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Financer sa retraite représente en moyenne 27 années d'effort d'épargne... Même si les Français se préoccupent de leur retraite, les outils pour la préparer sereinement n'en restent pas moins adaptés. C'est le constat dressé par Mon Petit Placement qui souhaite justement faire en sorte de démocratiser l'investissement financier auprès des particuliers. En lançant leur "Offre Retraite", ils proposent ainsi LA solution la plus accessible pour financer sa retraite ! Décryptage.
La réforme des retraites soulève beaucoup d'inquiétude chez les Français. Entre la baisse du pouvoir d'achat et l'allongement de l'âge légal de départ à la retraite, difficile de se projeter !
Selon une étude CECOP/IFOP, 65 % des Français s'interrogent sur leur niveau de vie une fois à la retraite.
Le système actuel offre une pension mensuelle équivalente à 30 à 50 % du salaire (en moyenne, pour un cadre) ce qui n'est pas suffisant ni satisfaisant ! Il est donc urgent d’agir pour espérer conserver son niveau de vie à la retraite.
« La création de notre Offre Retraite est née d’un constat simple. Les Français se préoccupent de leur retraite, mais ils sont encore trop peu nombreux à passer à l’action.
Les banques traditionnelles ne leur proposent pas de solutions adaptées. Quand on regarde les chiffres, on voit qu’il y a pourtant urgence à agir. La retraite dure en moyenne 27 ans, 6 ans de plus pour les femmes, et en moyenne on perd 30 à 50% de son revenu d’actif. Nous avons adopté une approche nouvelle et créé une solution très simple, qui donne à chacun.e la possibilité de combler ce manque à gagner en générant un complément de revenu à la retraite. L’assurance-vie est une solution vraiment adaptée car elle est accessible à tous, beaucoup plus souple, et les produits que nous y avons référencés ouvrent de très bonnes perspectives de gain long terme, tout en proposant
une sécurisation du capital à l’approche de la retraite », explique Thomas Perret, fondateur de Mon Petit Placement.
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L'assurance-vie est le placement préféré des Français. C'est par définition LE produit d'épargne retraite idéal, car il associe une flexibilité et une fiscalité intéressante.
C'est aussi :
En 2022, l'encours des assurances-vie a dépassé en France 2500 milliards d'euros.
Mon Petit Placement a souhaité ainsi adopter une approche nouvelle et créer une solution simple et personnalisée.
Comment ?
En offrant la possibilité à chacun.e de générer un bon complément de revenu à la retraite, en plaçant aujourd’hui un petit pourcentage de son salaire tous les mois. Et ce, en fonction de son profil et de ses objectifs financiers, sans jamais bloquer les fonds. Derrière cette nouvelle offre, une assurance-vie accessible dès 300 € et une sélection fine de produits financiers avec des horizons de placement, des rendements et des niveaux de sécurisation personnalisables.
Surtout, une disponibilité totale des fonds : rien n’est jamais bloqué (à la différence d’un PER).
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Créée en 2017 par Thomas Perret et Thibault Jaillon, Mon Petit Placement est une fintech lyonnaise visant à démocratiser l’investissement financier auprès des particuliers.
Mon Petit Placement permet à ses utilisateurs d'accéder à des produits financiers haut de gamme et les accompagne de manière personnalisée dans leur stratégie d'investissement.
Les atouts de Mon Petit Placement :
Adossée à GENERALI et APICIL, Mon Petit Placement compte aujourd’hui 25 000 clients et 115 000 millions d’euros d’encours sous gestion.
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Fruit de nombreuses séances de négociation entre syndicats et patronat, c'est acté depuis ce jeudi 5 octobre : les retraites complémentaires Agirc-Arcco seront revalorisées de 4,9 % au 1ᵉʳ novembre. Dans le même temps, le malus de 10 % sur les pensions des Français qui ne travaillent pas un an de plus, sera supprimé entre le 1ᵉʳ décembre et le 1ᵉʳ avril. Retour sur ces 2 bonnes nouvelles !
Salariés du privé, vous allez voir votre pension de retraite revalorisée de 4,9 % dès le 1er novembre. Une hausse à la hauteur de l'inflation, comme l'avaient suggéré les syndicats.
La retraite complémentaire est réévaluée chaque 1ᵉʳ novembre, soit en fonction de l'inflation, soit en fonction de l'évolution du salaire moyen par tête (SMTP).
En discussion depuis la rentrée, et dans la continuité de la réforme des retraites, les partenaires sociaux se sont réunis pour redéfinir les règles du régime des retraites complémentaires pour 2023-2026. Cette revalorisation sera validée dans les prochains jours par les différentes organisations syndicales et patronales.
C'est la 2ᵉ bonne nouvelle de ces négociations pour les salariés du privé : la fin du malus sur leurs retraites complémentaires.
En vigueur depuis 2019, celui-ci entrainait une minoration de la retraite complémentaire de 10 % pendant 3 ans, de ceux qui prenaient leur retraite dès le taux plein (c'est-à-dire un nombre de trimestres suffisants et l'âge légal) plutôt que de la reporter.
En effet, avec l'allongement de l'âge de départ à la retraite à 64 ans, il était important de revoir cette mesure.
Dans les faits, le malus est supprimé :
Certains retraités sont déjà exclus de ce malus, à savoir : les exonérés de la CSG, les inaptes au travail et ceux présentant un handicap.
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Challenges et Retraite.com viennent de récompenser les "Labels des Meilleurs PER" pour leur troisième édition. Avec une analyse 100 % indépendante, entre les frais de versement et les performances, plus de 16 critères ont été observés sur 92 PER, pour élire les 25 meilleurs contrats du marché. Découvrez nos lauréats !
Quatre ans après son lancement en 2019, le Plan d’épargne retraite (PER) est un pari réussi pour le Gouvernement. Alors que le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, visait 3 millions de souscripteurs d’ici fin 2022, près de 7 millions de Français ont déjà choisi ce produit de préparation de la retraite, y investissant près de 80 milliards d’euros.
Après une année 2021 cumulant des performances exceptionnelles sur la gestion horizon (gestion proposée par défaut aux épargnants), force est de constater que l’année 2022 a été à contrario l’« annus horibilis » avec un retournement de marché profond, venant gommer toutes les performances de 2021.
Sur l'ensemble des PER étudiés, seuls quelques PER parviennent à sortir une performance positive sur 2022. Ampli Mutuelle et Bred pour les PER traditionnels et les PER en points, qui garantissent au souscripteur une performance faible mais assurée (Préfon, Garance ou UMR Corem) quel que soit les aléas des marchés financiers.
Le PER individuel est LA solution d'épargne pour préparer sa retraite sereinement. Plus souple que les PERP ou les contrats Madelin, le PER est un produit unique, simple et accessible. Il propose une sortie en capital ou en rente, un accès à un large univers de supports d’investissement, et surtout la possibilité de déduire vos versements de vos revenus imposables.
Avec 92 contrats PER étudiés, le palmarès mené par Retraite.com et Challenges constitue la principale étude des PER français.
Cette année, comme l’an passé, 3 catégories se distinguent : Les PER traditionnels, les PER en ligne et les PER « spécifiques » (à savoir les contrats en points et les PER bancaire).
Parmi les 25 meilleurs contrats, on retrouve : 9 en ligne, 12 traditionnels et 5 spécifiques (3 PER en Points et 2 PER bancaires).
Nom du contrat | Assureur | Frais sur versement |
Performance 2022 Fonds euros |
Nature contrat |
Versement initial minimum |
Ampli-PER Liberté | Ampli Mutuelle | 0,00 % |
2,80 % |
PER Classique | 150 € |
RES Retraite | MASCF | 3,00 % | 2,50 % |
PER Classique |
200 € |
ASAC FAPES | ASAC FAPES PER | 0,00 % | 2,30 % | PER Classique | 500 € |
Cachemir PER | La Banque Postale | 3,00 % | 1,60 % | PER Classique | 500 € |
Concordance PERIN | Gresham | 0,00 % | 1,23 % | PER Classique | 5000 € |
PER Winalto Retraite | MAAF Assurances | 2,00 % | 2,05 % | PER Classique | 300 € |
PER Acacia | Société Générale | 1,00 % | 2,00 % | PER Classique | 150 € |
Perivie | UMR | 2,50 % | 2,70 % | PER Classique | 150 € |
PER Responsable et Solidaire | MAIF | 2,40 % | 2,10 % | PER Classique | 150 € |
MIF PER | MIF | 0,00 % | 2,50 % | PER Classique | 500 € |
Bred | PERI BRED | 0,50 % | 2,00 % | PER Classique | 200 € |
PER Yomoni | Yomoni | 0,00 % | Pas de fonds Euros | PER bancaire | 1000 € |
Mon PER | Inter Invest | 0,00 % | Pas de fonds Euros | PER bancaire | 1000 € |
Nom du contrat | Assureur | Frais sur versement |
Performance 2022 Fonds euros |
Versement initial minimum |
Linxea Spirit PER | Linxea | 0,00 % | 2,30 % | 500 € |
Meilleurtaux Liberté PER | Meilleur Placement | 0,00 % | 2,30 % | 50 € |
Placement-Direct Retraite ISR | Placement-Direct | 0,00 % | 2,70 % | 500 € |
PER Papisy | Groupama Gan Vie | 0,00 % | 2,40 % | 50 € |
PER CARAVEL | CARAVEL | 0,00 % | 1,30 % | 100 € |
PER Objectif retraite by epargnissimo | Epargnissimo | 0,00 % | 1,30 % | 200 € |
Matla | Boursorama | 0,00 % | 2,30 % | 150 € |
Suravenir PER | Suravenir (Filiale Crédit mutuel Arkea) | 0,00 % | 2,10 % | 1 000 € |
Evolution PER | Assurancevie.com | 0,00 % | 1,76 % | 500 € |
Nom du contrat | Assureur | Frais sur versement |
Performance 2022 Fonds euros |
Versement initial minimum |
Prefon Retraite | Prefon | 2,05 % | 2,61 % | 19 € |
COREM | UMR | 2,00 % | 3,88 % | 50 € |
Garance Sérénité | Garance | 3,00 % | 2,80 % | 300 € |
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Les enseignants qui ont suivi leur formation dans les années 1980 et 1990 ont touché une allocation pendant une durée maximale de deux ans. La somme ainsi perçue, d’un montant allant de 30 000 francs à 50 000 francs par an, devait leur permettre de valider huit trimestres de retraite supplémentaires afin de remplir plus tôt les conditions d’accès au taux plein. Après plusieurs années d’attente, la décision est tombée : seule la moitié de cette allocation sera prise en compte.
Les deux années d’allocation versées aux enseignants formés durant les décennies 1980 et 1990 auraient dû leur rapporter huit trimestres de retraite supplémentaires, permettant un départ à taux plein plus précoce. Le coup de pouce est non négligeable, puisque l’éligibilité à une pension sans décote est soumise à des conditions strictes, d’âge et de durée de cotisation.
Pour rappel, avec la réforme des retraites, il faut désormais comptabiliser 172 trimestres pour bénéficier d'une retraite à taux plein.
Mais jusqu’à présent, la mesure n’avait pu être appliquée, faute de décret détaillant ses modalités dans le calcul de la retraite. « Un texte devrait être publié "avant la fin de l’année" pour formaliser cet engagement », c’est ce que le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques a annoncé au média Capital.
Malheureusement pour les enseignants concernés, le ministère a précisé que « l’allocation ne sera comptabilisée qu’à hauteur de 50 % de la période de perception ». Cela signifie qu’ils ne gagneront que quatre trimestres supplémentaires au lieu de huit pour leurs deux années de formation. Ludovic Lerat, de l’Unsa enseignants, a tenu à relativiser cette réduction de l’avantage promis, estimant que « la moitié n’est déjà pas négligeable ».
Tous ne partagent cependant pas son avis. Certains observateurs parlent d’un « coup de rabot imposé par Bercy », d’autres soutiennent que « cette demi-récompense ne va satisfaire personne »
Olivier Rietmann, sénateur Les Républicains de la Haute-Saône, se montre particulièrement critique, lui qui se bat depuis des mois pour que soient complétés comme prévu les droits à la retraite de ces enseignants. Il dénonce « une arnaque d’État » et rappelle qu’« à l’époque, lorsque les pouvoirs publics avaient lancé un appel aux étudiants pour venir grossir les rangs de l’Éducation nationale, ces derniers avaient répondu présents ».
Trente ans plus tard, la promesse qui les a en partie motivés n’est pas totalement tenue. Et cela alors que la réforme, en repoussant l’âge légal de départ à la retraite, va compliquer davantage le bénéfice d’une retraite à taux plein pour de nombreux travailleurs français.
Les enseignants formés dans les années 1980-1990 ont reçu une allocation devant leur permettre de valider huit trimestres de retraite. L’État a finalement décidé de ne leur en accorder que quatre et annonce un décret d’application d’ici à la fin d’année, malgré les nombreuses critiques soulevées par cette décision.
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Après les recettes le 18 octobre, le volet dépenses du budget pour 2024 a fait l’objet d’un 49-3 le 7 novembre. Le gouvernement a retenu cinq amendements additionnels portés par différents groupes parlementaires. Certains des ajouts intégrés à cette nouvelle version du projet de loi de Finances affectent le portefeuille des ménages. Retour sur les 5 principales mesures concernées.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2022, les ménages modestes propriétaires de leur résidence principale peuvent financer les travaux de rénovation énergétique de leur logement avec le « prêt avance rénovation » ou « prêt avance mutation », sous réserve que le chantier soit confié à un professionnel certifié RGE (reconnu garant de l’environnement).
L’un des principaux avantages de ce crédit est que l’emprunt n’est remboursable qu’au moment d’un changement de propriétaire du bien concerné (vente, donation, décès de l’emprunteur). Par ailleurs, l’État fournit sa garantie dans la limite de 75 % du montant, en complément d’une hypothèque prise sur le logement.
Pourtant, le recours à ce prêt distribué exclusivement par La Banque Postale et le Crédit Mutuel reste limité, avec 22 contrats signés en 2022, représentant 1 million d’euros. Les chiffres ne sont guère plus reluisants pour 2023, avec 14 bénéficiaires au premier trimestre 2023 pour un total de 320 000 euros. Pour le doper, des élus Renaissance préconisent le relèvement de 1 million d’euros de la dotation au FGRE (Fonds de Garantie pour la Rénovation Énergétique) afin de supprimer les conditions de revenus qui excluent aujourd’hui de nombreux ménages.
Une proposition du groupe Horizon relative à la lutte contre le changement climatique durcit le barème kilométrique des automobiles polluantes. Rappelons que ce dispositif permet de réduire l’assiette de calcul de l’impôt sur le revenu en déduisant les frais professionnels engagés. Actuellement, le conducteur d’un véhicule équipé d’un moteur puissant et plus gourmand en carburant peut déduire un montant conséquent au titre de ses frais de déplacement.
Ce système est donc plus favorable aux modèles les plus énergivores et polluants. Sachant, d’après le rapport Secten, que « les transports sont responsables de 32 % des volumes de gaz à effet de serre émis en 2022 par l’Hexagone », les élus estiment que "la voiture à un rôle majeur à jouer dans la transition écologique".
En cas de vote définitif du texte, ils imposent à l’Exécutif de faire un bilan concernant la pertinence d’une réforme du barème des indemnités kilométriques (IK) en s’appuyant sur les émissions de CO2 du véhicule plutôt que sur sa puissance administrative. Le rapport devra être remis aux députés avant le 1ᵉʳ septembre 2024.
Trois élus des groupes Renaissance et Les Républicains proposent d’utiliser les fonds placés sur les Livrets A pour financer l’industrie de la défense française. L’article L221-5 du Code monétaire et financier serait ainsi modifié, afin d’adapter les règles encadrant l’usage des livrets réglementés (Livret A et livret de développement durable et solidaire ou LDDS).
Cette idée fait suite au rejet par le Conseil constitutionnel de la recommandation des sénateurs de créer un « livret d’épargne souveraineté » dans le cadre du projet de loi de programmation militaire. Le gouvernement a jusqu’à fin 2026 pour soumettre au Parlement un rapport détaillant l’impact du dispositif sur les finances publiques.
Avec la réforme des retraites, les actifs devront cotiser 43 ans (au lieu de 42 ans) pour obtenir une pension sans décote. En effet, faute d’avoir validé le nombre de trimestres requis en fonction de leur date de naissance au moment de liquider leurs droits, les nouveaux retraités voient leur pension minorée. La suppression automatique de cette pénalité ne s’applique qu’aux travailleurs qui partent après 67 ans.
Cependant, certaines professions (comme les militaires) autorisent un départ anticipé sans ce malus. Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne viennent d’être ajoutés à cette liste, étant absents de la loi n° 2023‑270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023. Ils pourront ainsi mettre fin à leur carrière à 59 ans et toucher une pension complète.
L’Inspection générale des finances (IGF) pointe du doigt les lacunes du régime d’aide fiscale à l’investissement productif (RAFIP) en outre-mer, soulignant « un ciblage inadéquat, une ambiguïté entourant le montant et la ventilation des dépenses fiscales, ainsi qu’une évaluation complexe des véritables retombées du dispositif sur le tissu productif ultramarin ».
Le rapporteur général de la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, Jean-René Cazeneuve, a repris la suggestion de l’IGF, d’imposer à l’Exécutif la remise d’un bilan annuel chiffré relatif à l’octroi d’agréments destinés aux investissements réalisés dans le cadre du RAFIP. Prévu dans la loi de finances pour 1992 (article 120), ce rapport a cessé d’être remis au Parlement au début des années 2010.
L’amendement stipule ainsi qu’à l’avenir, « avant le 30 septembre de chaque année, le gouvernement doit remettre les conclusions de son analyse des décisions requérant un agrément, le coût des investissements effectués pour chaque catégorie de dépense fiscale, ainsi que leur répartition par secteur d’activité et par territoire productif ».
Parmi les amendements au budget 2024, figure la facilitation de la rénovation énergétique pour les ménages modestes, avec la suppression des conditions de revenus pour l’accès au prêt avance rénovation. Le barème kilométrique pour les voitures polluantes pourrait également être réformé. De son côté, le Livret A devient un outil pour soutenir l’industrie de la défense, tandis que les avantages fiscaux à l’investissement en outre-mer font l’objet d’un contrôle accru.
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Un Français sur trois aura plus de 60 ans en 2030 et 92 % d'entre eux souhaitent vieillir à domicile (1). Mais combien cela coûte d’être « vieux » en France lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans, surtout si on désire rester vivre et bien vieillir dans son chez-soi ? Retour sur notre baromètre 2023 avec la Silver Alliance en exclusivité pour Le Parisien.
Retraite.com et Silver Alliance ont analysé et étudié le coût de plus de 20 produits et services tels que la mutuelle, l’aide à domicile, la livraison de repas, les frais de transport ou d'équipements nécessaires à la dépendance pour établir le coût du « bien vieillir » chez soi en dehors des frais récurrents (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, l’étude a analysé le prix des services de base aux services premium afin d’adapter les offres aux niveaux de revenus des retraités en analysant à la loupe plus de 220 devis.
« Dans un environnement parfois opaque sur les services et le budget à prévoir pour bien vieillir chez soi, notre étude, inédite en France, permet d’avoir une idée plus précise des coûts à appréhender à la retraite. Après trois ans de crises sanitaires et géopolitiques, auxquels s’ajoutent les scandales touchant le secteur des EHPAD en France, l’importance de s’équiper pour bien vivre dans son logement est plus que jamais d’actualité », explique Ludovic Herschlikovitz, Fondateur de Retraite.com.
À titre de comparaison, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) estimait à 2 004 € le prix médian pour un mois en EHPAD en 2019.
Pour Benjamin Zimmer, Directeur délégué associé de la Silver Alliance : « La hausse globale cette année est en moyenne de 4,5 %. Toutefois, nous constatons des écarts significatifs en fonction des trois tranches d’âges étudiées. Retenons que cette inflation est légèrement supérieure à l’inflation générale qui est de 4,8 % selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE en aout 2023. Cette hausse s’ajoute à celles déjà enregistrées depuis notre premier baromètre. En effet, entre 2020 et 2023, le coût moyen pour bien vivre et bien vieillir à domicile a augmenté de 16,6 %. Une augmentation confirmée également par notre récente étude sur le pouvoir d’achat des retraités français réalisée en mars 2023 avec l’Institut CSA. En effet, entre mars 2021 et mars 2023, les retraités ont vu leurs dépenses augmenter de 16 % ».
La poursuite de l’augmentation des tarifs de l’énergie et des matières premières, associée à celle des salaires, continue en 2023 de peser sur les charges des entreprises, contraintes de répercuter la hausse en partie sur les tarifs des solutions qu’elles commercialisent auprès de leurs clients. De nombreux secteurs sont concernés : les transports, les mutuelles, les services à la personne ou encore les équipements pour l’aménagement du domicile.
« Cependant, certaines mesures prises par le gouvernement ont permis de limiter l’inflation sur certains produits. C’est le cas du bouclier tarifaire sur l’essence mis en place de janvier à juin et du bouclier tarifaire sur l’électricité reconduit en février », commente Ludovic Herschlikovitz.
En analysant chaque profil, le coût du bien vieillir à domicile est de :
Pour 2023, la hausse s’établit à + 4,5 % par rapport à 2022 et + 16,6 % depuis 2020.
En 2023, ce coût mensuel s’établit par profil à :
L'analyse dans le détail :
L’étude a pris en compte les principales aides de l’Etat pour accompagner le vieillissement.
Pour Benjamin Zimmer, CEO et cofondateur de Silver Alliance,
« La couverture unique de notre système de santé permet aux plus fragiles d’être majoritairement pris en charge par la Sécurité sociale pour des besoins de grande dépendance. En outre, la réforme 100 % santé, mise en place début 2020, est un succès qui a permis à de nombreux Français de prendre soin de leur vue, audition et dentition. Plus récemment, Aurore Bergé et les autres ministres du Gouvernement ont présenté le 17 novembre dernier de nouveaux dispositifs pour adapter la société française au vieillissement. Parmi les mesures : 1,5 milliard d’euros consacrés au renforcement de l’accessibilité des lieux publics et la délivrance automatique de cartes mobilité inclusion aux Français de plus de 60 ans bénéficiaires de l’APA. » Il poursuit : « Notre étude est un outil pour mesurer l’évolution des prix des solutions pour bien vivre et bien vieillir à domicile. C’est d’autant plus important de les intégrer dans les politiques publiques quand l’Etat annonce vouloir renforcer l’attractivité des métiers et des acteurs qui interviennent au domicile des Français de plus de 60 ans. Il s’agit là d’un travail important de collecte de données réalisé avec l’ensemble des marques de la Silver Alliance. »
« Cette étude, actualisée chaque année, permet de suivre les tendances tarifaires, technologiques et sociales afin d’apporter aux Français une mesure préventive du vieillissement, qui reste un des sujets majeurs des dix prochaines années », conclut le fondateur de Retraite.com.
Pour la quatrième année consécutive, le baromètre a étudié les tarifs de 20 produits et services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, classés en cinq catégories :
Afin d’être au plus proche de la réalité du portefeuille des seniors, Retraite.com et la Silver Alliance ont fait le choix d’analyser le coût des services pour une retraite faible de 961 €, une retraite moyenne de 1 531 € et une retraite élevée de 3 180 € par mois à taux plein.
Le coût moyen du bien vieillir à domicile a été établi selon 9 profils de personnes âgées de 65, 75 et 85 ans.L’ensemble des coûts a été calculé avec chacun des membres de la Silver Alliance lorsque cela était possible. Le tarif de chaque produit ou service étudié a été établi selon plusieurs gammes tarifaires quand cela était possible : entrée, milieu et haut de gamme.
Les principaux services en baisse ou stables par rapport à l’an passé :
Les principales hausses sur une année :
Les remboursements de frais de santé ont été calculés en fonction de la gamme de tarif de la mutuelle choisie, par profil.
Le tarif de chaque produit ou service a été établi en fonction de la durée de vie dudit produit ou service s’étalant de 1 an à 10 ans. Ainsi, tous les services ont été calculés sur une durée de vie annuelle sauf certains produits (optique, appareil auditif, matériel médical, aménagement de salle de bain, emménagement/déménagement, téléphonie).
Les crédits d’impôt liés à certains services ont été pris en compte dans le calcul : aide à domicile et garde de nuit.
La Silver Alliance est la première alliance d’entreprises dédiée au bien vieillir à domicile. Elle référence les meilleures solutions, pour permettre aux Français de rester vivre chez eux le plus longtemps possible tout en répondant au mieux à la transition démographique et à la seniorisation de la société.
Cette initiative unique en France réunit 33 entreprises du secteur en apportant des offres de produits et services complémentaires, bénéfiques au bien vivre et au bien vieillir à domicile : ABM Pharma, Alphonse, ALOGIA Groupe, ASAC-FAPES, Audika, Bluelinea, Cogelec, Doro, Ernesti, Ezio, EzyGain, France Douche, Giphar, HomeServe, Indienov, Laboratoire Rivadis, Les Opticiens Mobiles, Medicalib, Medi Contract Group, MyJugaad, Nutrisens, O2 Care Services, Papyhappy, Partner Assurances, Rester Jeune, Retraite.com, Senioriales, Simplifa, Sphère-Santé, Stannah, TeePy Job, VIRAGE-VIAGER et Wiplay.
Pour en savoir plus : www.silveralliance.fr
Contacts presse
Pour la Silver Alliance | Pour Retraite.com |
Benjamin Zimmer benjamin.zimmer@silveralliance.fr
Marina Rezé 07 63 75 10 59 |
Ludovic Herschlikovitz ludovic@retraite.com06 63 94 13 20 |
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La fin d'année est toujours le moment idéal pour faire le point sur sa situation financière et notamment sa note fiscale à venir. Vous êtes donc dans la dernière ligne droite pour réduire votre impôt sur vos revenus 2023 ! Avez-vous pensé au PER ? Produit phare de l'épargne retraite, il est idéal pour défiscaliser.
Ouvrir un PER avant la fin de l’année permet d’accéder à un avantage fiscal : vous allez bénéficier d’une réduction d’impôt pour 2023. En effet, les sommes placées peuvent être déduites des revenus professionnels dans la limite des plafonds fixés par la loi.
Au-delà de la défiscalisation, ouvrir un PER est une très bonne idée ! Le Plan d'Épargne Retraite reste en effet LA solution idéale pour se constituer une retraite complémentaire. Déjà 7 millions de Français l'ont choisi, y investissant près de 80 milliards d’euros !
Les avantages du PER sont d'ailleurs nombreux, car la Loi Pacte adoptée par le gouvernement fin 2019 a apporté une flexibilité bien plus forte que ne le proposait le PERP, le Madelin ou la Préfon, avec notamment la possibilité de récupérer à la retraite son investissement en capital et non en rente comme c'était le cas sur ces anciens produits d'épargne retraite.
Dans le cadre d'un PER individuel, les sommes versées sur celui-ci sont déductibles des revenus imposables dans la limite de 10 % des revenus et de 32.908 euros en 2023.
Si vous êtes travailleurs non-salariés, vous bénéficiez d'un plafond supplémentaire correspondant à 15 % de la fraction du bénéfice imposable comprise entre un et huit PASS (plafond annuel de la sécurité sociale), soit un plafond global de 81.384 euros en 2023.
Les plafonds au sein d'un couple marié ou pacsé sont cumulables et s'ils ont été partiellement ou totalement inutilisés une année, ils sont reportables sur les 3 années suivantes.
Dans le cadre du PERCO, le PER collectif détenu au sein de votre entreprise, pour rappel, celui-ci peut recevoir les sommes issues de votre épargne salariale : intéressement et participation. Elles sont alors exonérées d'impôts dans la limite du plafond prévu par la loi. Mais vous pouvez également effectuer des versements volontaires. Ceux-ci bénéficient alors de la même fiscalité que celle des versements faits sur un PER individuel.
Enfin, si vous détenez un ancien contrat d'épargne retraite comme le PERP ou Madelin, les versements bénéficient aussi des mêmes avantages fiscaux.
Quelle que soit la nature de votre PER, un versement volontaire sur votre PER bénéficie toujours du même avantage fiscal.
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Après 10 années d'un contexte immobilier très favorable, l'année 2023 a été marquée par une hausse vertigineuse des taux d'emprunt, le taux moyen sur 20 ans dépassant désormais 4% ! Bonne nouvelle en cette quinzaine de novembre : les taux semblent se stabiliser et les accords de crédit se renouveler.
Le marché semble s'ajuster et les taux se stabiliser. La Banque Centrale Européenne (BCE) à d'ailleurs annoncé fin octobre que les taux directeurs ne seraient pas modifiés, avec un taux de refinancement des banques à 4,50 %. Dans le même temps, le taux d'usure est fixé à 5,91 % depuis le 1ᵉʳ novembre.
Le taux d'usure est le taux maximal au-delà duquel une banque ne peut pas prêter.
Selon l'Observatoire Crédit Logement, comptez (hors assurance et frais) :
Le pouvoir d'achat des Français va enfin retrouver un peu d'aisance avec ce ralentissement de la hausse des taux d'intérêt et une inflation maitrisée. On observe également des changements de comportement : les Français se tournent vers des logements plus petits et dans des villes moins chères.
Avec un prêt sur deux refusé, les banques étaient devenues frileuses et avaient même pour certaines stoppé la distribution de crédits immobiliers. En cette fin d'année, les banques se remettent à prêter même si les conditions d'emprunt restent figées avec un taux d'endettement maximum de 35%.
Il est évident que l'accès au crédit doit être facilité. C'est ce qu'a précisé le ministre chargé du Logement dans une récente interview.
Témoin le Prêt à Taux Zéro (PTZ) qui devait disparaitre en 2024, mais qui sera finalement maintenu et prolongé jusqu'en 2027 pour les ménages les plus modestes. 800 millions d'euros vont être consacrés à ce dispositif avec un recentrage sur les acquisitions d'appartements neufs en zones tendues et des logements anciens avec travaux en zones détendues.
À retenir pour ce PTZ :
Le projet de loi de finances 2024 renforce également cette tendance à détendre le secteur de l'immobilier avec, entre autres, le développement de l'offre de logements locatifs intermédiaires (avec des loyers 10 à 15 % moins chers que ceux du marché).
L'immobilier reste décidément une valeur sûre pour la majorité des Français et 2024 devrait voir les conditions globales d'accès au crédit facilité. Et bien sûr, il reste une excellente alternative pour bien préparer sa retraite !
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La Toussaint est toujours synonyme de changements et d'entrée en vigueur de nouvelles mesures. Revalorisation des retraites complémentaires, trêve hivernale, index sénior... Retraités et futurs retraités, le point sur qui a changé pour vous ce 1ᵉʳ novembre 2023.
Salariés du privé, votre pension de retraite est revalorisée de 4,9 % depuis le 1ᵉʳ novembre. Une hausse à la hauteur de l'inflation, comme l'avaient suggéré les partenaires sociaux en octobre dernier.
Cette mesure ne concerne que les 13 millions de retraités du secteur privé et uniquement la retraite complémentaire.
La retraite complémentaire est réévaluée chaque 1ᵉʳ novembre, soit en fonction de l'inflation, soit en fonction de l'évolution du salaire moyen par tête (SMTP).
Dans la continuité de la réforme des retraites, l'index sénior prend enfin tout son sens à compter de ce 1ᵉʳ novembre 2023. Il s'agit d'un indicateur sur l'employabilité des salariés de plus de 55 ans. Concrètement, les employeurs sont désormais dans l'obligation de publier officiellement le détail de leurs effectifs séniors. Ils devront également mettre en place des actions pour favoriser l'emploi et/ou le maintien des séniors en activité.
Sont concernées, les entreprises :
À l'instar de l'index d'égalité femme-homme, des pénalités financières sont prévues en cas de non-publication. Mais celles-ci ne sont pas encore prévues pour l'index sénior.
Pour mémoire, le tarif réglementé du gaz a pris fin le 30 juin 2023. Depuis, chaque mois, la Commission de régulation et de l'énergie (CRE) publie le prix repère de vente de gaz naturel pour les ménages.
Pour novembre, ce prix est de 91,04 €/MWh contre 87,21 €/MWh en octobre 2023.
Le prix repère moyen de vente de gaz naturel est composé du prix d'abonnement et d'un prix au kilowattheure. Il permet ainsi la comparaison des offres des différents acteurs du marché de l'énergie.
Comme chaque année, la trêve hivernale débute le 1ᵉʳ novembre pour se terminer le 31 mars de l'année suivante. En quoi consiste-t-elle ?
Si vous avez investi dans l'immobilier locatif, cette mesure est à connaître. En cas de litiges avec votre locataire, sachez que vous pouvez cependant déjà entamer des démarches administratives en prévision de son expulsion.
Cette obligation concerne les 34 départements situés dans les massifs montagneux et s'étend jusqu'à fin mars 2024. La liste des départements est consultable sur le site de la sécurité routière, alors si vous êtes concernés, pensez à équiper vos véhicules de pneus neige !
Un mois de novembre qui annonce donc des changements plus ou mois impactants dans votre quotidien, d'où l'importance de toujours bien préparer sa retraite.
Sans oublier que ce mois de novembre, c'est aussi :
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La France compte environ 15 millions de retraités qui touchent leur pension chaque mois. Pour de nombreux séniors, attendre le versement de celle-ci représente une source récurrente d’angoisse. Alors pour 2024, connaître le calendrier de paiement des retraites des régimes de base et complémentaire permet d’améliorer sa gestion financière.
Les pensions du régime général sont distribuées par la caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) en régions ou la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) en Île-de-France pour les anciens salariés relevant du régime général de la Sécurité sociale. La pension relative à un mois donné est perçue au début du mois suivant. Ainsi, la pension pour le mois de novembre a été versée au début du mois de décembre.
Plus précisément, comme l’indique l’Assurance retraite, les ordres de paiement sont remis aux différents établissements bancaires le 9 de chaque mois. Si cette date correspond à un samedi, un dimanche ou un jour férié, le versement est effectué au 1ᵉʳ jour ouvré qui la précède ou qui la suit immédiatement. Ainsi, la pension de décembre 2023 sera à disposition des retraités le mardi 9 janvier 2024, puisque ce jour est ouvré.
Il existe néanmoins des exceptions à la règle, notamment pour les retraités affiliés à la Carsat Alsace-Moselle. En effet, leur pension est payée le premier jour de la période concernée (terme à échoir), ou s’il tombe un jour de week-end ou un jour férié, au premier jour ouvré suivant. Par conséquent, la pension due au titre du mois de janvier 2024 sera versée le 2 janvier (le 1ᵉʳ janvier étant férié), tandis que celle pour février 2024 est mise à disposition dès le 1ᵉʳ février.
Pour les professions libérales, la retraite de base est payée par la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse des professions libérales (Cipav) au dernier jour ouvré du mois.
Le virement des pensions des agents retraités de la fonction publique se fait au dernier jour ouvré du mois par leurs caisses respectives :
En s’appuyant sur ces différentes règles, le calendrier intégral du versement des pensions de retraite de base pour l’année 2024 se présente comme suit :
Date de paiement de la pension de base en 2024 |
|||||
Régime |
CNAV |
Cipav |
Carsat Alsace-Moselle |
Agents de l’État |
Agents des Collectivités territoriales et locales |
Janvier |
9 février |
31 janvier |
2 janvier |
30 janvier |
29 janvier |
Février |
8 mars |
29 février |
1er février |
28 février |
27 février |
Mars |
9 avril |
29 mars |
1er mars |
28 mars |
26 mars |
Avril |
7 mai |
30 avril |
2 avril |
29 avril |
26 avril |
Mai |
7 juin |
31 mai |
2 mai |
30 mai |
29 mai |
Juin |
9 juillet |
28 juin |
3 juin |
27 juin |
26 juin |
Juillet |
9 août |
31 juillet |
1er juillet |
30 juillet |
29 juillet |
Août |
9 sept. |
30 août |
1er août |
29 août |
28 août |
Septembre |
9 octobre |
30 sept. |
2 sept. |
27 sept. |
26 sept. |
Octobre |
8 novembre |
31 oct. |
1er oct. |
30 oct. |
29 oct. |
Novembre |
9 déc. |
29 novembre |
4 novembre |
28 novembre |
27 novembre |
Décembre |
9 janv. 2025 |
31 déc. |
2 déc. |
23 déc. |
24 déc. |
La retraite complémentaire, qui relève de la compétence du régime Agirc-Arrco, n’est pas versée selon la même périodicité que la pension de retraite de base. En effet, la complémentaire repose sur le principe du paiement « à échoir », c’est-à-dire qu’elles sont délivrées en début de mois pour lequel elle est due. Concrètement, les anciens salariés du privé percevront leur complémentaire au titre de janvier 2024 le 2 du mois.
Pour les agents contractuels de la fonction publique (cadres et non-cadres), l’Ircantec verse la retraite complémentaire à terme échu. Cela signifie que le paiement se fait en fin de mois, de trimestre ou d’année, en fonction de la fréquence des règlements.
Quant aux professionnels libéraux, la Cipav leur verse la pension complémentaire en même temps que la pension de base.
Date de paiement de la pension complémentaire en 2024 |
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Régime |
Agirc-Arrco |
Cipav |
IRCANTEC |
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Mensuel |
Trimestriel |
Annuel |
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Nombre de points ≥ 3 000 |
1000 < Nombre de points < 2999 |
300 < Nombre de points < 999 |
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Janvier |
2 janvier |
31 janvier |
29 janvier |
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Février |
1er février |
29 février |
27 février |
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Mars |
1er mars |
29 mars |
26 mars |
26 mars |
|
Avril |
2 avril |
30 avril |
26 avril |
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Mai |
2 mai |
31 mai |
29 mai |
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Juin |
3 juin |
28 juin |
26 juin |
26 juin |
|
Juillet |
1er juillet |
31 juillet |
29 juillet |
||
Août |
1er août |
30 août |
28 août |
||
Septembre |
2 septembre |
30 septembre |
26 septembre |
26 septembre |
|
Octobre |
1er octobre |
31 octobre |
29 octobre |
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Novembre |
4 novembre |
29 novembre |
27 novembre |
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Décembre |
02 décembre |
31 décembre |
23 décembre |
23 décembre |
23 décembre |
La réforme des retraites de 2023 n’a pas eu d’impact sur les dates de paiement des pensions. Même pour les retraités des régimes spéciaux supprimés (industries électriques et gazières, RATP, Banque de France, clercs et employés de notaires), les précédentes règles continuent de s’appliquer en vertu de la « clause du grand-père ». L’affiliation au régime général de retraite, avec les dispositions correspondantes, ne concernera que les salariés de ces secteurs embauchés depuis le 1ᵉʳ septembre 2023.
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Le départ en retraite affecte le bonheur de 28 % des Français. Ce sont les chiffres d'une enquête menée en 2021 par la Drees. Près d’un assuré sur cinq regrette même, avec le recul, de ne pas être resté en activité plus longtemps pour toucher une pension plus confortable. La perte de pouvoir d’achat est la principale raison de cette baisse de satisfaction pour les seniors.
Le baromètre de la Drees, le service statistique public pour la santé et le social, révèle que :
Si les retraités sont moins contents de leur situation, c’est évidemment en raison de la dégradation de leur pouvoir d’achat. L’envolée de l’inflation depuis 2022 a entraîné un recul du niveau de vie médian des seniors, en attendant l’application des changements introduits par la dernière réforme des retraites.
Ce contexte tendu explique la revalorisation des pensions de retraite complémentaire des affiliés du régime Agirc-Arrco décidée conjointement par les syndicats et le patronat.
En effet, depuis le 1er novembre 2023, les anciens salariés du secteur privé touchent une pension relevée de 4,9 %, une augmentation correspondant au taux d’inflation annoncé par l’Insee. Par ailleurs, la suppression du « malus » temporaire de 10 %, en vigueur depuis 2019 sur de nombreuses pensions complémentaires de retraités, est également à noter.
La déception et l’insatisfaction des « jeunes » retraités français sont d’autant plus fortes, selon le sondage de la Drees, que :
« Les personnes touchant les pensions les plus faibles (dont les femmes et les ouvriers), au contraire des cadres, sont les plus concernées par ces problèmes d’estimation de leur retraite », indique la Drees.
La réforme pourrait légèrement améliorer leurs finances, notamment grâce aux règles plus favorables concernant la pension minimale, comme l’indexation sur le SMIC au lieu de l’inflation et le relèvement pour une carrière complète.
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Le projet de loi de finances 2024 comprend une série de mesures visant à améliorer l’accompagnement des personnes âgées. L’un des principaux objectifs est de permettre au plus grand nombre de continuer à vivre chez elles plutôt qu’en Ehpad.
L’État a ainsi lancé le dispositif avec un budget de 68 millions d’euros en vue d’équiper 45 000 logements dès cette année et un total de 680 000 sur 10 ans. Le montant de l’investissement devrait ainsi augmenter à un milliard d’euros et quatre milliards d’euros respectivement d'ici à 2027 et 2034.
L’Exécutif prévoit par ailleurs de généraliser ce type d’initiative au cours des prochaines années. En effet, 4,8 millions de Français en plus devraient rejoindre la population des plus de 85 ans. Parmi eux, 2,2 millions seront en situation de dépendance à l’horizon 2050. À la même date, 35 % des Français auront plus de soixante ans.
En plus de donner une chance à nos ainés de rester chez eux, l’Exécutif ambitionne de réduire le nombre de décès résultant d’accidents domestiques à travers l’Hexagone.
MaPrimeAdapt’ s’adresse ainsi aux individus âgés de plus de 60 ans, ou en situation de handicap ou de perte d’autonomie, aux revenus modestes. Elle doit servir à financer des travaux d’aménagement afin d’adapter leur domicile à leur état, minimiser les risques de chute et améliorer leur confort au quotidien.
Ils peuvent ainsi réaliser une palette de travaux d’adaptation intérieurs et extérieurs :
La subvention MaPrimeAdapt’ peut couvrir jusqu’à 50 % ou 70 % du coût total des travaux d’adaptation, dans la limite de 22 000 euros hors taxes. La prise en charge par l’aide varie en fonction de trois facteurs :
Ainsi, les demandeurs les plus précaires peuvent financer 70 % de la dépense grâce à cette subvention (15 400 euros en tenant compte du plafond).
MaPrimeAdapt’ se substitue aux trois aides suivantes : l’aide « Habiter Facile », auparavant accordée par l’Anah, les aides distribuées par la Cnav (Caisse nationale d’assurance vieillesse) dédiées à l’adaptation du logement des personnes âgées et le crédit d’impôt pour certains types de travaux.
En outre, elle complète d’autres aides existantes, telles que l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, la Prestation de Compensation du Handicap (PCH)…
Enfin, MaPrimeAdapt’ est cumulable avec les aides à l’amélioration énergétique du logement.
L’accès à MaPrimeAdapt’ est conditionné à plusieurs facteurs. En premier lieu, le demandeur doit être propriétaire occupant ou locataire de sa résidence principale, laquelle appartient au parc privé, sans exigence de durée minimale d’ancienneté. Sont ainsi concernés les seniors :
En revanche, il n’est pas nécessaire d’avoir des ennuis de santé pour pouvoir prétendre à MaPrimeAdapt’.
Les personnes éligibles à MaPrimeAdapt’ peuvent soumettre leur demande de subvention directement sur la plateforme dédiée Maprimeadapt.gouv.fr, ouverte depuis le mois de janvier, ou en déposant un dossier auprès d’une représentation locale de l’Anah.
Une fois l’éligibilité à l’aide confirmée, les travaux peuvent être effectués par les artisans librement choisis par les usagers, mais nécessairement habilités par l’Anah. Le versement de la prime par l’Anah se fait après transmission de la facture.
Outre le financement, MaPrimeAdapt’ comprend un accompagnement personnalisé obligatoire des bénéficiaires dans leurs démarches. Un assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) habilité par l’Anah apporte son aide sur différents aspects, dès le moment de l’inscription sur le site :
Le coût des prestations de l’AMO est intégré dans le montant des travaux. La base tarifaire est fixée à 350 € TTC, et augmente à 600 € TTC pour une intervention complète, ou 800 € TTC si un ergothérapeute est sollicité en plus.
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La nouvelle année signe la révision des taux d'épargne des livrets réglementés. Comme la majorité des Français, vous détenez sans doute un livret A. Si son taux à 3 % est bloqué jusqu'en janvier 2025, qu'en est-il des autres placements ? Quels sont les meilleurs supports pour placer votre épargne en 2024 ? État des lieux des différents placements.
Livret d'épargne réglementé, le livret A est proposé par tous les établissements bancaires. Les fonds sont disponibles à tout moment et la rémunération est nette d'impôts. Au 1ᵉʳ janvier 2024, le livret A est maintenu à son taux historique de 3 %.... Rappelons qu'il était de 1 % en février 2022 !
Le ministère de l'Économie a annoncé son maintien à 3 % au 1ᵉʳ août 2023, et ce, jusqu'en janvier 2025.
À noter que le LDDS, livret de développement durable et solidaire, reste indexé sur la rémunération du livret A.
Le taux d’intérêt du livret A est fixé par la Banque de France en janvier et en juillet de chaque année. Sa formule de calcul repose sur le taux d'inflation. Son taux est ainsi passé d'un plancher historique de 0,5 % à 1 % au 1er février 2022, avant de doubler encore à 2 % au 1er août 2022 puis d'atteindre 3 % au 1er février 2023.
Le livret d'épargne populaire s'adresse aux revenus modestes. Son taux est bien sûr attractif et il est net d'impôts. Selon la Banque de France, 18,6 millions de Français sont éligibles à ce livret, mais seuls 9,7 millions en détenaient un en mai 2023.
Quelles sont les conditions pour ouvrir un LEP ?
Par exemple, pour bénéficier d'un LEP en 2024, avec un quotient familial de 2,5 (un couple avec 1 enfant), votre plafond de revenu ne doit pas dépasser 40 380€.
Véritable bouclier contre l'inflation, le taux du LEP sera révisé au 1ᵉʳ février prochain...probablement autour de 5 %.
Le plafond du LEP a été relevé de 7 700€ à 10 000€ au 1ᵉʳ octobre 2023.
Jusque là rémunéré à 2 %, le Plan d'épargne logement voit son taux remonté à 2,25% pour toute ouverture à compter du 1er janvier 2024.
L'assurance-vie est le placement préféré des Français. Si les taux moyens de rémunération des fonds euros se situaient autour de 1,91 % en 2022, ils atteignent en moyenne 2,5 % en 2023 et dépassent même le niveau du livret A pour certains contrats.
Pour rappel, les fonds euros offrent une garantie en capital, contrairement aux unités de compte (UC).
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En dépit d’un ralentissement à 3,5 % en novembre 2023, l’inflation reste élevée, avec une moyenne annuelle proche de 5 % selon l’Insee. Afin de protéger les seniors de cette flambée des prix à la consommation, différentes révisions sont prévues. Dans le cas des retraités, des revalorisations, cependant hétérogènes, vont s’appliquer sur les pensions de base et complémentaires, les prestations sociales et les impôts.
Pour la traditionnelle hausse des pensions du régime général de début d’année, l’Assurance retraite a retenu un taux de 5,3 % pour janvier 2024, légèrement supérieur à celui annoncé en septembre 2023 (5,2 %) par Bercy, dans la mesure où l’inflation a elle-même dépassé les prévisions des économistes.
Conformément à la formule réglementaire, inscrite dans le Code de la sécurité sociale, ce taux a été déterminé suivant l’inflation des 12 derniers mois, fixée à 4,8 % en octobre 2023. Un an plus tôt, les retraités avaient dû se contenter d’une augmentation de 0,8 % de leur pension de base malgré une inflation de 4 % au cours du troisième trimestre 2022.
La majoration de 5,3 % s’appliquera aux affiliés de plusieurs régimes :
En fonction du calendrier des paiements, cette augmentation pourrait n’être visible qu’au début du mois de février, le versement de la pension du régime général étant effectué le 9 du mois suivant, à terme échu, sauf pour la caisse régionale d’Alsace-Moselle.
S’agissant des retraites complémentaires pour les 13 millions de retraités du secteur privé rattachés à l’Agirc-Arrco, une révision à la hausse de 4,9 % a été appliquée en novembre 2023, comme chaque année. Ils devront patienter jusqu’à l’automne 2024 pour un nouvel ajustement, en fonction de l’évolution des salaires et du niveau d’inflation.
En revanche, dans d’autres régimes, la complémentaire va progresser à compter du 1ᵉʳ janvier 2024, dans les mêmes proportions que la pension de base (+5,3 %) pour les anciens contractuels de la fonction publique (Ircantec) et ceux relevant de la Rafp. Les ex-professionnels libéraux affiliés à la Cipav bénéficient aussi d’une complémentaire plus importante, mais à un taux inférieur (+4,3 %).
Comme expliqué dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024, le « minimum vieillesse » doit faire l’objet d’une correction en raison de la forte inflation enregistrée en 2023. Mais alors que celle du RSA et des autres prestations sociales n’entrera en vigueur qu’au 1er avril, celle de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) s’applique depuis le 1er janvier. Avec la pension de réversion, cette allocation réservée aux seniors gagne 5,3 %. En conséquence, son plafond mensuel passe de 953,45 euros à environ 1 004 euros pour une personne seule, et de 1 480,24 euros à 1 559 euros au maximum pour un couple.
Ces différentes sommes étant imposables, il est utile de connaître le barème de l’impôt sur le revenu applicable, suivant l’inflation estimée au moment de la soumission du projet de loi de finances. Ainsi, les seuils dudit barème progressent de 4,8 % pour 2024, à 11 294 euros par exemple pour la première tranche imposée à 0 % (au lieu de 10 777 euros).
Des revenus en légère hausse permettent potentiellement de mettre un peu d’argent de côté, en profitant notamment du rendement à 6 % du Livret d’épargne populaire (LEP) pour les personnes pas ou peu imposables. Avec une rémunération indexée sur l’inflation, ce placement à capital garanti est plus intéressant que le Livret A, dont le taux est bloqué à 3 % en 2024. Attention, l’intérêt généré par le LEP devrait tomber à environ 4 % en février et entre 2,5 % et 3 % à l’été prochain.
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Selon l’enquête annuelle réalisée par la Mutualité française et publiée le 19 décembre dernier, le tarif des mutuelles va connaître une hausse record en 2024. Celle-ci sera en moyenne de +8,1 % avec parfois +10 % pour les contrats individuels. Alors pour éviter de subir cette augmentation tarifaire, le gouvernement vous invite à faire jouer la concurrence.
Inflation, taux d'intérêt record... Les Français n'ont pas fini de voir leur pouvoir d'achat diminuer !
La Mutualité française révèle en effet une augmentation de 7,3 % en moyenne pour les contrats individuels et 9,9 % pour les contrats collectifs.
Enjeu de santé publique, les mutuelles sont essentielles pour garantir un accès à des soins de qualité. Cette hausse record attendue pour 2024 est inévitable pour la viabilité du modèle économique des mutuelles, selon la Mutualité française.
Pourquoi une telle augmentation ?
La stratégie la plus efficace pour économiser sur sa complémentaire santé est d’ajuster son contrat à ses besoins réels. Il faut alors éliminer tous ceux qui ne sont pas utiles et réduire la couverture de certains soins, en fonction de l'évolution de sa situation.
Quels sont les autres leviers pour économiser ?
Depuis décembre 2020, vous pouvez résilier votre contrat à tout moment après un an de souscription. Vous n'êtes donc plus tenu par la reconduction tacite vous obligeant à cotiser une année supplémentaire pour une couverture qui ne vous correspond plus. Enfin, depuis juin 2023, la résiliation d’une assurance est simplifiée : un bouton «Résiliation» doit apparaitre sur les sites pour dénoncer son contrat.
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La nouvelle année est toujours synonyme de changements. Mais en dehors des bonnes résolutions, c'est surtout la loi de finances 2024 qui nous intéresse avec son lot de nouveautés réglementaires. Alors voici les principaux changements au 1er janvier 2024 qui vont impacter votre quotidien et votre argent.
Votre pension de base augmente de 5,3 % au 1er janvier 2024. Une revalorisation qui s'inscrit dans la continuité de l'évolution des prix à la consommation.
Le minimum vieillesse ou l'allocation de solidarité aux personnes âgées "ASPA" bénéficie de cette même hausse.
À noter que les pensions seront versées le 9 février 2024, selon les règles et le calendrier de versement des retraites.
Après une année 2023 très confortable en matière d'épargne règlementée, 2024 s'annonce moins favorable pour les épargnants.
Les rendements 2023 affichent une moyenne de 2,5 % contre 1,91 % en 2022. Les fonds euros ont pleinement profité de la hausse des rendements obligataires, en lien avec l’inflation et la remontée des taux d’intérêt.
Certains assureurs ont déjà révélé les performances de leurs contrats :
La fin du prêt à taux zéro avait été annoncée, mais il est finalement prorogé jusqu'au 31 décembre 2027. L'objectif est de soutenir des primo-accédants dans leur projet immobilier.
Le dispositif est cependant axé sur les acquisitions de logements neufs en zone tendue et de logements anciens avec travaux en zone détendue. (Source economie.gouv)
Le contexte 2023 a rendu très difficile l'octroi des prêts immobiliers. Même si les règles d'endettement ne semblent pas encore s'assouplir, il est désormais possible de s'endetter jusqu'à 27 ans (contre 25) si le crédit lié à une acquisition dans l'ancien prévoit un programme de travaux dont le montant est au moins de 10 % (contre 25 %).
Les primes d'assurance augmentent fortement cette année ! À commencer par les mutuelles santé qui vont connaître un taux record avec +8,1 % en moyenne sur l'ensemble des contrats.
Les contrats auto subissent une hausse de 5 % et les contrats habitation un peu plus. Il est clair que ce poste de dépense incompressible va peser lourd dans le budget des Français.
Alors comment limiter les dégâts ?
La loi Hamon vous permet de résilier votre contrat à tout moment après un an et le nouvel assureur se charge lui-même des démarches de résiliation.
Parce que le "bien vieillir" est devenu une priorité gouvernementale, et que "bien vieillir à domicile" coûte de plus en plus cher...L'État a décidé de créer une nouvelle aide unique pour les travaux d'adaptation des logements : MaPrimeAdapt'.
Une aide qui s'adresse aux personnes âgées, en situation de handicap ou en perte d'autonomie et dans la limite d'un plafond de 22 000€ (en fonction de votre revenu) pour financer entre 50 % et 70 % des travaux d'adaptation.
Si le seuil d'alerte du prix du carburant est dépassé, une indemnité "carburant travailleur" sera versée en 2024. Celle-ci représenterait 100 € par véhicule.
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Avec l’entrée en vigueur de la réforme des retraites, le site officiel dédié va se doter de nouveaux services. L’objectif est d’améliorer l’accès des assurés à l’information et de leur simplifier les démarches. Parmi les nouveautés figurent des fonctionnalités sur la retraite progressive, le cumul emploi retraite, les contrats d’épargne retraite, ou encore les fonctions biométriques pour les retraités résidant à l’étranger.
Les salariés du privé et les fonctionnaires peuvent recourir à la retraite progressive. Concrètement, deux ans avant d’atteindre l’âge légal pour la liquidation de leurs droits, ces actifs ont la possibilité de passer au temps partiel tout en commençant à toucher une partie de leurs pensions. Le dispositif évite une rupture trop brusque à la fin de la carrière professionnelle.
Une fonctionnalité sera déployée d’ici à la fin de l’année via le compte personnel sur le site officiel de la retraite.
Celle-ci permettra de simuler les revenus en saisissant quelques données comme le salaire ou le taux d’activité envisagé. Fin 2024, la demande de retraite progressive s’effectuera également en ligne.
La loi autorise les retraités à reprendre un emploi, dont les revenus associés sont cumulables avec leur pension. Grâce aux cotisations versées au titre de cette nouvelle activité, des droits additionnels sont acquis. Ainsi, lors de la cessation définitive de tout travail rémunérateur, la pension est plus élevée.
À partir du printemps 2024, une simulation des revenus potentiels pourra se faire en ligne via le service « Mon estimation retraite » actualisé. Et vers la fin de l’année 2024, le retraité pourra liquider la nouvelle pension obtenue grâce à la reprise d’activité, directement sur le site.
Certaines personnes disposent d’une épargne retraite sur différents supports, mais sans en connaitre les détails. À compter du premier trimestre 2024, le site et l’application mobile afficheront les détails des contrats disponibles au nom du souscripteur, ainsi que celui de l’organisme financier auprès duquel il est ouvert. Les banques devront le compléter avec le montant disponible sur chaque compte.
Pour les retraités qui touchent une pension française, mais qui résident à l’étranger, l’envoi du certificat d’existence peut se faire par voie dématérialisée, sur le web ou sur l’appli mobile Mon compte retraite.
D’ici au second semestre 2024, en utilisant un QR code sur l’application dédiée, ils pourront se servir d’une pièce d’identité compatible avec le contrôle par biométrie et prendre une photo qui tiendra lieu de preuve de vie pour tous les régimes de retraite concernés.
La procédure sera davantage simplifiée l’année prochaine grâce aux accords d’état civil entre les États. Les informations sur les décès de ressortissants français sont directement transmises aux administrations basées dans l’Hexagone. Le système est déjà fonctionnel avec l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, le Luxembourg, le Portugal, la Suisse et bientôt l’Italie. Un accord est en discussion avec le Danemark et les Pays-Bas.
La naissance et l’éducation des enfants permettent aux parents de valider des trimestres de retraite « non cotisés », voire d’une majoration de la pension pour les familles nombreuses. Les données les concernant doivent être déclarées sur le compte retraite avec justificatifs à l’appui (livret de famille, acte de naissance…) et seront prises en compte dans le calcul à partir d’avril 2024.
Dès juillet, les estimations de pension de retraite ou de réversion, et les demandes de liquidation intègreront les trimestres associés aux enfants.
Le relèvement progressif de l’âge de départ à la retraite à 64 ans est la mesure phare de la réforme des retraites 2023. Le service de demande de retraite en ligne a été mis à jour en juillet dernier pour intégrer le report de l’âge minimum en fonction de l’année de naissance. D’autres évolutions de la réglementation ont d’ailleurs donné lieu à une modification du simulateur du portail Info-retraite, notamment sur le départ anticipé pour carrière longue.
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Les mineurs pouvaient jusqu'ici détenir un plan d’épargne retraite (PER) individuel ou PERIN, puisqu’ils n'avaient pas la possibilité de bénéficier d’un plan ouvert par une entreprise. Cependant, plusieurs règles changent en 2024 concernant ces supports lorsque leurs titulaires ont moins de 18 ans.
Les détenteurs mineurs d’un PER peuvent débloquer les sommes accumulées de manière anticipée pour une situation exceptionnelle, en vertu de l’article 3 de la loi de finances pour 2024. L’article L. 224-4 du Code monétaire et financier prévoit déjà 6 cas dans lesquels les personnes majeures sont autorisés à percevoir leurs fonds avant leur départ à la retraite :
En revanche, depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, les versements volontaires sont interdits. Les PER datant d’avant le 1ᵉʳ janvier 2024 continueront pour leur part de fonctionner normalement.
Une autre disposition de la loi de finances pour 2024 interdit aux parents/tuteurs de souscrire un PERIN au nom de leur enfant mineur. Cette modification vise à simplifier le cadre fiscal du PER et à éviter les abus potentiels. En effet, les versements sur un PER pour mineurs étaient auparavant déductibles du revenu imposable des parents, ce qui pouvait créer des situations d’optimisation fiscale.
Toutefois, ils disposent de plusieurs solutions pour constituer un capital destiné à améliorer la situation financière future de leur progéniture.
À compter du 1ᵉʳ juillet prochain, ils devraient notamment pouvoir s’orienter vers le nouveau plan d’épargne réservé aux moins de 21 ans résidant en France : le plan d’épargne avenir climat (PEAC). Les fonds seront dédiés au financement de la transition écologique et climatique.
Alternativement, des supports plus « classiques » s’offrent à eux :
Le choix du ou des dispositifs doit néanmoins tenir compte du profil de l’épargnant et de ses objectifs. L’accompagnement d’un conseiller bancaire ou financier est donc recommandé pour prendre une décision réfléchie et protéger ses économies dans la mesure du possible.
Le rendement du Livret A a été fixé à 3 % au 1ᵉʳ février 2024 et s’y maintiendra jusqu'au 31 janvier 2025. De son côté, un PEL ouvert depuis le 1ᵉʳ janvier dernier est rémunéré à un taux de 2,25 %.
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Les travaux d’utilité collective (TUC) et certains stages permettent désormais de gagner des trimestres : une mesure entrée en vigueur le 1ᵉʳ septembre 2023. Mais dans les faits, ceux-ci ne sont pas comptabilisés dans le calcul des trimestres pour un départ anticipé "carrière longue". Un casse-tête juridique dénoncé par l’Association Tuc-les oubliés et qui pourrait bien finir devant le Conseil d’État. Explications.
Un grand nombre d’actifs ont effectué des travaux d’utilité collective dans leur jeunesse. Ces derniers ont ainsi commencé à travailler avant leurs 20 ans, ce qui leur permet de prétendre à une carrière longue et d’envisager un départ anticipé.
Un nouveau texte réglementaire prévoit toutefois qu’il est possible de valider un trimestre de retraites pour des TUC de 50 jours. Or, cette période, bien qu’ayant été cotisée par l’État, n’est pas prise en compte.
Pourquoi ?
Les trimestres pris en compte pour le calcul de la retraite anticipée sont ceux dits "cotisés" alors que les trimestres liés aux TUC sont dits "assimilés !
Ceux qui ont accompli des TUC ou des stages avant leur vingtième anniversaire devraient pouvoir prétendre à une carrière longue, et par conséquent, partir à la retraite plus tôt. Cependant, le texte, entré en vigueur le 1ᵉʳ septembre dernier, précise que « les trimestres obtenus dans le cadre de ces travaux sont considérés comme "assimilés" ». Ceux-ci n’entrent donc pas dans le calcul des périodes cotisées.
Les actifs concernés ne peuvent pas de ce fait profiter du dispositif « carrière longue » sauf s’ils ont cotisé suffisamment de trimestres (au nombre de 4 ou 5) avant d’avoir atteint l’âge de 20 ans, et ce, même, s’ils ont réalisé des travaux d’utilité collective et/ou des stages dans leur jeunesse.
Pour l’Association Tuc-les oubliés, il s’agit d’une mesure incomplète, laquelle ne répond pas correctement aux attentes des intéressés. Ses membres réclament ainsi l’intégration des périodes travaillées dans le cadre des TUC dans le calcul des trimestres de retraite.
Une demande officielle a d’ailleurs été adressée au gouvernement afin d’aboutir à une refonte de ce texte. « Les trimestres obtenus au titre des travaux d’utilité collective devraient être considérés comme des périodes cotisées », selon cette association.
Ils ont également mis en avant les difficultés rencontrées par les travailleurs concernés pour valider les trimestres relatifs aux TUC. En effet, le site dédié aux démarches en ligne n’est pas encore pleinement fonctionnel, ce qui fait que les nouvelles dispositions ne sont pas prises en compte par l’outil informatique.
Cependant, la CNAV (Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse) a tenu à les rassurer que les dossiers urgents seront traités en priorité dès lors que tous les justificatifs exigés sont fournis.
Rappelons qu'il ne faut pas attendre le tout dernier moment pour procéder à l’enregistrement des périodes relatives aux TUC et stages afin d’éviter tout désagrément.
En cas de refus de l’exécutif à remanier ce texte réglementaire ou d’absence de réponse, l’association compte saisir le Conseil d’État. Elle souligne à cet effet que « le gouvernement devrait achever son œuvre pour permettre aux personnes concernées de partir plus tôt à la retraite ».
Pour rappel, les TUC étaient à l’origine réservés aux jeunes de moins de 20 ans.
Les actifs qui ont commencé à travailler jeune (avant 21 ans) peuvent bénéficier d'une retraite anticipée pour carrière longue s’ils remplissent les conditions de durée minimale d'assurance et de périodes cotisées.
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Parmi les mesures annoncées par le Premier ministre dans son discours de politique générale du 30 janvier dernier figure la suppression de l’allocation spécifique de solidarité (ASS). Gabriel Attal a ainsi indiqué devant les députés le transfert de cette allocation vers le RSA. Pour les quelque 320 000 chômeurs en fin de droit qui la perçoivent, cette décision risque d’impacter leur future retraite. Les conditions sont également durcies pour l’obtention du RSA.
Le locataire de Matignon s’est exprimé concernant sa vision pour l’avenir économique et social de la France, centrée sur le plein emploi. Dans cet objectif, il s’attaque aux « trappes à inactivité », dont la fameuse allocation spécifique de solidarité (ASS), actuellement accordée à près de 350 000 chômeurs ayant épuisé leurs droits, notamment les plus de 50 ans, qui représentent 57 % des bénéficiaires.
Deux conditions doivent être remplies pour y être éligibles :
Le montant journalier de l’ASS s’élève à 18,17 euros, soit environ, 552 euros par mois. Elle est versée pendant 6 mois, avec possibilité de renouvellement sous conditions, et une période de 50 jours d’indemnisation donne droit à un trimestre de retraite, sans dépasser quatre trimestres par an. C’est justement cet aspect que critique le gouvernement.
Ainsi, selon le Premier ministre, « à l’avenir, toute période non travaillée ne permettra plus de valider des trimestres ».
En conséquence, une fois l’ASS supprimée, les allocataires percevront le RSA (Revenu de solidarité active), actuellement fixé à 607,75 € par mois, et qui augmentera à 635,75 € pour une personne seule au 1ᵉʳ avril.
Son montant est donc plus élevé que celui de l’ASS, mais il n’ouvre aucun droit ni pour la retraite de base ni pour le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco.
Pour les allocataires, cela implique un risque élevé de ne pas acquérir un nombre suffisant de trimestres pour prétendre au taux plein. Les chômeurs, surtout ceux de longue durée, seraient ainsi nombreux à subir une décote sur leur future pension, faute de satisfaire au critère de durée d’assurance.
D’ailleurs, concernant le RSA, le Premier ministre a annoncé à partir de janvier 2025 « la généralisation du dispositif qui conditionne l’obtention de cette prestation sociale à 15 heures d’activité obligatoire par semaine ». Selon Gabriel Attal, « cette mesure vise à renforcer l’insertion ».
En matière d’assurance chômage, le gouvernement veut aller plus loin dans la réforme. Alors que les partenaires sociaux discutent des futures modalités, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de faire des économies, avec un objectif de 440 millions d’euros d'ici à 2027, et d’inciter à la reprise du travail.
Parmi les pistes évoquées, figure le relèvement des bornes d’âge pour l’accès à une indemnisation plus longue. Bruno Le Maire avait notamment suggéré d’aligner la durée d’indemnisation des chômeurs de plus de 55 ans sur celle des autres tranches d’âge, à 18 mois, soit 9 mois de moins qu’à l’heure actuelle. Cette proposition vise à compenser la durée plus importante d’indemnisation des seniors (806 jours en moyenne) par rapport à l’ensemble des demandeurs d’emploi (370 jours).
Le message de Matignon est clair : les partenaires sociaux ne disposent que d’une marge de manœuvre réduite. Ils devront, d’ici fin mars, trouver un accord sur les nouvelles règles d’indemnisation chômage en tenant compte des exigences de l’Exécutif.
Avec le report de l’âge légal de la retraite décidé dans le cadre de la réforme, le nombre de bénéficiaires potentiels du RSA risque d’augmenter sensiblement, sans compter que les allocataires actuels pourraient percevoir le RSA pendant une période plus longue. Le défi s’annonce de taille pour les départements qui gèrent le versement de cette prestation.