La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
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Mesure inscrite dans le cadre de la réforme des retraites, la revalorisation des petites retraites est effective depuis le 1ᵉʳ septembre 2023. Qui est concerné ? Quel montant ? Voici un résumé en 3 points pour mieux comprendre cette mesure.
Selon les chiffres de la CNAV, 33 % des retraités de droit direct perçoivent le MICO (minimum contributif) au 31 décembre 2022. Cela représente 4,7 millions de retraités dont presque la moitié de femmes. Ce sont précisément ces catégories de pensionnés qui sont concernés par la revalorisation des petites retraites.
Le MICO est un complément attribué aux retraités percevant une petite retraite de base.
Dans les détails, les retraités qui perçoivent des petites retraites sont :
Si vous avez pris votre retraite avant le 31 aout 2023, et si vous bénéficiez du MICO, alors votre pension est revalorisée de 100 € brut par mois à compter du 1ᵉʳ septembre 2023.
Il faut pour cela :
Si vous ne justifiez pas d'une carrière complète, cette revalorisation sera calculée au prorata du nombre de trimestres validé.
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Avec près de 800 fonds recensés en 2020, le marché des fonds ISR (investissement socialement responsable) est en pleine expansion. L’investissement socialement responsable, qui consiste à intégrer des critères sociaux et environnementaux dans ses choix d’investissement, contribue à une économie plus responsable, écologiquement et socialement.
Investir dans les fonds ISR, c’est donc placer ses capitaux dans des actions ou obligations d’entreprises non pas vouées exclusivement à la performance financière, mais qui valorisent plutôt des critères extrafinanciers, comme le respect de l’environnement, la bonne gouvernance, le commerce équitable.
Les particuliers ont la possibilité de souscrire à un fonds ISR via différents produits financiers – contrat d’assurance-vie, plan d’épargne retraite, compte-titres, etc. – disponibles auprès des banques, des assureurs ou de leurs conseillers financiers.
En ce qui concerne le mode de sélection de son fonds ISR, il existe plusieurs approches et stratégies. Les fonds à stratégie thématique permettent d’investir dans les entreprises, dont les activités sont en lien avec le développement durable (énergies vertes, lutte contre le réchauffement climatique, etc.).
À l’inverse, la stratégie de l’exclusion va écarter les structures qui ne respectent pas les critères ISR, telles que les industries extractives ou celles de l’armement.
Une approche intéressante, l’impact investing, fait la part belle aux entreprises qui créent des impacts environnementaux et sociaux positifs tout en générant un rendement financier appréciable.
À noter que les fonds labellisés ISR certifient les fonds, dont la gestion prend systématiquement en considération des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG).
Afin de sécuriser votre investissement, prenez le temps de bien cerner les particularités du fonds ISR que vous aurez choisi. Pour ce faire, étudiez minutieusement le Document d’informations clés qui devrait vous être remis par la société de gestion proposant le fonds.
La diversification est essentielle et soyez attentif aux frais prélevés par le fonds pour éviter toute mauvaise surprise.
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Ces visites à domicile sont réalisées par le facteur suivant la fréquence hebdomadaire convenue avec les souscripteurs. Ces derniers décident également des jours de passage. La rencontre est l’occasion de s’enquérir de l’état de santé et éventuels desiderata du senior concerné, et de manière générale, échanger sur des sujets généraux ou des thématiques qui l’intéressent.
À l’issue de la visite, la famille reçoit un rapport sur son déroulement et le cas échéant, des requêtes de leur parent. Ils sont également avertis si le bénéficiaire était absent ou n’a pas voulu ouvrir à son visiteur. Toutes ces informations sont transmises instantanément grâce à l’application mobile dédiée « Veiller sur mes parents ».
Il est également possible de doter le bénéficiaire du service d’un dispositif relié à une plateforme de veille et d’assistance. Des opérateurs sont joignables de jour comme de nuit, y compris les week-ends et jours fériés et préviennent les proches ou appellent les secours en cas de problème. En outre, le centre fournit les coordonnées de professionnels pouvant assurer un dépannage rapide pour les petits tracas du quotidien. Ces services sont opérés en partenariat avec Europ Téléassistance.
Souscrire au dispositif « Veiller sur mes parents » peut se faire de deux manières : via le site internet dédié ou par téléphone du lundi au samedi.
« Veiller sur mes parents » a été d’une aide précieuse pour les familles pendant les périodes de confinement dues à la crise sanitaire, les proches n’ayant pu se rendre au domicile de leurs aînés. De plus, La Poste a choisi de ne pas facturer le service. Les bénéficiaires ont pu indiquer le jour de la semaine qui les arrange pour recevoir le facteur.
Un appel de confirmation est passé avant chaque rencontre hebdomadaire afin de s’assurer de la disponibilité et de l’envie du client de s’entretenir avec le facteur. S’il n’est pas disposé à accueillir des tiers chez lui, le rendez-vous peut se dérouler par téléphone. En l’absence de réponse à l’appel téléphonique, le facteur se déplace pour s’assurer que le client se porte bien et n’a besoin de rien.
À chaque visite, le facteur s’engage à se plier à un protocole sanitaire afin de garantir la sécurité du senior : respect des règles de distanciation, port d’un masque de protection, utilisation de gel hydro-alcoolique.
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Dans son dernier rapport, le Conseil d’orientation des retraites (COR) avance un déficit global des retraites à 13 milliards d’euros en 2020, contre les 25,4 milliards d’euros initialement prévus. Une amélioration devrait toutefois se confirmer en 2021, selon ses projections.
Promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017, la réforme des retraites revient sur le devant de la scène après plus d’un an de suspension, pandémie oblige.
Dans son nouveau rapport, le Conseil d’orientation des retraites, l’organe pluraliste en charge d’étudier la question de la retraite en France, a revu à la baisse le déficit global du système de retraite en 2020.
Sous l’effet d’une « contraction moins forte que prévu » du PIB, le besoin de financement s’est élevé à 18 milliards d’euros, soit 0,8 % du PIB, et à 13 milliards d’euros, en intégrant le transfert exceptionnel de 5 milliards d’euros provenant du Fonds de réserve des retraites (FRR), avance le COR.
Dans les détails, le solde dépenses-recettes a bondi de 0,3 point l’année dernière et devrait s’établir à 0,1 point en 2021, pour un déficit compris entre 7 et 10 milliards d’euros.
Interrogé sur ce rapport à l’occasion d’un déplacement dans le Lot, Emmanuel Macron a reconnu que les chiffres étaient mauvais et promis de nouvelles concertations entre les différents acteurs pour trouver des axes d’amélioration.
L’épineuse question de la réforme de la retraite est loin d’être close en France où l’exécutif souhaite se réapproprier les débats, Emmanuel Macron ayant d’ailleurs mandaté son secrétaire d’État de relancer ce chantier.
Plusieurs pistes sont à l’étude, entre autres :
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La Caisse nationale d’assurance-vieillesse a versé plus de 63 500 allocations de solidarité aux retraités modestes.
Le montant de la pension mensuelle de base pour les hommes s’est élevé à 1 252 euros, contre 997 euros pour les femmes, soit une moyenne de 1 126 euros. Il est effectif pour les retraités concernés par une carrière complète au régime général. Le fait est que seulement 49 % des retraités ont eu une carrière complète.
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Le PER a de l’avenir. Un très bel, à en croire Franck Le Vallois, directeur général de la Fédération française de l’assurance, qui avance des chiffres record depuis le lancement du produit : 1,4 million d’assurés recensés et des encours s’élevant à 18 milliards d’euros fin mars.
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Les performances passées ne présagent pas des performances futures
Dispositif d’épargne à long terme issu de la réforme de l’épargne retraite, le PER se décline sous 3 formes :
Une belle réussite qui est due en grande partie à la souplesse du produit, les épargnants ayant la possibilité de récupérer le capital épargné de manière anticipée avant l’âge de la retraite.
À titre indicatif, le PER vous permet d’accumuler une épargne pendant votre vie active pour compléter vos revenus au moment de la retraite, sous forme de rente ou de capital.
Vous pouvez y souscrire à titre individuel auprès d’un établissement bancaire, d’un assureur ou d’un courtier. Il peut également être mis en place par l’employeur pour le compte de l’ensemble de ses salariés.
Sur le plan fiscal, les sommes versées sur un PER individuel au cours d’une année ouvrent droit à une déduction du revenu brut global, dans la limite d’un plafond global fixé pour chaque membre du foyer fiscal.
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Selon les résultats du rapport « Les Retraités et les retraites » édition 2021 de la Drees, la pension mensuelle versée aux retraités français s’élevait à 1 503 euros bruts en 2019. Cette moyenne masque cependant de profondes inégalités entre les hommes et les femmes. Si les premiers percevaient 1 924 euros, les secondes ne touchaient que 1 145 euros, soit un écart de 40,5 %.
Bien que l’inégalité perdure, la situation semble s’être un peu améliorée au cours des quinze dernières années : l’écart de pension entre les hommes et les femmes est en effet passé de 50 % en 2004 à 40,5 % en 2019.
Selon la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), cette amélioration s’explique principalement par le taux d’activité des femmes qui a progressé sur la même période et par la hausse de leur niveau de qualification.
En ce qui concerne les retraites de réversion (fractions des pensions du conjoint décédé que le survivant peut percevoir à vie, sous conditions), l’écart était de 28,1 % en 2019, contre 35,4 % en 2004. Le montant de la pension versée aux femmes s’élevait alors à 1 399 euros, contre 1 947 euros pour les hommes.
Dans ce cas-ci, les femmes bénéficiaires de réversion sont avantagées. Cette différence s’explique entre autres par l’espérance de vie élevée des femmes ainsi que par le plafond de ressources plus faible pour les veuves par rapport aux veufs pour accéder à la réversion.
D’après toujours l’étude de la Drees, un écart de 55 % a été relevé dans le régime de retraite complémentaire des salariés de l’Agirc-Arrco.
En ce qui concerne le régime de retraite de base des artisans et commerçants, la différence entre le montant des pensions hommes-femmes est de 43 %.
Pourtant, elle est seulement de 10 % pour le régime des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers et de 14 % pour le régime de la fonction publique de l’État.
L’INED (Institut national d’études démographiques) avance une hypothèse pour expliquer cette différence. Selon cette structure, les femmes retraitées fonctionnaires ont eu une carrière moins découpée comparées aux femmes salariées du privé. Elles sont donc moins pénalisées dans le calcul du salaire de référence.
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Le rapport récemment publié par la Cour des comptes fait état d’une augmentation du nombre d’erreurs constaté sur les retraites de base des nouveaux pensionnés en 2020. Alors que le ratio d’anomalies était de 1 sur 7 en 2019, il est passé à 1 sur 6 l’an dernier. D’après les magistrats, l’impact financier de ces incidents jusqu’au décès des allocataires va atteindre 1,6 milliard d’euros, contre 1,1 milliard en 2019.
Près de la moitié des incohérences relevées (49,5 %) portent sur la carrière (oubli d’une période d’activité ou de chômage).
Deux autres volets sont concernés par les problèmes identifiés pour 2020 :
Les régions ne sont pas égales face à ces fautes. D’après la Cour des comptes, au moins une irrégularité a été relevée sur 20 % des retraites mises en paiement pour la première fois en 2020 par la Cnav d’Île-de-France, ainsi que par les Caisses d’assurance retraite et de santé au travail (Carsat) du Languedoc-Roussillon, des Hauts-de-France et du Sud-Est.
La Cour des comptes accorde une attention particulière à la situation des non-salariés. Elle souligne les lacunes dans la prise en compte des cotisations versées par cette catégorie d’actifs pour leur retraite. La faille serait due à la récence du basculement vers le régime général du recouvrement de ces cotisations.
En effet, rappelons que ces opérations qui relevaient auparavant des ex-caisses locales déléguées pour la Sécurité sociale des travailleurs indépendants et de la caisse nationale sont gérées par la branche vieillesse depuis le 1er janvier 2020. La Cour des comptes estime que l’intégration des applications de gestion de ce nouveau public dans le système d’information a fait grimper de 33 % le nombre d’erreurs déclarées l’an dernier. Ce phénomène a ainsi nettement contribué à la croissance générale des carences.
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Le service statistique du ministère de la Santé et des Solidarités (Drees) vient de publier la dernière édition de son étude sur « Les retraités et les retraites ». Cinq enseignements sont à tirer de ces chiffres relatifs à l’année 2019.
Entre fin 2018 et fin 2019, la moyenne pour la pension brute de droit direct (excluant la réversion) a reculé de 1,1 % en euros constants, s’établissant à 1503 euros. La faible revalorisation des pensions au 1er janvier 2019 dans les régimes de base (0,3 %), nettement en deçà de l’inflation, explique cette diminution. Désormais, les retraités résidant en France ne perçoivent plus que 1 393 euros nets par mois, mais leur niveau de vie médian reste plus élevé que celui des Français à l’échelle nationale.
En 2019, l’organisme de protection sociale a versé 328 milliards d’euros de pension, somme qui représente 13,5 % du PIB. 16,7 millions de personnes âgées vivant en France ou à l’étranger en ont bénéficié. Si leur nombre a augmenté de 301 000 sur un an, les départs en retraite (720 000) ont été moins nombreux par rapport à 2018 (749 000). Cette baisse est due aux réformes concernant le report de l’âge légal d’ouverture des droits à 62 ans et le passage de l’âge d’annulation de la décote de 65 à 67 ans.
Comme chaque année depuis 2010, l’âge moyen de départ à la retraite a encore reculé, atteignant 62 ans et 2 mois en 2019 pour les pensionnés ayant leur résidence dans l’Hexagone. Les hommes partent plus tôt (61 ans et 11 mois) que leurs homologues féminins (62 ans et 6 mois). Près d’une personne sur 3 (31 %) ayant 61 ans a déjà liquidé ses droits, alors que chez les plus de 65 ans, 15 % sont encore actives.
50 % des nouveaux retraités ont subi le malus Agirc-Arrco sur leur retraite complémentaire, réduisant leur pension de 10 % pendant trois ans s’ils partent avant 63 ans, même en ayant validé l’intégralité des trimestres donnant droit à une retraite à taux plein. En revanche, le report d’une seule année donne droit à une pension complète. Enfin, la poursuite de l’activité après 64 ans est récompensée par un bonus de 10 % pour 8 trimestres de travail supplémentaires, et respectivement 20 % et 30 % pour un prolongement de 12 et 16 trimestres.
Rappelons que cette aide appelée « allocation supplémentaire vieillesse » (ASV) ou « allocation de solidarité aux personnes âgées » (Aspa) visent à compléter les revenus des seniors afin d’atteindre un certain seuil mensuel, fixé à 868 euros et 1 348 euros respectivement pour une personne seule et pour un couple. Cet accroissement en 2019 est principalement attribué à la revalorisation du barème réalisée par l’État pour toucher un plus large public.
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Pour les futurs retraités, connaitre le montant de leur pension constitue une préoccupation majeure. Il est d’ailleurs crucial d’anticiper ce moment en vérifiant les informations communiquées par les caisses. En cas d’erreur ou d’oubli, une correction deux ou trois ans avant la liquidation des droits évite les anomalies ultérieures susceptibles de léser financièrement les nouveaux pensionnés.
Juste après son 55e anniversaire, tout salarié qui a cotisé pour sa retraite reçoit par courrier un document appelé « Estimation indicative globale » ou EIG envoyée par la Caisse de retraite et de santé au travail (Carsat).
Celui-ci détaille le montant brut de ses futures pensions de retraite de base et complémentaire lorsqu’il aura atteint l’âge légal de départ à la retraite (62 ans), puis pour chaque année jusqu’à ses 67 ans. Il peut également accéder à ces informations sur le site internet Info Retraite via la rubrique « Mon compte retraite ». À partir de ce mois de juin, les estimations affichées tiennent compte des cotisations 2020.
Les sommes qui y figurent sont calculées sur la base des données fournies à la Carsat par les entreprises, la Sécurité sociale, la Caisse d’Allocations Familiales et Pôle Emploi. Cependant, il ne s’agit que de projections. En effet, lorsque la première EIG est établie, la caisse présume que la situation professionnelle de l’assuré va rester stable jusqu’à ses 62 ans. Les montants peuvent donc changer dans l’éventualité d’une période de chômage, d’un arrêt de travail de longue durée dû à la maladie, du passage au temps partiel, etc.
Les caisses ne s’engagent effectivement que sur les sommes indiquées dans la lettre de notification remise au travailleur juste avant son départ à la retraite.
Cela explique l’importance d’un contrôle minutieux du relevé individuel de situation annexé à l’EIG. Il précise le nombre de trimestres acquis et le salaire brut pour chaque année de cotisation. Plus de la moitié des incohérences portent sur la carrière, c’est-à-dire la non-comptabilisation de certaines périodes d’activité ou d’inactivité. Les points suivants méritent par conséquent la plus grande vigilance :
Il est possible de solliciter l’accompagnement des organismes partenaires de la Cnav comme les Points d’information médiation multiservices (PIMMS) ou encore les Maisons de services au public. En outre, des associations comme SOS Cipav ou Cipav info fournissent une aide en cas de litiges avec la Cipav.
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En 2019, environ la moitié des retraités affiliés à l’Agirc-Arrco ont subi une minoration sur le montant de leur pension. Le 1er janvier 2019, la caisse de retraite Agirc-Arrco a mis en place un système de minoration provisoire de pension pour tous les départs à l’âge du taux plein. Plus de 180 000 retraités ont été concernés par ce dispositif.
Le jeudi 20 mai 2021, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a publié son rapport annuel sur les retraités.
Celui-ci révèle que, pour la première année d’application du bonus-malus, près de la moitié des retraités affiliés à Agirc-Arrco ont perçu une pension complémentaire minorée de 10 % en 2019.
À titre d’information : ce bonus/malus, également appelé « coefficient de solidarité », a pour but d’encourager les salariés du secteur privé à rester actifs le plus longtemps possible. Ainsi, si ces derniers demandent la liquidation de leur retraite complémentaire à la date à partir de laquelle ils bénéficient du taux plein, leur pension sera minorée de 10 % pendant trois ans.
En revanche, s’ils décident de retarder leur départ d’un an, la minoration ne sera plus effective. Si la date de départ à la retraite est repoussée de deux ans, ils auront droit à un bonus de 10 % sur la retraite complémentaire pendant toute une année. La majoration passe à 20 % pour un report de trois ans, puis 30 % pour quatre ans.
Il est à noter que ce dispositif s’applique aux personnes nées après 1956.
Pour rappel, le but de ce dispositif était de changer les comportements de départ à la retraite des Français.
En 2020, les prévisions sur les économies réalisées par le régime ont atteint les 500 à 700 millions d’euros. Aussi, il est à se demander si cette mesure avait réellement eu les effets escomptés.
Selon la direction du Trésor en 2016, deux salariés sur trois partiraient à la retraite à l’âge du taux plein bien qu’ils seront malusés. Ce nouveau système permet de repousser le départ à la retraite de 1,2 mois en moyenne.
Pour la première année de lancement du dispositif, près de 370 000 personnes étaient prises en compte. 49 % d’entre elles ont été concernées par une minoration. Les coefficients minorants ont été annulés sur 29 %.
Pendant la mise en place du système, les principes d’exonération ont en effet tout de suite été appliqués. En revanche, pour les personnes parties à la retraite pour cause d’invalidité ou d’inaptitude, le malus ne prend pas effet. Il en est de même pour les nouveaux retraités exonérés de CSG ou Contribution sociale généralisée.
- 13 % de ces personnes ayant repoussé leur départ à la retraite d’au moins 8 trimestres après la date d’obtention du taux plein n’ont été soumis ni au bonus ni au malus.
- 8 % ne sont pas concernées par le dispositif puisqu’elles ont cessé toute activité professionnelle avant l’âge du taux plein. Avec la décote à vie appliquée sur leur retraite de base, le coefficient minoritaire ne s’appliquera pas sur leur pension.
- Le reste, soit 1 % des retraités en 2019, a profité de majoration sur leur pension.
Selon Frédéric Sève, secrétaire national de la CFDT, « ces résultats n’ont rien de surprenant. Nous savions dès le départ que le nouveau dispositif ne s’appliquerait que sur la moitié des nouveaux retraités. De plus, rien ne permet de déterminer si les 13 % ayant repoussé leur départ à la retraite l’ont fait dans le but d’obtenir une majoration au régime de base ou si c’était plutôt pour éviter la minoration de leur retraite complémentaire ».
Par ailleurs, le bilan de bénéfices de l’Agirc-Arrco n’a pas été établi jusqu’à maintenant. Les partenaires sociaux ont prévu de se réunir cette année pour évaluer l’efficacité du dispositif.
Par le
Heureusement, il est possible de déduire de ses revenus imposables les « dépenses effectuées en vue de l’acquisition ou de la conservation dudit revenu », précise un rescrit de l’administration fiscale du 6 mars 2012.
Par « acquisition ou conservation », il faut ici entendre les services qui contribuent directement à accomplir les démarches nécessaires à la liquidation de ses droits. De fait, sont exclues les prestations de conseil intervenant « très amont » de la liquidation.
Dans la pratique, la déduction d’impôt s’opère au cours de l’année de paiement des frais engagés. Toujours selon le rescrit, le montant des services d’assistance doit être déduit de celui de vos pensions (case numéro 7) : l’excédent des dépenses devant être retranscrit dans la case 6DD (case numéro 8) en y adjoignant une note explicative.
Dans le cas où aucune pension ou retraite n’est encore perçue, le montant total des dépenses d’acquisition ou de conservation peut être déclaré au titre de l’année du paiement dans la catégorie « déductions diverses » du revenu global (ligne 6DD de la déclaration).
Par le
Si vous remplissez les conditions pour prendre votre retraite (au minimum 62 ans ou moins dans le cadre de la retraite anticipée si vous avez travaillé depuis l’âge de 20 ans), vous n’avez pas besoin de l’accord de votre employeur.
Selon votre ancienneté, vous aurez droit à une indemnité de départ :
Si vous avez été licencié peu de temps avant d’avoir rempli les conditions pour un départ légal à la retraite, la règle du préavis doit toujours être exécutée dans les mêmes conditions que précédemment.
Le montant de l’indemnité est de 1/4 de mois de salaire de référence par année d’ancienneté pour les 10 premières années et de 1/3 pour les années suivantes.
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Si vous êtes âgé de 62 ans minimum, vous passerez automatiquement à l’indemnisation de retraite dès que vous aurez suffisamment cotisé pour un taux plein.
Par le
Il s’agit d’un mode de gestion pilotée. Autrement dit, un professionnel est chargé de choisir les actifs du plan.
Dans les arbitrages, les placements plus risqués sont réduits au profit des actifs sécurisés au fur et à mesure qu’approche l’horizon du départ à la retraite.
Ainsi, lorsque la date de la retraite est encore lointaine, une grande part de l’épargne peut être placée en actions. Quand l’échéance se rapproche, le gestionnaire va plutôt privilégier les fonds garantis et les obligations.
Ce mode de gestion s’applique par défaut pour les versements effectués sur le PER aujourd’hui, sauf avis contraire du titulaire du compte.
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La gestion par horizon existait déjà pour les épargnes retraite antérieures, mais la loi Pacte a instauré un changement en normalisant trois types de grilles de gestion :
Proposée par défaut à l'épargnant (pour le PERIN et le PERCOL), la gestion de votre PER sera gérée en pilotage automatique. Concrètement, cela signifie que votre épargne sera répartie automatiquement entre plusieurs supports financiers selon 2 critères :
Votre profil | Profil "Prudent" | Profil "Équilibré" | Profil "Dynamique" |
Vous êtes à moins de 2 ans de votre retraite | 90% | 70% | 50% |
Vous êtes à une échéance de 2 à 5 ans de votre retraite | 80% | 50% | 30% |
Vous êtes à une échéance de 5 à 10 ans de votre retraite | 60% | 20% | Pas de minimum |
Vous êtes à plus de 10 ans de votre retraite | 30% | Pas de minimum | Pas de minimum |
À titre d'exemple, si vous êtes de nature prudente ou proche de la retraite (à moins de 10 ans), le gestionnaire devra intégrer au moins 30% d'actifs à faible risque dans votre PER. L'objectif est de sécuriser au maximum votre épargne à mesure que vous vous rapprochez de l'âge de votre retraite, et inversement.
À titre d’exemple, la grille équilibre comporte jusqu’à 50 % d’actifs dits risqués à 5 ans de la retraite, contre 70 % pour la grille dynamique et 20 % pour la grille prudente.
Par ailleurs, les fonds PEA-PME destinés à financer les entreprises de taille modeste à intermédiaire devraient constituer 10 % des actifs et servent donc à structurer les grilles de gestion.
La loi Pacte autorise la concurrence dans la distribution de produits financiers, et avec le mode de gestion par horizon, les épargnants doivent faire attention aux frais demandés et aux types d’investissement réalisés. En effet, les assureurs proposent souvent des fonds garantis, mais assortis d’un frais de contrat plus ou moins élevé en plus des frais de gestion.
En revanche, les investissements en compte-titres nécessitent uniquement des frais de gestion, mais comportent des risques de perte.
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Actuellement, en moyenne, une retraite mensuelle de 604 euros est reversée aux « conjoints collaborateurs » d’agriculteurs, s’ils ont confirmé 150 trimestres, et 307 euros dans les autres cas. Ainsi, cette proposition de loi, sur la base de calculs techniques, va permettre de revaloriser d’environ 100 euros le montant perçu par les allocataires actuels et futurs, une augmentation qui sera déterminée au cas par cas.
André Chassaigne, leader du groupe communiste à l’Assemblée, a noté que durant trop d’années, les femmes agricultrices ont été les laissées pour compte du système de protection sociale. Ce député du Puy-de-Dôme a ainsi passé un accord avec le gouvernement afin de faire adopter sa proposition de loi.
Le ministre du Travail, Elisabeth Borne, confirme que plus de 210 000 personnes en retraite, dont 67 % sont des femmes, conjoints et aides familiaux, devraient tirer profit de cette réforme. L’an passé, un vote unanime, toujours à l’initiative d’André Chassaigne, a déjà permis de relever le solde reversé aux anciens chefs d’exploitation agricole, à un taux minimum de 85 % du SMIC (au lieu de 75 %).
« 1 035 euros par mois en moyenne », tel est le minimum à 85 % du SMIC, ce qui représente une progression de « 105 euros par mois pour ces petites retraites » comme l’a expliqué Laurent Pietraszewski, le secrétaire d’État chargé des retraites. Développée au cours de la « niche » communiste, la proposition de loi sur les conjoints a été largement approuvée par l’ensemble des parlementaires, malgré les critiques émis par les députés Les Républicains.
En parallèle, les parlementaires ont également adopté un amendement qui limite à cinq ans la possibilité de conserver ce statut, jugé trop précaire par l’exécutif. Nicolas Turquois, issu du MoDem, qui exerce également en tant qu’exploitant agricole, se dit toutefois préoccupé du sort des personnes qui ne profiteront plus d’aucun statut une fois ces cinq années passées.
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Après l’équilibre en 2019, les comptes de l’Agirc-Arrco accusaient 4,8 milliards d’euros de déficit. La crise sanitaire est à l’origine de cette dégradation, avec le passage de millions de personnes à l’activité partielle et le report de cotisations pour les entreprises de nombreux secteurs sévèrement touchés par les restrictions.
Il faut savoir que l’Accord national interprofessionnel (ANI) de 2019 lui impose de maintenir un niveau de ses réserves financières équivalant à un semestre de prestations sur 15 années glissantes. Or, l’Agirc-Arrco a terminé l’année 2020 avec 62,6 milliards d’euros dans ses caisses, ce qui lui laisse théoriquement une marge de neuf mois. Néanmoins, la crainte d’une inversion de la tendance dans les prochaines années a incité les partenaires sociaux qui le gèrent à prendre des mesures préventives.
Le 22 juillet dernier, le patronat, la CFDT et la CFTC se sont ainsi accordés sur un projet d’avenant aux règles de 2019. Il autoriserait le conseil d’administration à revaloriser les pensions de retraite complémentaire jusqu’à 0,5 point en dessous de l’inflation au 1er novembre prochain et à la même date en 2022 au lieu de 0,2 point, comme le stipule l’accord de 2019. Pour 2021, la revalorisation serait par conséquent de 0,9 %.
Olivier Bogillot, le négociateur du Medef, souligne le rôle de l’inflation, dont une hausse est attendue en 2021. À 1,4 % tel que l’Insee l’a communiqué en juin dans sa note de conjoncture, elle permettrait une majoration des pensions, qui compensera la sous-indexation. Il en résulterait un manque à gagner mensuel de seulement 3 euros pour une retraite complémentaire de 485 euros en moyenne.
La CFDT relativise également l’impact de cette perte de revenus sur le budget mensuel des concernés, évoquant une « correction minime ». Elle rappelle en outre la « possibilité d’une sur-indexation de 0,5 point dès 2022 » si la situation évolue favorablement, afin de compenser la révision de cette année, puisque l’avenant « fonctionne dans les deux sens ».
À l’inverse de la CFDT et la CFTC, la FO, la CGT et la CFE-CGC rejettent l’avenant. FO a même annoncé son intention de remettre un avis négatif au bureau dès le 26 juillet, dénonçant le fait que les économies prévues dans le projet du Medef reposent exclusivement sur les retraités, alors que l’accord initial devait protéger le pouvoir d’achat de ces derniers.
Le texte doit être signé d’ici le 15 septembre pour être adopté. Bien que ses détracteurs aient laissé entendre qu’ils pourraient ne pas le signer, les observateurs jugent peu probable une opposition des syndicats.
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Dans la préparation de cette étape importante de la vie, les futurs retraités ne sont pas à l’abri de quelques erreurs. Ces dernières peuvent être sans gravité et causer plus de tracas que de véritables dommages, mais elles peuvent également être désastreuses, privant le néo-retraité d’une partie importante de ses revenus.
L’omission de signalement des changements fait partie des erreurs que font fréquemment les seniors. Or, le non-signalement d’un changement de statut matrimonial (remariage, décès du conjoint, divorce…) auprès de la caisse régionale, par exemple, influe grandement sur le montant de l’allocation à percevoir. Dans le pire des cas, en omettant de signaler le décès du conjoint ou la séparation, si la caisse régionale se rend compte de l’erreur, elle demandera la restitution du trop-perçu.
Toujours au rayon « omissions », lorsque le bénéficiaire de la pension de retraite oublie de signaler la reprise d’une activité ou bien de nouvelles rentrées d’argent. Dans le cas présent, prévenir la caisse régionale le plus vite possible est hautement recommandé.
Cette erreur concerne les bénéficiaires de l’ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées). L’allocation préconise que le retraité réside en France plus de 6 mois par an. Dans le cas d’un retraité ayant résidé à l’étranger plus de la moitié de l’année sans que la caisse régionale n’ait été prévenue, il sera contraint de rembourser l’excédent.
Autre erreur très courante, au lieu de déclarer le montant brut de leurs ressources trimestrielles, bon nombre de retraités font l’erreur de déclarer le montant net.
À noter qu’une erreur commise dans le cadre de la préparation de la retraite n’est jamais irrattrapable. Grâce à l’Assurance retraite et sous réserve que sa bonne foi est établie, le néo-retraité peut bénéficier de quelques circonstances atténuantes (méconnaissances des règles, manque d’expériences, problèmes matériels…) et se voir offrir l’occasion de réparer ses erreurs.
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Même en se documentant au maximum, le futur retraité aura toujours besoin de l’accompagnement d’un professionnel pour préparer au mieux son départ. Le dispositif « EIR » ou « Entretien individuel retraite » a été mis en place dans cette optique.
Lors de cet entretien, le futur retraité pourra demander à son interlocuteur des informations sur les droits qu’il a acquis ou qu’il peut acquérir. Ce sera également l’occasion de se renseigner sur la conséquence d’événements passés et qui seraient susceptibles d’avoir un impact sur la pension à percevoir – par exemple si à un moment donné dans sa carrière, le futur retraité a dû travailler à l’étranger.
Le futur retraité peut faire valoir ce droit d’entretien des années avant le départ à la retraite ou quelques mois seulement avant la date butoir. L’entrevue s’effectue soit par téléphone, soit en visioconférence.
Autre moyen efficace de collecter des informations concernant la retraite, s’inscrire sur la plateforme info-retraite.fr. Quels que soient les régimes auxquels est affilié le travailleur, il y trouvera les renseignements qui pourraient l’intéresser. D’ailleurs, il lui est conseillé d’y créer un compte retraite unique inter-régimes.
Dès lors que le compte est créé, de nombreuses possibilités s’offrent à son titulaire :
Le dispositif « EIG » ou « Estimation indicative globale » est un document qui informe le futur retraité du montant exact des pensions qu’il va percevoir. Il permet également de réaliser une simulation pour évaluer les incidences sur les futures pensions si le bénéficiaire décide de prolonger ses années de travail.
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Le financement des retraites constitue un sujet de préoccupation majeur pour les Français. Malgré la mise en suspens du projet de réforme dans un contexte de crise sanitaire, la recherche de l’équilibre du système d’un point de vue financier reste incontournable.
Indépendamment des possibles changements, le « Baromètre 2021 de l’Épargne en France et en régions » d’Altaprofits révèle que les Français sont convaincus de l’importance de trouver une source de revenus complémentaire pour leur retraite.
Parmi les produits les plus prisés figure le Plan épargne retraite (PER), que 28 % des Français envisagent de souscrire. Les jeunes générations en début de carrière sont également intéressées, convaincues que l’épargne longue est la solution idéale. Respectivement 38 % et 42 % des membres de la génération Z (les moins de 26 ans) et des Millennials (26-41 ans) ont un tel projet. Les actifs de génération X (les 41-61 ans) sont proportionnellement moins nombreux (35 %).
Pour 92 % des sondés, le PER représente un complément de revenu indispensable. 84 % des jeunes de moins de 26 ans qui commencent à travailler jugent cet aspect « important » et 29 % d’entre eux le trouvent même « très important ».
Ils sont également motivés par la possibilité d’un abattement d’impôts. 85 % des répondants de la génération Z considèrent cet avantage fiscal comme un critère décisif, contre 81 % des Millennials, quand seuls 78 % de leurs aînés de la génération X se disent intéressés par cette perspective.
Un autre atout du PER pour les Millennials (79 %) et de la génération Z (72 %) est le choix des modes de sortie, sous la forme d’une rente viagère versée périodiquement jusqu’à son décès ou d’un capital payé en seule fois ou fractionné.
L’éventualité de l’utilisation du PER pour financer un projet immobilier séduit également 74 % des plus jeunes (20 points au-dessus de la moyenne toutes générations confondues). Chez 72 % des Millennials, le PER est vu comme un moyen d’accélérer leur départ à la retraite (8 points de plus que la moyenne des Français).
D’après le baromètre, le pourcentage de personnes qui affichent leur intention de souscrire un PER est le plus élevé dans les Pays de la Loire, à 34 %, au-dessus de la moyenne nationale (28 %). Ils devancent les Franciliens (31 %), ainsi que les habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes, de la Bourgogne-Franche-Comté et du Centre-Val de Loire (à égalité à 30 %). À l’autre extrémité du tableau apparaît la Nouvelle-Aquitaine (24 %), suivie du Grand-Est (22 %), la dernière place du tableau étant occupée par la Normandie (21 %).
L’avenir du Plan épargne retraite s’annonce donc prometteur. 4,5 millions de Français ont déjà signé leur contrat, alors que le gouvernement ambitionnait d’équiper 3 millions d’épargnants à l’horizon 2022. Non seulement cet objectif est largement dépassé, mais la croissance du nombre de nouvelles adhésions (hors transferts) se poursuit. En avril 2021, les PER assurances avaient à eux seuls enregistré une hausse de 335 %.