La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
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Un dispositif instauré par la réforme de 2014 va permettre à 20 000 femmes de partir plus tôt à la retraite en 2014. Cette bonne nouvelle a été annoncée par la ministre des Affaires sociales.
Au cours de l’émission « Direct Politique » diffusée le 25 février 2014 sur quelques sites d’informations, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine a déclaré que 20 000 femmes vont pouvoir prendre leur retraite avant l’âge légal de départ grâce aux nouvelles dispositions instaurées par la dernière loi de réforme des retraites.
Avec la nouvelle loi de réforme des retraites du 20 janvier 2014, 4 trimestres au titre de la maternité au lieu de 2 trimestres pourront être pris en compte afin que la durée de cotisation indispensable pour profiter du dispositif « carrières longues » soit plus facilement atteinte.
Ce changement va augmenter le nombre de femmes qui pourront partir plus tôt à la retraite en vertu du dispositif « carrières longues » qui, rappelons-le, a été instauré par la loi Fillon de 2003. Les personnes qui ont commencé à travailler très tôt et qui justifient d’un nombre de trimestres suffisant pourront demander leur retraite avant l’âge légal de départ prévu par la loi de réforme de 2010.
Il faut noter que cette mesure n’est pas encore entrée en vigueur : la ministre a assuré que le décret d’application qui s’y rapporte sera publié dans les jours ou dans les semaines qui viennent.
La ministre des Affaires sociales et de la Santé a précisé que cette disposition fait partie de toutes les mesures instaurées en faveur des femmes comme celle qui prévoit la prise en compte de la totalité des trimestres au titre des congés longs de maternité accordés aux femmes qui ont eu des jumeaux ou bien leur troisième enfant.
Grâce à toutes ces nouvelles dispositions, le nombre de bénéficiaires du dispositif « carrières longues » va encore augmenter. Rappelons que le décret du 2 juillet 2012 a étendu ce dispositif à tous les actifs qui ont commencé leur carrière professionnelle avant l’âge de 20 ans et qui disposent de 5 trimestres avant la fin de l’année civile de leur 20e anniversaire.
En 2013, plus de 147 200 personnes ont profité de cette extension du dispositif carrières longues. La ministre Marisol Touraine a précisé que ce chiffre représente 1/5e du nombre total des nouveaux retraités de l’année 2013 (683 044).
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Les fonctionnaires peuvent prétendre à une retraite anticipée dans trois cas. Informez-vous pour savoir si vous remplissez les conditions pour partir avant l’âge légal de la retraite.
Aujourd’hui, l’âge minimal légal de départ à la retraite est fixé à 62 ans pour les salariés du privé et pour les agents de la fonction publique. Les fonctionnaires peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’une retraite anticipée entre 55 ans et 60 ans. En effet, une carrière longue, un handicap ou la prise en charge d’un enfant handicapé leur permet de partir plus tôt à la retraite.
Le fonctionnaire qui veut profiter d’une retraite anticipée pour carrière longue doit répondre aux deux critères suivants :
Le fonctionnaire handicapé qui justifie d’une incapacité permanente d’au moins 80 % peut partir à la retraite dès 55 ans. S’il est reconnu comme agent handicapé, il pourra également profiter d’un départ anticipé. Il faut noter qu’il s’agit des fonctionnaires dont les facultés ne leur permettent plus d’obtenir ou de garder un emploi.
Le gouvernement a apporté quelques précisions en ce qui concerne le caractère du handicap : il peut s’agir d’un problème qui touche les fonctions physiques, les organes sensoriels, les facultés mentales ou bien les capacités psychiques de l’intéressé.
Les fonctionnaires d’État, les agents territoriaux et hospitaliers qui ont eu et qui se sont occupés d'un enfant handicapé peuvent prétendre à la retraite anticipée. L’enfant doit avoir plus d’un an et doit être frappé d’un taux d’invalidité minimum de 80 %.
Si le fonctionnaire a pris soin de l’enfant handicapé de son conjoint pendant au moins neuf ans, il peut également partir plus tôt à la retraite.
L’agent de la fonction publique qui s’est occupé d’un enfant handicapé peut liquider ses droits à la retraite dès 55 ans s’il justifie d’au moins 15 ans de service ininterrompu ou bien si son activité professionnelle a été réduite pour prendre soin de l’enfant.
Les agents de la RATP qui ont eu ou élevé au moins trois enfants peuvent prétendre à la retraite anticipée. Il faut noter que le dispositif qui prévoit la retraite anticipée va disparaitre dès 2017.
Les agents de la régie des transports parisiens (RATP) pourront prendre leur retraite avant l’âge légal de départ qui correspond à leur année de naissance s’ils ont élevé au moins trois enfants. D’après le nouveau décret publié au Journal officiel le 25 juin 2014, la retraite anticipée est désormais accessible aux agents de la RATP qui ont élevé au moins trois enfants pendant une durée minimale de neuf ans.
Il faut savoir qu’il ne s’agit pas d’un nouveau dispositif : en effet, le texte qui prévoit l’octroi de bonus aux parents d’au moins trois enfants existait déjà, cependant, les enfants devaient être en vie au moment où l’assuré dépose sa demande de retraite. Si l’un des enfants était décédé, le père ou la mère ne pouvait plus bénéficier de la retraite anticipée.
Le nouveau texte a été publié au Journal officiel pour rectifier cette injustice et pour permettre aux agents de la RATP de profiter de ce dispositif dans les mêmes conditions que le personnel des autres régimes dits « spéciaux » comme la CPRP SNCF. Avec la nouvelle condition des neuf ans d’éducation instaurée par les autorités compétentes, le texte sera beaucoup plus équitable.
Il faut noter que la mesure de retraite anticipée pour les parents de trois enfants sera supprimée dans tous les régimes spéciaux dès le 1er janvier 2017. Cette suppression est prévue par la loi de réforme des retraites de 2010 et ce dispositif n’est plus valable dans les régimes de la fonction publique depuis le 1er janvier 2012.
La portée et la limite du dispositif qui fixe le périmètre des majorations familiales de pension ont également été modifiées par le décret du 25 juin 2014. La valeur du bonus accordé aux agents de la RATP qui ont éduqué au moins trois enfants est de 10 %. Ce taux est de 5 % pour chaque enfant à partir du quatrième.
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Jean-Marc Ayrault a annoncé qu’il souhaitait mettre en place en 2015, un « compte de pénibilité » pour les salariés du privé. A cette annonce, les fonctionnaires et les professions libérales, à commencer par les médecins, se sont dits envieux de cet avantage.
Il est vrai aussi que les agents du privé bénéficient déjà d’un avantage, celui de la « carrière active », qui leur permet de partir 5 ans avant la date prévue de départ à la retraite.
Certains métiers pourraient bénéficier du compte de pénibilité, s’ils étaient exercés dans le privé. Comme les infirmières ou les contractuels. Mais leur statut de « précaire » de la fonction publique ne les autorise pas à profiter de ce nouveau statut.
La création du compte de pénibilité risque de créer des différences entre le privé et le public. Certains métiers dans le public et le privé sont communs. Alors que le métier est le même, mais que le secteur est différent, le compte de pénibilité sera appliqué ou non.
Au-delà des fonctionnaires, les professions libérales réclament aussi un « compte de pénibilité ». Les médecins sont les premiers à demander la création d un compte de pénibilité. A cause de leurs horaires, les nuits passées à l'hôpital, les journées de stress et debout. Il est fréquent aussi que leur vie soit mise en danger par l'insécurité qui guette les hôpitaux.
Peut-être que le « compte de pénibilité » va évoluer. Mais est-il possible d’envisager que le secteur du privé et du public bénéficieront un jour des même avantages ?
Avec retraite.com retrouvez toute l actualité de la réforme des retraites
Source : Itele
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Vous devez conserver vos bulletins de salaire tout au long de votre vie professionnelle. En effet, des erreurs ou des oublis peuvent survenir lors de la constitution de votre de relevé de carrière.
Vos bulletins de salaire servent à vérifier que les informations détenues par votre caisse sont complètes et exactes. En cas de perte de vos bulletins, plusieurs solutions s’offrent à vous pour vérifier l’ensemble des informations :
- Votre caisse de retraite peut vérifier les revenus déclarés par vos employeurs par le biais de la déclaration annuelle des données sociales (DADS).
- Vous pouvez contacter votre employeur s’il existe toujours. Il peut vous fournir un nouveau bulletin ou vous délivrer une attestation mentionnant le montant de vos rémunérations pour les périodes manquantes ou erronées.
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Le relevé individuel de situation est un document qui résume l’ensemble des droits acquis par un assuré au cours de sa carrière professionnelle. Il est indispensable pour la préparation de la retraite. Il permet de connaitre les droits de chaque assuré, lesquels sont exprimés en trimestres pour le régime de base et en points pour les régimes complémentaires.
Le relevé individuel de situation est un document informatif très utile parce qu’il permet de voir :
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Certaines caisses de retraite n’envoient plus d’attestation fiscale par courrier en 2015 afin de réaliser des économies. Informez-vous pour connaitre les organismes concernés.
Des seniors à la retraite sont étonnés de ne pas avoir reçu d’attestation fiscale à quelques jours de la période de déclaration des revenus. Habituellement, les caisses de retraite envoient ce document par courrier à leurs assurés entre janvier et mars. Ce document indique le montant total des pensions que les affiliés doivent déclarer.
En 2015, les caisses de retraite ont décidé de communiquer directement aux impôts le montant annuel des pensions versées aux assurés. Il faut savoir que ce montant annuel figure déjà dans la déclaration de revenus préremplie par la caisse. C’est pour cette raison que certains organismes n'envoient plus d’attestation fiscale par courrier à leurs assurés et cette nouvelle mesure devrait leur permettre de réaliser des économies.
Il faut noter que les retraités peuvent connaitre le montant des pensions qu’ils ont perçues au cours de l’année en téléphonant ou bien en téléchargeant le document numérique sur le site officiel de leur caisse de retraite. Cette démarche permet de vérifier si le montant indiqué sur la déclaration de revenus est exact. De plus, en cas de contrôle, le fisc peut réclamer cette attestation jusqu’à la quatrième année qui suit la période de déclaration.
Les caisses de retraite suivantes n’envoient plus d’attestation fiscale pour la déclaration 2015 au titre des revenus perçus en 2014 :
Les caisses suivantes continuent d’envoyer ce document à leurs affiliés : le SRE (service des retraites de l’État), les 11 caisses des professions libérales, l’Ircantec, le RSI (Régime social des indépendants) mais à partir de 2016, les assurés devront télécharger le document sur le site de l’organisme ou faire une demande en appelant le 36 48.
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Les parents d’enfants nés ou adoptés à compter du 1er janvier 2010 peuvent indiquer à leur caisse de retraite comment ils souhaitent répartir les quatre trimestres accordés au titre de l’éducation en remplissant le formulaire dédié à cet effet.
Pour favoriser l’égalité entre le père et la mère de famille, les quatre trimestres accordés au titre de l’éducation des enfants nés depuis le début de l’année 2010 peuvent être répartis entre les parents pour le calcul de leur retraite.
De nouvelles règles de partage des trimestres accordés au titre de l’éducation ont été instituées en 2014. La majoration de quatre trimestres au titre de la maternité revient intégralement à la mère, mais les parents peuvent s’attribuer ou partager les quatre trimestres au titre de l’éducation de l’enfant s’ils déposent leur demande de répartition avant les 4 ans et demi de l’enfant.
Il faut noter que les trimestres accordés au titre de l’éducation des enfants permettent de compenser les arrêts de travail qui pénalisent les femmes au moment du départ en retraite. Ainsi, si les parents sont d’accord, les quatre trimestres au titre de l’éducation peuvent être attribués à la mère de famille. Cette bonification va améliorer ses revenus de retraite et augmentera ses chances de disposer du nombre de trimestres requis pour le taux plein.
Une fois que les parents ont décidé de la répartition des trimestres accordés au titre de l’éducation, ils doivent remplir un formulaire pour chaque enfant afin que leurs caisses de retraite respectives puissent enregistrer le nombre de trimestres qui revient à chaque parent.
Il faut savoir que ce formulaire doit être rempli même si les parents ne sont pas d’accord. Il s’agit du formulaire Cerfa n°15046*01 du 01/07/2014 qui permet de faire sa déclaration de répartition des trimestres d’assurance retraite attribués aux parents pour chaque enfant né ou adopté à partir du 1er janvier 2010.
Les tiers éduquant peuvent également prétendre à la majoration accordée au titre de l’éducation sous certaines conditions.
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L’une des mesures phares de la dernière réforme des retraites en France est le report progressif de l’âge légal de départ, de 62 à 64 ans. Cette nouvelle règle impacte l’âge auquel un travailleur peut liquider ses droits pour la retraite de base, ainsi que le montant de sa pension. Un départ précoce est cependant envisageable dans certains cas particuliers. Le point dans notre article.
Le système de retraite français impose un âge minimum de départ à la retraite. Auparavant fixé à 62 ans, ce seuil est relevé de 3 mois par an depuis le 1er septembre. L’objectif : atteindre un âge minimum de départ à 64 ans à compter de 2030. Le changement s’applique à la fois aux salariés du privé, aux fonctionnaires et aux indépendants.
Par exemple, avant la réforme de 2023, les actifs nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1961 pouvaient partir en retraite à 62 ans révolus. Avec la mise en place du relèvement progressif, ils doivent rester en activité jusqu’à 62 ans et 3 mois. Les générations nés en 1968 et ultérieures ne peuvent ainsi mettre un terme à leur carrière qu’à partir de 64 ans révolus.
Respecter cette date permet de toucher sa retraite de base, mais pas nécessairement en intégralité…
En principe, partir en retraite avant l’âge légal imposé par la loi prive l’assuré de pension. Toutefois, certains profils sont autorisés à partir en retraite anticipée en percevant leurs droits. C’est le cas des travailleurs qui se trouvent dans l’une des situations suivantes :
Enfin, le dispositif « préretraite amiante » permet aux salariés du privé ayant été exposés à ce matériau au cours de leur vie professionnelle de partir dès 50 ans. Pour cela, ils doivent justifier d'une maladie professionnelle en lien avec l’exposition à la poussière d’amiante ou avoir travaillé sur certains sites spécifiques dont la liste a été définie par arrêté :
En juin 2023, deux décrets sont parus au Journal officiel pour détailler les conditions et modalités de départ anticipé à la retraite.
✔ Pour toucher une retraite de base à taux plein, il faut avoir validé un certain nombre de trimestres, qui varie selon l'année de naissance.
✔ Les trimestres manquants entraînent une décote sur la pension de retraite de base.
✔ Certains profils sont autorisés à partir en retraite anticipée, notamment en cas de carrière longue, de pénibilité ou de handicap.
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Quel est le bon moment de l'année pour prendre sa retraite ? Partir à la retraite en plein milieu de l’année n’est pas forcément une bonne idée. Attendre la fin de l’année ou le début de l’année prochaine peut s’avérer bénéfique en termes de durée d’assurance, de calcul de la pension ou encore de fiscalité. Tout savoir sur la bonne date à planifier pour son départ en retraite.
À l’approche de la retraite, il est opportun pour le futur pensionné de bien calculer la date à laquelle il envisage de liquider ses droits. Un cessation d’activité en plein milieu de l’année n’est pas forcément une bonne option. Décaler un départ à la retraite en fin d’année ou au début de l’année prochaine peut présenter des avantages : ce report de quelques mois influe sur la durée d’assurance exprimée en trimestres, le montant du salaire annuel moyen et le taux d’imposition appliqué à l’indemnité de départ à la retraite.
Un assuré n’ayant pas rempli la durée de cotisation requise pour une retraite à taux plein peut retarder de quelques mois son départ à la retraite pour valider un trimestre ou deux trimestres de plus. En principe, une rémunération brute d’au moins égale à 150 fois le Smic horaire permet de valider un trimestre de retraite. Pour l’année 2020 par exemple, le salaire soumis à cotisation s’élève à 1 522,50 euros (150 x Smic horaire établi à 10,15 euros) pour la validation d’un trimestre. Pour valider 4 trimestres donc, un assuré doit cotiser à hauteur d’une rémunération brute de 6 090 euros. Le décompte ne dépend donc pas des trimestres civils effectivement travaillés.
Toutefois, la règle est différente lors de la dernière année d’activité : la validation de trimestres au cours de l’année de départ à la retraite applique la règle de la date d’arrêt du compte. C’est-à-dire que le décompte prend fin au dernier jour du trimestre civil qui précède la date d’effet de la retraite. Concrètement, une cessation d’activité effective le 1er juillet permet de valider deux trimestres. Pour en obtenir un troisième, le cotisant doit continuer de travailler jusqu’au 30 septembre.
Retarder de quelques mois le départ à la retraite peut certes diminuer la décote en cas de trimestres manquants ou obtenir un bonus en cas de trimestres supplémentaires, mais un report de la date d’effet de la retraite au 1er janvier de l’année suivante peut également être bénéfique. En travaillant jusqu’au 31 décembre en effet, cette dernière année d’activité entre dans le calcul du salaire annuel moyen basé sur les 25 meilleures années. Concrètement, l’année de départ à la retraite n’est pas considérée dans le calcul de cette moyenne. De ce fait, il est judicieux de reculer le passage à la retraite au début de l’année prochaine pour que le salaire de cette dernière année d’activité puisse remplacer dans le calcul celui d’une année moins favorable.
Lors du passage à la retraite, les revenus de l’assuré diminuent considérablement impliquant ainsi une baisse de son taux d’imposition. Il peut retarder de quelques mois son départ à la retraite pour obtenir plus de trimestres ou améliorer son salaire moyen annuel, mais il peut également attendre le 1er février de l’année suivante pour prendre sa retraite. En procédant ainsi en effet, il allège la fiscalité applicable à son indemnité de départ à la retraite. Pour réaliser cette économie d’impôt considérable, le futur retraité peut éviter de partir à la retraite en décembre et faire de janvier son dernier mois d’activité pour lequel il perçoit sa dernière fiche de paie. Il perçoit ainsi son solde de tout compte et son indemnité de départ à la retraite au cours de l’année durant laquelle son taux d’imposition diminue.
Le choix de partir ou non à la retraite incombe à la personne concernée. L’âge légal de départ à la retraite est un seuil indiquant que l’assuré a la possibilité de cesser son activité professionnelle sans être obligé de le faire. Il est en effet possible de prolonger de plusieurs années sa carrière professionnelle après avoir atteint cet âge minimum. Plus le départ à la retraite est retardé et plus le montant de la pension augmente.
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Un employeur doit s’acquitter d’une indemnité si un de ses salariés décide de son plein gré de partir à la retraite. Tel est également le cas si la demande émane de lui.
Attention : Le montant de l’indemnité de départ à la retraite volontaire est différent de celui de l’indemnité de mise à la retraite.
Ancienneté |
Indemnité légale |
Moins de dix ans |
0 |
Entre dix et quinze ans |
Un demi-mois de salaire brut |
Entre quinze et vingt ans |
Un mois de salaire brut |
Entre vingt et trente ans |
Un mois et demi de salaire brut |
Au-delà de trente ans |
Deux mois de salaire brut |
L’indemnité de départ volontaire à la retraite est assujettie à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Bon à savoir : En revanche, lors d’un départ à la retraite relatif à la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), l’indemnité de départ à la retraite n’est pas imposable.
Si le salarié décide de partir à la retraite à la demande de son employeur, son indemnité de mise à la retraite correspond à l’indemnité légale de licenciement. La législation a fixé cette indemnité minimum à :
Enfin, l’indemnité de mise à la retraite par l’employeur n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux si son montant équivaut à celui défini par la législation, par la convention collective de branche ou encore par un accord professionnel et interprofessionnel.
En revanche, l’employeur est en droit de mettre à la retraite d’office tout salarié ayant atteint l’âge de 70 ans, avec ou sans l’accord de ce dernier. Il est cependant tenu de verser au futur retraité l’indemnité qui lui est due.
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En outre, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) est revalorisée au 1er avril, mais la revalorisation se fera également le 1er janvier dès 2019. Bien entendu, au 1er avril prochain, l’Aspa connaitra une augmentation.
Enfin, pour les complémentaires AGIRC-ARRCO, la revalorisation est en général le 1er novembre. Toutefois, le déséquilibre financier chronique subi par ces régimes a fait que la dernière augmentation date du 1er avril 2013.
Mois dû | Date de versement |
Janvier 2018 | 09/02/2018 |
Février 2018 | 09/03/2018 |
Mars 2018 | 09/04/2018 |
Avril 2018 | 09/05/2018 |
Mai 2018 | 08/06/2018 |
Juin 2018 | 09/07/2018 |
Juillet 2018 | 09/08/2018 |
Août 2018 | 10/09/2018 |
Septembre 2018 | 09/10/2018 |
Octobre 2018 | 09/11/2018 |
Novembre 2018 | 10/12/2018 |
Mois dû | Date de versement |
Février 2018 | 31/01/2018 |
Mars 2018 | 28/02/2018 |
Avril 2018 | 03/04/2018 |
Mai 2018 | 30/04/2018 |
Juin 2018 | 31/05/2018 |
Juillet 2018 | 02/07/2018 |
Août 2018 | 31/07/2018 |
Septembre 2018 | 31/08/2018 |
Octobre 2018 | 01/10/2018 |
Novembre 2018 | 31/10/2018 |
Décembre 2018 | 30/11/2018 |
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Adressez, le plus rapidement possible, un acte de décès ou tout document mentionnant la date du décès à la caisse de retraite dont relevait le retraité.
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Deux aides de l'Assurance maladie peuvent faciliter la prise en charge de vos dépenses de santé :
- la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C)
- l'aide pour une complémentaire santé (ACS).
L'attribution de ces aides dépend de votre situation et de vos ressources.
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Certains régimes de retraite fusionnent, et vous vous demandez si vos droits à la retraite ont disparu ?
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L’hypertension artérielle est un facteur de risque majeur pour l’accident vasculaire cérébral et l’infarctus du myocarde. La pression artérielle correspond à la force exercée par le courant sanguin dans les artères
Une tension artérielle normale est de 120/80 mmHg. On parle d’hypertension artérielle lorsque les chiffres de tension sont égaux ou supérieurs à 140/90 mmHg.
Des maux de tête, en particulier au réveil, des vertiges, des troubles de la vue, des palpitations cardiaques ou des saignements de nez peuvent parfois apparaître.
L’hypertension artérielle ne peut être guérie, mais elle peut être contrôlée.
Voici quelques règles pour prévenir l’hypertension :
- Limiter les apports alimentaires en sel qui ont tendance à augmenter la tension artérielle.
- La surcharge pondérale est un des facteurs qui aggrave l'hypertension artérielle chez certains individus. C’est pourquoi il faut surveiller son poids.
- L'excès de cholestérol est très mauvais pour la santé en général, et joue un rôle dans l'hypertension car il fragilise les artères.
- Diminuer sa consommation d'alcool. L'augmentation de la consommation d'alcool est étroitement corrélée à la hausse de l'hypertension artérielle et à l'augmentation de la fréquence cardiaque.
- Arrêter de fumer. Et oui, fumer est également mauvais pour le système cardiovasculaire.
- Faire du sport. Se dépenser physiquement aide à prévenir.
- Prendre votre tension par un médecin ou un pharmacien une fois par an. La maladie est asymptomatique et peut facilement passer inaperçue.
Avec retraite.com, retrouvez toutes les informations sur l'hypertension
Source: Doctissimo
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La prévention permet d’éviter certaines maladies liées à l’âge. C’est pourquoi il est important de consulter son médecin pour faire les dépistages. En effet, après 50 ans, même sans risque particulier, il est recommandé de procéder à des examens de dépistage.
Voici les dépistages recommandés après 50 ans
- Les maladies cardiovasculaires. Le bilan sanguin doit être effectué tous les trois ans. Il comprend le dosage sanguin du cholestérol et des lipides.
- L’indice de masse corporelle (IMC) pour diagnostiquer l’obésité, surpoids ou maigreur.
- L’hypertension. Il faut mesurer sa tension artérielle à chaque consultation ou procéder à une auto mesure à domicile.
- Le cancer du côlon. On le dépiste grâce au test Hémoccult (test au gaïac) qu’on pratique tous les deux ans.
- La dégénérescence maculaire. L’examen doit être fait tous les deux ans. Il consiste à mesurer la pression oculaire et le champ visuel pour le glaucome.
- La baisse de l’audition. En l’absence de troubles auditifs, il est conseillé de procéder à ce dépistage tous les deux ans.
- Les caries et les gingivites. Un examen de la bouche tous les ans
- Le cancer du sein. Le dépistage se fait tous les deux ans pour les personnes âgées entre 50 ans et 74 ans.
- Le cancer de l’utérus. Un frottis cervico-vaginal est nécessaire pour le dépister. En l’absence d’anomalie sur deux frottis réalisés à un an d’intervalle, le dépistage se pratique tous les deux à trois ans.
- L’ostéoporose. Un examen d’ostéo-densitométrie est nécessaire pour la dépister. En présence de risques, cet examen vous sera prescrit par votre médecin.
- Le cancer de la prostate. Cexamen se fait tous les deux ans, entre 50 et 74 ans. On le détecte grâce au toucher rectal et au dosage de l'antigène prostatique spécifique (PSA).
Avec retraite.com, retrouvez toutes les informations sur les dépistages recommandés
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Des solutions ont été mises en place, pour éviter la dépendance chez les personnes âgées.
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La génération des baby-boomers arrive à la retraite, et ils vont être nombreux à prendre leur retraite. Il y a une vie après la vie active. Certains vont être heureux d’être à la retraite et d’autres auraient préféré continuer de travailler.
Il faut voir le départ en retraite, comme une nouvelle vie. La découverte d’une passion, la participation à du bénévolat, pouvoir voyager. Le plus important pour bien préparer son départ en retraite est de se sentir bien. La retraite c’est avant tout un état d’esprit.
Votre départ en retraite est encadré par la loi. Malgré ce qui est appliqué, il est parfois possible d’avancer votre départ en retraite. S’il vous reste des jours de congés payés et des RTT, n’hésitez pas à les prendre pour avancer la date de votre départ en retraite.
Si vous préférez continuer à travailler, il est tout à fait possible de cumuler votre emploi à temps partiel et votre retraite. Ainsi vous pouvez reculer votre date de départ en retraite soit par le cumul emploi-retraite soit par la retraite progressive. Rapprochez vous de votre entreprise pour décider avec elle ce qu’il y a de mieux.
Il est également possible de se mettre à son compte et de bénéficier de sa pension de retraite, comme revenu fixe.
Il suffit de se poser les bonnes questions :
1- Ai-je envie de partir à la retraite maintenant ?
2- Est-ce le bon moment ?
3- Suis-je fatigué ou au contraire en forme ?
Autant de questions à se poser pour éviter de regretter son choix.
Avec retraite.com retrouvez toutes les informations nécessaires pour préparer son départ en retraite