimal, montants versés, conditions de ressources, majoration enfants, conséquences d’une nouvelle union sur les réversions.
La pension de réversion est versée au conjoint survivant d’un salarié ou d’un retraité décédé. Il faut savoir qu’il existe des différences entre la réversion accordée par le régime de base (Assurance vieillesse) et le régime complémentaire (Agirc/Arrco). En effet, les règles ne sont pas toujours les mêmes, en particulier, lorsqu’il s’agit de la pension de réversion.
Le conjoint survivant doit avoir au moins 55 ans pour toucher une réversion auprès du régime général. Si l’assuré est décédé avant l’année 2009, le bénéficiaire de sa réversion doit avoir au minimum minimal 51 ans.
Si cet âge minimum est de 55 ans pour l’Arrco, il est de 60 ans pour l’Agirc. Aujourd’hui, il est permis de faire une demande de réversion Agirc à 55 ans, mais en contrepartie d’une décote définitive, à moins que l’assuré ne touche une réversion octroyée par le régime de base.
Si le conjoint survivant a au moins deux enfants à charge, la pension de réversion est versée sans condition d’âge. Les enfants à charge doivent avoir moins de 18 ans ou de 25 ans pour ceux qui font des études supérieures, qui ont signé un contrat d’apprentissage ou qui se sont inscrit à Pôle Emploi sans toucher d’indemnités.
Si le conjoint survivant est invalide, ou s’il doit s’occuper d’un enfant invalide dont l’état a été reconnu avant 21 ans, la pension de réversion est également accordée sans condition d’âge.
Le taux de la pension de réversion accordé par le régime général est de 54 % de la retraite attribuée ou qui aurait pu être versée à l’assuré décédé. Il faut noter que ce taux peut encore être revu à la baisse selon les ressources et la nouvelle situation matrimoniale du bénéficiaire.
Les régimes complémentaires Agirc-Arrco, quant à eux, versent une réversion qui équivaut à 60 % de la retraite attribuée ou qui aurait dû être octroyée à l’assuré décédé.
Il faut noter que le régime général tient compte des ressources personnelles du bénéficiaire et de sa situation (célibataire, en concubinage, pacsé ou marié). Des plafonds sont prévus et, si le montant de la réversion et des ressources dépasse le seuil prédéfini, la réversion est minorée proportionnellement au dépassement constaté.
Même si la réversion est attribuée, elle peut toujours faire l’objet d’une révision en fonction de l’évolution des ressources, en particulier au moment de la liquidation des droits à la retraite du bénéficiaire. Une fois le délai de trois mois écoulé après le versement des pensions personnelles, la réversion ne peut plus être révisée même en cas de nouveau changement de ressources.
En ce qui concerne la majoration pour enfant, le régime général accorde automatiquement un bonus de 10 % au conjoint survivant qui a eu au moins 3 enfants et un forfait peut être versé au titre des enfants à charge si le bénéficiaire remplit certaines conditions.
Les caisses complémentaires Agirc et Arrco n’imposent aucune condition de ressources pour verser la pension de réversion ou pour en fixer le montant. Pour la majoration accordée aux parents, si l’assuré décédé remplissait les conditions requises pour être éligibles, cette majoration peut être appliquée à la pension de réversion.
Il faut savoir qu’auprès du régime général, le remariage, le PACS ou encore le concubinage n’annule pas automatiquement le droit à la réversion. Cependant, toute nouvelle union doit être signalée à la Caisse de retraite qui tiendra compte des ressources du ménage pour calculer et fixer le montant de la pension de réversion. Cependant, il faut noter que si la nouvelle union se concrétise après le troisième mois de versement de la pension de retraite personnelle, le montant de la réversion n’est plus révisable.
Bon à savoir
L’Agirc-Arrco supprime le droit à la réversion en cas de remariage. En revanche, le concubinage et le Pacs n’ont aucune conséquence sur la pension de réversion.
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Le Décret n° 2016-1175 du 30 août 2016 relatif au délai de versement d'une pension de réversion vient d'être publié au journal officiel. Désormais, le droit opposable à la retraite a été étendu aux pensions de réversion. Les bénéficiaires pourront donc obtenir le versement de leur pension dans un délai maximal de 4 mois.
Le droit opposable à la retraite du régime général mis en place par la Ministre de la santé Marissol Tourraine en 2015 vient d'être étendue aux pensions de réversion. Par ce décret, le gouvernement souhaite affirmer son désir de garantir à tous le paiement en heure de ses pensions. "Le respect de cet engagement dépend de la confiance des Français dans le service public de la retraite" affirme Marissol Tourraine.
Cette garantie de versement sous 4 mois de la pension de réversion est garanti à tous les assurés relevant du régime général de la Sécurité sociale du secteur privé géré par la CNAV (en Ile de France) et la CARSAT (en région). Il faut comprendre 4 mois après le dépôt de la demande de liquidation complète à partir du 1er septembre 2016.
Pour les salariés agricoles, et ceux relevant du régime social des indépendants (RSI), la date d'entrée en vigeur est fixé au 1er Juillet 2017.
Cette mesure n'est en revanche pas applicable aux régimes de retraite complémentaires gérées par l'ARCCO et l'AGIRC.
Un dossier complet devra être délivré à l'administration pour bénéficier dans les temps du versement de la pension de réversion aux veufs et veuves des salariés. Si le dossier n'est pas déposé, la pension de réversion n'est pas attribuée.
Les principaux documents à fournir sont :
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Les couples homosexuels peuvent prétendre à une pension de réversion dans des conditions identiques à celles des hétérosexuels.
Grâce à la nouvelle loi sur le mariage pour tous, les couples gays pourront toucher une pension de réversion sous certaines conditions. En effet, les couples pacsés et ceux qui vivent en concubinage n’ont pas droit à cet avantage. Publiée au Journal officiel le 18 mai dernier, la loi sur le mariage pour tous apporte une meilleure protection pour le conjoint survivant en cas de décès.
Pour pouvoir toucher la pension de réversion du régime de base, il faut remplir certaines conditions imposées par la CNAV (Caisse Nationale d’assurance vieillesse) :
Pour toucher la pension de réversion des retraites complémentaires Agirc et Arrco, il faut également remplir des conditions prédéfinies :
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La baisse de la pension de réversion est l’une des pistes proposées pour garantir la survie des régimes de retraite complémentaires des salariés du privé. Cependant, cette proposition a fait l’objet d’une sérieuse controverse.
La baisse de la pension de réversion est l’une des propositions du Medef afin de réduire le déficit des caisses de retraite complémentaires du privé. Cette piste a été vivement critiquée par les représentants des organisations syndicales.
D’après le Medef, initiateur de cette mesure, la baisse des pensions de réversion permettrait de réaliser une économie allant de 100 millions d’euros à 300 millions d’euros d’ici 2020. Ces informations figurent dans les projections chiffrées réalisées par le staff de l’Agirc et de l’Arrco à la demande du patronat.
Les prochaines négociations pour la survie des régimes complémentaires, prévues pour le 20 mars 2015, risquent d’être assez tendues.
Le patronat a présenté plusieurs mesures afin de réaliser une économie de 7 milliards d'euros d’ici 2020. Mais la baisse de la réversion a particulièrement retenu l’attention des acteurs concernés. En effet, le Medef propose aux couples de retraités la possibilité de garder le taux de la réversion à 60 % en choisissant de percevoir une retraite minorée avant son décès. Si le retraité décide de toucher l’intégralité de sa pension complémentaire, le taux de la réversion accordée à sa veuve (ou bien à son veuf) sera inférieur à 60 %.
Dans le cadre de cette mesure, le Medef propose trois scénarios différents et envisage une entrée en vigueur dès le 1er janvier 2016. Il faut noter que le Medef part de l’hypothèse que 20 % des retraités opteront pour une retraite minorée.
Les organisations syndicales, qui sont les principaux détracteurs de cette mesure, redoutent une régression de la situation financière des femmes retraitées, en particulier les plus précaires qui comptent sur la réversion pour subsister au quotidien. Rappelons qu’en 2013, le déficit de l’Agirc s’élevait à 1,24 milliard d’euros et celui de l’Arrco était estimé à 405 millions à la même période.
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Le passage à la nouvelle année est synonyme d’étrennes pour de nombreux Français. En considérant la remontée des taux d’intérêt en 2023, il devient possible de faire fructifier ce petit pécule. Différents supports s’offrent aux épargnants, pour un placement à court ou moyen terme. Décryptage.
56 millions de Français détiennent un Livret A, auxquels s’ajoutent les titulaires d’un Livret de développement durable et solidaire (LDDS), ou d’un Livret d’épargne populaire (LEP). Il s’agit donc de la solution la plus simple pour placer ses étrennes en bénéficiant d’une rémunération attractive. Jusqu’au 31 janvier 2025, le livret A et le LLDS rapportent chacun 3 %, pour une inflation estimée à 2,5 % par la Banque de France.
Pour les personnes éligibles au LEP, son taux de rendement atteint un record à 6 %. Et même si une baisse est probable à compter du 1er février en raison du ralentissement de la hausse des prix, le produit reste intéressant avec des gains exonérés d’impôt. Cependant, l’encours est plafonné à 10 000 euros.
Les banques et courtiers en ligne proposent des livrets non réglementés, mais à taux boostés.
Sur l’année, la moyenne nette se situe entre 2 % et 2,5 %, avec des pics parfois supérieurs à 5 % sur quelques mois. Ils constituent ainsi une bonne alternative pour un placement à court terme, surtout pour ceux dont les livrets défiscalisés ont atteint leurs plafonds.
Attention, contrairement aux livrets à capital garanti, les intérêts servis sont imposables selon le prélèvement forfaitaire unique ou « flat tax » au taux de 30 %, qui se répartit entre 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de cotisations sociales.
Très prisé par les épargnants qui n’ont pas besoin de liquidités dans l’immédiat, le compte à terme permet de sécuriser un taux d’intérêt élevé, compris entre 3 % et 4 % par an, pendant une durée variant de 18 mois à 5 ans. Généralement, aucun retrait partiel n’est autorisé avant l’échéance. Les intérêts générés sont soumis au PFU de 30 %, et le montant du dépôt minimum à l’ouverture est fixé à 1 000 euros.
Alternativement, les étrennes peuvent servir à alimenter une épargne retraite, améliorant la rente ou le capital à percevoir pour ses vieux jours. Parmi les produits dédiés figurent l’assurance vie pour le long terme, le plan d’épargne retraite (PER) à la fiscalité avantageuse, ou encore un plan d’épargne retraite populaire (PERP), également assorti d’avantages fiscaux non négligeables.
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Vous songez à prendre votre retraite dans un endroit paisible en France ? Alors voici notre top 5 des départements dans lesquels il fait bon vivre ! Entre les paysages enchanteurs, le climat doux, la richesse culturelle et la qualité de vie exceptionnelle, ces endroits sont parfaits pour profiter de votre retraite. Tour d'horizon.
Selon l'INSEE, c'est la destination préférée des retraités. Le littoral atlantique, et plus particulièrement la Vendée, attire en effet de plus en plus les séniors.
Pour quelles raisons ?
Une destination rêvée, quel que soit l'âge ! Le soleil y est présent presque toute l'année et les paysages méditerranéens sont magnifiques. L'inconvénient majeur reste le tourisme de masse l'été. Mais si vous aimez les activités de plein air, vous serez comblés : du Lavandou à St Tropez, le sentier du littoral ravit les randonneurs. Sans oublier un cadre de vie naturel et serein tout en ayant le confort de quelques grandes villes comme Toulon.
Situé dans la région PACA, le Var est le département dans lequel on compte le plus de retraités.
Egalement situées en région PACA, les Alpes Maritimes attirent les séniors plus "citadins". En effet, les villes de Nice, Antibes ou Cannes sont propices à plus d'effervescence. Pour ceux qui préfèrent le calme, l'arrière-pays est un pur bonheur ! Le charme des petits villages, entre mer et montagne, séduit naturellement de nombreux retraités en quête de nature.
Situé en Bretagne, Le Morbihan séduit les amateurs de grands espaces et des paysages typiques bretons. Même si le climat est plus aléatoire, il y règne une douceur de vivre. Lorient et Vannes restent des villes à taille humaine qui arrivent d'ailleurs en tête des villes préférées des retraités.
Le Morbihan, c'est aussi une richesse historique et une vie culturelle dynamique.
Le littoral atlantique, toujours, mais cette fois en région Nouvelle-Aquitaine. Une destination prisée des retraités souhaitant s'éloigner des grandes villes. Les paysages, le climat tempéré, le patrimoine culturel... autant d'atouts pour passer une retraite paisible.
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Partir à la conquête d'un lieu paisible pour y passer sa retraite, un rêve, n'est-ce pas ? La France offre pour cela des lieux riches et variés en fonction des besoins de chacun. Entre diversité culturelle, cadre de vie et accès facilité aux soins, découvrez le top 7 des villes françaises pour passer votre retraite.
Que vous soyez à la recherche d’un climat doux, d’un cadre naturel préservé, d’une vie culturelle animée ou encore d’une accessibilité facilitée, le site SeLoger a établi un classement des meilleures villes où vivre sa retraite. Quels sont les atouts des villes pris en compte ?
Les villes françaises offrent un cadre de vie paisible, propice à la détente et à la tranquillité. Entourées de magnifiques paysages, elles offrent de nombreuses opportunités pour les promenades en pleine nature. Que ce soit au bord de la mer, à la montagne ou à la campagne, vous pourrez profiter d’un environnement calme et verdoyant, propice à la relaxation. Les parcs et jardins bien entretenus permettent de passer de bons moments en plein air, de pratiquer des activités physiques et de profiter du calme de la nature environnante.
La France regorge de monuments historiques, de musées, de galeries d’art et de centres culturels. Elles proposent un large éventail d’activités artistiques et culturelles, permettant de se divertir et de s’enrichir intellectuellement. Vous pourrez assister à des concerts, des pièces de théâtre, des expositions artistiques et participer à des conférences. Les festivals et événements culturels rythment la vie des villes et offrent une multitude d’opportunités pour découvrir de nouvelles expressions artistiques.
Vous ne risquez pas de vous ennuyer et pourrez profiter pleinement de votre passion pour la culture.
Les équipements pour accueillir les personnes âgées sont importants. En effet, il faut penser aux infrastructures adaptées et aux services destinés à faciliter la vie quotidienne des seniors :
Les villes françaises sont ainsi des lieux où il fait bon vieillir en toute sérénité.
Nice est une destination incontournable pour profiter de sa retraite en France. Avec son climat méditerranéen doux et ensoleillé, ses plages magnifiques et son atmosphère détendue, Nice offre un cadre idéal pour se détendre et profiter de la vie. La vieille ville pittoresque regorge de ruelles colorées, de marchés animés et de boutiques charmantes. Les jardins et parcs bien entretenus offrent également un espace paisible pour se promener et se relaxer en plein air. De plus, Nice est bien desservie par les transports en commun, ce qui permet de découvrir facilement les environs. Et l'Italie est à deux pas !
Attention cependant au coût de l'immobilier ! En effet, le prix au m² est élevé et peut aisément dépasser les 5 500€.
Bordeaux est un choix parfait pour les amateurs de vin qui souhaitent passer leur retraite dans un cadre enchanteur. La ville est entourée de célèbres vignobles où l’on peut déguster les meilleurs vins de la région. En plus de son riche patrimoine viticole, Bordeaux offre aussi une architecture remarquable, avec ses élégants immeubles en pierre et ses quais classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les passionnés d’art peuvent visiter les nombreux musées et galeries de la ville, tandis que les gourmets peuvent se régaler dans les restaurants étoilés au guide Michelin.
Une ville qui offre un accès à la mer méditerranée et aux Pyrénées. De quoi ravir les randonneurs et les adeptes du farniente sur la plage. Perpignan est dotée d'une belle qualité de vie et d'un patrimoine attrayant. L'Espagne est à deux pas et l'esprit catalan bien agréable. À noter que le prix au m² est inférieur à Nice et Bordeaux : comptez autour de 2 000€.
Une autre ambiance, loi de la mer et de la montagne... mais une ville à taille humaine qui séduit aussi les Français. Passer sa retraite au Mans, c'est faire le choix d'une vie paisible tout en bénéficiant d'équipements urbains attractifs et d'évènements sportifs comme les 24 h du Mans ! L'immobilier tend à se valoriser et se situe autour des 2000 € le m².
Le charme des villes de l'Est de la France ! Avec près de 16% de séniors, Nancy offre un cadre de vie agréable avec une infrastructure adaptée. L'offre d'hébergement est variée et les prix y sont plus abordables que sa voisine Strasbourg. La ville aux "Portes d'Or" dispose d'un patrimoine historique riche avec sa cité Ducale, ses centres historiques et sa place Stanislas, élue 4ème plus belle place du monde par Lonely planet !
Ville d'eau, Angers bénéficie des charmes de la Loire et de ses châteaux alentours. Angers offre ainsi un cadre de vie très agréable et bucolique avec ses nombreux jardins et guinguettes.
Angers, c'est :
Enfin, en plein cœur des volcans d'Auvergne, la ville de Clermont-Ferrand offre un cadre reposant pour y passer sa retraite. La tranquillité est de mise et les centre thermaux forts appréciables ! De plus, la ville est bien desservie et compte de nombreux espaces dédiés à la santé.
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Pour partir à la retraite, l'âge légal est désormais de 64 ans.
Pour rappel, ce sont les personnes nées à partir de septembre 1961 qui sont concernées par le relèvement de l'âge de 62 à 64 ans. En parallèle, la durée de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein est de 43 ans, soit 172 trimestres.
Le trimestre étant l'unité de calcul de votre pension, il est très important de vérifier où vous en êtes. Idéalement, vérifiez vos acquis au moins 2 ou 3 ans avant votre départ effectif.
L’ensemble de vos droits dans tous les régimes de retraite est récapitulé dans votre Relevé de Situation Individuelle (RIS). Ce document vous est adressé par courrier tous les 5 ans à partir de 35 ans et vous pouvez le télécharger sur le site info-retraite.fr.
Quels sont les points de vigilance ?
Depuis 2014, vous devez avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 150 fois le Smic horaire brut en vigueur pour valider 1 trimestre.
Une fois l'âge légal atteint, vous pouvez volontairement partir à la retraite et ainsi rompre votre contrat de travail. Attention, si vous n'avez pas le nombre de trimestres requis, votre pension de retraire sera minorée.
La rupture du contrat de travail ne signifie pas démissionner : vous avez le droit à une indemnité de départ à la retraite, à condition de faire liquider vos pensions.
Il suffira d'en informer votre employeur par lettre recommandée avec avis de réception :
C'est lorsque votre employeur est à l'initiative de votre départ à la retraite. En effet, à partir de 70 ans, il est en droit de prononcer votre mise à la retraite d'office, même si vous y êtes opposé.
À partir de 67 ans, votre employeur peut décider de votre départ à la retraite, mais seulement si cela vous convient. Généralement, 3 mois avant vos 67 ans, il vous interroge par écrit sur vos intentions de quitter l'entreprise.
Une demande unique : vous remplissez un seul dossier (en ligne ou si vous préférez par courrier auprès de vos caisses) qui déclenchera vos demandes de retraite auprès de tous les organismes auxquels vous avez cotisé. Un certain nombre de justificatifs vous seront alors demandés.
Il est en effet possible d'annuler sa demande de retraite ! Surtout avec la réforme.
Si vous avez demandé votre retraite et que vous vous apercevez que toutes les conditions ne sont plus remplies, vous pouvez solliciter une annulation à votre caisse au plus tard le 31 octobre 2023.
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Encore peu utilisé, le dispositif de retraite progressive permet de travailler à temps partiel tout en touchant une fraction de sa pension de retraite. C'est une excellente manière d'aborder en douceur votre fin de carrière.
Chaque année, près de 20 000 salariés éligibles choisissent la retraite progressive, un dispositif dont peuvent bénéficier les actifs proches de la retraite.
Il s'agit de réduire votre temps d'activité (passage au temps partiel) et de percevoir en même temps une partie de votre retraite. L'employeur rémunère le temps travaillé et les caisses de retraite complètent ce revenu avec une retraite partielle correspondant au temps non travaillé. En tant que salarié, vous continuez à acquérir des droits à la retraite.
Les conditions pour en bénéficier :
Avec la réforme, de nouveaux bénéficiaires peuvent prétendre à cette retraite progressive : les fonctionnaires et des professionnels libéraux comme les notaires, les avocats, vétérinaires… Quant à l'employeur, il peut désormais plus difficilement refuser une retraite progressive : une absence de réponse sous 2 mois vaudra accord et pour un refus, il faut justifier d'une incompatibilité avec l'activité économique de l'entreprise.
Choisir la retraite progressive n'est pas irrévocable. En effet, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) s'informe chaque année du maintien ou non dans le dispositif. Sachez qu'il est possible de reprendre une activité à temps plein, mais attention : sans retour possible.
En fin de carrière, une préoccupation majeure est souvent de rester en phase avec le marché du travail, mais aussi de trouver un juste équilibre entre le travail et les aspirations personnelles. Et si c'était le moment de partager votre savoir-faire ? De mettre vos compétences au service des jeunes générations ? C'est possible, justement, avec le tutorat ou le mécénat d'entreprises.
Le tutorat est un dispositif choisi par de nombreuses entreprises. Il s'agit d'encadrer pendant 1 ou 2 ans, un(e) alternant(e) et de l'accompagner dans le développement de sa pratique professionnelle. Pour le salarié, c'est une façon de transmettre son expérience, mais aussi de rester en interaction avec la génération des millenials. De plus en plus d'entreprises proposent cet accompagnement à leurs salariés de plus de 55 ans.
Des organismes de formation proposent d'ailleurs des sessions pour les salariés souhaitant s'engager dans le tutorat. Parce qu'accueuillir un jeune, l'encadrer, lui donner confiance et transmettre avec bienveillance, cela s'apprend !
Le gouvernement encourage depuis plusieurs années les contrats en alternance avec notamment une prime à l'embauche. On compte en France près d'un million de contrats d'apprentissage. Et la désignation d'un tuteur en entreprise est obligatoire.
À l'approche de la retraite, certains employeurs proposent à leurs collaborateurs de mettre leurs compétences au service d'une association. C'est le principe du mécénat de compétences, un dispositif créé en 2003 et bien encadré. Des grands groupes comme BNP Paribas, Orange, Renault misent déjà sur ce dispositif.
Le mécénat de compétences, c'est par exemple s'engager auprès des missions locales, rénover des bâtiments de France, assister bénévolement les plus démunis en tant qu'avocat commis d'office, etc.
L'intérêt de ce dispositif est multiple :
Le mécénat de compétences est précisé dans l'article L8241-I du Code du travail. Un avenant au contrat de travail est établi, précisant les conditions de la mission. À l'issue de celle-ci, il retrouve son poste d'origine.
37 % des salariés concernés par une expérience de mécénat de compétences affirment avoir été remotivés dans leur travail.
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La réforme des retraites n’échappe à personne… Alors même si le départ à l’âge légal de 64 ans peut vous sembler encore lointain, il est important d’y penser et de l’anticiper. Parce que préparer sa retraite n’est pas une simple formalité. Vous avez envie de franchir le cap de la retraite en toute sérénité ? Lisez nos cinq conseils !
Pourquoi ?
Le point de départ d’une préparation sereine à la retraite est donc de faire le point sur votre budget :
Une fois votre budget réalisé, estimez le montant de votre pension. Le calcul de votre retraite dépend en effet de beaucoup de paramètres. Aussi, il est important de l’anticiper pour éviter de désagréables surprises.
Comment estimer votre retraite ?
→ Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
--> Accéder au simulateur de retraite en ligne gratuit
Bon à savoir : votre relevé de carrière est envoyé automatiquement à partir de 35 ans, puis tous les cinq ans.
C’est sans doute la meilleure façon d’aborder la retraite avec sérénité. Acheter sa résidence principale représente souvent un engagement financier sur 15, 20 ou 25 ans. Mais au-delà de la période de remboursement du crédit, les mensualités disparaissent. Une fois à la retraite, votre pouvoir d’achat s’en trouve amélioré !
En 2022, 57,4 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale (source Insee). Même si le contexte est incertain et les taux immobiliers toujours plus élevés, acheter sa résidence principale reste un excellent réflexe pour se constituer un patrimoine et miser sur une retraite confortable.
Pour compenser votre perte de revenu et réaliser vos projets à la retraite, pensez à épargner ! Outre les solutions d’épargne bancaire peu rentables (livrets A, épargne logement…), il existe des placements plus ou moins risqués offrant de belles performances.
C’est le cas :
N’attendez pas le dernier moment pour comprendre les mécanismes de la retraite ! Surtout en ces temps de réforme. Quoi de plus satisfaisant que de maitriser son passage à la retraite ? Alors pour être sûr de faire les bons choix, soyez acteur de votre retraite.
Comment ?
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Si les modalités de calcul diffèrent entre le régime de retraite de base des fonctionnaires et celui des salariés du privé, les règles restent les mêmes concernant les conditions de départ à la retraite. Décryptage.
De nombreux actifs cumulent une double carrière dans le privé et la fonction publique, et inversement. Un parcours qui, à l’instar des carrières non linéaires, n’est pas sans soulever quelques interrogations sur la préparation de son dossier de retraite.
D’emblée, il est important de souligner que fonctionnaire comme salarié du privé restent soumis aux mêmes règles concernant l’âge de départ légal à la retraite, en l’occurrence à partir de 62 ans avec un nombre minimum de trimestres cotisés selon l’année de naissance.
La difficulté réside plutôt dans la préparation de son dossier de retraite, principalement lorsqu’il est envoyé par courrier.
Mode de calcul du montant des retraites, trimestres pour enfant, conditions de délais… de nombreux paramètres peuvent intriquer la liquidation de vos droits à la retraite après une carrière mixte publique/privée.
Pour vous assurer de ne pas faire d’erreurs, commencez par mettre au clair les informations sur votre carrière :
Par ailleurs, votre demande de retraite sera plus facile à traiter si vous choisissez de réaliser les démarches en ligne. En effet, contrairement à une procédure classique par envoi de courriers, la demande en ligne vous offre la possibilité de ne remplir qu’un seul dossier, lequel sera ensuite traité respectivement par chaque caisse de retraite. Plus d’uniformité, moins de contraintes : la solution en ligne ne peut que vous faciliter la tâche.
En ce qui concerne le calcul de vos pensions de retraite, chaque régime applique ses propres règles. Les taux de pensions et les éventuels coefficients de minoration, c’est-à-dire la décote, sont calculés de manière différente pour le régime de la fonction publique et pour le régime général.
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Que vous approchiez de l’âge de la retraite, ou que vous veniez d’entamer la trentaine, il est possible de payer moins d’impôt en adoptant la bonne stratégie. En effet, différents dispositifs mis en place par l’État permettent aux contribuables de profiter d’une réduction d’impôts en fonction de leurs profils.
À la cinquantaine passée, vous avez déjà réussi à vous constituer un patrimoine. Afin d’alléger votre impôt, vous pouvez opter pour l’investissement en recourant au dispositif IR-PME.
Ayant fait l’objet d’une prolongation pour 2023, ce dispositif fiscal permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 25 % contre une souscription dans les capitaux d’une PME éligible.
L’investisseur doit en outre s’engager à conserver les titres pour une durée de 5 ans à compter de la date de souscription. Autrement, l’avantage fiscal lui sera retiré.
Le PER pour les quadragénaires
À partir de 40 ans, vous devriez déjà songer à préparer votre retraite. À cet âge-là, la vie est déjà plus ou moins stable, et il vous faut une stratégie de défiscalisation bien adaptée.
Si vous faites partie des contribuables taxés à plus de 30 %, la souscription d’un PER (Plan épargne retraite) vous aidera à réaliser une économie d’impôt appréciable.
Le dispositif PINEL pour les moins de 40 ans
Si vous avez moins de 40 ans, l’investissement immobilier en PINEL permet de bénéficier d’une réduction d’impôt allant de 10,5 % à 17,5 % (en fonction de la durée de location).
À noter que certains critères doivent être respectés pour être éligibles à ce dispositif :
Les dons aux associations d’aide à la personne et aux cultes se présentent également comme une stratégie de défiscalisation intéressante pour tout le monde, indépendamment de l’âge du contribuable.
La philanthropie n’est certes pas un placement, mais celle-ci vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 75 %.
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Pour cette procédure, rendez-vous sur la page d’accueil du portail officiel de l’Assurance Retraite. Dans le coin supérieur droit, il faut cliquer sur l’onglet « Créer mon compte » et fournir les renseignements suivants :
Bien que très pratique, ce système peut paraitre complexe pour les personnes peu familières avec le numérique. Il est alors recommandé de recourir à la première méthode afin de disposer d’identifiants réservés à l’ensemble des caisses de retraite.
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Partir à la retraite à taux plein, tout le monde en rêve ! Mais ce n’est pas toujours le cas et votre objectif n’est peut-être pas de travailler plus longtemps… Rassurez-vous, il existe des solutions pour ajouter des trimestres à votre retraite de base. Tour d’horizon des 7 façons de gagner des trimestres pour une retraite à taux plein.
Quels sont ces “jobs” à prendre en compte ?
Comment ?
Vous avez peut-être été amenés à vous occuper d’un parent ou proche dépendant, malade ou en fin de vie. Autrement dit, vous avez été aidant familial et avez fait le choix de ne plus travailler ou de ne travailler qu’à temps partiel. À ce titre, des trimestres vous sont attribués : une prise en charge permanente de 30 mois civils ouvre droit à un trimestre supplémentaire (dans la limite de 8 trimestres).
Dans le cas où la maladie ou l’accident professionnel entraîne l’attribution d’une rente pour une incapacité permanente de plus de 66 %, un trimestre sera validé après trois mensualités de rente perçues.
Pour bénéficier d’une retraite à taux plein, une solution simple est celle de racheter des trimestres. Une opération qui a un cout, mais il est possible de récupérer jusqu’à 12 trimestres.
Ultime façon de gagner des trimestres : travailler plus longtemps ! Même si la perspective de l’âge légal de 64 ans vous effraie, si vous êtes en bonne santé et que votre travail vous plaît, n’hésitez pas à poursuivre votre activité. C’est l’assurance de vous offrir une retraite à taux plein. Rappelons que l’espérance de vie des Français après la retraite est en moyenne de 23 ans pour les femmes et 17 ans pour les hommes.
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La validation des trimestres d’assurance pour la retraite dépend du montant sur lequel le travailleur a cotisé. Néanmoins, il est possible d’obtenir des trimestres supplémentaires en recourant à certaines astuces. Voici quelques conseils qui permettent de valider le plus de trimestres possible.
La cessation d’activité pour cause de maladie professionnelle ou d’accident de travail permet d’obtenir un trimestre tous les 60 jours d’indemnisation dans la limite de 4 trimestres par an.
Dans le cas du chômage, chaque période de 50 jours de chômage indemnisé comptera pour un trimestre validé, sans toutefois dépasser les quatre trimestres par an.
À l’issue des périodes de chômage indemnisé, il pourra recevoir 4 trimestres supplémentaires. Si le travailleur est âgé de 55 ans ou plus et s’il a cotisé pendant au moins 20 ans, il pourra recevoir 4 trimestres supplémentaires par an dans la limite de 5 années civiles.
Les stages rémunérés et les emplois saisonniers peuvent ouvrir des droits à la retraite à condition qu’ils figurent sur le relevé de carrière du travailleur.
Depuis 2014, chaque période de 90 jours d’indemnités journalières versées au titre de la maternité permet d’obtenir un trimestre.
Pour les naissances survenues avant 2014, la validation s’applique au trimestre pendant lequel l’accouchement a eu lieu.
D’autre part, une mère a droit à 4 trimestres supplémentaires par enfant pour la maternité ou l’adoption.
Il est possible d’obtenir 4 autres trimestres pour l’éducation, mais ceux-ci peuvent être attribués à l’un ou l’autre des parents.
Dans le cas d’un enfant handicapé, une majoration de 8 trimestres vient s’ajouter à ces trimestres, sous certaines conditions.
Une mère ou un père qui a choisi de cesser son activité afin de pouvoir s’occuper de son ou de ses enfants a droit à une assurance vieillesse parent au foyer. En effet, les cotisations sont versées par la CAF.
Le congé parental d’éducation permet d’obtenir une majoration de la durée d’assurance en fonction de la durée du congé. Toutefois, celle-ci ne peut être cumulée aux majorations de durée d’assurance pour la maternité, l’adoption ou l’éducation, s’il s’agit du même enfant.
Chaque trimestre civil qui comporte 3 mensualités de paiement de la pension d’invalidité est validé.
D’autre part, si un travailleur a cessé son activité afin de pouvoir s’occuper d’un proche handicapé, il bénéficie du statut d’aidant d’un adulte handicapé.
Il pourra alors bénéficier d’un trimestre validé pour chaque période de 30 mois civils de prise en charge, dans la limite de 8 trimestres, à condition que le taux d’incapacité permanente de la personne handicapée soit égal ou supérieur à 80 % et qu’elle ait au moins 20 ans.
Outre cela, il faut que les périodes de prise en charge aient démarré au plus tôt le 1er janvier 2015.
Les périodes de service militaire et de volontariat international ou le travail d’intérêt général après une formation civile sont validés à condition que la personne ait cotisé avant ou après le service national.
Il peut dans ce cas obtenir un trimestre par période de 90 jours d’incorporation, dans la limite de 4 trimestres par an.
Il est possible de racheter des trimestres (12 au maximum) au titre des années où le nombre de trimestres validés est inférieur à 4 ou au titre des années d’études supérieures.
Le tarif dépend de l’âge de l’assuré au moment de la demande, du montant de ses revenus et de l’objet du rachat (amélioration du taux et de la durée de l’assurance ou bonification du taux de la retraite).
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Vous souhaitez préparer votre départ en retraite, mais quels sont les organismes à contacter ? A quelle échéance et selon quelles priorités ? Quels dossiers remplir ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Quels sont les délais à respecter ?
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Vous êtes futur(e) retraité(e) et devez faire face aux nombreuses démarches à réaliser et dossiers à constituer.
Quels dossiers remplir ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Quels sont les délais à respecter ? Dans quelles conditions faire une demande de régularisation ou un rachat de trimestres ? …
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A quel âge bien préparer sa retraite ? Quelles solutions choisir entre 62 et 67 ans ? A chaque étape de sa vie correspond une stratégie d'investissement. Retraite.com vous donne tous les conseils pour préparer votre retraite sereinement entre 62 et 67 ans. C'est un âge où vous pouvez prendre votre retraite à l'âge légal, sans pour autant bénéficier d'une retraite à taux plein.
Entre 62 et 67 ans, vous pouvez partir à la retraite même si vous n'avez pas cotisé le nombre de trimestres nécessaires, mais votre pension sera alors réduite. Une décote sera alors appliquée à votre pension lors du calcul.
Afin de pouvoir engager le versement de sa retraite, chaque assuré doit faire une demande auprès de sa caisse de retraite pour liquider ses droits et toucher ses pensions. Il revient à l’assuré d’entreprendre ces démarches et non à l’employeur. Ce dernier doit déposer son dossier entre 4 et 6 mois avant la date de départ souhaitée et doit rassembler l'ensemble des justificatifs à fournir. Les démarches à suivre varient en fonction du statut et du parcours professionnel de l’assuré.
Vous êtes à l'âge où vous pouvez prendre votre retraite. Il est important d'affiner désormais les scenarios de votre départ à la retraite. Six mois avant votre départ, pensez à demander la liquidation de vos droits auprès des régimes de retraite de base et complémentaires. La démarche peut être réalisée en ligne sur le site lassuranceretraite.fr ou directement auprès de ses caisses de retraite. Ce n’est pas automatique : si vous ne le faites pas, vous ne pourrez pas partir à la retraite.
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