Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG) 

 

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Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.

 

 

 

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A quel âge bien préparer sa retraite ? Quelles solutions d'épargne retraite choisir avant 50 ans ? A chaque étape de sa vie correspond une stratégie d'investissement.
Retraite.com vous donne tous les conseils pour préparer votre retraite sereinement lorsque vous avez avant 50 ans

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Préparer sa retraite avant 50 ans

Vous êtes à l'âge où il est essentiel de mettre en place des solutions d'épargne complémentaires pour préparer votre retraite.
Créez-vous dès que possible votre espace personnel sur le site de L’Assurance retraite (lassuranceretraite.fr) et vérifiez que rien n’a été oublié dans votre relevé de carrière.
Si ce n’est pas encore fait, il est temps de devenir propriétaire de votre logement avec pour objectif d’avoir fini de rembourser votre crédit immobilier avant d’être à la retraite.

  • Age : Répartissez votre épargne sur des supports comportant une dose de risque afin d’obtenir plus de rendement

  • Épargne : diversifiez sur différents produits d’investissement (Assurance vie, PER, SCPI ou immobilier locatif ). 
    - Si vous payez de l'impôt, optez pour le PER ou l'immobilier locatif afin de vous constituer un patrimoine tout en diminuant vos impôts.
    - Si vous cherchez plus de disponibilité de votre épargne, pensez à l'assurance vie qui vous permettra de vous constituer un capital pour votre retraite tout en ayant la possibilité de récupérer tout ou partie de votre argent à tout moment et sans impôt après huit ans.

  • Risque : vous pouvez prendre un peu de risque avec votre épargne pour privilégier le rendement.
    Conservez une poche de liquidité toujours disponible, tant pour parer aux imprévus que pour prévoir de futurs investissements.

  • Fiscalité : des produits tels que le PER ou l’investissement locatif en Loi Pinel vous permettent de réduire votre impôt sur le revenu tout en vous créant un capital retraite ou un patrimoine. Profitez de ces opportunités qui reviennent à faire financer une partie de votre complément de retraite par les économies d’impôt que vous réaliserez.

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À quel âge bien préparer sa retraite ? Quelles solutions choisir à 30 ans ? À chaque étape de sa vie correspond une stratégie d'investissement. Retraite.com vous donne tous les conseils pour préparer votre retraite sereinement avant vos 30 ans

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Préparer sa retraite avant 30 ans

Avec un horizon de placement à long terme, vos 20 ans sont la période idéale pour commencer à penser à la retraite.

Sans forcément avoir la retraite comme objectif, vous devez apprendre à épargner, comprendre l’impôt, connaître les produits d’épargne et le système de retraite. Si vous le pouvez, n’hésitez pas à devenir propriétaire plutôt que locataire. En effet, être propriétaire de son logement reste la meilleure solution pour préparer sa retraite.
Créez-vous dès que possible votre espace personnel sur le site de L’Assurance retraite et conservez tous vos justificatifs, comme les bulletins de salaire et les contrats de travail, tout au long de votre carrière.

  • Age : vous avez l’âge idéal pour diversifier une partie de votre épargne sur des supports comportant une dose de risque afin d’obtenir plus de rendement à long terme. Souscrivez dès maintenant des produits dotés d’une fiscalité privilégiée à condition de les conserver pendant plusieurs années, tels que l'assurance-vie et le PEA, et laissez-les vivre sans vous en occuper dans le but de profiter de leurs avantages plus tard ;

  • Épargne : même avec des petites sommes, il est important de mettre en place une épargne de précaution et une épargne régulière. Ainsi, ouvrez un contrat d'assurance-vie sur lequel vous ferez des versements réguliers, même faibles. Vous le constaterez, c'est une excellente solution pour faire fructifier votre épargne à long terme tout en bénéficiant après 8 ans d'une fiscalité réduite.

  • Risque : diversifiez vos investissements avec une partie en unité de compte, car vous avez l'âge pour prendre quelques risques avec votre épargne.

  • Fiscalité : ne négligez pas les Livrets règlementés qui offrent une rémunération certes faible, mais sans risque, sans impôt et disponible tout moment. Si vous commencez à payer de l'impôt sur le revenu, pensez au PER pour préparer votre retraite et réduire votre impôt.

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Lors du départ à la retraite, le travailleur doit fournir un certain nombre de documents administratifs afin de pouvoir exercer son droit. Ceci lui permet de garder la sérénité face aux contraintes liées aux démarches, avant et après la retraite.

Documents à conserver jusqu’à la liquidation de la retraite

Dans la liste des documents à conserver jusqu’à la liquidation de la retraite figurent :

  • les contrats de travail
  • les certificats de travail,
  • les attestations Pôle emploi
  • les justificatifs de versement d’allocations chômage
  • les relevés d’indemnités journalières de maladie et de maternité

Tous ceux-ci sont nécessaires pour le calcul des droits à la retraite, et peuvent servir de justificatifs pour différentes actions, souligne l’Administration.

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Documents à conserver après le départ à la retraite

Le retraité pourrait avoir besoin de présenter des documents administratifs relatifs à son parcours professionnel pour exercer certains droits :

  • Les bulletins de salaire, requis pour estimer le montant de la rente en cas de maladie professionnelle,
  • Les bulletins de paiement de la pension de retraite pour le calcul des droits à la pension de réversion,
  • La carte d’invalidité d’un enfant : il s’agit d’un des justificatifs demandés à un retraité qui a un enfant handicapé à sa charge pour qu’il puisse bénéficier d’une majoration de sa pension.

Sous quelle forme ces documents devraient être conservés ?

L’essentiel est de conserver la version originale de ces documents, et ce, quel que soit le support. Ainsi, les documents en papier devraient être rangés dans des classeurs, et ceux en format numérique dans son ordinateur ou dans un disque dur externe.

Il convient également de prendre d’autres précautions comme la préservation de quelques copies (scannés, ou photocopies certifiées).

Le délai précis de conservation peut varier d’un document à l’autre (certains papiers comme les diplômes, carnet de santé,  examen médical et certificats médicaux, actes de décès de ses proches devraient être gardés jusqu’à la fin de ses jours) , mais l’important c’est de les avoir à portée de main lorsqu’il faut constituer des dossiers pour pouvoir exercer son droit.

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Le compte épargne temps ou CET est un dispositif mis en place par certaines entreprises. Celui-ci offre aux salariés la possibilité de capitaliser les jours de congé ou de repos qu’ils n’ont pas pris dans l’année et de valider des trimestres.  Les rémunérations additionnelles font également partie des droits consentis au salarié dans son CET : 13e mois, prime d’intéressement, prime d’ancienneté, etc. L’alimentation du compte de même que l’usage des droits sont fixés par un accord collectif de travail.

Les droits inscrits dans le CET figurent sur le bulletin de paie du salarié concerné. Parfois, l’entreprise communique aussi ces informations sur son intranet. Le salarié peut ainsi les consulter depuis son espace personnel.

Valider des trimestres et accroître son capital de points à l’aide du CET

Les jours de congé et de repos comptabilisés dans le compte épargne temps peuvent être utilisés :

  • pour valider des trimestres ;
  • pour accroître son capital de points pour la retraite complémentaire.

Comme les rémunérations perçues par le salarié durant ces périodes sont soumises à des cotisations, celles-ci sont considérées comme étant des jours travaillés.

Le salarié peut alors s’en servir :

  • pour éviter la minoration provisoire de sa retraite complémentaire ;
  • ou pour obtenir une surcote de sa retraite de base, en particulier s’il dispose des droits d’une durée de plusieurs mois.

Les droits inscrits dans le CET peuvent également être intégrés dans les 25 meilleures années de son salaire.

Un autre point important : grâce aux droits acquis sur son compte, il aura la possibilité d’arrêter de travailler quelques mois avant la liquidation de sa retraite.

Pour cela, il pourra prendre un congé de fin de carrière et toucher sa retraite à l’issue de cette période. Il continue malgré tout à faire partie des salariés de l’entreprise et à percevoir son salaire et des rémunérations complémentaires.

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Conversion du compte épargne temps en capital

Le salarié a tout à fait le droit de convertir les droits accumulés dans son CET en capital. Dans ce cas, il doit se conformer aux conditions prévues par l’accord.

Attention : En choisissant cette option, il ne peut pas s’en servir pour valider des trimestres. Outre cela, le capital fera l’objet d’une imposition (IR) et sera soumis aux cotisations sociales.

Il pourra également transférer chaque année l’équivalent en argent de 10 jours de congé dans le PER mis en place dans l’entreprise. Cette stratégie lui permettra de toucher un capital plus important exonéré d’impôt et de cotisations sociales.

En principe, la valeur des jours de congé est calculée sur la base de son salaire lors de la conversion. Néanmoins, l’accord pourrait prévoir des modalités particulières.

Alimentation du compte épargne temps

L’alimentation du CET peut s’effectuer via le dépôt des jours de congé et de repos par le salarié lui-même. Il peut aussi y placer ses rémunérations complémentaires, dont les primes d’intéressement ou sa participation dans l’entreprise.

Pour sa part, l’entreprise peut y déposer des sommes d’argent ou du temps suivant les conditions prévues par l’accord. Ceci pourrait correspondre entre autres aux heures supplémentaires effectuées par le salarié.

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A quel âge bien préparer sa retraite ? Quelles solutions choisir à 60 ans ? A chaque étape de sa vie correspond une stratégie d'investissement. Retraite.com vous donne tous les conseils pour préparer votre retraite sereinement entre 60 et 62 ans, juste avant l'âge légal pour les salariés.

A 60 ans, donc à moins de 2 ans de la retraite légale pour les salariés, l'heure n'est plus à la constitution d'une épargne, mais à la préparation de votre retraite. A 60 ans, les caisses de retraite vous enverront une estimation détaillée de votre future pension. Elle vous sera utile pour choisir la date précise de votre départ à la retraite. 

Sauf à bénéficier du dispositif carrières longues, vous ne pourrez prendre votre retraite qu’à partir de 62 ans. Vous  pourrez  demander votre retraite même si vous n’avez pas obtenu le taux plein, auquel cas vous subirez une décote ou, alors même que vous avez déjà votre taux plein, retarder votre départ à la retraite de quelques trimestres (ou quelques années) pour bénéficier d’une pension majorée. N'hésitez pas à étudier le rachat de trimestres pour obtenir une retraite à taux plein plus rapidement.

C'est le moment de vous poser les bonnes questions pour partir sereinement à la retraite : 

  • Comment calculer son âge de départ à la retraite ?
  • À quel âge commencer à préparer sa retraite ?
  • Comment estimer sa pension future ?
  • Quels seront vos besoins de revenus complémentaires ?
  • Comment faire pour épargner efficacement ?

Pas de panique, Retraite.com vous guide pour vous aider à préparer sereinement votre retraite

Estimez le montant de votre retraite

Vous êtes à l'âge où il est fondamental de préparer sa retraite. Créez-vous dès que possible votre espace personnel sur le site de L’assurance retraite et vérifiez que rien n’a été oublié dans votre relevé de carrière. Si ce n’est pas encore fait, il est urgent de devenir propriétaire de votre logement et de faire en sorte d’avoir fini de rembourser votre crédit immobilier une fois à la retraite.

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Les 4 conseils pour préparer sa retraite entre 60 et 62 ans

  • Àge : à moins de 2 ans de la retraite, il est important d'affiner les scenarios de votre départ à la retraite. Six mois avant votre départ, pensez à demander la liquidation de vos droits auprès des régimes de retraite de base et complémentaires. La démarche peut être réalisée en ligne sur le site lassuranceretraite.fr ou directement auprès de ses caisses de retraite.
  • Épargne : vous disposez en général des meilleurs revenus de votre carrière. C'est donc le moment pour donner un coup d’accélérateur à votre épargne. Si vous avez ouvert un PER, c'est le moment de l'alimenter de manière plus soutenue et de profiter de l'avantage fiscal qu'il procure. Pour optimiser votre pouvoir d’achat, pensez au rachat de crédit qui peut vous faire économiser plusieurs dizaines de milliers d’euros et permettra de placer l'économie d'épargne sur vos produits d'épargne retraite.
  • Risque : vous devez réduire progressivement le risque sur vos placements afin d’éviter que la volatilité des marchés ne fasse trop varier l'épargne que vous avez constituée.
  • Fiscalité : si votre tranche d’imposition est élevée, les versements sur un PER prennent tout leur sens puisque vous défiscalisez immédiatement sans devoir immobiliser trop longtemps le capital, récupérable à la retraite. Le rachat de trimestres peut se comparer à un placement sur le PER car le versement vient déduire les revenus imposables et augmenter la pension future.

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A quel âge bien préparer sa retraite ? Quelles solutions choisir à 50 ans ? A chaque étape de sa vie correspond une stratégie d'investissement. Retraite.com vous donne tous les conseils pour préparer votre retraite sereinement à 50 ans

Préparer sa retraite reste nécessaire pour aborder l’avenir en toute sérenité. Dès 50 ans, de nombreuses questions se posent concernant la gestion de votre fin de carrière pour préparer au mieux votre retraite : 

  • Comment calculer son âge de départ à la retraite ?
  • À quel âge commencer à préparer sa retraite ?
  • Comment estimer sa pension future ?
  • Quels seront vos besoins de revenus complémentaires ?
  • Comment faire pour épargner efficacement ?

Avec une perte de revenu de 50% en moyenne à la retraite, il est essentiel de vous constituer au plus tot une épargne complémentaire quitte à placer que 30 ou 50€ par mois.

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Les 4 conseils pour préparer sa retraite à 50 ans 

  • Age : à partir de 55 ans, les caisses de retraite vous envoient tous les 5 ans l’estimation indicative globale (EIG) de votre retraite. Cette estimation reprend le nombre de points et de trimestres que vous avez acquis dans les différents régimes de retraite et leur équivalent sous forme de pension de retraite. C'est le moment de simuler votre pension future selon des hypothèses telles que la date de départ, la retraite progressive, le cumul emploi-retraite…
  • Épargne : la cinquantaine est un bon moment pour donner un coup d’accélérateur à votre épargne. Vous disposez en général des meilleurs revenus de votre carrière.  Si nous n’avez toujours pas de contrat d’assurance vie, dépêchez-vous d’en souscrire un et alimentez-le, si possible significativement.
    - Diversifiez au maximum vos investissements et surtout pensez à épargner. Il existe de nombreux produits adaptés (Assurance vie, PER, SCPI ou immobilier locatif).
  • Risque : Recentrez progressivement une partie de votre épargne vers le fonds en euros sans risque de votre assurance vie. 
    - S'il vous reste 10 ans avant votre retraite, vous pouvez prendre encore un peu de risque avec votre épargne pour espérer plus de rendement. 
    - Cependant, conservez une poche de liquidité toujours disponible pour parer aux imprévus.
  • Fiscalité : des produits tels que le PER ou l’investissement locatif en Loi Pinel vous permettent de réduire votre impôt sur le revenu tout en vous créant un capital retraite ou un patrimoine. Profitez de ces opportunités qui reviennent  à faire financer une partie de votre complément de retraite par les économies d’impôt que vous réaliserez.

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Le Plan épargne retraite (PER)  a été lancé le 1er octobre 2019 dans le but de proposer aux Français un produit d'épargne retraite unique, simple et accessible. Le PER  remplace les produits d'épargne retraite tels que le PERP, le contrat Madelin, le Perco et le contrat « Article 83 », qui ne sont plus commercialisés depuis octobre 2020. 

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Une rupture conventionnelle peut sembler être une alternative intéressante pour un salarié à l’approche de l’âge de la retraite et qui subit une pression pour le convaincre de partir plus tôt.

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Mais ce dispositif ne présente pas que des avantages, car une rupture conventionnelle ne permet pas d’augmenter le montant des pensions de retraite.

Dans quels cas la rupture conventionnelle est-elle intéressante ?

Il est intéressant d’opter pour cette solution si :

  • Vous ne jouissez pas d’une pension de retraite d’un régime obligatoire. Dans ce cas, l’indemnité de rupture conventionnelle ne sera pas soumise à l’impôt sur le revenu, aux cotisations sociales et à la CSG/CRDS. Plus précisément, vous bénéficierez de cette exonération si vous n’avez pas atteint l’âge légal d’ouverture à la retraite au moment de la signature de la rupture. Ceci ne s’applique pas toutefois dans le cadre d’une retraite anticipée (l’indemnité de départ à la retraite est soumise aux prélèvements fiscaux et sociaux).
  • Vous pourrez percevoir l’allocation chômage jusqu’à l’obtention de la retraite à taux plein.
  • L’exonération de l’impôt sur le revenu s’applique au montant total de l’indemnité conventionnelle, à hauteur de 50 % de l’indemnité perçue, ou au double du montant du salaire annuel brut de l’année civile avant la rupture du contrat de travail.

Quelles sont les répercussions sur le montant de la pension de retraite ?

N’étant pas soumise aux cotisations sociales, l’indemnité de rupture conventionnelle ne vous offre pas la possibilité d’ouvrir des droits à la retraite et de valider des trimestres. D’autre part, celle-ci n’entre pas dans le calcul du salaire annuel moyen.

Afin de pouvoir estimer le montant de vos futures pensions de retraite, il faut recourir à la formule suivante :

Montant de la pension de retraite = (salaire annuel moyen des 25 meilleures années x taux de pensions) x nombre de trimestres validés

Percevoir vos allocations chômage jusqu’à la retraite

Afin de percevoir des allocations chômage jusqu’à la retraite, vous devez remplir certaines conditions :

  • Pouvoir justifier de 100 trimestres au minimum ;
  • Avoir été salarié pendant au moins douze ans ;
  • Avoir travaillé pendant une durée de deux ans au cours des cinq dernières années qui précédent la rupture du contrat de travail ;
  • Percevoir l’ARE depuis au moins une année.

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Les salariés des entreprises qui ont mis un compte épargne-temps (CET) en place peuvent s’en servir pour prendre un congé ou pour passer au temps partiel en fin de carrière. Certains employeurs vont jusqu’à abonder les jours stockés sur le CET pour leurs collaborateurs qui négocient un départ anticipé.

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Deux options pour solder son compte épargne-temps

Les salariés qui disposent d’un compte épargne-temps au sein de l’entreprise peuvent y inscrire les jours de repos ou congés qu’ils n’ont pas eu la possibilité de prendre. Ceux-ci leur permettent à l’approche du départ à la retraite d’aménager leur temps de travail. Deux options s’offrent à eux pour solder leur CET :

  1. En mobilisant les droits accumulés pendant leur carrière, ils ont la possibilité de demander un congé de fin d’activité tout en continuant à percevoir l’intégralité de leur salaire. Par ailleurs, leurs avantages sociaux sont maintenus : régime de prévoyance, complémentaire santé collective, comité économique et social.
  2. S’ils ne veulent pas partir plus tôt, ils peuvent alléger leur emploi du temps pendant les derniers mois de leur vie active en passant à temps partiel. C’est un moyen efficace de faire la transition en douceur et éviter une coupure trop nette avant l’heure.

Validation des trimestres du congé ou du temps partiel en CET

Que le collaborateur choisisse d’avancer leur départ ou de poursuivre le travail à mi-temps, les cotisations obligatoires au titre des retraites de base et complémentaire sont toujours prélevées sur sa rémunération brute. Cela signifie que la validation de trimestres et de points s’effectue selon les modalités habituelles, comme s’il exerçait sa fonction à plein temps.

Ces trimestres cotisés entrent par conséquent dans le décompte permettant d’évaluer l’éligibilité de l’assuré à une retraite à 60 ans au lieu de 62 ans, voire avant 60 ans, dans le cadre du dispositif « carrière longue ». Celui-ci concerne les personnes qui sont entrées dans le monde du travail avant leurs 16 ans ou leurs 20 ans selon l’âge prévu du départ en retraite et ont cotisé au moins 5 trimestres au moment où elles avaient atteint cet âge minimum. Enfin, elles doivent justifier d’un certain nombre de trimestres cotisés déterminé en fonction de leur année de naissance.

Par le

Le choix du jour de départ à la retraite peut avoir une influence sur le montant des indemnités perçues. Ainsi, il peut être préférable de reculer de quelques mois son départ sous peine d’avoir des trimestres non comptabilisés.

Validation de trimestre

Pour le calcul de la retraite, le principe de validation des trimestres veut qu’il faille avoir perçu une rémunération brute de 150 fois le SMIC horaire pour valider un trimestre de retraite.

Ainsi, pour l’année 2020 avec un SMIC à 10,15 €, il fallait donc avoir perçu 6 090 € de salaire brut pour valider un trimestre.

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Règle de la date d’arrêt du compte

Sauf que pour la dernière année de travail, la validation ne se fait plus sur ce principe, mais sur la règle de la date d’arrêt du compte.

Concrètement, cela signifie que même si vous avez perçu suffisamment, dans le cas où le départ se fait en cours de trimestre, celui-ci ne sera pas comptabilisé.

Ainsi, si vous décidez de prendre votre retraite, par exemple le 1er août, le 3e trimestre ne sera pas validé puisque non travaillé dans son entièreté.

Il faudrait travailler jusqu’au 31 août pour valider ce trimestre, et ce, quand bien même vous auriez cumulé suffisamment de salaires.

Calcul du salaire annuel moyen basé sur les 25 meilleures années

Un autre point important à prendre en compte est le calcul du salaire annuel moyen sur les 25 meilleures années.

En effet, si votre dernière année de travail fait partie de vos meilleures années (meilleurs revenus sur l’année), pour être prise en compte dans le calcul de votre retraite, elle devra être travaillée du 1er janvier jusqu’au 31 décembre.

De fait, il peut être judicieux de décaler son départ au 1er janvier de l’année suivante pour que cette bonne année en remplace une plus faible.

>> À quel âge pourrez vous prendre votre retraite ? Analyser votre départ en retraite avec notre simulateur gratuit 

Taux d’imposition de départ à la retraite

Enfin, il est possible de profiter de la baisse du taux d’imposition due à la diminution des revenus en partant un 1er février.

Ainsi, vous diminuez le taux d’imposition applicable à votre indemnité de départ.

Par le

Un certain nombre de trimestres est requis pour une liquidation de la retraite à taux plein. Afin de respecter ce quota, un assuré peut racheter les trimestres manquants. Pour l'année 2019, la CNAV a publié en janvier le coût de rachat d’un trimestre en fonction de l’âge et du revenu du demandeur.

Retraite : barème en vigueur pour le rachat de trimestres en 2019

La liquidation de la retraite à taux plein nécessite la validation d’un nombre de trimestres requis. Si un affilié n’a pas acquis les trimestres nécessaires pour un départ à la retraite à taux plein, il peut procéder à un rachat dont le coût est déterminé en fonction de son âge au moment de la demande, de son revenu et de l’option de rachat. Les assurés âgés de 20 à 66 ans ont la possibilité de racheter jusqu’à 12 trimestres de retraite au titre de leurs années d’études supérieures et des années de travail durant lesquelles ils n’ont pas pu valider 4 trimestres. Pour rappel, les fonctionnaires entre 20 et 59 ans ont également la possibilité de racheter des trimestres supplémentaires, mais uniquement au titre de leurs années d’études supérieures.

Par ailleurs, le revenu pris en compte pour déterminer le coût de rachat d’un trimestre est la moyenne des revenus perçus par le demandeur durant les 3 années qui ont précédé sa demande.


Rachat au titre du taux seul

Cette option de rachat est une manière de rehausser le taux de liquidation afin d’amortir ou d’éviter la décote. En fonction des trimestres manquants, un coefficient de décote est appliqué dont les effets sont annulés par le rachat de tous les trimestres manquants.

Âge 

Revenu
inférieur à 30 393 €

Revenu entre 30 393 € et 40 524 €

Revenu supérieur à 40 524 €

20

1 055 €

3,80 % du revenu annuel

1 407 €

21

1 076 €

3,87 % du revenu annuel

1 434 €

22

1 097 €

3,95 % du revenu annuel

1 462 €

23

1 118 €

4,03 % du revenu annuel

1 491 €

24

1 168 €

4,20 % du revenu annuel

1 557 €

25

1 219 €

4,39 % du revenu annuel

1 625 €

26

1 271 €

4,58 % du revenu annuel

1 694 €

27

1 324 €

4,77 % du revenu annuel

1 765 €

28

1 377 €

4,96 % du revenu annuel

1 836 €

29

1 432 €

5,16 % du revenu annuel

1 909 €

30

1 487 €

5,35 % du revenu annuel

1 983 €

31

1 543 €

5,55 % du revenu annuel

2 057 €

32

1 599 €

5,76 % du revenu annuel

2 132 €

33

1 656 €

5,96 % du revenu annuel

2 208 €

34

1 713 €

6,17 % du revenu annuel

2 284 €

35

1 771 €

6,38 % du revenu annuel

2 361 €

36

1 828 €

6,58 % du revenu annuel

2 438 €

37

1 886 €

6,79 % du revenu annuel

2 515 €

38

1 945 €

7 % du revenu annuel

2 593 €

39

2 005 €

7,22 % du revenu annuel

2 673 €

40

2 065 €

7,43 % du revenu annuel

2 753 €

41

2 126 €

7,65 % du revenu annuel

2 834 €

42

2 187 €

7,87 % du revenu annuel

2 915 €

43

2 247 €

8,09 % du revenu annuel

2 995 €

44

2 306 €

8,30 % du revenu annuel

3 075 €

45

2 366 €

8,52 % du revenu annuel

3 154 €

46

2 426 €

8,74 % du revenu annuel

3 235 €

47

2 488 €

8,96 % du revenu annuel

3 317 €

48

2 549 €

9,18 % du revenu annuel

3 398 €

49

2 610 €

9,40 % du revenu annuel

3 479 €

50

2 672 €

9,62 % du revenu annuel

3 563 €

51

2 734 €

9,84 % du revenu annuel

3 646 €

52

2 796 €

10,07 % du revenu annuel

3 728 €

53

2 857 €

10,29 % du revenu annuel

3 810 €

54

2 919 €

10,51 % du revenu annuel

3 891 €

55

2 980 €

10,73 % du revenu annuel

3 973 €

56

3 041 €

10,95 % du revenu annuel

4 055 €

57

3 103 €

11,17 % du revenu annuel

4 138 €

58

3 162 €

11,39 % du revenu annuel

4 216 €

59

3 220 €

11,59 % du revenu annuel

4 294 €

60

3 275 €

11,79 % du revenu annuel

4 367 €

61

3 329 €

11,99 % du revenu annuel

4 439 €

62

3 383 €

12,18 % du revenu annuel

4 510 €

63

3 298 €

11,87 % du revenu annuel

4 397 €

64

3 214 €

11,57 % du revenu annuel

4 285 €

65

3 129 €

11,27 % du revenu annuel

4 172 €

66

3 044 €

10,96 % du revenu annuel

4 059 €



Rachat au titre du taux et de la durée d'assurance

Cette option de rachat est beaucoup plus coûteuse que la précédente puisqu’elle impacte non seulement le taux de liquidation mais également la durée d’assurance considérée pour le calcul de la pension de retraite. C’est-à-dire que grâce aux trimestres rachetés, l’assuré diminue ou supprime la décote et le coefficient de proratisation.

 

Âge 

Revenu
inférieur à 30 393 €

Revenu entre 30 393 € et 40 524 €

Revenu supérieur à 40 524 €

20

1 564 €

5,63 % du revenu annuel 

2 085 €

21

1 594 €

5,74 % du revenu annuel

2 126 €

22

1 625 €

5,85 % du revenu annuel

2 167 €

23

1 657 €

5,96 % du revenu annuel

2 209 €

24

1 731 €

6,23 % du revenu annuel

2 308 €

25

1 806 €

6,50 % du revenu annuel

2 408 €

26

1 883 €

6,78 % du revenu annuel

2 511 €

27

1 961 €

7,06 % du revenu annuel

2 615 €

28

2 041 €

7,35 % du revenu annuel

2 721 €

29

2 122 €

7,64 % du revenu annuel

2 829 €

30

2 204 €

7,93 % du revenu annuel

2 938 €

31

2 286 €

8,23 % du revenu annuel

3 048 €

32

2 370 €

8,53 % du revenu annuel

3 160 €

33

2 454 €

8,84 % du revenu annuel

3 272 €

34

2 539 €

9,14 % du revenu annuel

3 385 €

35

2 624 €

9,45 % du revenu annuel

3 499 €

36

2 709 €

9,76 % du revenu annuel

3 613 €

37

2 795 €

10,06 % du revenu annuel

3 727 €

38

2 882 €

10,38 % du revenu annuel

3 843 €

39

2 971 €

10,70 % du revenu annuel

3 961 €

40

3 060 €

11,02 % du revenu annuel

4 080 €

41

3 150 €

11,34 % du revenu annuel

4 201 €

42

3 240 €

11,67 % du revenu annuel

4 320 €

43

3 329 €

11,99 % du revenu annuel

4 439 €

44

3 418 €

12,30 % du revenu annuel

4 557 €

45

3 506 €

12,62 % du revenu annuel

4 674 €

46

3 596 €

12,95 % du revenu annuel

4 794 €

47

3 687 €

13,27 % du revenu annuel

4 915 €

48

3 777 €

13,60 % du revenu annuel

5 036 €

49

3 867 €

13,92 % du revenu annuel

5 156 €

50

3 960 €

14,26 % du revenu annuel

5 279 €

51

4 052 €

14,59 % du revenu annuel

5 402 €

52

4 143 €

14,92 % du revenu annuel

5 525 €

53

4 234 €

15,25 % du revenu annuel

5 646 €

54

4 325 €

15,57 % du revenu annuel

5 767 €

55

4 416 €

15,90 % du revenu annuel

5 888 €

56

4 507 €

16,23 % du revenu annuel

6 009 €

57

4 599 €

16,56 % du revenu annuel

6 132 €

58

4 686 €

16,87 % du revenu annuel

6 248 €

59

4 772 €

17,18 % du revenu annuel

6 363 €

60

4 854 €

17,48 % du revenu annuel

6 472 €

61

4 933 €

17,76 % du revenu annuel

6 578 €

62

5 013 €

18,05 % du revenu annuel

6 684 €

63

4 888 €

17,60 % du revenu annuel

6 517 €

64

4 762 €

17,15 % du revenu annuel

6 350 €

65

4 637 €

16,70 % du revenu annuel

6 183 €

66

4 512 €

16,24 % du revenu annuel

6 015 €

Pour information, les trimestres supplémentaires acquis pour la liquidation de la retraite de base augmentent obligatoirement la pension de retraite complémentaire Agirc-Arrco.

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Par le

De nombreuses déductions fiscales peuvent être accordées au contribuable au titre de la préparation de sa retraite. Ces sommes sont déductibles du revenu d’activité, de la pension imposable ou du bénéfice professionnel, soit en totalité, soit dans la limite d’un plafond. Ces solutions d'épargne retraite permettent ainsi de financer sa retraite en déduisant ses impôts. 

 

Fiscalité et déduction des dépenses relatives à la retraite

Un contribuable peut déduire de ses revenus imposables certaines dépenses destinées à la préparation de sa retraite. Dans la limite d’un plafond, les versements effectués sur un dispositif d’épargne sont déductibles du revenu imposable, notamment sur les produits d'épargne retraite tels que :

Les sommes engagées dans le rachat de trimestres de retraite et celles dépensées dans un cabinet de retraite sont également concernées par cette déduction fiscale. Au moment de la déclaration de revenus, ces montants doivent être mentionnés afin qu’ils puissent être déduits.

Déduction fiscale au titre d’un rachat de trimestres de retraite

Le rachat de trimestres est un dispositif permettant aux assurés d’acquérir des trimestres de retraite au titre des années incomplètes (moins de quatre trimestres validés). Les sommes engagées dans un rachat de trimestres sont déductibles des revenus imposables quel qu’en soit le montant et quel qu’en soit le régime (de base ou complémentaire). Lors du rachat, le contribuable peut échelonner les paiements. Dans ce cas, la déduction fiscale s’effectue suivant l’étalement des paiements.

Voir les coûts de rachat de trimestres au titre de l'année 2023

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Déduction fiscale dans le cadre d’une consultation d’un cabinet retraite

Un contribuable qui sollicite le concours d’un cabinet retraite pour l’assister dans la procédure pour l’obtention de sa pension de retraite bénéficie d’une déduction fiscale correspondant à la somme totale des frais engagés. Ces honoraires sont déductibles des pensions imposables l’année même de leur versement. Si le montant de ces dépenses excède celui des pensions, la déduction fiscale est applicable au revenu global.

Déduction fiscale au titre des versements sur un dispositif d’épargne retraite

Le détenteur d’un dispositif d’épargne retraite peut déduire de ses revenus imposables les cotisations effectuées dans la limite d’un plafond.

Déduction fiscale dans le cadre d’un PERP

Les cotisations faites sur un plan épargne retraite populaire (PERP) sont déductibles du revenu imposable dans la limite d’un plafond qui est propre à chaque contribuable. Le montant non utilisé de ce plafond est reportable sur 3 ans. Le contribuable peut ainsi relever dans son avis d’imposition le reliquat des plafonds d’épargne retraite des trois années précédentes. Dans le cas d’une déclaration commune des revenus par ailleurs, un épargnant peut utiliser le plafond de son conjoint ou de son partenaire de Pacs puisque chaque membre du couple se voit attribuer son propre plafond de déduction.

Déduction fiscale dans le cadre d’une retraite Madelin

Le détenteur d’un contrat Madelin, dispositif réservé aux indépendants, peut déduire de son bénéfice professionnel les versements effectués sur son contrat. Comme pour le PERP, cette déduction fiscale est plafonnée. Le plafond de déduction dans le cadre d’un contrat Madelin est supérieur à celui du PERP. Par contre, la retraite Madelin n’est pas concernée par la mesure anti-abus mis en place par le gouvernement puisque les versements sur ce type de dispositif sont réguliers, un versement par an au minimum. À la souscription du contrat, en effet, un montant minimum de cotisation annuelle est fixé. Cette somme est réévaluée chaque année en fonction de l’évolution du Plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS). Comme les versements ne peuvent être interrompus, la question de l’année blanche ne se pose pas.

Déduction fiscale dans le cadre d’un PER

Le détenteur d’un plan épargne retraite (PER) bénéficie également d’une déduction fiscale au titre des cotisations versées. 

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Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle et peut être amené à évoluer.

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Par le

Pour compléter la durée d’assurance requise, le cotisant peut procéder à un rachat de trimestres. Par ailleurs, une autre alternative s’offre à lui s’il ne veut pas investir dans ce rachat. Il s’agit de la rupture conventionnelle, une disposition légale lui permettant de cesser son activité professionnelle et percevoir des indemnités chômage jusqu’à la liquidation de ses droits à la retraite.

Rachat de trimestres ou rupture conventionnelle du contrat de travail : quelle solution choisir pour une meilleure retraite ?

Cette période de crise sanitaire ne sera pas sans conséquence sur le projet des actifs proches de la retraite. Le confinement peut en effet les amener à avancer leur départ à la retraite. Nombre d'entre eux doivent travailler au-delà de l’âge légal de passage à la retraite (62 ans), faute d’avoir la durée d’assurance requise pour une retraite à taux plein. Cette période d’incertitude peut cependant les pousser à profiter de leur retraite dès que possible sans subir de plein fouet les conséquences d’une carrière incomplète. Pour ce faire, il existe des solutions dont l’efficacité dépend de la situation réelle de chaque futur retraité.

Racheter les trimestres manquants

Le rachat de trimestres est la manière la plus directe de remédier à une durée d’assurance incomplète. Si un actif veut partir à la retraite dès l’âge légal de départ à la retraite, mais qu’il lui manque encore des trimestres pour percevoir une pension à taux plein, il peut racheter ces trimestres durant l’année de ses 61 ans. En procédant ainsi, il ne sera pas obligé de travailler au-delà de 62 ans pour percevoir une retraite plus ou moins égale à celle qu’il percevrait lors d’un départ à l’âge du taux plein.
Toutefois, le rachat est un investissement qui peut s’avérer onéreux selon le nombre de trimestres nécessaires au cotisant. Si ce dernier veut compléter sa durée d’assurance par 8 trimestres par exemple, il lui faudra investir près de 35 000 euros. Cet investissement pour l’avenir, pas forcément accessible à tout le monde, mérite ainsi réflexion.

La rupture conventionnelle comme solution possible

D’un commun accord avec son employeur, le salarié peut mettre fin à son contrat de travail, une procédure légale qui lui ouvre les droits aux allocations chômage, à la condition toutefois d’en remplir les prérequis.

Un actif qui quitte son entreprise dans le cadre d’une rupture conventionnelle perçoit une indemnité supérieure à l’indemnité légale de licenciement, dont le montant varie en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise et de la rémunération perçue.
Un futur retraité qui ne peut se permettre de racheter des trimestres peut opter pour une rupture conventionnelle une année avant l’âge légal de départ à la retraite. Dans ce cas de figure, il cesse son activité professionnelle, obtient le statut de chômeur et perçoit ainsi de Pôle emploi des allocations chômage. Ce dispositif offre au cotisant la possibilité de percevoir des indemnités jusqu’à son départ à la retraite à taux plein.

En comparaison avec la pension perçue après le rachat de trimestres, celle obtenue après indemnisation de Pôle emploi peut s’avérer plus importante. Les cadres supérieurs ont d’ailleurs tout intérêt à opter pour la rupture conventionnelle puisque dans la plupart des cas, les allocations perçues sont supérieures à leurs pensions de retraite. De plus, l’indemnité de rupture conventionnelle est exonérée d’impôt sur le revenu à hauteur d’un certain plafond, contrairement à l’indemnité de départ à la retraite qui, elle, est fiscalisée dès le premier euro.

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Par le

 

Le passage à la retraite est une décision mûrement réfléchie qui demande également une certaine stratégie, notamment dans le choix de la date de départ. Selon les spécialistes, un départ en fin d’année est plus pertinent qu’une retraite qui commence en cours d’année. Analyse.

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Les avantages d'un départ à la retraite en fin d’année

Le départ à la retraite entraine des changements importants dans la vie de la personne concernée. C’est un moment redouté et pourtant de nombreux actifs préfèrent partir à la retraite dès que possible. Mais la date de départ à la retraite n’est pas anodine : il est important de bien la choisir puisqu’elle peut impacter le nombre de trimestres et le calcul de la pension de retraite. Le concours d’un conseiller peut s’avérer alors nécessaire pour déterminer le meilleur moment de ce passage à la retraite.

D’ailleurs, des experts de l’Assurance retraite recommandent aux futurs retraités de cesser leur activité professionnelle un 31 décembre.

Bon à savoir

Un départ en cours d’année ne permet pas la prise en compte de l’intégralité de l’année en question. Concrètement, un actif qui part à la retraite au mois de juin de l’année N n’a pas la possibilité de valider plus d’un trimestre. Au titre de l’année N, le nombre de trimestres qu’il peut valider correspond à celui des trimestres civils effectivement écoulés, et ce même si son salaire lui permet d’en acquérir plus.

L'impact sur le calcul des 25 meilleures années

Par ailleurs, si l’assuré souhaite que sa dernière année d’activité soit prise en compte dans la sélection des 25 meilleures années de salaire, il peut repousser son départ à la retraite non au 31 décembre de l’année N, mais au 1er janvier de l’année N+1. Grâce à cette astuce, le calcul de la pension de retraite tiendra compte des douze derniers mois de salaire de l’affilié.

À noter également que dans le secteur privé, le départ à la retraite d’un salarié est enregistré un 1er du mois.

Par le

Les périodes d’arrêt maladie indemnisées par l’assurance maladie sont prises en compte par les caisses de retraite dans le calcul des trimestres. Il est en effet possible de valider des trimestres au titre de ces périodes. 

Retraite : arrêt maladie et validation de trimestres

Il peut arriver qu’au cours de sa carrière professionnelle un assuré traverse des périodes d’arrêt maladie plus ou moins longues. Percevant des indemnités journalières au titre de ces périodes, l’assuré peut par conséquent valider des trimestres pour sa retraite. Il faut en effet savoir que ces périodes d’arrêt maladie sont prises en compte pour la durée d’assurance vieillesse.

Comment valider un trimestre au titre de l’arrêt maladie ?

Le calcul est assez simple puisqu’une période de 60 jours indemnisée par l’assurance maladie équivaut à un trimestre de retraite. C’est-à-dire qu’un assuré comptabilisant 60 jours d'indemnisation pour cause d’arrêt maladie acquiert un trimestre, et deux trimestres pour 120 jours.

A noter toutefois qu’au titre d’une année civile, un assuré ne peut pas valider plus de 4 trimestres.

Il est clair de ce fait que les périodes d’arrêt maladie n’affectent pas la durée d’assurance vieillesse. Cependant, elles peuvent avoir un impact négatif sur le montant de la pension. Effectivement, le calcul de la pension de retraite est fonction du salaire annuel de base et ce dernier ne tient malheureusement pas compte de l’indemnisation par l’Assurance maladie en cas d’arrêts répétés.

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Par le

Le départ à la retraite implique une baisse importante des revenus. Pour bien s’y préparer, un futur retraité a tout intérêt à faire un bilan de santé avant toute cessation d’activité professionnelle. Neuf spécialistes de la santé sont à consulter pour un check-up complet.

Santé des seniors : bien se préparer avant le départ à la retraite

Un départ à la retraite se prépare à l’avance. Un futur retraité a tout intérêt à effectuer un diagnostic santé avant sa cessation d’activité. Cette initiative lui évitera bien des tracas, et ce pour trois raisons.

Premièrement, le passage à la retraite s’accompagne généralement d’une baisse importante de revenu. Il peut ainsi s’avérer difficile de couvrir le reste à charge et le dépassement d’honoraires lorsque la consultation d’un spécialiste n’est pas prise en charge à 100% par la Sécurité sociale et la mutuelle santé.

Deuxièmement, la mutuelle santé d’un actif et d’un retraité n’est pas la même en termes de coût et de couverture. Un retraité dépense plus en complémentaire santé qu’un actif. Et s’il conserve sa mutuelle santé de salarié, le coût peut doubler dès la première année et augmenter au fur et à mesure que les années passent.

Troisièmement, un check-up est une étape importante qui peut être pesante pour un retraité. Les effets psychologiques ne seront pas forcément négatifs si l’intéressé effectue son diagnostic santé avant son départ à la retraite. Cela lui évitera en effet de caler plusieurs rendez-vous médicaux dans son agenda de retraité. De plus, les soucis de santé constatés lors de ce bilan peuvent être résolus avant le passage à la retraite.

 

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Dentiste
  • Prévenir l’augmentation du risque cardiaque qu’engendrent les caries et les gencives non soignées.
  • Remplacer les dents manquantes afin de corriger le déséquilibre sur le squelette et éviter ainsi des problèmes de santé plus grave.
  • Surveiller l’évolution d’un diabète qui peut s’aggraver en présence d’une maladie parodontale.
  • A noter qu’une bonne santé dentaire contribue à protéger l’organisme en général.
  • Une fois par an en général

 

  • Autant de fois que nécessaire en cas de souci
Ophtalmologue
  • Déceler les possibles causes de malvoyance et de cécité à savoir : cataracte, dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), glaucome et rétinopathie diabétique.
  • Déceler un besoin  de correction visuelle.
  • Une fois tous les deux ans en général
  • Autant de fois que nécessaire en cas de souci
ORL
  • Passer un audiogramme pour détecter une éventuelle presbyacousie (perte d’acuité auditive) afin d’envisager dès que possible un appareillage.
  • Détecter un besoin en termes de rééducation orthophonique.
  • A noter qu’une perte progressive de l’audition est très fréquente chez les seniors et cela peut entraîner une altération de la mémoire et une manifestation précoce des maladies neurodégénératives.
  • Une fois par an en cas de port d’appareil auditif
  • Autant de fois que nécessaire en cas de souci
Rhumatologue
  • Détecter les possibles causes de douleurs articulaires et de fragilité osseuse : arthrose et ostéoporose.
  • Réaliser une Ostéodensitométrie pour envisager les actions de prévention.
  • Densité osseuse à mesurer tous les cinq ans (Ostéodensitométrie)
  • Autant de fois que nécessaire en cas de souci
Gynécologue
  • Dépister un éventuel cancer : sein, utérus, ovaires.
  • Détecter et mieux gérer les troubles urinaires et la ménopause ( à noter qu’une bonne image de soi passe par une vie sociale et intime épanouie).
  • Une fois tous les deux ans en général
  • Mammographie tous les deux ans
  • Frottis tous les trois ans
  • Autant de fois que nécessaire en cas de souci
Dermatologue
  •  Détecter une tache ou un grain de beauté suspect, une lésion, un mélanome ou des candidoses.
  • A noter que plus un cancer de la peau est détecté tôt, plus la chance d’en guérir est importante.
  • Une fois par an en général
  • Autant de fois que nécessaire en cas de souci 
 Cardiologue
  • Détecter les signes d’alerte (souffle court, pouls irrégulier entre autres) augmentant le risque d’accident cardiovasculaire (infarctus, AVC ou encore insuffisance cardiaque).
  • Surveiller les facteurs de risque tels que le surpoids, l’hypertension, le tabagisme, le diabète, le cholestérol ou encore la sédentarité.
  • Passer un électrocardiogramme.
  • Une fois par an en général, mais il faut prendre en compte les antécédents
  • Autant de fois que nécessaire en cas de souci 
 Urologue
  • Détecter toute gêne éventuelle en lien avec l’appareil urinaire.
  •  Une fois par an en général
  • Autant de fois que nécessaire

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Les futurs retraités peuvent demander leur retraite en ligne depuis 2017. Depuis cette année par ailleurs, un service de liquidation unique des retraites est opérationnel.

Liquidation des retraites par voie dématérialisée

Une demande de retraite en ligne est désormais possible. Depuis janvier 2017 en effet, les assurés sociaux peuvent procéder à la liquidation de leurs droits à la retraite en quelques clics.

Sur le site de la Caisse nationale de l'Assurance vieillesse (assuranceretraite.fr), le cotisant accède à son espace personnel à partir duquel il peut demander sa retraite. Les assurés peuvent également accéder à l’outil d’identification officiel FranceConnect depuis le portail info-retraite.fr.Un compte ouvert sur l’un des sites des trois fournisseurs d’identité à savoir le service des impôts (impots.gouv.fr), l’Assurance maladie (ameli.fr) et La Poste (idn.laposte.fr) permet à un affilié d’accéder à son espace personnel via FranceConnect.

Pour accéder à son espace personnel, un affilié à l’Assurance retraite dispose d’un identifiant et d’un mot de passe. Une fois son espace personnel ouvert, il peut cliquer sur la rubrique « demande de retraite en ligne » et remplir le formulaire. Pour un assuré dont la liquidation porte sur l’Assurance retraite et un ou plusieurs régimes alignés (MSA ou Sécurité sociale des indépendants), une seule demande de liquidation des droits est nécessaire.

Il faut préciser que le formulaire fourni sur le site de l’Assurance retraite est prérempli. Il ne reste au demandeur que d’y mentionner sa date de départ à la retraite, sa date de cessation d’activité et sa situation. En cas de doute ou d’oubli concernant ces données, l’assuré peut enregistrer les actions déjà réalisées et suspendre la demande pour y revenir plus tard. Pour valider les informations fournies sur le formulaire, l’assuré doit cocher la case certifiant leur exactitude. Une fois cette case cochée, l’affilié a officiellement fait sa demande de retraite en ligne.

Envoi des pièces justificatives pour liquider sa retraite

Afin qu’un conseiller retraite puisse étudier la demande, l’assuré doit joindre à son formulaire les pièces justificatives suivantes :

  • Pièce d'identité (Carte d’identité nationale, passeport ou autre)
  • Une pièce justifiant de l'identité des enfants
  • Un relevé d'identité bancaire (RIB) ou relevé d'identité de caisse d'épargne (RICE)
  • Une photocopie du dernier avis d'imposition
  • Les bulletins de salaire des douze derniers mois
  • Une attestation de Pôle emploi des périodes de chômage pour les douze derniers mois
  • Suivant la situation personnelle du cotisant et la nature de sa demande (retraite d’ancien combattant, retraite pour carrière longue, retraite pour inaptitude, etc.), d’autres justificatifs peuvent lui être demandés.

Un service unique pour l’ensemble des régimes

Depuis le 15 mars 2019, un nouveau service de demande de retraite en ligne a été mis en place. Il s’agit d’un dispositif permettant aux affiliés une liquidation unique des retraites. De ce fait, un cotisant ne remplit qu’un seul formulaire de demande pour tous les régimes auxquels il est affilié. Ce formulaire unique est prérempli avec les données personnelles et les informations de carrière de l’intéressé.

Pour accéder à ce nouveau service, les cotisants ont le choix entre le portail inter régimes et les sites internet des régimes de retraite concernés par la demande.
Ce service simplifie grandement les démarches puisque les cotisants ne sont plus tenus d’envoyer une demande spécifique à chaque régime d’affiliation. De plus, une demande unique par voie dématérialisée facilite le suivi du dossier via l’espace personnel du demandeur.

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Préparer sa retraite dès 40 ans constitue presque l'âge idéal car les actifs de 40 ans ont généralement une stabilité professionnelle et personnelle établie qui leur permet de dégager une épargne de précaution pour leurs vieux jours. De plus, ils ont accès de nombreux placements et disposent d’une phase d’épargne assez longue leur permettant de diversifier leurs investissements et de prendre des risques.

 

Préparer la retraite à 40 ans

Le départ à la retraite est une étape redoutée par les Français en raison de la baisse conséquente de revenu qu’il entraîne. Passage obligé pourtant, la cessation d’activité professionnelle peut se préparer plusieurs années à l’avance. Des dispositifs existent pour que les futurs retraités puissent épargner et investir pour un complément de revenu une fois à la retraite.

40 ans est un âge tout à fait adéquat pour commencer à préparer la retraite puisque l’actif dispose de près de 25 ans pour se constituer une rente ou un capital confortable.
L'achat de la  résidence principale est essentiel pour préparer sa retraite car il constitue, même si on n'en a pas toujours conscience, le meilleur axe d'investissement pour préparer sa vie de retraité.

Avec une phase d’épargne de près de 20 ans, le futur retraité peut également se permettre de prendre des risques avec des placements à forte performance. En parallèle, il peut tirer avantage de la fiscalité de certains supports d’investissement et dispositifs d’épargne. Il est important, si cela est possible, de diversifier ses placements pour optimiser la rentabilité et diluer les risques. 

On distingue 2 types d'épargne :

  • l'épagne retraite "individuelle" Ce sont les pricipaux produit d'épargne tels que l'assurance vie ou le PER individuel, les livrets ...,  
  • l'épargne retraite "collective" : Certains actifs ont également accès par le biais de leur employeur à de l'épargne retraite "collective"  tels que le PER Collectif ou le  PER Categoriel, avec souvent des abondements de la part de l'employeur qui viendront gonfler votre épargne. 

Les principaux placements pour préparer sa retraite sont donc nombreux et les choix dépendent de la disponibilité que vous voudrez donner à votre épargne, des opportunités fiscales des placements et des risques que vous souhaitez prendre ou pas.

Retraite.com vous présente les pricipaux placements dès 40 ans pour bien préparer sa retraite. 

L’immobilier

L’investissement dans la pierre, finançable à crédit, est un moyen efficace de préparer la retraite. L'achat de sa résidence est essentel et doit constituer le principal objectif d'investissement pour sa retraite, surtout en cette période de taux bas.

Un actif de quarante ans peut se permettre d’acheter puisqu’il dispose de plus de 20 ans pour rembourser son emprunt. L'achat de sa résidence principale effectué, il peut opter pour des solutions d'investissement locatif du type Pinel, Malraux, ... S’il opte pour la location, les loyers peuvent servir à rembourser le prêt. Une fois les mensualités payées, les loyers viennent compléter ses revenus de retraité.

Il faut cependant préciser que les revenus locatifs sont imposés au titre des revenus fonciers (impôt sur le revenu et prélèvements sociaux). Les charges relatives à l’immobilier locatif peuvent freiner l’enthousiasme d’un épargnant qui ne souhaite pas gérer ces contraintes une fois à la retraite. 

Une alternative à l'investissement "cher" de l'immobilier est d’investir dans les SCPI (Société Civile de Placements Immobiliers). Ce dispositif, également appelé "pierre papier", permet de détenir des parts d'un fonds immobilier qui lui assurent des revenus réguliers.
De plus, le capital initial d'investissement est très faible par rapport à l'immobilier "classique" et va de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers d'euros. L'achat de parts de SCPI  permet donc d'accéder plus facilement à l'immobilier sans en supporter les soucis (gestion des locataires, des charges, des réparations...).

La diversité des actifs immobiliers (commerce, bureau, résidence, etc.) permet par ailleurs de diluer les risques. La gestion de ce portefeuille d’actifs est assurée par un professionnel.

L'Assurance vie

Placement fortement plébiscité par les Français, l’assurance vie propose un contrat monosupport et un contrat multisupports. Avec un contrat monosupport, l’épargne est investie dans un fonds en euros offrant une totale garantie du capital. Un contrat multisupports permet, quant à lui, un investissement en euros avec une garantie en capital et en unités de compte (ou UC) présentant un risque pour l’épargnant. Un épargnant à 20 ou 25 ans de la retraite peut opter pour un contrat multisupports dont le rendement est beaucoup plus important que celui d’un contrat en euros. Il existe sur le marché de très bons contrats proposant un panel d’unités de compte à forte performance.

Parmi les meilleurs contrats d'assurance vie en 2018 on retrouve ;

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Dans le cas d’une assurance vie, les versements et les retraits sont libres et non plafonnés. Le capital n’est pas bloqué et le régime fiscal appliqué dépend du nombre d’années de détention du contrat. En cas de rachat (total ou partiel), les plus-values générées par un contrat d’assurance vie sont soumises à l’impôt.
Pour son imposition, l’épargnant a le choix entre l’intégration de ses gains à l’impôt sur le revenu (application d’un abattement de 4 600 euros pour une personne seule ou de 9 200 euros pour un couple lorsque le contrat a plus de plus de 8 ans) et un prélèvement forfaitaire libératoire (Flat Tax de 30%).

Plan d’épargne entreprise (PEE)

Un PEE est un dispositif mis en place au sein d’une entreprise afin de donner aux salariés la possibilité de se constituer un portefeuille de titres et de valeurs mobilières. Ce PEE est accessible aux dirigeants si le nombre des salariés de l’entreprise qui le propose est compris entre 1 et 250 personnes.

Un tel dispositif permet aux salariés d’investir dans les actions de l’entreprise, mais également dans des fonds communs de placement d’entreprise (FCPE).

Les versements qui alimentent un PEE ne sont pas obligatoires. En plus des versements volontaires, le salarié peut y placer ses primes d’intéressement et de participation ou encore des fonds provenant d’un autre plan d’épargne salariale (un transfert depuis un Perco étant exclu). De plus, l’entreprise peut abonder les versements du salarié. Cet abondement, plafonné à 3 241,91 euros, ne doit pas excéder le triple du versement effectué par le salarié.

En théorie, le capital investi dans un PEE est bloqué durant au moins 5 ans. Un déblocage anticipé est tout de même possible si l’un des cas suivants se présente :

  • Acquisition, construction, agrandissement ou restauration de la résidence principale
  • Mariage, Pacs, Divorce, séparation, naissance ou adoption d’un 3e enfant
  • Invalidité du salarié, de son conjoint, de son partenaire de Pacs ou de l’un de ses enfants
  • Décès du salarié, de son conjoint ou de son partenaire de Pacs
  • Surendettement
  • Rupture du contrat de travail

Sur le plan fiscal, l’abondement de l’entreprise et les primes d’intéressement qui alimentent un PEE sont exonérés d’impôt sur le revenu. Cette exonération d’impôt est également valable pour les produits des placements immédiatement réinvestis. De plus, les gains générés par la cession ou le rachat de titres via un PEE ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu, mais assujettis aux prélèvements sociaux.

Un PEE est un placement dynamique qu’un actif dans la quarantaine peut envisager pour se constituer un supplément de revenu pour sa retraite puisqu’il dispose encore d’une vingtaine d’années pour faire fructifier ses avoirs.

Plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO)

Le PERCO est un dispositif d’épargne retraite mis en place au sein de l’entreprise afin de permettre aux salariés de mettre de l’argent de côté pour préparer la retraite. Les sommes versées sur ce type d’épargne sont placées sur des supports d’investissement dont le nombre ne doit pas être inférieur à 3 afin de donner plus de choix au salarié.

Les versements sur un PERCO ne sont pas obligatoires. En plus des versements volontaires (plafonnés à 25% du salaire annuel brut de l’épargnant), les primes d’intéressement et de participation ou encore les sommes provenant d’un autre plan d’épargne salariale peuvent alimenter un PERCO. De plus, l’employeur peut abonder les versements du salarié (l'employeur vous verse la somme identique à la vôtre). Cet abondement, plafonné à 16% du PASS, soit 6 483,84 euros en 2019, ne doit pas dépasser le triple du versement effectué par le salarié. Par exemple, si vous versez 3 000€, l'employeur peut abonder (vous verser) 3 x 5 000€ sur votre PERCO. Par ailleurs, le règlement du PERCO peut permettre à l’entreprise de procéder à un versement initial et à des versements périodiques tant que ces contributions ne dépassent pas un montant total annuel de 810,48 euros.

Le PERCO étant un dispositif d’épargne retraite, le capital constitué est en principe bloqué jusqu’au passage à la retraite. Toutefois, un déblocage des avoirs peut être possible durant la phase d’épargne au cas où :

  • Le salarié veut acquérir ou remettre en état (à la suite d’une catastrophe naturelle) sa résidence principale
  • Le salarié, son conjoint ou son partenaire de Pacs décède
  • Le salarié, son conjoint, son partenaire de Pacs ou un de ses enfants est invalide
  • Le salarié est surendetté
  • Le salarié n’est plus en droit de percevoir l’allocation chômage
En termes de sortie du PERCO, l’épargnant perçoit généralement une rente une fois à la retraite. Le règlement du PERCO peut cependant proposer une sortie en capital.

Sur le plan fiscal, l’abondement de l’entreprise et les primes d’intéressement qui alimentent un PERCO sont exonérés d’impôt sur le revenu. Sont également exonérés d’impôt (mais soumis aux prélèvements sociaux) les produits des titres détenus dans un PERCO, à condition qu’ils soient immédiatement réinvestis dans le plan. Lors d’une sortie en rente viagère, les sommes perçues sont en partie assujetties à l’impôt sur le revenu et entièrement soumises aux prélèvements sociaux. Par contre, la somme perçue lors d’une sortie en capital est soumise aux prélèvements sociaux, mais pas à l’impôt sur le revenu.

Si la longue phase d’épargne durant laquelle le capital reste bloqué peut être un frein, la fiscalité avantageuse du PERCO peut convaincre. De plus, l’épargnant peut accéder à des supports d’investissement performants si l’entreprise fait le bon choix en termes de gestionnaire.

PEA et PEA-PME

Un PEA ou plan d’épargne en actions est un dispositif fiscalement avantageux permettant à un résident français d’investir en Bourse. Son fonctionnement est similaire à un compte-titres classique lorsqu’il s’agit d’un PEA bancaire et à un contrat d’assurance vie multisupports dans le cas d’un PEA assurance. Le détenteur d’un PEA doit respecter un certain nombre de conditions pour pouvoir conserver l’avantage fiscal attaché au PEA.

Il ne faut cependant pas oublier que l’épargnant s’expose à des risques dans la mesure où il investit sur les marchés boursiers. Le caractère volatile de la Bourse peut être un frein, mais sur le long terme son investissement peut lui rapporter gros.

Les versements effectués sur un PEA sont plafonnés à 150 000 euros et le détendeur d’un plan peut investir sur des actions, des OPCVM (que ce soit une SICAV, un fonds commun de placement (FCP) ou un fonds commun de placement dans l'innovation (FCPI)) ou encore des trackers investis en actions éligibles.

Sur le plan fiscal, l’investisseur jouit d’une exonération d’impôt s’il capitalise les plus-values engendrées par son placement. Il doit cependant détenir son PEA au moins 5 ans pour bénéficier de la non-taxation des gains. Un retrait avant 5 ans de détention entraine la clôture du PEA. Dans tous les cas cependant, les gains sont soumis aux prélèvements sociaux.

Le PEA-PME est, quant à lui, un dispositif d’investissement dont l’objectif est d’inciter les particuliers à miser sur les petites et moyennes entreprises (PME). Son fonctionnement est similaire à celui du PEA bancaire, sauf que les versements sont plafonnés à 75 000 euros. Dans le cadre d’un PEA-PME, l’épargnant peut investir dans des actions et des parts de SARL ou de PME ainsi que dans des parts d’organismes de placements collectifs investis à plus de 75% dans les PME.

Un investisseur peut détenir un PEA classique et ouvrir en parallèle un PEA-PME. Cette possibilité lui permet ainsi d’investir, hors capitalisation des gains, jusqu’à 225 000 euros.

Placement avantageux sur le long terme, un PEA permet à un investisseur de défiscaliser une somme d’argent importante lui assurant un bon complément de revenu à la retraite. Pour diversifier les investissements, le PEA peut être associé à des placements garantis en capital tels que les livrets règlementés ou encore les fonds en euros d'une assurance vie.

PER - Plan d’Epargne Retraite

Le Plan épargne retraite (PER) (PER) a été lancé le 1er octobre 2019 dans le but de proposer aux Français un produit d'épargne retraite unique, simple et accessible. Le PER  remplace les produits d'épargne retraite tels que le PERP, le contrat Madelin, le Perco et le contrat « Article 83 », qui ne sont plus commercialisés depuis octobre 2020. 

On compte plus d'avantages que d'inconvénients à ouvrir un PER car la Loi Pacte adoptée par le gouvernement fin 2019 a apporté une flexibilité bien plus forte que ne le proposait le PERP, le Madelin ou la Préfon, avec notamment la possibilité de récupérer à la retraite son investissement en capital et non en rente comme c'était le cas au préalable sur les produits d'épargne retraite. 
Il n'en est pas moins vrai que le PER reste un produit "Tunnel" avec une épargne indisponible jusqu'à la retraite (sauf cas prévus et expliqués ci-dessus), ce qui permet en revanche de se forcer à épargner.

Avantages du PER

  • Avantage fiscal hors du plafonnement des niches fiscales 
  • Sortie en capital durant la phase d'épargne (avant la retraite) pour devenir propriétaire
  • Sortie en capital possible à la retraite
  • Versements déductibles du revenu dans la limite des plafonds légaux (différents pour les salariés et les TNS)
  • Pas de cotisation obligatoire pour les PER dédiés aux TNS (contrairement aux contrats Madelin)
  • Une gestion pilotée "à horizon" adaptée à son épargne et à son âge tout au long du contrat
  • Des transferts depuis votre assurance vie exonérés jusqu'à 18 400€ d'intérêts pour un couple (transfert avant le 1er janvier 2023) et déductibles du revenu imposable

Inconvenients du PER

  • Produit "Tunnel" avec une épargne indisponible jusqu'à la retraite (sauf pour l'achat d'une résidence principale ou d'un accident de la vie)
  • Imposition du capital à la sortie en cas de sortie en capital (PFU à 30% sur les plus-values)
  • Rente imposable à l'impôt sur le revenu
  • Peu avantageux fiscalement pour les contribuables faiblement imposés

En bref, un actif de quarante ans dispose encore d’un horizon de placement long lui permettant de prendre des risques pour booster la performance de ses investissements. Commencer à Préparer sa retraite à partir de 40 ans est idéal car la situation professionnelle et personnelle permet généralement de dégager une épargne mensuelle régulière. La stratégie d’épargne choisie alors dépendra de 3 paramètres principaux :

  • Votre capacité d'épargne mensuelle possible (100€ , 200€ ... 500€ ?).
  • Votre goût du risque pour les supports d'investissement choisis. Préférez-vous avoir une rémunération faible mais certaine, ou potentiellement élévée mais risquée ? 
  • La durée de votre investissement
  • La disponibilité de votre épargne investie : préférez-vous une épargne disponible à tout moment comme avec l'assurance vie, une disponibilité relative avec l'immobilier, ou une épargne "forcée" avec un contrat Madelin ?
  • La fiscalité : certains produits comme le PER ou  l'immobilier locatif (Pinel, Malraux...), permettent de défiscaliser de votre impôt sur le revenu une partie ou la totalité des sommes investies.

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Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle et peut être amené à évoluer.

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De nombreux placements sont disponibles pour préparer sa retraite. Certains sont sans risque avec un rendement faible tandis que d’autres sont plus rentables mais nettement plus risqués. La SCPI (Société civile de placement immobilier) fait partie des rares placements qui combinent une bonne performance financière et un risque assez faible.

SCPI : comprendre les grandes lignes

La SCPI est une société qui permet à des particuliers ou à des entreprises de détenir des parts sociales contre un investissement dans son capital. L’épargnant peut choisir de placer son argent dans différents types de biens immobiliers tels que des immeubles d’entreprise, des commerces ou encore des habitations. Ce type de placement est accessible au plus grand nombre dans la mesure où il ne nécessite pas un apport  important. Sur le papier, l’épargnant devient propriétaire grâce à quelques milliers d’euros investis. Qui plus est, un associé dans une SCPI n’a pas à se soucier de la gestion de l’investissement en immobilier locatif, cette tâche incombant à une société de gestion. Son principal atout est par ailleurs la mutualisation des risques. Une SCPI diversifie son patrimoine en investissant dans différents types d’immeubles. Elle est donc en mesure de se constituer une réserve et d’assurer à ses épargnants des revenus réguliers.

En termes de rendement locatif, la SCPI propose une performance proche de 5%. Pour plus de précision, en 2017, les SCPI investies en immobilier d’entreprise ont affiché un rendement moyen net de frais de 4,44% selon les données fournies par l’IEIF.

Il va sans dire qu’investir dans une SCPI est une option d’épargne à faible risque avec une rentabilité deux fois plus importante que celle d’un investissement locatif classique. Pour garder un niveau de vie confortable une fois à la retraite, ce type de placement assure un revenu complémentaire conséquent.

Investir dans les SCPI pour un revenu complémentaire une fois à la retraite

Les Français sont inquiets de la baisse du niveau de vie une fois qu’ils seront à la retraite. Ils sont d’ailleurs près de 78% à reconnaitre la nécessité de cumuler la pension de retraite avec un revenu supplémentaire. De plus, les différentes réformes de ces dernières années n’ont pas épargné le système par répartition, aujourd’hui déficitaire. Les droits des salariés pâtissent de cette situation qui semble s’aggraver de génération en génération. En effet, le Conseil d’orientation des retraites (COR) a analysé le taux de remplacement du salaire par la retraite au fil des générations et le résultat est sans appel. On constate un recul important du taux de remplacement moyen en seulement 10 ans puisque les baisses sont de 7,3 points (secteur public) et de 3,4 points (secteur privé) de la génération née en 1936 à celle née en 1946. Les prévisions pour les générations nées de 1950 à 1980 sont également peu encourageantes. Pour les cadres du secteur privé en particulier, le taux de remplacement net pourrait passer de 56% pour la génération née en 1950 à 51% pour la génération née en 1980.

Les Français n’ont donc pas fini de s’inquiéter, d’où l’importance de préparer la retraite le plus tôt possible. Pour ce faire, il existe sur le marché de nombreux placements avec des niveaux de risque et de rendement différents. Le rendement des contrats d'assurance vie en euros est beaucoup plus faible que celui des placements en unités de compte. Les contrats d’assurance-vie en euros souffrent actuellement d’un manque de performance puisqu’en 10 ans la rentabilité moyenne est passée de 4,10% en 2007 à 1,47% en 2017. Sans compter que les gains générés par l’épargne sont encore soumis aux prélèvements sociaux s’élevant à 17,2% en 2018 contre 11% en 2017. Aujourd’hui, l’effort d’épargne nécessaire pour se constituer un capital permettant de toucher un revenu supplémentaire de 1 000 euros par mois est trois fois plus important qu’en 2007. Concernant les investissements plus rentables tels que les placements boursiers, le capital n’est pas garanti et le risque est beaucoup plus élevé puisque la performance du placement dépend entièrement des cours de la Bourse. Les Français sont réticents à tant d’incertitudes surtout après la crise de 2008 qui a fait de nombreuses victimes.

Il ne reste donc plus que l’investissement dans la pierre, une opération qui assure un rendement tout à fait acceptable avec un risque mesuré. L’immobilier est un bon placement surtout pour un projet d’épargne à long terme. Le principal inconvénient de cet investissement est bien sûr son coût élevé si l’intention de l’épargnant est d’acheter pour louer. Par contre, s’il envisage un placement dans la « pierre papier », qui a pour principe d’investir dans une société civile de placement immobilier (SCPI), l’effort financier demandé est assez faible.

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Les jeunes actifs devraient-ils préparer leur retraite dès à présent ? En tout cas, ils sont désormais conscients que le montant de leur pension va forcément diminuer.

Avec les réformes des retraites de ces dernières années destinées à sauver le système par répartition, les pensions de retraite s’amenuisent peu à peu. Ce constat devrait inciter les jeunes générations à mieux préparer leur départ à la retraite afin de toucher des revenus suffisants pour leurs vieux jours.

Si certaines jeunes estiment qu’il est trop tôt pour épargner, d’autres sont au bord de la dépression lorsqu’ils pensent à leur future pension de retraite. Lorsqu’ils sont informés du montant du déficit des caisses de retraite qu’il faut résorber (20,9 milliards en 2020), 77 % des jeunes âgés de 25 ans à 34 ans ne cachent pas leur inquiétude : ces résultats ont été obtenus à l’issue d’une enquête récente menée par le Cercle des épargnants.

Épargner au plus tôt pour mieux vivre sa retraite

La réforme des retraites de 2013)a allongé la durée de cotisation : les actifs nés à partir de 1973 devront travailler plus longtemps et cotiser pendant 43 ans afin de toucher une retraite à taux plein dès l’âge légal de départ. Ainsi, il est dans l’intérêt des jeunes de commencer à préparer leur retraite le plus tôt possible.

Une épargne régulière sur une longue durée (20 ans à 30 ans) permet de se constituer un revenu de retraite confortable. En effet, les versements à effectuer ne sont pas très élevés lorsque le compte est ouvert assez tôt.

Les différents supports pour préparer sa retraite lorsqu'on est un jeune actif

L’assurance-vie est le support le plus adapté pour les jeunes de 18 ans à 30 ans qui veulent préparer leur retraite. Ce produit se démarque par sa souplesse et sa rentabilité à long terme si l’épargnant ose investir la moitié de son épargne sur des actions et d’autres marchés financiers. Il est possible de réduire le niveau de risque au fil des années en réorientant progressivement son épargne vers les fonds en euros.

Il est également possible de choisir un Plan d’Épargne en Actions (PEA) afin de profiter d’une exonération d’impôt sur les gains après 5 ans (contre 8 ans pour l’assurance-vie). Les salariés qui peuvent bénéficier d’un Plan d’épargne retraite collectif (PERCO) au sein de leur entreprise devraient y adhérer dans leur intérêt : en effet, avec l’abondement de l’employeur, les gains sont plutôt intéressants sur le long terme. Le contrat Madelin est idéal pour les travailleurs indépendants et les professionnels libéraux.

Investir dans une résidence principale

Il est également intéressant d’améliorer son pouvoir d’achat à la retraite en achetant sa résidence principale : en effet, cet investissement permet de ne plus payer de loyer et de ne plus rembourser un crédit immobilier à la retraite. Bien que l’achat d’une résidence principale ne soit pas à la portée de toutes les bourses, en particulier de celle des jeunes actifs, il est possible de se préparer pour y parvenir avant l’âge de départ en retraite.

L’ouverture d’un Plan Épargne Logement (PEL) ou d’une assurance-vie permet de se constituer un apport en vue d’obtenir un crédit immobilier dans les années qui suivent. Il faut savoir que le prix de l’immobilier a baissé au cours des deux dernières années : si cette tendance se poursuit, les jeunes actifs qui commencent à épargner pourront plus facilement accéder à la propriété après une certaine période.

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Pacte civil de solidarité. Il s'agit d'un contrat juridique qui lie deux personnes majeures, quel que soit leur sexe, pour organiser les modalités de leur vie commune. Il établit les obligations entre les deux contractants (soutien matériel, logement, impôts…)


Cependant, le PACS  n'ouvre pas le droit à une pension de réversion en cas de décès du conjoint pacsé.

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