Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG) 

 

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Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.

 

 

 

Par le

 

Ce mois de septembre est synonyme d'une revalorisation de la pension de retraite de plus d'un million de Français aux revenus modestes. Ils vont en effet voir leur pension mensuelle grimper de 60 euros en moyenne. Cette revalorisation, initialement prévue pour l’automne 2023 dans le cadre de la réforme des retraites, avait été reportée. Une régularisation rétroactive équivalente à 12 mois de hausse en une seule fois, soit un montant total d’environ 700 euros.

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Une augmentation mensuelle de 60 euros retardée d’un an

La réforme des retraites, c'était il y a tout juste 1 an ! Une disposition prévoyait la revalorisation des pensions des anciens travailleurs ayant évolué tout au long de leur vie active au SMIC ou à un salaire proche.

Une mesure qui concerne environ 1,7 million de retraités et prévoit une augmentation mensuelle de 60 euros brut, à condition de justifier d’une carrière complète (soit avoir cotisé 120 trimestres). Cependant, seuls 600 000 allocataires ont touché leur dû à ce jour.

Les 1,1 million d’allocataires éligibles restants ont dû patienter jusqu'à aujourd'hui pour percevoir ces 60 euros supplémentaires par mois.

Dans un communiqué publié sur son site internet, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) a attribué ce retard à une gestion complexe des dossiers, particulièrement pour les assurés ayant cotisé dans plusieurs régimes différents.

👉 Le traitement des dossiers est en cours, avec une revalorisation annoncée pour le 1ᵉʳ septembre. Le versement sera effectif le 9 octobre et sera automatiquement crédité sur les comptes des concernés.

Importance du relevé de carrière pour bien préparer sa retraite

Cette situation rappelle l’importance de bien anticiper sa retraite, notamment en remplissant correctement son relevé de carrière. Ce document détaille, pour chaque période d’activité du travailleur, les informations indispensables au calcul de sa future pension :

  • le nombre de trimestres acquis ;
  • les revenus cotisés ;
  • les régimes de retraite concernés.

Toutes les périodes sont prises en compte, qu’elles aient été salariées, non salariées ou assimilées retraite. Ce relevé permet ainsi à chaque actif de suivre l’évolution de ses droits, et si nécessaire, de demander au plus tôt des rectifications ou des ajouts auprès de la caisse à laquelle il est affilié.

Grâce à ce récapitulatif, le futur retraité peut estimer la date à laquelle il pourra sortir de la vie active, et anticiper ses besoins financiers.

Attention, s’il n’a pas complété le nombre de trimestres requis pour bénéficier du taux plein, ou si le montant de sa pension est trop faible, il dispose de différentes options :

  • rester en activité quelques années de plus ;
  • liquider ses droits et reprendre un emploi dont les revenus sont cumulés avec la pension…
Bon à savoir

Afin d’améliorer le sort des retraités percevant de petites pensions, la réforme des retraites a introduit des mesures spécifiques. Ainsi, le seuil a été relevé de 100 euros par mois depuis le 1ᵉʳ septembre 2023 pour quelque 1 million d’allocataires, dont 800 000 anciens salariés du secteur privé. Par ailleurs, 200 000 retraités ayant eu une carrière complète sont éligibles au minimum garanti fixé à 85 % du SMIC net, soit autour de 1 100 euros par mois en 2023.

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L’Agirc-Arrco, le régime chargé du versement des pensions complémentaires des anciens salariés du privé, vient d’annoncer une revalorisation pour le 1er novembre prochain. Les partenaires sociaux, qui assurent sa gestion, ont convenu le 15 octobre dernier d’un taux de revalorisation de 1,6 %, alors que l’Insee anticipe une inflation en baisse à 1,8 % pour cette année 2024.

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Une hausse de la pension complémentaire inférieure à l’inflation

Les quelque 14 millions de retraités affiliés au régime Agirc-Arrco bénéficieront d’une revalorisation de 1,6 % de leur pension complémentaire à compter du mois prochain. Cette révision annuelle calculée en fonction de l’inflation est inscrite dans l’accord national interprofessionnel (ANI).

Son taux a été décidé de manière à trouver un équilibre entre les attentes des retraités et les contraintes économiques. Syndicats et patronat se sont appuyés sur la dernière note de conjoncture de l’Insee, qui fixe l’indice des prix à la consommation hors tabac pour 2024 à 1,8 %.

👉 Les possibilités d’augmentations étaient restreintes par la convention passée en 2021. Mise en place pour encadrer la hausse des pensions jusqu’en 2027, elle intègre dans son article 4 un mécanisme qui permet de ne pas s’aligner systématiquement sur l’inflation.

Un équilibre délicat entre attentes des retraités et contraintes économiques

Le 5 octobre 2023, les organisations syndicales et patronales avaient convenu d’une indexation inférieure à l’inflation de 0,4 point des pensions complémentaires pour les années 2024, 2025 et 2026. L’objectif de la mesure était de répondre aux enjeux de soutenabilité du système de retraite complémentaire.

Néanmoins, les gestionnaires disposent d’une certaine flexibilité pour ajuster l’augmentation en fonction de la situation financière du régime. Dans un contexte économique compliqué, marqué notamment par des difficultés budgétaires pour l’État, le patronat a souhaité privilégier une approche plus prudente, avec une progression de 1,5 %.

Les deux parties sont finalement parvenues à un compromis, les syndicats mettant en avant la bonne santé financière du régime. En conséquence, le conseil d’administration a opté pour une revalorisation des pensions supérieure à celle de 1,4 % qui aurait résulté de l’application stricte de la réglementation.

👉 Bien que cette hausse de 1,6 % représente un surcoût annuel de 1,6 milliard d’euros, elle ne compromet en rien la pérennité financière du régime. En effet, en fin 2023, ce dernier disposait de 78,5 milliards d’euros de réserves correspondant à 10 mois de prestations.

Ce filet de sécurité est largement supérieur aux exigences réglementaires qui le fixent à l’équivalent de 6 mois, comme le stipule l’accord interprofessionnel en vigueur jusqu’à fin 2037. Cette solidité lui garantit une marge de manœuvre suffisante pour absorber cette charge.

Une hausse modeste qui compense partiellement le gel des pensions de base

Désormais, la valeur du point de service Agirc-Arrco, utilisé pour convertir les points acquis tout au long de la carrière pour calculer le montant brut de la pension, évoluera à 1,4385 €, contre 1,4159 € un an plus tôt.

Pour les retraités, la revalorisation individuelle dépend de la valeur de la pension complémentaire perçue.

À titre d’exemple, pour un montant de référence de 800 euros, l’augmentation s’élève à 13 euros par mois. L’an passé, ils étaient 14 millions à recevoir un total de 92,4 milliards d’euros, une somme en hausse de 5,9 milliards par rapport à 2022. Une majoration conséquente (+4,9 %) avait été rendue possible par l’excellente santé financière du régime et aux perspectives de nouvelles sources de revenus promises par la dernière réforme.

 

Bon à savoir

Bien que minime, la hausse de la retraite complémentaire a le mérite d’avoir été accordée, alors que celle des pensions de base du régime général va être repoussée de 6 mois. Afin d’économiser 3,6 milliards sur son budget 2025, l’Exécutif a récemment annoncé qu’il ne procéderait à la prochaine revalorisation qu’au 1er juillet 2025 au lieu du 1er janvier. Cette mesure risque de se solder par une dégradation supplémentaire du pouvoir d’achat de nombreux seniors, déjà fragilisés par l’inflation.

Par le

 

Le 2 octobre 2024, le gouvernement a annoncé le report de six mois de la revalorisation des pensions de retraite initialement prévue pour janvier 2025. Cette mesure, qui doit permettre à l’État d’économiser 60 milliards d'euros, affecte 15 millions de Français et accentue les inégalités, notamment entre hommes et femmes.

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Un report de 6 mois de la hausse des pensions de retraite

Alors que les retraités français attendaient une revalorisation de leurs pensions en janvier prochain, le gouvernement a annoncé un report de six mois de sa mise en œuvre. Cette décision, qui vise à économiser 60 milliards d'euros en 2025, a pour conséquence directe une baisse du pouvoir d'achat pour 15 millions de retraités.

La mesure a d’ailleurs suscité de vives réactions chez ces derniers. Même ceux de la classe moyenne expriment des inquiétudes quant à leur capacité à faire face à leurs charges fixes après avoir mis fin à leur carrière. Les incertitudes concernant l’avenir du système de retraite actuel les poussent ainsi à rechercher des solutions alternatives pour compléter leurs revenus. Ils sont donc de plus en plus nombreux à devoir cumuler emploi et retraite pour maintenir leur niveau de vie.

Une pension moyenne qui cache d’importantes disparités

Le dernier rapport de la Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques (DREES), publié le 16 juin 2023, offre un aperçu précis de la situation des pensions de retraite en France, et les chiffres sont sans équivoque.

👉 Les données révèlent une augmentation du nombre de bénéficiaires de pensions de droit direct, qui a atteint 17 millions à la fin de l'année 2021, soit 100 000 individus supplémentaires en seulement un an. Cette population englobe les affiliés d’un ou plusieurs régimes, résidant sur le territoire français ou à l’étranger.

En dépit de cette progression, ces données ne traduisent pas les fortes disparités sur les montants. En moyenne, les retraités perçoivent 1 531 euros bruts par mois (source DREES) pour une pension de droit direct, une somme qui correspond à 1 420 euros nets. Celle-ci tient compte de la majoration accordée pour les parents d’au moins trois enfants.

Cependant, cette donnée ne reflète pas la réalité de nombreux retraités qui doivent faire face à des difficultés financières importantes. Certains ne touchent qu'une pension mensuelle de 200 euros, ce qui les place dans une situation de précarité financière.

Des inégalités salariales entre les sexes qui affectent également la pension

Parmi les écarts les plus significatifs figurent les inégalités salariales entre les sexes, lesquelles se répercutent directement sur le montant des pensions de retraite. En France, les femmes perçoivent en moyenne 40 % de moins que les hommes en termes de pension de droit direct incluant, pour les mères de famille nombreuse, la majoration correspondante (Source DREES).

Toutefois, cette disparité est partiellement compensée par les pensions de réversion, dont les femmes sont les principales bénéficiaires. Pour rappel, celle-ci représente une partie de la pension du conjoint décédé ayant travaillé sous le statut de salarié ou fonctionnaire. Selon le site Service-public.fr, 88 % des personnes recevant une pension de droit dérivé sont les veuves, le reste allant à l’époux survivant ou aux enfants.

La DREES souligne par ailleurs l'hétérogénéité des âges de départ à la retraite. Alors que 27 % des Français de 61 ans vivant en Métropole profitaient déjà de leur retraite en fin 2021, 15 % de ceux ayant atteint 65 ans poursuivaient une activité professionnelle. Le report de l'âge légal de départ à 64 ans introduit par la réforme de 2023 pourrait accentuer ces différences individuelles.

Bon à savoir

La réforme des retraites de 2023 a élargi les possibilités de cumul emploi-retraite, permettant à un plus grand nombre de seniors d’en bénéficier. Les nouvelles règles offrent une certaine flexibilité et facilitent la reprise d'une activité professionnelle après le départ à la retraite. Un plafond reste néanmoins fixé selon que l’intéressé(e) a liquidé sa retraite avec le taux plein ou non. En outre, le dispositif autorise, sous conditions, l'acquisition de nouveaux droits à la retraite.

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À partir du 24 octobre 2024, les contrats d’assurance-vie et les plans d’épargne retraite (PER) vont connaitre un changement significatif. La nouvelle législation a été introduite par la loi industrie verte, promulguée le 23 octobre 2023. Désormais, une partie des fonds investis devra être orientée vers les entreprises non cotées, telles que les PME et ETI, afin de soutenir leur développement. Cette mesure vise à démocratiser l’accès au private equity, offrant ainsi une nouvelle classe d’actifs pour les épargnants tout en renforçant le financement de ces entreprises.

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Des règles contraignantes pour les profils « équilibré » et « dynamique »

Depuis 2016, grâce aux unités de compte (UC), les particuliers pouvaient investir dans le private equity, tout comme ils le feraient en actions ou en immobilier. Les assureurs leur offraient cette possibilité dans un objectif de diversification de leur portefeuille. À compter du 24 octobre prochain, ces supports ne seront plus optionnels sur les versements des nouveaux souscripteurs qui choisissent une gestion pilotée profilée ou à horizon.

Le private equity (ou capital investissement) signifie investir dans des entreprises non cotées en bourse. Il s'agit gérénralement de TPE et PME dont l'objectif est de se développer et donc d'augmenter leur valeur.

Pour rappel, dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie, l’épargnant peut choisir entre deux types de gestion :

  • une gestion autonome ou « libre », où il décide seul de ses placements ;
  • une gestion sous mandat, pour laquelle il fait appel à un professionnel.

S’il préfère se faire accompagner par un expert, il doit opter entre les profils « prudent », « équilibré », ou « dynamique », selon son degré de tolérance du risque. Ce système introduit par un arrêté du 1ᵉʳ juillet 2024 est désigné par « gestion pilotée profilée ». Pour un épargnant plus téméraire, la part des fonds allouée au private equity est logiquement plus importante.

Selon les nouvelles règles, un profil équilibré, qui investit 30 % à 50 % de ses versements dans les fonds euros, doit désormais en diriger 4 % au minimum vers les UC non cotées. Cette proportion augmente à 8 % pour ceux qui détiennent moins de 20 % dans les actifs à capital garanti.

En d’autres termes, sur chaque dépôt de 1000 euros effectué, respectivement 40 euros et 80 euros sont automatiquement fléchés vers le private equity pour ces deux types de profils. Seuls les profils prudents échappent à cette contrainte.

Avec la gestion déléguée non profilée, c’est LA solution pour conserver une plus grande liberté dans la composition de son portefeuille en assurance-vie.

Private Equity : une contrainte imposée à tous les détenteurs de PER, même les plus prudents

 

Le plan d’épargne retraite (PER) est soumis à la même obligation d’allocation des fonds, en vertu de l’article 35 de la loi industrie verte.

Pour tous les PER, qu’ils soient individuels ou collectifs, un quota minimal d’investissement dans des entreprises non cotées est imposé.

Trois types de profils se côtoient désormais pour les PER individuels :

  1. la gestion libre ;
  2. la gestion profilée « classique » ;
  3. la gestion pilotée dite « à horizon ».

Cette dernière s’applique par défaut sur ce produit. La part en private equity est obligatoire, y compris pour les épargnants les plus prudents. Toutefois, elle diminue à mesure que la retraite approche, afin de protéger le capital.

Pour les PER collectifs, en revanche, une période de transition est accordée jusqu’au 30 juin 2026. Ce délai vise à faciliter l’adaptation des plans des entreprises aux nouvelles exigences, sans perturber les salariés dans leurs pratiques d’investissement.

Des minimas variables selon les profils et l’horizon de placement pour le Private Equity

Les dispositions à respecter par les détenteurs de PER et de contrats d’assurance-vie et les distributeurs sont détaillées dans plusieurs décrets publiés début juillet au Journal officiel.

  • pour les gestions pilotées prudentes, le pourcentage minimum de versements imposés en non coté est fixé à 6 % jusqu’à 20 ans avant la retraite. Puis, il diminue à 4 % jusqu’à 15 ans avant l’échéance, avant de tomber à 2 % lorsque 10 ans séparent l’épargnant de la sortie de la vie active ;
  • pour les mandats équilibrés, la proportion minimale de fonds à investir dans le non coté passe de 8 % s’il reste plus de 20 ans avant la retraite, à 3 % durant les 5 dernières années de carrière ;
  • pour les profils dynamiques, le non coté doit représenter 12 % des investissements pour un horizon de placement supérieur à 20 ans. Il baisse à 10 % entre 20 et 15 ans avant l’échéance. Le seuil est fixé à 7 % lorsque la retraite se situe dans une période comprise entre 15 et 10 ans.

Pour les investisseurs en quête de rendement, le profil « offensif » créé par la loi industrie verte autorise une allocation allant jusqu’à 15 % dans des fonds de private equity. Cette option, plus risquée, offre un potentiel de gains plus important.

Pour certains professionnels, les caractéristiques du PER peuvent expliquer les règles plus strictes par rapport à l’assurance-vie. En raison d’une durée de vie plus longue et du blocage des fonds jusqu’à la retraite, ce support est particulièrement adapté aux classes d’actifs de long terme comme le non coté. Pour être exemptés de cette obligation, les épargnants ayant une forte aversion au risque pourront privilégier une gestion libre ou sous mandat classique.

Private Equity : de nouveaux défis pour les gestionnaires d’actifs et les épargnants

Les gestionnaires d’actifs doivent faire preuve d’une grande agilité pour se conformer à ces quotas lors de la répartition des fonds entre les différents actifs. Et cela tout en maintenant l’équilibre entre rendement et risque pour chacun de leurs clients.

Quant à ces derniers, face à ces nouvelles opportunités d’investissement, ils doivent adopter une approche réfléchie. Choisir un profil de gestion adapté et comprendre les risques liés aux entreprises non cotées sont essentiels pour prendre des décisions éclairées.

Bon à savoir

Malgré les nouvelles contraintes, un nombre croissant de Français privilégient le PER pour se constituer une épargne en vue de la retraite, notamment grâce à sa fiscalité avantageuse. Les versements sont déductibles des revenus imposables, offrant ainsi une réduction immédiate d’impôt. De plus, le PER permet une gestion flexible, adaptée aux besoins et au profil de risque de chaque épargnant, avec la possibilité de choisir entre sortie en capital ou en rente viagère lors du départ à la retraite.

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À l'heure du Black Friday, les acteurs de l'épargne proposent aussi des offres attractives sur leurs produits comme le plan d'épargne retraite (PER). De quoi optimiser le placement de votre argent avant la fin de l'année ! 

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Les offres PER promotionnelles de cette fin d'année 2024

Forts de cet argument fiscal, les acteurs de l'épargne proposent des offres très intéressantes en cette fin d'année 2024 !

Les principales promotions 2025 pour l'ouverture d'un PER

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 * Détails des conditions de l'offre et des autres frais sur les sites partenaires ou sur la page produit "Voir l'offre"

** Taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux.

Les performances passées ne présagent pas des performances futures

Le PER, un contrat d'épargne retraite incontournable

 

Le PER, un produit d'épargne retraite unique, simple et accessible

Le plan d'épargne retraite est né de la loi pacte en octobre 2019, en remplacement des anciens produits d'épargne retraite comme le PERP, le contrat Madelin ou encore le PERCO.   

Bon à savoir

Il existe trois types de PER : individuelcollectif et catégoriel 

  • le PER individuel (ou PERIN), remplace le Plan d'épargne retraite populaire (PERP) et le contrat Madelin. Il s'adresse à tous et fonctionne sur la base de versements volontaires ; 
  • le PER collectif (ou PERCOL) remplace le plan d’épargne pour la retraite collective (Perco) : ce PER d'entreprise, ouvert à tous les salariés, est alimenté par l'épargne salariale (intéressement, participation, abondement, CET) ;
  • le PER catégoriel (ou PERCAT) remplace le contrat « article 83 ». Il n'est ouvert qu’à certaines catégories de salariés et est alimenté par des versements obligatoires ou des transferts entrants de fonds.

👉 Essentiellement destiné à la préparation de la retraite, le PER vous aide à constituer un capital qui viendra complémenter vos revenus pour vos vieux jours. 

Son fonctionnement est simple : vous épargnez durant votre vie active, puis vous récupérez votre pécule sous forme d'un capital ou d'une rente au moment de la retraite.

Le PER est un produit souple puisqu'une fois le contrat ouvert (un premier versement est nécessaire), vous êtes libre de l'alimenter comme bon vous semble avec des versements libres ou des versements programmés dès 50 € par mois (selon les contrats). Vous épargnez ainsi à votre rythme et au gré de vos possibilités.

En revanche, il s'agit d'un "placement tunnel". Cela signifie que les sommes déposées sur votre PER ne sont pas récupérables avant votre retraite, sauf dans les cas de déblocage anticipés prévus par la loi (expiration des droits à l’assurance-chômage, invalidité, décès de son conjoint ou partenaire de Pacs, acquisition de sa résidence principale…).

Le PER, un outil de défiscalisation efficace

Le plan d'épargne retraite présente un intérêt fiscal dans la mesure où vous pouvez déduire vos versements de vos revenus imposables (dans la limite de 10 % et selon les plafonds légaux).

👉 Un avantage fiscal qui dépendra de votre statut professionnel et de votre situation fiscale :

  • salariés, déduisez jusqu'à 35.194 € en 2024 ;
  • travailleurs non salariés, déduisez jusqu'à 85.780 € en 2024 ;
  • retraités, votre plafond de déduction est de 4.399 €.  

En souscrivant un PER ou en versant sur votre contrat existant avant la fin de l'année, vous réduisez ainsi votre note fiscale 2024... C'est donc la dernière ligne droite pour défiscaliser !

Exemple d'économie d'impôt pour un salarié détenant un PER :Marie est célibataire sans enfant : sa rémunération est de 45 000 € net imposable et elle est imposée à la tranche marginale d'imposition (TMI) de 30 %. Elle paye 5 000 € d'impôts sur le revenu par an.
  • Gain fiscal en investissant 10 000 € sur son PER = 10 000 x 30 % (TMI) = 3 000 € d'économie d'impôts
  • Effort d'épargne  réel : 10 000 - 3000 = 7 000 € pour 10 000 € investis

 

⚠️ Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d'être modifié ultérieurement.

⚠️ L'investissement en épargne retraite est un placement long terme. Il existe un risque de perte en capital et les rendements ne sont pas garantis. Les conditions de déblocage sont réglementairement limitées.

Par le

 

La fin d'année est toujours le moment idéal pour faire le point sur sa situation financière et notamment sa note fiscale à venir. Vous voici donc dans la dernière ligne droite pour réduire votre impôt sur les revenus 2024 ! Avez-vous pensé au PER ? Produit phare de l'épargne retraite, il est idéal pour défiscaliser.

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Pourquoi souscrire un PER avant la fin de l'année pour défiscaliser ?

Ouvrir un PER avant la fin de l’année permet d’accéder à un avantage fiscal. En effet, les sommes placées peuvent être déduites des revenus professionnels dans la limite de 10 % des revenus et des plafonds fixés par la loi. 

➡️ Salariés, déduisez jusqu'à 35.194 € en 2024 

➡️ Travailleurs non salariés, déduisez jusqu'à 85.780 € en 2024

➡️ Retraités, votre plafond de déduction est de 4.399 €.  

Au-delà de l'aspect défiscalisation, ouvrir un PER est une très bonne idée ! Le Plan d'Épargne Retraite est en effet une solution idéale pour se constituer une retraite complémentaire. Déjà plus de 10 millions de Français l'ont choisi, y investissant près de 110 milliards d’euros ! 

Les avantages du PER sont d'ailleurs nombreux, car la Loi Pacte adoptée par le gouvernement fin 2019 a apporté une flexibilité bien plus forte que ne le proposait le PERP, le Madelin ou la Préfon, avec notamment la possibilité de récupérer à la retraite son investissement en capital et non en rente comme c'était le cas sur ces anciens produits d'épargne retraite.

 

Exemple de réduction d'impôt  Un célibataire gagne 28 000 € de revenus imposables en 2024 et sa tranche marginale d'imposition est de 30 %. Il décide d'ouvrir un PER et d'y placer 4.000 €. Il économise donc 4.000*30% soit 1.200 € sur son impôt 2024. À noter que plus votre tranche marginale d'imposition (TMI) est élevée, plus le gain est important.

Les principales promotions 2025 pour l'ouverture d'un PER

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** Taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux.

Les performances passées ne présagent pas des performances futures

Effectuer un versement sur votre PER avant la fin d'année pour défiscaliser

Dans le cadre d'un PER individuel, nous l'avons vu précédemment, les sommes versées sont déductibles des revenus imposables.

Si vous êtes travailleurs non-salariés, vous bénéficiez d'un plafond supplémentaire correspondant à 15 % de la fraction du bénéfice imposable comprise entre un et huit PASS (plafond annuel de la sécurité sociale), soit un plafond global de 85.780 euros en 2024.

👉 Les plafonds au sein d'un couple marié ou pacsé sont cumulables et s'ils ont été partiellement ou totalement inutilisés une année, ils sont reportables sur les 3 années suivantes.

Dans le cadre du plan d'épargne retraite collectif (PERCOL) détenu au sein de votre entreprise, pour rappel, celui-ci peut recevoir les sommes issues de votre épargne salariale : intéressement et participation. Elles sont alors exonérées d'impôts dans la limite du plafond prévu par la loi. Mais vous pouvez également effectuer des versements volontaires. Ceux-ci bénéficient alors de la même fiscalité que celle des versements faits sur un PER individuel.

Enfin, si vous détenez un ancien contrat d'épargne retraite comme le PERP ou Madelin, les versements bénéficient aussi des mêmes avantages fiscaux.

 

Bon à savoir

Quelle que soit la nature de votre PER, un versement volontaire sur votre PER bénéficie toujours du même avantage fiscal.

⚠️ Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d'être modifié ultérieurement.

⚠️ L'investissement en épargne retraite est un placement long terme. Il existe un risque de perte en capital et les rendements ne sont pas garantis. Les conditions de déblocage sont réglementairement limitées.

Par le

 

Selon l’Assurance retraite, la France comptait 15,3 millions de retraités au 31 décembre 2023. Parmi eux, 92 % (Étude de Harris Interactive 2022), souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible et ainsi “bien vieillir” à domicile. Mais combien cela coûte d’être « vieux » en France lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans ?  Découvrez notre baromètre 2024 avec Silver Alliance en exclusivité pour Le Parisien.

Découvrir notre baromêtre 2024 du bien vieillir

Combien ça coûte d'être vieux en 2024 : +3,65 % en 1 an 

Pour la cinquième année consécutive, Retraite.com et Silver Alliance ont établi le coût du bien vieillir à domicile pour 3 tranches d’âge :

  • entre 65 et 75 ans ;
  • entre 75 et 85 ans ;
  • 85 ans et plus.

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En savoir plus

 

👉 Les variations des tarifs de 19 produits et services ont été analysés : mutuelle, aide à domicile, livraison de repas, frais de transport ou d'équipements nécessaires à la mise en place d’un environnement sécurisé et confortable (en dehors des dépenses contraintes de loyer, eau, électricité, alimentation).

Pour chaque tranche d’âge, Retraite.com et Silver Alliance ont étudié le prix des produits et des services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, afin de proposer un panier moyen pour chaque niveau de revenus. Pour ce faire, près de 200 devis ont été analysés.

« Cette année, comme lors des années précédentes, l’augmentation globale des tarifs a été supérieure à l’inflation avec une augmentation annuelle de + 3,65 %. Cette envolée des tarifs est de près de 20 % sur 5 ans (20,84 %) alors que l’augmentation moyenne de l’inflation est de 14,80 % et celle du SMIC de 17,06 % en 5 ans. C’est un paradoxe dans un environnement où les nouvelles technologies devraient permettre d’optimiser les prix. En revanche, à tarif équivalent, l’offre de service se trouve augmentée. C’est par exemple le cas des appareils auditifs, qui offrent un appareillage largement plus performant et miniaturisé en 2024 qu’en 2019 pour un tarif quasi équivalent. » précise le fondateur de Retraite.com

 

15 154 € par an, soit 1260 €/mois : c'est le coût pour vivre le mieux et le plus longtemps possible chez soi, de 65 ans à plus de 85 ans, tous profils confondus.
 
À titre de comparaison, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) estimait à 2 310 € le prix moyen pour un mois en EHPAD par personne en 2023[1]. Un chiffre qui a augmenté de plus de 15 % en 5 ans, puisqu’il était de 2004 € en 2019[2].

Pour Benjamin Zimmer, Directeur délégué de la Silver Alliance : 

« Cette inflation est donc légèrement supérieure à l’inflation générale, qui est de 3  % selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE en août 2024. Les Français, et plus largement notre société, doivent anticiper qu’ils vont devoir aménager leur lieu de vie et peut être déménager pour s’assurer la présence de services de proximité, afin de vivre le mieux et le plus longtemps  possible dans un domicile qu’ils ont choisi. »  

Bon à savoir

L’envolée des tarifs des mutuelles a été particulièrement forte en 2024 avec plus de 9 % d’augmentation en un an (données de notre baromètre). Cette augmentation est significative également pour les services à la personne, ce qui s’explique par un environnement de revalorisation des salaires, engendrant une augmentation des coûts pour les entreprises et par ricochet en partie sur les clients.

Le coût du bien vieillir à domicile pour chaque profil

 

 

👉 Sur 5 ans, l’augmentation globale de notre baromètre axé sur la comparaison de 19 services et près de 200 devis fait apparaitre une hausse supérieure à l’inflation.

 

 Évolution Baromètre Inflation Smic Aspa
2023/2024  +3,65 %   3 % (09/2024)  3,12 % (1.801 €) +9,15 % (1.049 €)
 2019/2024 +19,65 %   +14,80 %  +17,04 % +16,15 % 

 

 

Ce qu'il faut retenir

En 2024, la hausse s’établit à + 3,65 % par rapport à 2023 et + 19,69 % depuis 2019.

En 2024, ce coût mensuel s’établit par profil à :

  • 704 € par mois pour les 65-75 ans (vs 695 € en 2023), soit + 1,01 % par rapport à 2023 ;
  • 912 € par mois pour les 75-85 ans (vs 885 € en 2023), soit + 3,05 % par rapport à 2023 ;
  • 2 165 € par mois pour les + 85 ans (vs 2070 € en 2023), soit + 4,59 % par rapport à 2023.

L'analyse dans le détail :

  • entre 65 et 75 ans, les frais de transports (stables) restent un des principaux postes de dépenses avec des retraités encore très actifs suivis par les frais de mutuelle (+ 9 %) ; 
  • entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de dépense, avec des tarifs de mutuelles en forte hausse. L’âge avançant, les seniors ont tendance à diminuer leurs déplacements et ont de plus en plus de mal à accomplir certaines tâches du quotidien. Par conséquent, leurs frais de prestations de services à domicile (ménage, portage de repas…) sont plus élevés. Le matériel médical et de confort, tel que les cannes, fauteuils et autres produits d’aménagement intérieur, subit une hausse proche de l’inflation ;
  • enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnement (services à domicile, garde de nuit) deviennent le premier poste de dépenses. Les tarifs de certains autres services restent stables. C’est le cas des prothèses auditives ou des offres liées à l’aménagement de la salle de bain.  Les tarifs de ces solutions évoluent peu grâce au 100 % santé et à de nouvelles aides comme la mise en place au 1ᵉʳ janvier 2024 de MaPrimeAdapt’.

Focus sur les aides de l’État pour accompagner la dépendance 

Ce baromètre prend en compte uniquement le crédit d’impôt sur certains services.

👉 Il ne tient pas compte des autres aides publiques et privées, nationales ou locales, permettant de réduire les dépenses des solutions pour accompagner la prise en charge du vieillissement.

Pour Benjamin Zimmer, CEO et cofondateur de Silver Alliance,

« Ce baromètre donne aux Français des indicateurs pour qu’ils puissent anticiper des dépenses potentielles à venir lorsqu’ils vont vieillir chez eux. Ces dépenses peuvent varier en fonction des aides que peuvent obtenir les Français en fonction de leurs ressources. Si la réforme 100 % santé, mise en place début 2020, a marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins pour tous et de garantir une prise en charge totale de certaines prestations (en dentaire, en optique et en aides auditives) nous pouvons souligner que l’État participe à présent au financement de l’aménagement du domicile des français les moins aisés avec le déploiement de MaPrimeAdapt’». Il poursuit : « cette étude apporte des éléments quantifiés qu’aucune autre étude n’a jamais révélé en France et ce depuis 5 années consécutives. Il s’agit là d’un travail important d’analyse des besoins des Français pour rester à domicile et de collecte de données permis avec l’ensemble des marques membres de Silver Alliance. »

Évolution des tarifs des 19 solutions analysées

La comparaison de l’évolution des tarifs des 19 solutions analysées depuis 2020 montre que certains services sont en hausse ou en baisse, voire stables par rapport à 2023.

Les principaux services en baisse ou stables 

  • l'audition ;
  • les abonnements : téléphonie, vidéosurveillance…
  • les clubs et associations ;
  • la garde de nuit à domicile ;
  • les dépassements d’honoraires santé.

Les principaux services en hausse

  • la mutuelle ;
  • les transports (essence) ;
  • les services à domicile : aide de jour, ménage, jardinage…
  • la livraison de repas à domicile ;
  • l'emménagement / déménagement.

« Cette étude, actualisée chaque année, permet de suivre les tendances tarifaires, technologiques et sociales afin d’apporter aux Français une mesure préventive du vieillissement », conclut le fondateur de Retraite.com.

La méthodologie du baromètre dédié au "Bien vieillir" en France en 2024

Pour la cinquième année consécutive, le baromètre a étudié les tarifs de 19 produits et services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, classés en cinq catégories :

  • veiller sur sa santé : mutuelle, audition, optique, produits d’incontinence, médicament ;
  • aménager son logement : aménagement de salle de bain, barre de soutien, déambulateur ;
  • bien vivre chez soi : aide à domicile, téléassistance, garde de nuit ;
  • profiter de son temps : clubs et associations, téléphonie et solutions de communication ;
  • autres services : aide administrative, transport…

👉 5 règles qui structurent les indicateurs créés par ce baromètre :

Règle 1 : Le coût moyen du bien vieillir à domicile est établi selon 9 profils de personnes âgées de 65, 75 et 85 ans. (3 profils par âge)

Règle 2 : Le tarif de chaque produit ou service étudié est établi selon plusieurs gammes tarifaires quand cela est possible :

  • Entrée de gamme
  • Milieu de gamme
  • Haut de gamme

Ces tarifs sont calculés avec chacun des membres de la Silver Alliance lorsque cela est possible.

Règle 3 : Les remboursements de frais de santé sont calculés en fonction de la gamme de tarif de la mutuelle choisie, par profil.

Règle 4 : Le tarif de chaque produit ou service est établi en fonction de la durée de vie dudit produit ou service s’étalant de 1 an à 10 ans. Ainsi, tous les services ont été calculés sur une durée de vie annuelle sauf les produits ou services suivants :

  • Optique : 3 ans
  • Appareil auditif : 4 ans
  • Matériel médical : 4 ans
  • Aménagement de salle de bain : 10 ans
  • Emménagement / déménagement : 10 ans
  • Téléphonie : 3 ans

Règle 5 : Les crédits d’impôts liés à certains services ont été pris en compte dans le calcul :

  • Aide à domicile
  • Garde de nuit

Afin d’être au plus proche de la réalité du portefeuille des seniors, Retraite.com et Silver Alliance ont fait le choix d’analyser le coût des services pour une retraite faible de 961 € [1], une retraite moyenne de 1 531 € [2 ou une retraite élevée de 3 195 € par mois à taux plein.

[1] ASPA 2024 : 1049,04 € / mois pour une retraite à taux plein

[2] Retraite moyenne en France en 2023 : 1 531 € net des prélèvements sociaux (Source DREES)

À propos de la Silver Alliance

Créée en 2018, Silver Alliance, filiale de Oui Care, est la première alliance de marques dédiée au mieux vieillir à domicile. De la startup aux grandes entreprises, la Silver Alliance fédère des acteurs de la Silver économie avec un objectif : accélérer le développement de produits et services complémentaires permettant aux Français de rester vivre chez eux le plus longtemps possible ; ce pour répondre au mieux à la transition démographique et à la séniorisation de la société. Cette initiative unique en France réunit 30 spécialistes du secteur.

Pour en savoir plus : www.silveralliance.fr 

 

Contacts presse

Pour Retraite.com

Ludovic Herschlikovitz
ludovic@retraite.com

06 63 94 13 20

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Par le

 

Les dépôts sur les contrats d’assurance-vie ont sensiblement progressé après les vacances estivales, confirmant son titre d’« instrument d’épargne privilégié » des Français. Selon les données publiées par France Assureurs le 29 octobre dernier, la collecte sur ce produit a atteint 2,5 milliards d’euros pour le mois de septembre. Ce chiffre démontre une nette amélioration par rapport aux 782 millions d’euros et 1,9 milliard d’euros enregistrés respectivement en août et en juillet.

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Assurance-vie : une dynamique exceptionnelle à la pression inflationniste

Une croissance annuelle impressionnante, puisque 12 mois plus tôt, la collecte nette se chiffrait à seulement 30 millions d’euros. Cette performance est d’autant plus remarquable que cette période est habituellement peu favorable à ce type de placement. En effet, le budget des ménages est sous pression en raison de la rentrée scolaire, des prélèvements locaux, comme la taxe foncière en octobre ou la dernière échéance pour l’impôt sur le revenu.

« Quatre décollectes ont même été observées en septembre depuis 1997, en 2011, 2012, 2016 et 2020 », rappelle Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne. Celle-ci avait atteint respectivement -1,8 milliard, -3,08 milliards, -553 millions, et -246 millions d’euros. De plus, au cours de la dernière décennie, la collecte moyenne pour ce mois est restée inférieure à 700 millions d’euros, soulignant le caractère exceptionnel du montant actuel.

Les multiples facteurs derrière cette collecte record en assurance-vie

Cette dynamique de l’assurance-vie a été portée par un véritable bond des cotisations, avec un total de 12,3 milliards d’euros versés, soit 7,4 milliards de plus qu’en août. Ces sommes ont majoritairement été allouées aux fonds en euros, pour un montant de 8,2 milliards d’euros.

À l’inverse, les unités de compte, affectées par les contre-performances boursières, représentaient seulement un tiers de la collecte brute mensuelle, un niveau historiquement bas depuis le début de l’année. Dans le même temps, les prestations ont régressé de 12 % sur un an, pour s’établir à 9,8 milliards d’euros.

Dans le détail : 

  • les rachats sur les fonds euros ont diminué de 13 % ;
  • tandis que celles sur les unités de compte ont baissé de 10 %.

👉 Les rachats sur les trois premiers trimestres de 2024 ont reculé de 3,9 milliards d’euros par rapport à 2023, pour un total de 108,1 milliards d’euros.

Philippe Crevel attribue le repli des rachats sur leurs fonds en euros à « l’amélioration du rendement de ces placements, encouragée par les assureurs qui ont appliqué des taux bonifiés ». Il ajoute que « l’assurance-vie a gagné en compétitivité face à d’autres formes d’épargne grâce à la baisse des taux sur les dépôts à terme ».

L’assurance-vie a maintenu sa position de premier produit d’épargne en France. En témoigne son encours global de 1 977 milliards d’euros en septembre.

L’assurance-vie, un placement de référence pour l’avenir

Le directeur du Cercle de l’Épargne anticipe des résultats toujours positifs pour l’assurance-vie pour la fin de l’année.

En effet, toutes les conditions sont réunies :

  • les rendements en hausse des fonds en euros ;
  • le ralentissement de l’inflation ;
  • la décrue des taux d'intérêt de base des banques centrales ;
  • la perte d’attractivité des dépôts à terme ;
  • l’atonie du marché immobilier.

Cette situation incite les ménages à thésauriser davantage sur le long terme. Et la conjoncture politique ne semble pas pouvoir freiner le mouvement. L’engouement croissant pour les fonds en euros traduit néanmoins une certaine prudence et le besoin de se protéger contre les fluctuations des marchés financiers.

Pour 2025 aussi, les perspectives pour l’assurance-vie restent prometteuses, alors que la rémunération de l’épargne réglementée va diminuer, tout comme l’inflation. Selon Philippe Crevel, « les ménages français, ayant misé sur l’épargne de précaution depuis 2020, pourraient désormais en réorienter une partie vers d’autres solutions sécurisées et durables ».

Bon à savoir

En plus de l’assurance-vie, le Plan d’épargne retraite (PER) a la faveur des Français pour préparer leur avenir financier. D’ailleurs, la collecte globale pour ce produit a augmenté de 20 % sur un an en septembre. Actuellement, l’encours pour les PER assurance se situe à 87,1 milliards d’euros et pourrait rapidement franchir la barre symbolique des 90 milliards d’euros.

Par le

 

Il y a un mois, le gouvernement annonçait un report de 6 mois de la revalorisation des pensions de retraite. Mais cette décision vient finalement d'être remaniée pour épargner les retraités les plus fragiles.

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Revalorisation des pensions de retraite "à la moitié de l'inflation" au 1ᵉʳ janvier 2025

C'est l'annonce faite par Laurent Wauquiez ce 11 novembre dernier. Le député Droite Républicaine aurait ainsi trouvé un compromis avec le gouvernement qui avait pourtant décidé de reporter au 1ᵉʳ juillet 2025 la revalorisation des pensions de retraite. 

Pour rappel, l'objectif de cette décision s'inscrivait dans une politique de restriction budgétaire, avec une économie de 60 milliards d'euros. Une décision qui avait suscité de vives réactions !  

Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a confirmé une revalorisation, pour tous les retraités, de la moitié de l'inflation

Cette hausse est estimée à 0,9 %, en fonction de la réalité de l'inflation.

Les petites pensions revalorisées au 1ᵉʳ juillet 2025

👉 Une seconde revalorisation interviendra le 1ᵉʳ juillet 2025 pour les retraités dont la pension se situe en dessous du Smic.

En concertation avec les autres partis, le ministre du Budget a ainsi précisé qu'un "rattrapage" serait fait pour "toutes les retraites qui sont en dessous du niveau du Smic pour qu'il n'y ait pas justement de perte de pouvoir d'achat".

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Par le

 

Qu'est-ce qui a changé au 1ᵉʳ novembre ? Quelles sont les nouvelles mesures sociales et économiques qui vont impacter le quotidien des français ? Revalorisation de la pension complémentaire et du SMIC, trêve hivernale, tarifs du gaz… Le point sur tous les changements de l'automne.

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Hausse annuelle de 1,6 % des pensions pour les retraités de l’Agirc-Arrco

Depuis le 1er novembre 2024, les affiliés du régime complémentaire Agirc-Arrco bénéficient d’une augmentation de leur pension. Les partenaires sociaux, qui gèrent cette caisse de retraite, se sont accordés sur un taux de 1,6 %. Mais cette décision du conseil d’administration ne fait pas l’unanimité.

De leur côté, les organisations syndicales, dont la CGT, se sont prononcées en faveur de cette hausse. Ils déplorent sa modestie, alors que les retraités ont vu leur pouvoir d’achat considérablement rogné. 

👉 Une revalorisation jugée ainsi "prudente".

À la même période, en 2022 et 2023, le taux de relèvement était respectivement de 5,12 % et 4,9 % . Ainsi, dans la pratique, un allocataire qui perçoit 500 euros de pension complémentaire touchera 8 euros de plus chaque mois. 

À l’inverse, le Medef et la CPME, entre autres représentants du patronat, réclamaient un ajustement plus faible encore, à 1,5 %. Il est vrai que cette révision est inférieure au 1,8 % d’inflation sur un an annoncé par l’Insee pour septembre 2024.

D’ailleurs, selon Yvan Ricordeau, Secrétaire national de la CFDT, « la situation financière du régime est suffisamment solide pour supporter une augmentation plus conséquente, sans craindre quant à sa pérennité ». L’accord national interprofessionnel du 5 octobre 2023 prévoyait une indexation plus élevée, mais celle-ci est plafonnée à 1,4 % en raison de contraintes de soutenabilité.

Impact positif du SMIC revalorisé sur les futures retraites complémentaires

Une autre mesure est susceptible d’impacter les pensions des futurs retraités : la revalorisation de 2 % du salaire minimum. Selon un décret publié le 24 octobre dernier au Journal officiel, le montant horaire du SMIC ne pourra pas être inférieur à 11,88 euros.

Un salarié qui travaille 35 heures par semaine sera donc rémunéré à 1 426,30 euros net par mois, soit 27,61 euros supplémentaires par rapport à son niveau actuel.

Conformément à l’annonce faite par le Premier ministre Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale devant les députés, cette décision constitue une première étape vers l’ajustement systématique programmé pour le 1er janvier 2025.

Pour rappel, plus le salaire d’un travailleur est élevé, plus les cotisations qu’il verse tout au long de votre carrière professionnelle seront importantes. Celles-ci sont ensuite converties en points qui servent de base de calcul de la retraite complémentaire. Cependant, pour les personnes payées au SMIC, cette hausse a un impact positif sur leur future pension.

Les tarifs du gaz en recul de 1,18 % sur un mois en novembre

Bonne nouvelle pour les Français qui utilisent le gaz comme source d’énergie. Le prix applicable en novembre est en légère baisse (-1,18 %) sur un mois. Concrètement, le kilowattheure (kWh) sera facturé 0,109 euro en moyenne pour les abonnés au chauffage, contre 0,111 euro en octobre. Pour les clients ayant opté pour un contrat « cuisson » et « eau chaude », à la consommation plus faible, le tarif moyen tombe à 0,138 euro au lieu de 0,140 euro le mois précédent. En revanche, le coût de l’abonnement reste inchangé. 

Entrée en vigueur de la trêve hivernale

Depuis le 1er novembre, et jusqu’au 31 mars inclus, les propriétaires d’un logement en location ne peuvent plus expulser leurs occupants. Les éventuels jugements prononcés ne peuvent donc être mis à exécution pendant cette période. La loi prévoit cependant des exceptions à cette trêve :

  • le locataire bénéficie d’une solution de relogement alternative répondant à ses besoins ;
  • la personne occupe illégalement les lieux ;
  • une personne reconnue coupable de violences envers un conjoint ou un enfant peut être expulsée sur décision de justice.

La trêve hivernale s’étend aux services d’électricité et de gaz. Jusqu’au début du printemps, les fournisseurs d’énergie sont tenus de continuer à alimenter tous leurs abonnés, quelle que soit leur situation.

Les pneus neige, nouvel équipement obligatoire en montagne

Les habitants de certaines communes et départements situés dans les massifs montagneux français ont désormais l’obligation d’équiper leur voiture de pneus neige entre le 1er novembre et le 31 mars. À défaut, ils doivent posséder des chaînes ou des chaussettes à neige. La liste exhaustive des localités concernées par la mesure est disponible sur le site internet de la Sécurité routière.

Bon à savoir

Alors que les pensions de base devaient faire l’objet d’une revalorisation annuelle au 1er janvier 2025, le gouvernement a annoncé leur report de six mois. Cette mesure vise à rééquilibrer les finances publiques dans un contexte incertain. Le pouvoir d’achat de millions de seniors est ainsi menacé, avec le risque d’accentuer les inégalités et de fragiliser cette frange de la population. De plus, cette décision pourrait avoir des répercussions sur la consommation et, par conséquent, sur l’activité économique.

 

Par le

 

Cinq ans après son lancement, le plan d'épargne retraite (PER) est devenu un outil incontournable pour anticiper sereinement sa retraite tout en optimisant sa fiscalité. Si vous n'avez pas encore ouvert votre PER, sachez que la fin d'année est le moment idéal pour sauter le pas. Voici 3 bonnes raisons d'ouvrir un PR avant la fin de cette année. 

1. Ouvrir un PER avant la fin de l'année pour bénéficier d'une déduction fiscale sur 2024

Profitez d'une déduction fiscale immédiate ! Ouvrir un plan d'épargne retraite avant la fin de l'année vous permet de bénéficier des avantages fiscaux prévus par ce dispositif.
En effet, les sommes versées sur un PER sont déductibles des revenus imposables dans la limite d'un plafond légal fixé pour chaque membre du foyer fiscal :

  • si vous êtes salarié, déduisez jusqu'à 35.194 € en 2024 ;
  • en tant que travailleur non salarié : déduisez jusqu'à 85.780 € en 2024 ;
  • retraités, votre plafond de déduction est de 4.399 €.

Exemple de déduction d'impôt pour un versement de 1000 € : 

Versement sur votre PER Votre tranche marginale d'imposition  Déduction fiscale sur votre IR Effort d'épargne réel
1000 € Non imposable 0 € 1000 €
1000 € 11 % 110 € 890 €
1000 € 30 % 300 € 700 €
1000 € 41 % 410 € 590 €
1000 € 45 % 450 € 550 €

 

👉 Vous avez donc tout intérêt à maximiser vos versements avant le 31 décembre pour optimiser votre fiscalité tout en vous constituant une épargne retraite sur le long terme. Et tous les ans, vous allégez votre fiscalité en déduisant les versements effectués sur votre PER de votre revenu imposable.

 

Bon à savoir

Consultez votre espace fiscal personnel pour connaître le plafond de déduction auquel vous avez droit pour optimiser vos versements.

2. Le plan d'épargne retraite (PER) est une solution idéale pour préparer votre retraite.

Le PER est une solution d’épargne conçue pour se constituer un capital ou une rente au moment de votre départ à la retraite. Plus vous commencez à épargner tôt, plus vous bénéficiez de l’effet cumulatif des intérêts et des placements financiers. En ouvrant votre PER avant la fin de l’année, vous placez vos premiers versements dès aujourd’hui pour maximiser les rendements futurs.

De plus, le PER offre une grande flexibilité : vous pouvez choisir entre une sortie en capital, en rente viagère ou même un mix des deux, selon vos besoins au moment de votre retraite.

Bon à savoir : en cas de besoin exceptionnel, vous pouvez même débloquer votre PER de façon anticipée dans des cas précis comme l’achat de votre résidence principale.

Et puis les évènements politiques français de ces derniers mois de 2024 ont sans cesse bousculé les sujets autour de la retraite ! Alors il est clair que nous avons tout intérêt à être acteur de notre retraite et à capitaliser pour nos vieux jours. 

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Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle et peut être amené à évoluer.

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3. De nombreux acteurs de l'épargne proposent en fin d'année des offres de souscription avantageuses 

Forts de l'argument fiscal offert par le PER, les acteurs de l'épargne proposent des offres très intéressantes en cette fin d'année 2024 !

Les principales promotions 2025 pour l'ouverture d'un PER

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** Taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux.

Les performances passées ne présagent pas des performances futures


⚠️ Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d'être modifié ultérieurement.
⚠️ L'investissement en épargne retraite est un placement long terme. Il existe un risque de perte en capital et les rendements ne sont pas garantis. Les conditions de déblocage sont réglementairement limitées.

 

Par le

 

Difficile de suivre le niveau de revalorisation des pensions de retraite ! L'automne aura été mouvementé, mais le ministère de l'Économie a finalement annoncé ce mardi 10 décembre que les pensions de base allaient bel et bien être augmentées à hauteur de l'inflation au 1ᵉʳ janvier 2025, soit 2,2 %. Une très bonne nouvelle pour le pouvoir d'achat des retraités !

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+ 2,2 % de revalorisation pour les pensions de retraite 1ᵉʳ janvier 2025

👉 Replaçons un peu le contexte :

--> En octobre, le gouvernement annonçait un report de six mois de la revalorisation des pensions de retraite.

--> Mais la décision avait finalement été remaniée pour épargner les retraités les plus fragiles… Le 11 novembre dernier, Laurent Wauquiez, député Droite Républicaine, avait ainsi trouvé un compromis avec le gouvernement. Il indiquait alors une revalorisation au 1ᵉʳ janvier 2025, pour tous les retraités, de la moitié de l'inflation, estimée à 0,9 %, suivie d'une seconde revalorisation le 1ᵉʳ juillet 2025 pour les retraités dont la pension se situe en dessous du Smic.

--> La semaine dernière, l'accord sur le budget de la Sécurité sociale pour 2025 précisait une augmentation des retraites de base de 0,8 % en janvier (+ 0,8 % en juillet pour les petites pensions).

--> Mercredi 4 décembre : le gouvernement de Michel Barnier était renversé suite à la motion de censure… Terminé le projet de loi finances de la Sécurité sociale et avec lui le projet de budget 2025 !

Quelle revalorisation pour les pensions de retraite ?

C'est la règle classique, celle du Code de la Sécurité sociale qui va s'appliquer, soit  "la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l'INSEE l'avant-dernier mois qui précède la date de revalorisation des prestations concernées".

 👉 Ainsi, avec une pension de base de 1.000 €, la hausse sera de + 22 € par mois, soit un gain annuel total de 264 €.

 

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Par le

 

Vous avez souscrit un plan d’épargne retraite (PER) dès son lancement en octobre 2019 ? Alors vous pouvez désormais transférer librement votre capital vers un autre PER ! Cette opération devient en effet gratuite pour les contrats de cinq ans ou plus.

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Transférer son PER pour choisir un contrat plus performant

Né de la loi Pacte en octobre 2019, le plan d'épargne retraite est un succès ! Il a déjà séduit plus de 10 millions de Français (Source Ministère de l'Économie et des Finances, juillet 2024), offrant de nombreux atouts dans le cadre de l'épargne retraite. L'offre s'est d'ailleurs considérablement étoffée, proposant des conditions et des promotions de plus en plus intéressantes.

De votre côté, si :

  • la performance de votre PER n’est pas satisfaisante ;
  • le mode de gestion n’est pas assez flexible ;
  • le contrat est associé à des frais élevés... 

👉 Il est temps de se tourner vers un contrat plus avantageux.

Il faut savoir que la loi Pacte autorise le libre transfert d’un PER après 5 ans. Ainsi, si le plan a été ouvert en 2019, il est possible dès à présent d’effectuer cette démarche. Pour rappel, ce délai était fixé à 10 ans pour les anciens produits d’épargne retraite.

⚠️ Pour les épargnants qui ne souhaitent pas attendre cette échéance, les frais perçus par les établissements sont plafonnés à 1 % de l’encours.

Des frais non négligeables pour le transfert d’un ancien dispositif vers le PER

Avant l’arrivée du PER, les Français détenaient un PERP, un contrat Préfon ou encore un contrat Madelin pour préparer leur retraite. Des dispositifs qui ne sont plus commercialisés depuis maintenant 4 ans (octobre 2020).

Bonne nouvelle pour les épargnants : le transfert de ces anciens produits vers un PER est exonéré de frais si le contrat a plus de 10 ans. Dans le cas contraire, ils devraient s’attendre à des commissions plus élevées, allant jusqu’à 5 % du capital. Le montant de celles-ci pourrait de ce fait se chiffrer à des centaines ou des milliers d’euros.

Bon à savoir

Au lieu de payer cette somme importante, il est préférable de demander à son gestionnaire de modifier l’ancien dispositif en PER. En principe, cette opération est gratuite. Ensuite, le titulaire peut choisir un contrat plus compétitif et s’acquitter des frais de transfert (pas plus de 1 %).

À noter qu’une personne peut souscrire plusieurs PER auprès de différents établissements et alimenter les contrats en fonction de ses possibilités et de ses objectifs de placement. D’ailleurs, les versements sont libres et ne font pas l’objet de plafonnement.

 

Par le

 

La CSG est l’un des trois types de prélèvements sociaux effectués sur la pension de base et complémentaire. Chaque année, ses seuils sont révisés en fonction de l’inflation. En réduisant le taux appliqué ou en exonérant davantage de foyers, cet ajustement atténue les effets négatifs de la hausse des prix sur le pouvoir d’achat des seniors.

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La CSG, un prélèvement clé sur les pensions de retraite des Français

La Contribution Sociale Généralisée (CSG) est l’un des prélèvements sociaux appliqués aux pensions de retraite en France, aux côtés de la Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) et de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA).

Elle a pour rôle de financer la protection sociale et s’applique aux revenus d’activités, de remplacement (pensions de retraite, allocations chômage) ainsi que ceux tirés du patrimoine et des placements.

Les différents taux de la CSG

CSG comporte quatre taux qui s’appliquent en fonction de deux facteurs : le revenu fiscal de référence (RFR) de l’année N-2 et la composition du foyer :

  • 8,3 % (taux normal)
  • 6,6 % (taux médian)
  • 3,8 % (taux réduit)
  • 0 % (exonération)

Les conditions d’exonération de prélèvements sociaux sur la retraite

Certaines catégories de retraités bénéficient automatiquement d’une exemption totale de la CSG, ainsi que de la CRDS et de la CASA :

  • les titulaires de l’Allocation de Solidarité pour Personnes Âgées (ASPA), de l’Allocation
  • veuvage ou de l’Allocation Supplémentaire d’Invalidité (ASI) ;
  • les personnes domiciliées fiscalement hors de France ;
  • ceux dont le RFR de l’année N-2 est inférieur à un seuil défini selon le nombre de parts fiscales du foyer.

L’exonération de la CSG entraîne ipso facto celle de la CASA et de la CRDS sur la pension de base.

En cas de mise en œuvre du taux réduit de 3,8 %, la CASA ne s’applique pas, mais la CRDS reste due. De même, le contribuable échappe à la cotisation maladie sur la pension de retraite complémentaire.

La déductibilité sur l’impôt sur le revenu, une particularité de la CSG

La CSG est partiellement déductible de l’impôt sur le revenu, permettant de limiter l’impact de son ajustement suivant l’inflation. Le pourcentage varie selon le taux appliqué :

  • 3,8 % : le montant de la contribution peut être soustrait en totalité ;
  • 6,6 % : la contribution peut être minorée à hauteur de 4,2 % ;
  • 8,3 % : le taux de déduction est fixé à 5,9 %.

En revanche, la CASA et la CRDS ne permettent pas de bénéficier de cette disposition fiscale avantageuse.

Les nouveaux seuils déterminant le taux de CSG pour 2025

Chaque année, les seuils de la contribution sociale généralisée (CSG) évoluent en fonction de l’inflation, et des critères habituels, à savoir le RFR et le nombre de membres du foyer. Pour 2025, les revenus déclarés au titre de l’année 2023 seront déterminants. Considérant la hausse de 4,8 % des pensions appliquée cette année-là, un ajustement équivalent des seuls de la CSG est à prévoir.

Le tableau suivant résume les seuils de revenus utilisés pour fixer le taux de CSG applicable en 2025 :

Taux de CSG

Nombre de parts composant pour le foyer fiscal

1 part

1,5 part

2 parts

2,5 parts

3 parts

RFR 2023 à prendre en considération

0 %

< 12 818 €

< 16 239 €

< 19 660 €

< 23 083 €

< 26 504 €

3,8 %

De 12 818 € à 16 755 €

De 16 240 à 21 229 €

De 19 661 à 25 702 €

De 23 084 à 30 276 €

De 26 505 à 34 650 €

6,6 %

De 16 756 € à 26 002 €

De 21 230 à 32 943 €

De 25 703 à 39 886 €

De 30 277 à 46 826 €

De 34 651 à 53 766 €

8,3 %

> 26 002 €

> 32 943 €

> 39 886 €

> 46 826 €

> 53 766 €

 

Pour chaque demi-part supplémentaire, un montant fixe doit être ajouté au RFR de 2023. Il est fixé comme suit :

  • taux de 0 % : + 3 422 €
  • taux de 3,8 % : + 4 474 €
  • taux de 6,6 % : + 6 940 €
  • taux de 8,3 % : + 6 940 €

👉 Chaque contribuable peut consulter le taux de CSG (régimes de base et complémentaire) en 2025 sur son espace personnel dédié à la retraite.

Les règles en cas de changement de seuils

Les retraités dont les ressources ont évolué sont par conséquent susceptibles de basculer vers un autre seuil :

  • en cas de baisse de revenus entraînant un passage à un taux inférieur, le changement est immédiatement pris en compte ;
  • à l’inverse, des moyens en hausse conduisant à un taux supérieur ne sont considérés qu’après deux années consécutives de dépassement du seuil. L’objectif de ce décalage est de restreindre les effets de seuil, qui causerait des variations brusques de prélèvements.

L’augmentation des seuils de CSG liée à l’inflation de 4,8 % pour 2025 pourrait profiter aux retraités proches des limites de taux. Ceux ayant un RFR légèrement inférieur au seuil supérieur pourraient basculer vers un taux réduit ou une exonération, améliorant ainsi leur pouvoir d’achat sans modification de leurs revenus réels.

Bon à savoir

Afin de maintenir le niveau de vie des retraités dans un contexte inflationniste, les pensions complémentaires des anciens salariés du secteur privé affiliés à l’Agirc-Arrco ont été revalorisées de 1,6 % au 1ᵉʳ novembre 2024. Quant aux pensions de base, elles augmenteront au 1ᵉʳ janvier 2025, le gouvernement ayant renoncé au gel de six mois décidé initialement. 

Par le

 

Le gouvernement avait annoncé un report de six mois de la revalorisation des pensions de retraite, puis avait finalement fait machine arrière pour épargner les retraités les plus fragiles. Il y aura donc bien une hausse pour toutes les pensions de base au 1ᵉʳ janvier 2025, mais celle-ci ne sera que de 0,8 % pour tous les retraités et atteindra 1,6 % pour les plus fragiles (moins de 1.500 € bruts par mois).

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+ 0,8 % de revalorisation pour les pensions de retraite 1ᵉʳ janvier 2025

Laurent Wauquiez, député Droite Républicaine, avait trouvé un compromis avec le gouvernement et précisé ce 11 novembre dernier que les pensions de retraite allaient bien être revalorisées, comme chaque année, au 1ᵉʳ janvier 2025. Une hausse alors estimée à 0,9 %, en fonction de la réalité de l'inflation. Mais selon l'accord sur le budget de la Sécurité sociale pour 2025, la revalorisation des retraites de base ne sera que de 0,8 %. 

 

Bon à savoir

Pour rappel, la revalorisation des pensions de retraite est calculée sur la moyenne de l'inflation pendant 1 an (et trois mois avant la date de revalorisation). En se basant sur les données de l'INSEE, la hausse aurait dû être de 1,1 % !

Les petites pensions revalorisées au 1ᵉʳ juillet 2025

👉 Une seconde revalorisation sera effective le 1ᵉʳ juillet 2025 pour les retraités dont la pension se situe en dessous du Smic.

Les petites retraites seront ainsi revalorisées de 1,6 % en 2025.

En concertation avec les autres partis, le ministre du Budget a ainsi précisé qu'un "rattrapage" serait fait pour "toutes les retraites qui sont en dessous du niveau du Smic pour qu'il n'y ait pas justement de perte de pouvoir d'achat".

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Par le

 

C'est officiel, Bercy a dévoilé les taux des livrets réglementés pour 2025. Comme la majorité des Français, vous détenez sans doute un livret A. Si son taux à 3 % est resté bloqué depuis deux ans, qu'en est-il des autres placements ? Voici la rémunération de votre épargne pour 2025.

Le livret A passe de 3 % à 2,40 %

Le livret A est un livret d'épargne réglementé proposé par tous les établissements bancaires :

  • des fonds disponibles à tout moment ;
  • un plafond de dépôt de 22.250 € ; 
  • une rémunération nette d'impôts.

Au 1ᵉʳ février 2025, le livret A passe de 3 % à 2,40 %.... Rappelons qu'il était de 1 % en février 2022 !

Vos intérêts seront bien sûr impactés, mais avec une inflation proche de 1% actuellement, son rendement reste positif !

Livret jeune et LDDS indexés sur le livret A à 2,4 %

Le LDDS, livret de développement durable et solidaire et le livret jeune ont la particularité de rester indexés sur la rémunération du livret A, soit 2,4 %.

Bon à savoir

Les banques sont libres de proposer un taux différenciant pour leur livret jeune afin d'attirer leurs clients. Le taux minimum est toutefois celui du Livret A. 

La rémunération du LEP abaissée à 3,5 % 

S'adressant aux revenus modestes, le livret d'épargne populaire (LEP) offre un taux attractif et il est net d'impôts. Sa rémunération passe donc à 3,5 % contre 4 % auparavant, alors que la formule officielle annonçait 2,9 %. 

Les épargnants éligibles au LEP bénéficient ainsi d’un coup de pouce, puisque le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, conformément à la préconisation du Gouverneur de la Banque de France, dérogera à la formule réglementaire en la matière afin de limiter la baisse de taux de ce livret réservé aux ménages les plus modestes (Source economie.gouv).

Quelles sont les conditions pour ouvrir un LEP ?

  • être domicilié fiscalement en France ;
  • justifier d'un revenu fiscal de référence N-2 ne dépassant pas certaines limites : pour bénéficier d'un LEP en 2025, avec un quotient familial de 2,5 (un couple avec 1 enfant), votre plafond de revenu ne doit pas dépasser 40 380€.
Bon à savoir

Le plafond du LEP a été relevé de 7 700€ à 10 000€ au 1ᵉʳ octobre 2023.

L'épargne logement revue également à la baisse

Jusque-là rémunéré à 2,25 %, le Plan d'épargne logement voit son taux abaissé à 1,75 % pour toute ouverture à compter du 1ᵉʳ janvier 2025.

Les belles performances de l'assurance vie en 2024

L'assurance-vie est le placement préféré des Français. Si les taux moyens de rémunération des fonds euros se situaient autour de 1,90 % en 2022, ils atteignent en moyenne 2,6 % en 2024 et dépassent même le niveau du livret A pour certains contrats.

Pour rappel, les fonds euros offrent une garantie en capital, contrairement aux unités de compte (UC).

  • Garance a annoncé une rémunération de 3,5 % nets de frais de gestion pour son contrat Garance épargne ;
  • Ampli Mutuelle affiche 3,75 % nets de frais de gestion ;
  • la France Mutualiste : 3,60 % pour son contrat Actif général.

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Par le

 

Près de 15 millions de retraités en France (source CNAV) touchent leur pension chaque mois. Pour de nombreux séniors, attendre le versement de celle-ci peut représenter une source d’angoisse. Alors pour 2025, connaître le calendrier de paiement des retraites des régimes de base et complémentaire permet d’améliorer sa gestion financière.

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Calendrier de paiement 2025 de la pension de base 

Les pensions du régime général sont distribuées par l'Assurance retraite pour les anciens salariés relevant du régime général de la Sécurité sociale :

  • Caisse Assurance Retraite et santé au travail (CARSAT) en régions ;
  • Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) en Île-de-France.

👉 La pension relative à un mois donné est perçue au début du mois suivant. Ainsi, la pension pour le mois de novembre a été versée au début du mois de décembre.

Plus précisément, comme l’indique l’Assurance retraite, les ordres de paiement sont remis aux différents établissements bancaires le 9 de chaque mois. Si cette date correspond à un samedi, un dimanche ou un jour férié, le versement est effectué au 1ᵉʳ jour ouvré qui la précède ou qui la suit immédiatement. Ainsi, la pension de novembre 2024 a été versée le lundi 9 décembre 2024, puisque ce jour est ouvré.

Il existe néanmoins des exceptions à la règle, notamment pour les retraités affiliés à la Carsat Alsace-Moselle. En effet, leur pension est payée le premier jour de la période concernée (terme à échoir), ou s’il tombe un jour de week-end ou un jour férié, au premier jour ouvré suivant. 

Pour les professions libérales, la retraite de base est payée par la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse des professions libérales (Cipav) au dernier jour ouvré du mois.

Le virement des pensions des agents retraités de la fonction publique se fait au dernier jour ouvré du mois par leurs caisses respectives :

  • le compte d’affectation spéciale » (CAS) pour les agents de la fonction publique d’État (FPE) ;
  • la Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales (CNRACL) pour les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers (FPT et FPH).

Voici le calendrier de paiement de l'Assurance retraite pour 2025 :

Pension du mois

Date de versement

Décembre 2024

jeudi 9 janvier 2025

Janvier 2025

vendredi 7 février

Février

vendredi 7 mars

Mars

mercredi 9 avril

Avril

vendredi 9 mai

Mai vendredi 6 juin*

Juin

mercredi 9 juillet

Juillet

vendredi 8 août

Août

mardi 9 septembre

Septembre

jeudi 9 octobre

Octobre

vendredi 7 novembre

Novembre

mardi 9 décembre

Décembre 2025

vendredi 9 janvier 2026

* Une bonne nouvelle puisque le 9 juin est le lundi de Pentecôte.

 

Bon à savoir : le cas de l'Alsace-Moselle

Si vous dépendez de la CARSAT Alsace-Moselle, votre retraite est payée le 1ᵉʳ jour du mois de la mensualité concernée (ou au premier jour ouvré qui suit, s'il s'agit d'un samedi, dimanche ou d'un jour férié). Soit, le 2 janvier pour la pension due au titre du mois de janvier 2024, et le 1ᵉʳ février pour la pension de février.

Un calendrier de paiement à part pour la complémentaire

La retraite complémentaire, qui relève de la compétence du régime Agirc-Arrco, n’est pas versée selon la même périodicité que la pension de retraite de base. En effet, la complémentaire repose sur le principe du paiement « à échoir », c’est-à-dire qu’elles sont délivrées en début de mois pour lequel elle est due. Concrètement, les anciens salariés du privé percevront leur complémentaire au titre de janvier 2025 le 2 du mois.

Pour les agents contractuels de la fonction publique (cadres et non-cadres), l’Ircantec verse la retraite complémentaire à terme échu. Cela signifie que le paiement se fait en fin de mois, de trimestre ou d’année, en fonction de la fréquence des règlements.

Quant aux professionnels libéraux, la Cipav leur verse la pension complémentaire en même temps que la pension de base. 

 

Par le

 

Chaque début d'année est synonyme de bonnes nouvelles pour les millions de retraités Français, avec plusieurs mesures visant à améliorer leur pouvoir d'achat. Voici les principales revalorisations à connaître cette année.

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+2,2 % pour la pension de retraite de base

Après une fin d'année mouvementée sur la question de la revalorisation des retraites de base, c'est finalement la censure du gouvernement Barnier qui a permis le calcul de cette revalorisation à 2,2 %.  

Conformément à la formule réglementaire, inscrite dans le Code de la Sécurité sociale, ce taux a été déterminé suivant l’inflation des 12 derniers mois. Pour rappel, chaque année, les pensions sont réévaluées en fonction des données de l'inflation (5,3 % pour janvier 2024) dans le but de maintenir le pouvoir d'achat des retraités.

Une hausse qui concerne les affiliés de :

  • l'assurance retraite (CNAV, CARSAT…) pour les ex-salariés du privé et indépendants ;
  • la MSA pour les ex-salariés du secteur agricole ;
  • le SRE pour les ex-fonctionnaires d'Etat ;
  • la CNRACL, pour les ex-fonctionnaires de la fonction publique territoriale et hospitalière ;
  • la CNAVPL pour les ex-professions libérales ;
  • sans oublier les régimes spéciaux de la SNCF (CPRPSNCF), de la RATP (CRP RATP), des industries du gaz et de l'électricité (CNIEG), des notaires (CRPCEN) ou de l'Opéra de Paris (CROPERA).

👉 Ainsi, avec une pension de base de 1.000 €, la hausse sera de + 22 € par mois, soit un gain annuel total de 264 €.

En fonction du calendrier des paiements, l'augmentation ne sera visible qu’au début du mois de février, le versement de la pension du régime général étant effectué le 9 du mois suivant (ou le premier jour ouvré précédent ou suivant) à terme échu (sauf pour la caisse régionale d’Alsace-Moselle).

👉 Les pensions versées le 9 janvier 2025, seront donc celles de décembre… Il faudra attendre le 7 février 2025 pour bénéficier de la revalorisation de votre retraite de base. 

Quid des retraites complémentaires ?

Retraite complémentaire Agirc-Arrco

S’agissant des retraites complémentaires pour les retraités du secteur privé rattachés à l’Agirc-Arrco, une révision à la hausse de 1,6 % avait été effectuée le 4 novembre 2024 (contre 4,9 % en novembre 2023). Il faudra désormais patienter jusqu’à l’automne 2025 pour un nouvel ajustement, en fonction de l’évolution des salaires et du niveau d’inflation.

Retraite complémentaire des autres régimes

  • une progression, à compter du 1ᵉʳ janvier 2025, dans les mêmes proportions que la pension de base, soit +2,2 %, pour les anciens contractuels de la fonction publique (Ircantec) et ceux relevant de la Rafp ;
  • pas de hausse en 2025 pour les ex-professionnels libéraux affiliés à la Cipav ;
  • + 0,6 % pour la retraite complémentaire des travailleurs indépendants (RCI) ;
  • + 1,93 % pour le point de la caisse d'assurance vieillesse des experts-comptables et des commissaires aux comptes (CAVEC) ;
  • + 4 % pour le régime de Retraite additionnelle de la Fonction Publique (RAFP).

Progression de l’allocation « minimum vieillesse »

L'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) bénéficie, elle aussi, d'une revalorisation au 1ᵉʳ janvier 2025. 

L'ASPA est une prestation sociale en France destinée à garantir un minimum de ressources aux personnes âgées disposant de faibles revenus. Elle remplace le minimum vieillesse depuis 2006.

👉 Le montant de l'ASPA est porté à 1 034,28 € pour une personne seule (soit + 22,26 € par rapport à janvier 2024) et à 1 605,73 € par mois pour un couple (soit + 34,57 € par rapport à janvier 2024) au 1er janvier 2025.

 

Par le

 
Garance a dévoilé les performances de ses fonds euros 2024, se distinguant par des taux parmi les meilleurs du marché ! Dans un milieu en constante évolution et ployant sous une offre concurrente accrue, le groupe mutualiste français confirme ainsi son engagement pour une gestion rigoureuse et durable au service de ses adhérents.

3,5 % nets de frais de gestion pour l'assurance-vie Garance Épargne

Les performances 2024 reflètent celles de 2023 puisque le taux distribué était déjà de 3,5 % (1) pour le contrat d'assurance-vie Garance 100 % euros. Un résultat remarquable à l'heure où les rendements de l'assurance-vie seraient annoncés autour de 2,5 %.

Avec une performance de 3,5 %(1) en 2024, l'épargne garance se traduit par un rendement cumulé de 23,46% en 7 ans, soit la meilleure performance du marché sur la période !

(1) Net de frais de gestion et brut de prélèvements sociaux et fiscaux

L'assurance-vie Garance : une solution d'investissement accessible à tous

  • une souscription à partir de 100 € ;
  • une absence de contrainte d'unités de compte ;
  • pas de frais cachés.

👉  Choisir Garance, c'est s'affranchir de toute prise de risque puisque les fonds euros offrent une garantie en capital investi… assortis d'une performance supérieure à l'épargne réglementée.

Les frais de l'assurance-vie Garance

  • frais sur versements : dans la limite de 1 % ;
  • frais de gestion annuels tous supports : 0,6 % de l'encours ;
  • 0 % de frais de mandat de gestion pilotée ;
  • 0 % de frais d'arbitrage ;
  • 0 % de frais de rachat.

4,5 % pour les fonds euros du PER Garance Sérénité

Pour son plan d'épargne (PER) Sérénité, Garance affiche 4,5 % nets de frais de gestion (hors prélèvements sociaux et fiscaux) en 2024, avec un rendement cumulé de plus de 23,33 % en 7 ans.

En investissant 100 € par mois sur Garance Sérénité… Et pendant 7 ans (soit 8 400€), vous bénéficiez de 1 175,74 € d'intérêts liés aux performances, l'équivalent de près d'une année d'épargne.

⚠️ L’assurance-vie est un placement long terme investi dans des fonds, qui, selon leur nature, peuvent fluctuer à la hausse ou à la baisse et entraîner une perte en capital, sans garantie de performance ni de revenu.

Les performances passées ne présagent pas des performances futures.

À propos de Garance

Depuis presque 40 ans, Garance accompagne les Français dans la réalisation de leurs projets avec des solutions sur mesure. Plus que des chiffres, les performances traduisent une approche singulière qui allie performance et simplicité.

"Chez Garance, l’accessibilité est essentielle. Pas besoin d’être expert pour profiter de ces rendements exceptionnels. Nos produits sont conçus pour s’adapter à chaque profil d’épargnant, tout en respectant leurs intérêts et leurs objectifs financiers, de vie. ", souligne Virginie Hauswald, Directrice Générale de Garance.

Cette constance dans la performance n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une gestion rigoureuse et proactive, comme le souligne Xavier Couratier, Directeur Technique et Financier de Garance :

"Nos résultats 2024 démontrent qu’il est possible de conjuguer sécurité et rendement. Chez Garance, nous assumons nos choix avec une gestion transparente et responsable qui nous permet d’accompagner durablement nos adhérents. Servir des taux aussi attractifs sans puiser, comme d’habitude, dans nos réserves, c’est une réussite collective qui témoigne de notre engagement envers nos adhérents."

Garance, c'est :

  • un groupe mutualiste 100 % indépendant ;
  • 39 ans d'expertise et d'innovation ;
  • 243 collaborateurs ;
  • plus de 247.000 adhérents ;
  • des produits régulièrement primés : en 2024, Garance a reçu trois Oscars dans la catégorie "assurance vie, retraite et prévoyance" décernés par Gestion de Fortune. Les Dossiers de l’Épargne ont attribué à Garance le Label d’Excellence Assurance Vie 2024 pour Garance Épargne, le Label d’Excellence PER 2024 pour Garance Vivacité ainsi que le Label d’Excellence Prévoyance 2024 pour Prevarti Pro.

 

Par le

 

La nouvelle année est toujours synonyme de changements et de bonnes résolutions. Qu'en est-il du côté du budget des ménages français ? Revalorisation des pensions de retraite, partage de la valeur, gratuité des virements instantanés… Voici les principaux changements au 1ᵉʳ janvier 2025 qui vont impacter votre quotidien et votre argent.

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et déduisez jusqu'à 37 094 € de vos impôts en 2025

Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle et peut être amené à évoluer.

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Retraite : revalorisation de votre pension de base

Votre pension de base augmente de 2,2 % au 1ᵉʳ janvier 2025. Une revalorisation des retraites calculée selon la formule classique du Code de la Sécurité sociale, soit "la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l'INSEE l'avant-dernier mois qui précède la date de revalorisation des prestations concernées".

👉 Pour une pension de base de 1.000 €, la hausse sera de + 22 € par mois, soit un gain annuel total de 264 €.

À noter que les pensions versées le 9 janvier 2025, selon les règles et le calendrier de versement des retraites, seront celles de décembre... Il faudra donc attendre le 7 février pour bénéficier de la revalorisation de votre retraite de base. 

Le versement de la pension du régime général est effectué le 9 du mois suivant (ou le premier jour ouvré précédent ou suivant) à terme échu.

Épargne : des taux en berne

Le taux du PEL en baisse

Les plans d'épargne logement (PEL) ouverts en 2024 bénéficiaient d'un taux de 2,25 % contre 2 % en 2023. Mais à compter de ce 1ᵉʳ janvier 2025, le taux du PEL passe officiellement à 1,75 %.

Quid des livrets réglementés ?

Les taux des livrets d'épargne ne seront officiels qu'à compter du 15 janvier, lorsque l'INSEE aura dévoilé l'indice de l'inflation. Et c'est seulement au 1ᵉʳ février 2025 que la mise à jour des taux sera effective.

Si la rémunération du livret A est restée figée à 3 % jusqu'en janvier 2025, elle devrait redescendre à 2,5 %. Quant au LEP, son taux devrait passer de 4 % à 3 %.

Gratuité des virements instantanés

À compter du 9 janvier 2025, les banques ne peuvent plus surfacturer un virement instantané et son coût devra être aligné sur celui des virements classiques.

👉 Les virements classiques étant gratuits lorsqu'ils sont réalisés en ligne (depuis une app mobile ou le site web), le virement instantané devient donc gratuit !

+ 1,6 % de hausse pour le plafond de la Sécurité sociale

Le Plafond Annuel de la Sécurité sociale (PASS) augmente en 2025 de 1,6 %, atteignant ainsi 47 100€.

Pourquoi c'est une bonne nouvelle ?

  • le PASS sert de base au calcul des prestations sociales : indemnités journalières en cas de maladie ou accident du travail, pensions d'invalidité, retraites…
  • le montant du PASS impacte directement les dispositifs d’épargne salariale et leurs seuils de versement pour l'entreprise :
    • abondement sur le PEE : 8 % du PASS, soit jusqu’à 3 768 € en 2025 ;
    • abondement sur le PERCOL : 16 % du PASS, soit jusqu’à 7 536€ en 2025 ;
    • intéressement et Participation : 75 % du PASS par bénéficiaire, soit jusqu'à 35 325€ en 2025.

Une prime de partage de la valeur pour les salariés des PME en 2025

Encore une bonne nouvelle si vous êtes salarié d'une entreprise de 11 à 50 salariés. La loi partage de la valeur offre en effet un tremplin pour le pouvoir d'achat des salariés en 2025

Concrètement, il s'agit de verser à chaque salarié une prime liée à la performance de l'entreprise (intéressement) ou représentant une part de ses bénéfices (participation). Les sommes redistribuées peuvent, au choix du salarié, lui être versées directement ou être déposées sur un plan d'épargne salariale.

Une législation qui s'applique aux PME de 11 à 49 salariés, à compter du 1ᵉʳ janvier 2025, et qui remplissent les conditions suivantes : 

  • avoir réalisé des bénéfices réguliers pendant trois exercices consécutifs, représentant au moins 1 % du chiffre d'affaires ;
  • ne pas déjà être soumis à une obligation de participation et ne doit pas avoir mis en place d'accord d'intéressement ou de participation.

Près de 140 000 entreprises entre 11 et 49 salariés sont concernées en France ! (source INSEE).

Le prix du timbre en forte augmentation

Une hausse moyenne de +6,8 % du prix du timbre est enregistrée pour 2025 : 

  • de 1,29 € en 2024, votre lettre verte de moins de 20 g passe ainsi à 1,39 € en 2025 !
  • un recommandé de 20 g passe de 5,36 € à 5,74 € ;
Ce qu'il faut retenir

Ce début d'année 2025 marque l'entrée en vigueur de plusieurs mesures ayant un impact significatif sur le budget des Français… Si certaines, comme le partage de la valeur ou la revalorisation des pensions de retraite améliorent le pouvoir d'achat, d'autres continuent d'alourdir les ménages. Alors restez informés et soyez acteur de vos finances !