Novembre 2021
Les types de mutuelles de santé pour les retraités
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Les salariés qui partent à la retraite peuvent demander à rester couverts par le contrat collectif souscrit par leur employeur. Toutefois, cette option n’est pas toujours la plus avantageuse. Certaines seniors sont éligibles à la complémentaire santé solidaire, d’autres se tournent vers une offre personnalisée.
Garder la complémentaire santé de son entreprise
En quittant leur entreprise au moment de la retraite, les salariés peuvent garder la mutuelle santé collective. Toutefois, la couverture devient individuelle, ce qui implique l’exclusion des membres de la famille. De plus, la prime est généralement plus élevée, et les garanties ne sont plus forcément adaptées aux besoins spécifiques des seniors. Par exemple, ces derniers n’ont plus besoin de prestations liées à la maternité, mais d’une meilleure prise en charge des aides auditives, etc. Ceux qui choisissent quand même cette option doivent en faire la demande dans les 6 mois qui suivent leur dernier jour de travail.
Demander la complémentaire santé solidaire
La complémentaire santé solidaire représente une solution intéressante. En effet, elle est gratuite si les revenus du demandeur au cours des 12 mois précédant le dépôt de sa requête étaient inférieurs aux plafonds suivants : 9 041 euros et 13 561 euros respectivement pour une personne seule et pour un couple. Au-delà de ces limites, le coût mensuel de cette couverture est fixé comme suit :
- 25 euros entre 60 et 69 ans pour une personne seule qui touche entre 9 041 euros et 12 205 euros sur l’année précédente ou un couple qui perçoit entre 13 561 euros et 18 307 euros.
- 30 euros à partir de 70 ans pour une personne seule dont le montant des ressources se situe entre 9 041 et 12 205 euros sur l’année précédente ou entre 13 561 et 18 307 euros pour un couple.
Chacun peut vérifier rapidement son éligibilité soit au moyen du simulateur de droits proposé sur le site internet Ameli soit auprès des Caisses primaires d’assurance maladie soit auprès de la MSA.
Contracter une complémentaire santé individuelle
Faute de pouvoir bénéficier de la complémentaire santé solidarité, il faut faire jouer la concurrence entre les sociétés de mutuelles et les compagnies d’assurance. Pour établir un devis, ils ont besoin de connaître les types de soins les plus importants pour le futur client. Il revient ensuite à ce dernier de comparer les niveaux de remboursement pour chaque prestation.
Les modalités de fixation des éventuelles hausses de prix constituent également un critère de choix essentiel. Les barèmes tarifaires de certains organismes sont organisés par tranches d’âge, généralement de 5 ans (60-65 ans, 65-70 ans, etc.). D’autres limitent les écarts entre les générations. Dans tous les cas, une formule avec un prix moyen est préférable à une offre à bas prix de départ faible, mais qui augmente très rapidement.
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Le Sénat vote le passage de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans en France est l’une des mesures phares de la réforme des retraites préparée par le chef de l’État, mais pour l’instant repoussée. Malgré cela, le Sénat a adopté cette disposition dans la nuit du 12 au 13 novembre dernier.
Vote du recul de l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans
Le projet de refonte du système des retraites voulu par Emmanuel Macron comporte plusieurs points, dont :
- la suppression des régimes spéciaux au profit d’un dispositif universel ;
- l’instauration d’un minimum de 1 000 euros pour la pension à l’issue d’une carrière complète ;
- le report de l’âge légal de départ à taux plein à 64 ans ;
- l’incitation à la poursuite de l’activité au-delà de l’âge légal.
Cependant, le président de la République a récemment annoncé la mise en suspens du chantier jusqu’à 2022, au motif que les conditions ne sont pas encore remplies pour effectuer tous les changements prévus.
Mais indépendamment de la position du locataire de l’Élysée, les sénateurs ont pris l’initiative de valider le relèvement de l’âge légal de départ en retraite de deux ans, à 64 ans, alors qu’ils s’étaient accordés sur un report à 63 ans en 2020. La nouvelle règle a été votée par 196 voix contre 134 dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale pour 2022.
Ils évoquent « l’urgence causée par le déficit de la branche vieillesse », qui ne permet plus de « procrastiner » au risque de « mettre à mal toute la solidarité intergénérationnelle ». L’amendement inclut notamment l’instauration d’une conférence de financement qui rassemblera les organisations syndicales de salariés et du patronat. Celle-ci aura pour mission de proposer des solutions afin de parvenir à l’équilibre financier des régimes de retraite d’ici à 2030.
Des mesures controversées applicables en 2023 en l’absence d’accord
Une clause du texte stipule que si aucun accord n’est trouvé, certaines mesures s’appliqueront à compter du 1er janvier 2023. Il s’agit de la disparition des régimes spéciaux d’ici à 2022 et du recul de l’âge d’ouverture des droits à la retraite à 64 ans pour la génération 1966 et suivantes.
Il reste que ces dispositions sont loin de faire l’unanimité au sein de l’hémicycle dominé par la droite. Du côté du PS, on déplore le fait que « ce sont les salariés qui sont appelés à fournir des efforts supplémentaires » pour continuer à faire fonctionner le système. Le gouvernement s’est également prononcé en défaveur du vote de la Chambre haute. Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles, a martelé qu’une réforme de cette envergure nécessite une maîtrise totale de la situation sanitaire et passe par un « intense débat démocratique ». Car de telles évolutions impliquent différents enjeux autres que financiers : simplicité, lisibilité et équité.
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La retraite de base sera revalorisée de 1,1 % en 2022
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Avec la publication des chiffres de l’inflation le 16 novembre dernier, le taux de revalorisation de la retraite de base au 1er janvier 2022 est connu. Conformément aux estimations de la commission des comptes de la Sécurité sociale, il sera de 1,1 %.
Le pourcentage de hausse de 1,1 % de la retraite de base est confirmé
En vertu de l’article L.161-25 du Code de la Sécurité sociale, la retraite de base est revalorisée chaque année sur la base de l’inflation hors tabac. Le calcul du nouveau taux applicable pour 2022 commence par la détermination du rapport entre les indices moyens des prix sur deux périodes :
- période 1 : de novembre 2019 à octobre 2020
- période 2 : de novembre 2020 à octobre 2021.
Maintenant que le niveau de l’inflation pour octobre est disponible, le pourcentage d’augmentation est arrêté à 1,1 %. C’était déjà le chiffre provisoire annoncé en septembre dernier, que le secrétariat d’État chargé des Retraites vient donc de confirmer.
La hausse de la retraite de base s’appliquera à plusieurs catégories d’actifs : les salariés du secteur privé, les agents de la fonction publique, ainsi que les travailleurs indépendants.
La revalorisation varie pour les régimes de retraite complémentaire
S’agissant de la retraite complémentaire en revanche, la pension varie selon la politique propre au régime, qui décide librement de l’augmentation. Pour les affiliés de l’Agirc-Arrco, qui gère les anciens employés d’entreprises privées, les pensions ont été relevées au 1er novembre dernier, mais de 0,5 point en dessous de l’inflation, à 1 %. L’objectif est de revenir à l’équilibre des comptes, la pandémie ayant entrainé un déficit de l’ordre de 4,8 milliards d’euros pour le régime.
Bien que faible, la révision de novembre 2021 est reçue positivement par les 13 millions de seniors concernés après le gel des pensions décidé en 2020 dans un contexte de crise sanitaire. Chaque point aura désormais une valeur de service de 1,2841 euro. Quant à la valeur d’achat, elle s’élèvera à 17,4316 euros au 1er janvier prochain, en progression de 0,2 %.
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Les causes et propositions de solutions pour la différence de retraite entre hommes et femmes
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Selon une récente étude du cabinet américain Mercer, dans tous les régimes de retraite, l’écart entre les deux sexes à la retraite est un constat général et international. Sur les 43 systèmes étudiés par le spécialiste en ressources humaines à travers le monde en se basant sur les chiffres de l’OCDE, tous les pays sont concernés par cette différence de traitement.
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Les performances passées ne présagent pas des performances futures
Des disparités observées sur un phénomène international
Dans le détail, trois pays affichent les plus gros écarts de pension entre hommes et femmes : le Japon (47,4 %), le Mexique (42,3 %) et l’Autriche (40,6 %). À l’autre extrémité du tableau, on retrouve le Danemark (10,6 %), la Slovaquie (7,6 %) et l’Estonie (3,3 %). L’Hexagone se trouve dans la partie basse du tableau avec un différentiel de 32,5 %, dépassant de 7 points la moyenne des pays de l’OCDE, qui se situe à 25,6 %.
Christel Bonnet, directrice conseil transition emploi retraite au sein du cabinet, précise cependant que les données utilisées concernent des personnes aujourd’hui retraitées. Elle anticipe par conséquent une réduction des écarts dans les prochaines années, hors impact de la crise actuelle.
De multiples causes aux écarts de retraite
Les analystes attribuent l’importance des différences de retraite à plusieurs facteurs :
- le marché de l’emploi : les taux d’emploi entre hommes et femmes au Japon et au Mexique sont très inégaux ;
- le niveau de salaire : pour un même poste, les inégalités salariales se reflètent sur la pension.
- le secteur d’activité : une majorité de femmes dans plusieurs pays travailleurs dans des secteurs moins ou peu rémunérateurs ;
- le travail à temps partiel et les périodes d’inactivité liées à l’éducation des enfants sont plus fréquents chez les femmes.
Certaines dispositions du régime de retraite accentuent les inégalités :
- l’impossibilité d’acquérir des droits pendant l’éducation d’enfants en bas âge ou de soins aux parents âgés,
- la non-indexation des pensions pendant la retraite affecte davantage les femmes dont l’espérance de vie est supérieure,
- l’exigence d’un revenu minimum ou d’un volume horaire de travail minimum pour ouvrir des droits.
Dans l’Hexagone, bien que les deux parents aient droit à une surcote de 10 % pour trois enfants ou plus, la pension du père étant souvent plus élevée que celle de la mère, la majoration amplifie les écarts.
Les préconisations de Mercer pour minimiser les écarts
Le cabinet émet plusieurs recommandations aux pays et aux employeurs.
- Mettre en place une politique d’égalité salariale.
- Proposer systématiquement le congé parental au père et à la mère afin de donner le choix aux couples en fonction de leurs préférences, ainsi que de la situation professionnelle et du salaire de chaque époux.
- Réviser certaines règles du régime de retraite, notamment pour les aidants en charge de jeunes enfants ou de parents âgés. L’objectif : éviter une pénalisation au moment du calcul de leur pension.
- Informer : prendre le temps d’expliquer les répercussions sur la future retraite pour les décisions importantes comme le passage au temps partiel.
Enfin, Mercer suggère des changements à plus grande échelle. La mise en place de services de garde d’enfant proposant des prestations de qualité à un prix abordable favoriserait le travail des mères à temps plein. Christel Bonnet évoque également l’instauration d’un système de cotisations plus flexible, avec possibilité de surcotiser durant les périodes d’activité partielle.
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Davantage de retraités vont recevoir l’indemnité inflation de 100 euros
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Le plafond de revenus donnant droit à l’indemnité inflation de 100 euros aux retraités a été relevé, les règles initiales ayant été jugées trop restrictives. Des milliers de seniors deviennent ainsi éligibles à cette aide qui sera versée en février 2022.
Relèvement du plafond d’éligibilité à la prime pour les retraités
Le gouvernement avait défini un plafond plus faible pour les retraités (1 943 euros) par rapport aux autres Français bénéficiaires de la prime (2 000 euros nets). En effet, seules étaient concernées les personnes assujetties à une contribution sociale généralisée (CSG) à taux réduit sur leur pension. Or, ce taux préférentiel compris entre 3,8 % et 6,6 % au lieu de 9,2 % est applicable aux foyers ayant un revenu fiscal de référence maximum de 23 147 euros. Cela correspond à un revenu net de 1 943 euros par mois. Pour éviter de léser ces publics déjà fragiles, l’Exécutif a relevé le plafond à 2000 euros.
La CFDT Retraite a salué ce changement, rappelant que plusieurs milliers de retraités étaient pénalisés, en particulier les couples, dont les ressources ont été considérées dans leur globalité et non individuellement. Le syndicat de retraités rappelle que le ministère des Solidarités dispose du répertoire EIRR (échanges inter régimes de retraite) qui détaille les pensions versées par chaque caisse de retraite à chaque pensionné.
Les critères d’obtention de la prime inflation pour les retraités
Le gouvernement fixe trois conditions au versement de l’indemnité inflation des retraités :
- être domicilié en France ;
- percevoir soit une pension mensuelle inférieure à 2 000 euros nets soit le minimum vieillesse ;
- ne pas avoir été en activité au cours du mois d’octobre.
Par ailleurs, les pensions de retraite de base et complémentaire sont prises en compte dans l’estimation des revenus des potentiels bénéficiaires. Quant aux seniors qui exercent une activité professionnelle selon le système du cumul emploi-retraite, ils peuvent prétendre à la prime au titre de ladite activité.
Grâce à cette nouvelle règle, environ 3 retraités sur 4 vont recevoir l’indemnité inflation. La caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) effectueront le versement en février 2022 aux personnes qui touchent au minimum une pension du régime général.
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Bien vieillir chez soi coûte de plus en plus cher
- Le
- Écrit par Ludovic Herschlikovitz
EXCLUSIF. Selon le 2e baromètre Retraite.com et Silver Alliance pour le Parisien, les dépenses des plus de 65 ans pour rester à domicile ont augmenté de 3,49% en 2021. Frais de santé, aménagement du logement, aide à domicile... bien vieillir chez soi coûte de plus en plus cher.
Combien ça coûte d’être vieux en France ?
+ 3,49 % C’est l’augmentation moyenne des services pour bien vieillir à domicile par rapport à 2020 calculé pour la 2nde édition du baromètre Retraite.com / Silver Alliance
La France compte près de 15 millions de retraités et plus de 85 % souhaitent vieillir à domicile (1). Pour la deuxième année consécutive, Retraite.com et Silver Alliance ont établi le coût du bien vieillir à domicile lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans.
Pour cette seconde édition, les variations de tarifs des 25 produits et services ont été analysées tels que la mutuelle, l’aide à domicile, l’achat de fauteuils adaptés ou produits nécessaires à la dépendance pour établir le coût du « bien vieillir » chez soi en dehors des frais récurrents (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, l’étude a étudié le prix des services de base aux services premium afin d’adapter les offres aux niveaux de revenus des retraités en analysant à la loupe plus de 250 devis.
Une moyenne de 13 078 € par an tous profils confondu pour bien vieillir à domicile
13 078 € par an, soit 1090 € par mois (+3,49 %) : C’est le coût moyen sur 30 ans qu’il faut prévoir pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans, établi sur les 9 profils analysés ci-dessous.
« Après 2 ans de crise sanitaire et économique inédite, le regard sur les EHPAD a été profondément assombri et l’importance de s’équiper pour bien vivre dans son logement n’a jamais été autant d’actualité » explique Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.
Pour Benjamin Zimmer, Directeur de Silver Alliance (collectif de 38 marques de la Silver Economie) : « La hausse globale de 3,49 % sur les 9 profils est à nuancer à la fois sur les tranches d’âge et sur les services. La réforme 100 % santé a permis de réduire drastiquement en 2021 les frais liés à l’audition en proposant un appareil auditif sans avoir un euro à débourser pour le consommateur. Inversement, le tarif des mutuelles a subi une hausse conséquente, venant impacter le pouvoir d’achat des seniors. L’inflation des prix des matières premières nécessaires pour produire certains produits a également un impact sur leurs prix finaux. »
« Plus généralement la hausse des tarifs est faible voire négative pour les seniors de 65-75 ans et augmente au fur et à mesure avec l’âge pour atteindre 5,56 % pour les plus de 85 ans » précise le fondateur de Retraite.com.
Pour 2021, la hausse s’établit à +3,49 % par rapport à 2020. Plus précisément, ce coût mensuel s’établit par profil à :
- 583 € par mois pour les 65-75 ans (vs 584 € en 2020), stable par rapport à 2020
- 748 € par mois pour les 75-85 ans (vs 740 € en 2020), en hausse de 1,01 % par rapport à 2020
- 1939 € par mois pour les +85 ans (vs 1836 € en 2020), en hausse de 5,56 % par rapport à 2020
Les résultats de cette étude décrivent clairement les tendances de coûts liées au vieillissement
- Entre 65 et 75 ans, les frais de santé (mutuelle, optique, dentaire) restent le premier poste de dépenses et connaissent la plus forte augmentation avec une hausse de plus de 10 %. Cette hausse des mutuelles est cependant contrebalancée par une prise en charge à 100 % des appareils auditifs, qui permet in fine aux nouveaux retraités de gagner en pouvoir d’achat.
- Entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de frais avec des prix de mutuelles en hausse. Cette augmentation est là encore compensée par le 100 % santé pour l’audition. En revanche l’âge avançant, les seniors ont tendance à diminuer leurs déplacements. Leur sédentarité accrue implique des frais plus élevés dans les prestations de services à domicile (ménage, aides personnalisées, portage de repas…), les taches usuelles devenant également plus difficiles à accomplir. Le matériel médical et de confort tel que les cannes, fauteuils et autres produits d’aménagement intérieur subissent une hausse de 10 % liée notamment à l’augmentation des prix des matières premières répercutées vers l’usager. La tendance globale par rapport à 2021 reste cependant quasi-stable.
- Enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnement deviennent le premier poste de dépenses (services à domicile, garde de nuit). Leur hausse de plus de 5 % par rapport à 2020 s’explique par l’augmentation des salaires et des équipements liés à la covid (masques, gels, …). L’arrêt de la prime Action Logement accordée aux seniors pour rénover leur salle de bain en juin 2021 pèse fortement dans la hausse du coût du bien vieillir à domicile. D’autant que cela pèse sur le risque d’accroître les chutes pour les plus de 85 ans. « Les produits ou services connectés, avec alertes en cas de chute, encore inexistants il y a 10 ans, permettent de mettre en place des actions complémentaires à la garde à domicile avec des solutions de préventions efficaces et sécurisantes », déclare le Directeur de Silver Alliance.
Focus sur les aides de l’Etat pour accompagner la dépendance
L’étude a pris en compte les principales aides de l’Etat pour accompagner le vieillissement. Pour Benjamin Zimmer, Directeur de Silver Alliance, « la couverture unique de notre système de santé permet aux plus fragiles d’être majoritairement pris en charge par la sécurité sociale pour des besoins de grande dépendance tels que le fauteuil roulant ou le lit médicalisé. Enfin, la réforme 100 % santé mise en place début 2020 a clairement marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins et de garantir au plus grand nombre une prise en charge totale de certaines prestations en dentaire et en optique, et désormais pour les aides auditives depuis le 1er janvier 2021. » Pour le co-fondateur de Silver Alliance et Docteur en sciences, « cette étude apporte des éléments quantifiés qu’aucune autre étude n’a déjà révélés en France. Il s’agit là d’un travail important de collecte de données réalisé avec l’ensemble des marques alliées de Silver Alliance. Cette étude nous apporte à présent des indicateurs actualisés pour pouvoir se projeter et anticiper des dépenses supplémentaires liées à l’évolution de notre avancée en âge. ».
« Cette seconde édition permet désormais de suivre les tendances à la fois tarifaires, technologiques et sociales afin d’apporter aux Français une mesure préventive du vieillissement. Nous mesurons enfin l’impact des réformes en santé de notre pays à l’image du 100 % santé », affirme le fondateur de Retraite.com.
L’étude a ainsi analysé pour la seconde année plus de 250 tarifs à la fois sur les services de base que les services premium en cartographiant plus de 25 produits et services à travers 5 catégories :
- Veiller sur ma santé : Mutuelle, appareillage auditif, optique, produit d’incontinence, médicaments…
- Aménager mon logement : Aménagement de salle de bain, barre de soutien, déambulateur…
- Bien vivre chez moi : Aide à domicile, téléassistance, garde de nuit…
- Profiter de mon temps : Club et associations, téléphonie et solutions de communication…
- Autres services : Aide administrative, déplacements…
Afin d’être au plus proche de la réalité du portefeuille des seniors, Retraite.com et Silver Alliance ont fait le choix d’analyser le coût des services pour une retraite faible de 906,10 € (2), une retraite moyenne de 1 410 € (3) ou une retraite élevée de 3 140 € par mois à taux plein.
« La crise sanitaire a permis également de voir se démocratiser l’usage des solutions de télémédecine et de téléconsultation permettant ainsi de réduire les inégalités territoriales d’accès au soin dans des déserts médicaux. Cette massification des usages de la télémédecine, tant par les professionnels que par les patients, est une réelle chance de progrès pour toutes les parties prenantes de notre système de santé », conclut Benjamin Zimmer.
(1) Source Ifop mars 2019
(2) ASPA 2021: 906,10 € / mois pour une retraite à taux plein
(3) Retraite moyenne en France en 2020 : 1 410 € net des prélèvements sociaux
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Système de retraite : la France perd une place au classement MCGPI
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
21e sur 43 pays. C’est le rang occupé par la France dans le dernier classement du Mercer CFA Institut Global Pension Index (MCGPI) qui compare les systèmes de revenu de retraite d’une quarantaine de pays sur la base de plus de 50 indicateurs et références. Si l’Hexagone recule d’une place par rapport au précédent classement, elle améliore cependant son score de 0,5 point.
Le système de retraite français vu de l’étranger
Réalisé chaque année, le MCGPI compare les systèmes de retraite de 43 pays par rapport à une cinquantaine d’indicateurs et références et sur trois sous-indices :
- performance ;
- durabilité ;
- intégrité.
L’indice Performance évalue le niveau de vie de retraites. La durabilité jauge l’équilibre financier à long terme, tandis que l’intégrité fait référence à la lisibilité du fonctionnement du système de retraite pour les citoyens, c’est-à-dire son niveau de complexité.
Ce classement fournit des indications objectives sur l’état de santé des systèmes de retraite analysés, et fournit des pistes pour améliorer son score/rang, en tenant compte de la conjoncture.
De ce rapport, il en ressort que la France fait pâle figure avec une note de 60,5, soit sensiblement la même que les États-Unis. Les deux pays écopent d’une classification « C+ », comme 3 autres états : Hong-Kong, l’Uruguay et la Belgique.
Pour le cas spécifique de l’Hexagone, le modèle de retraite affiche un bon score en termes de performance (+79), mais reste en perte de vitesse sur les volets « intégrité » et « durabilité ».
Les bons élèves
En 2021, la première place du classement Mercer CFA Institut Global Pension Index revient à l’Islande, qui obtient une note générale de 84,2, suivi par les Pays-Bas (83,4) et le Danemark (82).
En dehors du top 10, l’Allemagne (15e) devance les États-Unis (19e) et la Chine (28e), lesquels commencent toutefois à enregistrer une consolidation des pensions de retraite individuelles, fruit des réformes engagées ces dernières années.
Des réformes, c’est ce que prône justement le rapport du MCGPI pour améliorer le modèle français. Parmi les pistes évoquées :
- l’augmentation du montant des cotisations de retraite ;
- le relèvement progressif de l’âge de départ à la retraite ;
- une meilleure parité des droits à la retraite entre hommes et femmes…
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Peut-on cumuler retraite progressive et pension d’invalidité ?
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
La réponse à cette question est non. Dans l’état actuel des choses, tout assuré en retraite progressive et frappé d’une incapacité de travail ne peut prétendre à une pension d’invalidité. Une situation sur laquelle s’est penchée la Défenseure des droits qui a par la suite interpellé l’exécutif.
Un vide juridique à combler
Si la législation interdit l’attribution de la retraite progressive au titre de l’inaptitude au travail ou dans le cadre d’une substitution à la pension d’invalidité, la prise en charge des personnes en retraite progressive et victimes d’invalidité reste problématique.
Le plus souvent, ces personnes se retrouvent sans ressources et font face à des obstacles que la loi, semble-t-il, n’avait pas prévus.
C’est notamment le cas d’une assurée proche de la retraite qui, après s’être mis en retraite progressive en décembre 2019, avait été placée en invalidité début février 2021 suite à un arrêt maladie.
Ayant essuyé plusieurs refus de la CNAV et l’Assurance maladie concernant sa demande de pension d’invalidité, l’intéressée s’est tournée vers la Défenseure des droits pour plaider sa cause.
Suspension de la retraite progressive
Pour le cas spécifique de la personne susmentionnée, une demande de suppression de la retraite progressive a été notifiée à la CNAV afin de lui permettre de percevoir la pension d’invalidité. Ce que la CNAV a accepté.
Cette affaire a mis en lumière les lacunes de la règlementation en matière de prise en charge des assurés frappés d’invalidité.
Saisi de la question, le gouvernement entend redresser la situation en proposant un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Cet amendement prévoit notamment la possibilité de percevoir une rente d’invalidité en cas de suspension ou de renoncement à la retraite progressive.
La mesure devrait s’appliquer à partir du 1er janvier 2022, avec vraisemblablement un effet rétroactif sur les dossiers antérieurs à cette date.
À titre de rappel, la retraite progressive offre la possibilité de travailler en temps partiel tout en percevant une partie de ses retraites.
Accessible dès 60 ans, ce dispositif permet d’améliorer les revenus à la retraite quand une personne quitte totalement la vie active.
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Une tendance à la baisse du rendement des contrats d’assurance-vie
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Placement financier préféré des Français, l’assurance-vie présente de nombreux atouts en termes de souplesse, de fiscalité et de rendement. Le taux de rendement des contrats d’assurance-vie, spécifiquement celui des fonds en euro, devrait toutefois être revu à la baisse selon les experts : la faute à une accélération sensible de l’inflation observée au cours des quatre derniers semestres.
Le rendement mitigé des fonds en euro
Malgré la conjoncture, l’assurance-vie reste un excellent moyen pour sécuriser et faire fructifier ses économies.
Le fonds en euro, support financier fortement plébiscité par les épargnants, permet de garantir la mise de départ et de capitaliser les intérêts acquis chaque année grâce à « l’effet de cliquet ».
Comment cela se passe-t-il ? Contrairement aux unités de compte, investir dans les fonds en euro vous permet de bénéficier d’une garantie en capital totale, c’est-à-dire sans risque de perte de votre mise initiale.
Ainsi, en cas de baisse des marchés financiers comme c’est le cas dernièrement, seuls les frais de gestion seront perdus. Vous serez alors assuré de récupérer le capital.
Par ailleurs, les intérêts versés annuellement sur le fonds sont définitivement acquis et génèrent à leur tour de nouveaux intérêts.
Le taux de rendement des fonds en euro est communiqué à chaque début d’année par les assureurs. Ce taux, qui correspond à la rémunération servie au titre de l’année précédente, inclut les frais de gestion de l’assureur, mais ne tient pas compte des prélèvements sociaux.
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Rendement estimatif des fonds en euro
Le niveau de l’inflation, qui a atteint 2,2 % entre septembre 2020 et septembre 2021, impacte directement le taux de rendement des fonds en euro, lequel est calculé sur la base du taux d’intérêt technique et de la participation aux bénéfices.
Selon les prévisions des experts, le rendement de ces supports d’assurance-vie devrait s’établir aux alentours de 1,1 % net de frais de gestion en 2021. Ce qui connote une tendance à la baisse par rapport aux deux années précédentes : 1,30 % en 2020 et 1,50 % en 2019.
Notons toutefois qu’il s’agit purement d’estimations théoriques : les rendements passés ne préjugeant en rien des rendements futurs. D’autant que d’éventuelles corrections boursières peuvent changer la donne à tout moment.
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** Taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux.
Les performances passées ne présagent pas des performances futures
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